Côte d’Ivoire: la vente de Fervex reste en vigueur (régulateur)

La vente de la spécialité Fervex adulte sans sucre, granulés pour la solution buvable en sachet reste en vigueur en Côte d’Ivoire, selon une note de rectification de l’Autorité ivoirienne de régulation pharmaceutique (AIRP) qui annule le précédent avis d’arrêt de commercialisation de ce médicament.

« L’Autorité ivoirienne de régulation pharmaceutique (AIRP) annonce que l’avis d’arrêt de commercialisation de la spécialité Fervex adulte sans sucre, granulés pour la solution buvable en sachet est annulé », indique la note de rectification.

Dans une note précédente, le régulateur avait émis un avis d’arrêt de commercialisation, expliquant que cet arrêt résultait d’une « investigation préliminaire menée suite à la détection d’une valeur hors spécialisation observée durant les essais de stabilités annuels sur le lot T4705 ».

Selon l’Autorité ivoirienne de régulation pharmaceutique « il s’agit plutôt d’un arrêt temporaire de la fabrication et de la libération des lots du médicament par le fabricant pour tous les marchés, depuis le 7 décembre 2020 ».

« Les lots de Fervex adulte sans sucre, granulés pour la solution buvable en sachet présents sur le marché sont antérieurs à cet arrêt temporaire de fabrication. Par conséquent, la distribution et la commercialisation du produit en Côte d’Ivoire sont toujours en vigueur », conclut la note.

L’affaire Sonko, sujet dominant dans la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais, parvenus vendredi à APA, font toujours la part belle à cette histoire de mœurs qui secoue le pays.Dans le cadre de la procédure de levée de l’immunité parlementaire du chef de file des Patriotes du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité (Pastef, opposition), WalfQuotidien rapporte que l’Assemblée nationale, à travers son Bureau et la Conférence des présidents, « a émis un avis favorable » à la requête du ministre de la Justice, Me Malick Sall.

Sud Quotidien en conclut que Moustapha « Niasse cautionne (le Procureur de la République) Serigne Bassirou (Guèye) ». Poursuivant, ce journal souligne qu’après Khalifa Ababacar Sall, ex-maire de la ville de Dakar (ouest), Ousmane Sonko est « dans l’œil du cyclone ».

Pour la première journée d’une procédure censée durer huit jours, Vox Populi indique qu’il y avait « une forte présence policière » aux abords de l’hémicycle, situé au centre-ville et à quelques encablures du palais présidentiel.

Pour sa part, L’Observateur informe que la Commission des lois qui a hérité du dossier « va se réunir, lundi 15 février, pour la mise sur pied de la Commission ad hoc. Et le mercredi 17 février pour la ratification en plénière de la liste des membres de la commission qui sera chargée de faire l’instruction ».

Cité par Le Soleil, Aymérou Gningue, le président du groupe parlementaire Benno Bokk Yakaar (BBY, mouvance présidentielle), explique qu’ « au-delà de cette affaire, l’Assemblée nationale continue à faire son travail et qu’il ne faut pas donner l’impression que le Bureau ne s’est réuni que pour la procédure de levée de l’immunité parlementaire ». 

A en croire L’EnQuête, l’ancien Inspecteur des Impôts et Domaines marche « vers l’échafaud ». Dans ses colonnes, ce journal fait savoir que « la journée (d’hier était) tendue à la Cité Keur Gorgui (Dakar) » puisque les forces de l’ordre, qui quadrillent désormais la demeure de Sonko, ont empêché les membres du Front pour une révolution anti-impéraialiste populaire et panafricaine (Frapp) de Guy Marius Sagna d’y accéder. Suffisant pour susciter le courroux du célèbre activiste qui, finalement, a pu rencontrer le député en fin de journée.

Libération s’intéresse aux supposés contours politiques de cette affaire de mœurs. L’actuel  leader de l’opposition, à la suite du rapprochement entre Macky Sall et Idrissa Seck, est accusé de viols répétitifs sous la menace d’une arme à feu par Adji Sarr, une masseuse du salon Sweet Beauty (Sacré-Cœur, Dakar). Le mis en cause s’y est rendu plusieurs fois pour des soins thérapeutiques.

Ces dernières heures, il a été révélé que c’est le neveu de Maodo Malick Mbaye, membre de la mouvance présidentielle, qui a transporté la supposée victime à l’hôpital après la commission de l’acte. Mais le Directeur Général de l’Agence nationale de la maison de l’outil (Anamo) se lave à grande eau dans Libération : « Je suis surpris et étonné. Car ma morale politique est aux antipodes des pratiques évoquées » dans cette rocambolesque affaire.

De son côté, Le Quotidien se fait l’écho de la discussion entre Serigne Mountakha Mbacké, le khalife général des Mourides (l’une des principales confréries musulmanes du pays) et Macky Sall. Ce dernier a rassuré le guide religieux sur le fait « qu’il n’est pas mêlé » à cette histoire.

Le coup de fil du chef de l’Etat est intervenu après la rencontre entre le khalife et Serigne Cheikh Abdou Mbacké de Darou Mousty (centre). Le marabout d’Ousmane Sonko, rapporte Le Quotidien, estime que c’est « un complot ourdi par le régime contre son disciple ».

Mali : l’Accord d’Alger passé au peigne fin

Le Comité de suivi de l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali a tenu, jeudi à Kidal, une réunion pour tenter de dénouer ce processus.Le moment est historique. Le lieu symbolique. Kidal, cette ville du nord du Mali est toujours contrôlée par les anciens rebelles regroupés au sein d’une Coordination des Mouvements de l’Azawad (CMA) qui a signé avec le gouvernement malien en 2015 un accord de paix négocié quelques temps plus tôt à Alger.

Dans ce bastion des nationalistes touaregs, une réunion du Comité de suivi de l’Accord de paix issu du processus dit d’Alger n’avait pu s’organiser en septembre 2019. Mais le 11 février, l’État malien et ses partenaires étrangers ainsi que les parties signataires du fameux accord ont pu échanger sur ce texte consensuel censé ramener la paix dans au Mali. Ce texte prévoit entre autres l’intégration des ex-rebelles dans les forces de défense et de sécurité et une plus grande autonomie de cette région.

L’application de l’accord semble plus facile à dire qu’à faire. Mais la relance du processus de paix à Kidal est « un signe d’espoir » selon le Colonel-Major Ismaël Wagué, ministre malien de la Réconciliation nationale au sein du gouvernement de transition mis en place à Bamako, la capitale, dans la foulée du renversement par l’Armée, le 18 août dernier, du président controversé Ibrahim Boubacar Keïta (IBK).

L’ancien porte-parole des putschistes a également indiqué que les autorités de la transition comptent mettre en application l’Accord d’Alger. Cela est toutefois conditionné au succès du nouveau processus de « désarmement, démobilisation et réinsertion » au terme duquel « plusieurs centaines d’ex-combattants rebelles » sont censés intégrer les rangs de l’Armée.

Pour sa part, l’ancien Secrétaire général adjoint de l’Onu, le Mauritanien, Ahmedou Ould Abdallah, a déclaré qu’« il est temps d’harmoniser et de coordonner, si possible, les points de vue pour aider le Mali et le Sahel à sortir d’une crise qui coûte très chère ».

L’ancien haut responsable onusien, aujourd’hui à la tête du Centre pour la stratégie et la sécurité dans le Sahel-Sahara (Centre 4s), un Think tank basé à Nouakchott, prône clairement un « changement d’approche » dans la gestion de ce conflit.

Pour surmonter les écueils, plusieurs observateurs s’accordent sur la nécessité d’une refonte de l’Accord dit d’Alger. C’est le point de vue défendu depuis toujours par Nicolas Normand, ex-ambassadeur de la France au Mali et au Sénégal. D’après le Français, « la situation est d’autant plus problématique que l’Accord d’Alger ne traite pas, pour l’avenir, les causes véritables de la rébellion du Nord ».

Intervenant par visioconférence, le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, a estimé que les discussions de jeudi à Kidal sont « tout un symbole », avant de saluer la « dynamique positive » du processus de paix au Mali.

La réunion de Kidal a eu lieu quatre jours seulement avant le Sommet du G5 Sahel prévu les 15 et 16 février dans la capitale tchadienne en présence du président français, Emmanuel Macron. À N’Djamena, la France, la Mauritanie, le Mali, le Burkina et le Niger feront le point sur la situation sécuritaire qui prévaut aussi bien au Mali que dans le reste du Sahel.

Santé, économie et sport au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce vendredi se focalisent sur nombre de sujets notamment l’élargissement la campagne de vaccination à la tranche d’âge de 65 ans et plus, le projet de loi sur le crowdfunding, les compétitions africaines de football.+Le Matin+ rapporte que les vaccinations anti-Covid-19 sont désormais ouvertes aux Marocains âgés de 65 ans et plus.

Le ministère de la Santé vient en effet d’annoncer sa décision d’élargir la cible de la campagne nationale de vaccination à cette tranche d’âge, et ce après la réception, ce jeudi, d’un 3e lot de vaccins composé de 4 millions de doses, fait savoir le journal.

+L’Economiste+ annonce que le projet de loi sur le financement coopératif (crowdfunding), adopté par les deux Chambres du Parlement, entrera en vigueur dès sa publication au Bulletin officiel.

Le journal précise que ce cadre juridique permettra de « remettre de l’ordre dans ce domaine et favoriser un plus grand accès des entreprises et porteurs de projets à des sources alternatives de financement ».

Parmi ces objectifs, favoriser « l’inclusion financière des porteurs de projets, assurer l’appui au développement économique et social, en plus de la canalisation de l’épargne collective vers de nouvelles opportunités ». Il jouera également un rôle de garde-fous face aux risques d’instrumentalisation des opérations de mobilisation de fonds dans des activités frauduleuses.

Le texte de loi introduit, selon le quotidien, les définitions des différents intervenants dans ce secteur (les porteurs de projet, les participants, les investisseurs, les sociétés de financement coopératif…) qui doivent se charger de la création et de la gestion des plateformes électroniques de mobilisation des fonds.

Au registre sportif, +Al Ahdath Al Maghribia+ souligne que le club du Raja de Casablanca va démarrer sa campagne en Coupe de la CAF avec une confrontation, ce dimanche soir, contre les Tunisiens de l’US Monastir. Un match barrage qui fait office de prélude en vue de la qualification pour la phase de groupes.

L’entraîneur des Verts, Jamal Sellami, compte sur une large victoire au match aller pour éviter une éventuelle surprise en Tunisie où le déplacement n’est jamais facile. C’est dans cette perspective que Sellami a enchaîné les entraînements pour éviter le relâchement et le manque de compétition des joueurs qui ont subi l’arrêt du championnat en raison du CHAN.

De son côté, le club du Tihad bidaoui est également en lice en Coupe de la CAF, puisqu’il s’est déplacé ce jeudi en Zambie où il affrontera en match aller le club local de Nkana Red Devils le dimanche à 15 h.

Le TAS, qui est à la recherche d’une première victoire en championnat, n’aura pas la mission facile face au club zambien, mais l’entraîneur Abderrahim Talib ne cache pas son optimisme: « C’est une mission périlleuse, mais nous disposons de joueurs qui ont assez d’expérience pour supporter le poids de la rencontre et apporter le plus qui nous permettra d’arracher une victoire en Zambie ».

+Al Massae+ rapporte que la Fédération royale marocaine de football (FRMF) a informé la Commission d’organisation des compétitions interclubs de la CAF de la décision des autorités marocaines de ne pas autoriser le déroulement du match du WAC contre les Sud-Africains de Kaizer Chiefs.

Ce match comptant pour le premier tour de la Champions league Afrique pose un véritable souci sanitaire en raison des craintes liées au risque de contamination par le variant sud-africain du Covid-19.

La FRMF a demandé le report du match ou son organisation dans un autre pays, mais le club sud-africain insiste pour jouer ce samedi ou remporter la rencontre sur tapis vert.

En attendant la décision de la CAF, les responsables de Kaizer Chiefs ont entamé les démarches pour obtenir les visas pour les joueurs et le staff technique, et exprimé leur intention de se déplacer au Maroc 24 h avant le match.

Une situation qui donne des sueurs froides au Wydad et à la FRMF, puisque dans les coulisses de l’instance africaine de football, certains exercent une forte pression pour faire perdre le Wydad sur tapis vert.

Côte d’Ivoire: des formateurs formés en photovoltaïque

Trente-sept formateurs issus de l’enseignement professionnel ivoirien pour certains et du secteur privé pour d’autres, formés en énergie photovoltaïque, en efficacité énergétique et en soft kills, ont reçu jeudi à Abidjan leur attestation de fin de formation au cours d’une cérémonie présidée par Dr Brice Kouassi, le secrétaire d’Etat ivoirien chargé de l’Enseignement technique et de la formation professionnelle.

Cette formation s’inscrit dans le cadre du projet dénommé « Formation professionnelle dans les secteurs des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique en Côte d’Ivoire ( proFERE) financé par l’Allemagne.  

« Le projet proFERE a pour objectif de contribuer à l’augmentation de la disponibilité d’une main d’œuvre qualifiée et d’une gestion locale spécialisée sur le marché des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique», a expliqué Dr Brice Kouassi. Il a ajouté que ce projet vise ainsi  « à introduire dans notre dispositif une offre de formation en énergies renouvelables et efficacité énergétique ».  

« Ces attestations matérialisent les nouvelles compétences professionnelles que vous avez acquises. Désormais, vous êtes capables de répondre aux exigences de performances des entreprises en dispensant une formation de qualité en énergie photovoltaïque et efficacité énergétique », a-t-il dit aux bénéficiaires de cette formation. 

Dans le même élan, Zakaria Berthé, le directeur général de l’Institut pédagogique national de l’enseignement technique et professionnel (IPNET) a estimé pour sa part que  « ce programme de formation constitue un saut qualitatif pour notre dispositif de formation ». 

De son côté, Heike Oschmann, la cheffe du projet proFERE, a relevé à son tour, le bien-fondé de ces trois parcours de formation saluant le  « leadership et la disponibilité» du secrétaire d’Etat Brice Kouassi. 

Financé par le ministère Fédéral Allemand de la Coopération économique et du développement (BMZ), le projet ProFERE est mis en œuvre dans deux établissements de formation.

Il s’agit du Lycée professionnel de Jacqueville ( ouest d’Abidjan) et du Centre de formation professionnelle de Korhogo ( Nord ivoirien). Il s’étend sur une période de trois ans, allant du 1er janvier 2019 au 31 décembre 2022. 

Siaka Bamba et Doumbia Major prennent fonction à la CEI

Siaka Bamba et Doumbia Soumaila dit « Doumbia Major », deux nouveaux membres de la Commission électorale indépendante (CEI) centrale de Côte d’Ivoire, ont été ont pris fonction, jeudi, au sein de cette institution.

Cette prise de fonction de MM. Bamba et Doumia a été marquée par leur élection  respectivement 4e vice-président et 2e secrétaire adjoint de l’institution, à l’issue d’une assemblée générale extraordinaire. 

M. Siaka Bamba, proposé par le Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci, opposition), a obtenu la majorité des suffrages exprimés, soit 12 voix sur 16, devenant le 4e vice-président de la CEI.

Quant à Doumbia Soumaïla dit « Doumbia Major », président du Renouveau démocratique, il a été crédité de 11 voix sur 16. Au poste de 2e secrétaire adjoint, il devrait affronter Yapo Yapo Daudet qui a « décliné l’offre de candidature pour des raisons de convenance personnelle ».

M. Doumbia Major a remplacé au sein de la Commission centrale de la CEI Mme Henriette Lagou, à la suite de sa démission pour se présenter comme candidate aux élections législatives du 6 mars 2021.

Ces deux personnalités élues ont prêté serment le 29 janvier 2021 devant le Conseil constitutionnel. Le bureau de séance du scrutin était composé de Ibrahime Coulibaly-Kuibiert, président de la CEI, Pierre Adjoumani secrétaire, puis Emile Ebrotié et Me Yolande Yapobi, rapporteurs.

Le FPI annonce un Comité national d’accueil pour le retour de Gbagbo

La tendance radicale du Front populaire ivoirien ( FPI, opposition) a appelé jeudi le gouvernement ivoirien à réunir dans un «délai convenable », les conditions du retour de l’ex-président ivoirien Laurent Gbagbo en Côte d’Ivoire, annonçant dans la foulée la mise en place d’un comité national d’accueil pour organiser ce retour.

«La direction du FPI en appelle encore à l’engagement du gouvernement à réunir, dans un délai convenable, les conditions du retour effectif en Côte d’Ivoire, du président Laurent Gbagbo. Dans l’attente, le SG du FPI a décidé de procéder à l’organisation du retour effectif du président Laurent Gbagbo, en mettant en place un Comité national d’accueil qui sera rendu public dans les jours à venir », rapporte une déclaration de ce parti signée par Assoa Adou, le secrétaire général de cette tendance dite Gbagbo ou rien (GOR) FPI.

 Auparavant, M. Assoa a rappelé sa rencontre avec le premier ministre ivoirien Hamed Bakayoko le 06 janvier dernier, un entretien au terme duquel celui-ci s’était dit  « disposé » pour le retour de M. Gbagbo en Côte d’Ivoire. 

Poursuivant, le secrétaire général du FPI a regretté que depuis cette rencontre avec le chef du gouvernement ivoirien,  « plus rien  » n’a été fait dans le sens du retour de M. Gbagbo en Côte d’Ivoire et ce,  « malgré les multiples relances téléphoniques ». 

L’ex-président ivoirien Laurent Gbagbo, en liberté conditionnelle en Belgique, a reçu depuis début décembre dernier, ses passeports diplomatique et ordinaire.

Le Comité de normalisation de la FIF se sépare de Sam Etiassé

Le Comité de normalisation de la Fédération ivoirienne de football (FIF) a décidé de ne pas reconduire le contrat de Sam Etiassé, directeur exécutif de l’organisation, arrivé à expiration, dans une note rendue publique jeudi.

« Le Comité de normalisation de la Fédération Ivoirienne de Football (CN-FIF) s’est séparé du directeur exécutif, Sam Etiassé, ce jeudi 11 février 2021 », indique la note transmise à APA par le service communication de la FIF.  

Selon cette note « son contrat de collaboration, étant arrivé à expiration, n’a pas été renouvelé ». 

Le Comité de normalisation a été mis en place conformément à une décision de la FIFA prise le 24 décembre 2020 suite au blocage du processus de renouvellement des instances dirigeantes de la Fédération ivoirienne de football (FIF).

Il a pour mandat la gestion des affaires courantes de la FIF, la mise « à plat des textes (règlement, statut et code électoral) afin d’y corriger les contradictions et dysfonctionnements relevés par la Commission d’enquête conjointe FIFA/CAF et d’organiser l’élection du nouveau Comité exécutif ».  

La Côte d’Ivoire va élaborer un programme pays du travail décent

La Côte d’Ivoire va élaborer un programme du travail décent 2021-2025, a annoncé jeudi le ministre de l’Emploi et de la protection sociale (MEPS), Pascal Abinan, lors de la présentation du bilan 2020 et les perspectives 2021 de son département.

« Il s’agit de faire adopter le nouveau programme pays du travail décent 2021-2025 », a déclaré M. Pascal Abinan, affirmant que son ministère envisage de « faire adopter le document de politique national du travail et le mettre en oeuvre ».

Faisant état des perspectives, il a également annoncé l’élaboration d’une stratégie d’intervention des inspecteurs du travail dans le secteur agricole dans le cadre de la lutte contre le travail des enfants. 

Le secteur de l’emploi a été éprouvé suite à la crise de Covid-19 en Côte d’Ivoire,  où de grandes entreprises ont été impactées et selon les statistiques, « de mai à octobre 2020, 33 964 travailleurs ont été mis en chômage technique et 1 093 ont été licenciés ».  

En outre, « 4 507 travailleurs ont bénéficié de l’anticipation du chômage technique », au regard des données du ministère qui ressortent « une liste de 18 135 travailleurs mis au chômage et devant être appuyés par l’Etat à travers le fonds de solidarité Covid-19 ».

« Parmi ces personnes, 17 303 dossiers de travailleurs ont été validés au 15 décembre 2020 par le Comité de gestion de ce fonds », a précisé le ministre de l’Emploi et de la protection sociale, assurant que « l’Etat soutient les entreprises face à cette grave crise ». 

A fin décembre 2020, les services du ministère ont effectué 1 900 contrôles des lieux de travail et enregistré 137 conflits collectifs de travail, 14 291 conflits individuels de travail qui ont été gérés, 395 contrôles et consultations en santé et sécurité.

Pour les activités de lutte contre le travail des enfants, 73 enfants ont été identifiés dans les secteurs du BTP, a poursuivi le ministre, qui a remercié la Première dame de Côte d’Ivoire, Dominique Ouattara qui est engagée dans la lutte contre la traite des enfants. 

Il a par ailleurs indiqué que la réalisation de trois projets collectifs d’activités génératrices de revenus ont eu un impact de 500 emplois et l’insertion de 3000 jeunes dans les THIMO (Travaux à haute intensité de main d’oeuvre) dans le cadre du « CD2 Emploi » et d’une étude sur la promotion des emplois dans le domaine du numérique. 

« Le secteur informel en Côte d’Ivoire représente pratiquement 90% de l’Emploi et donc notre rôle, notre devoir, c’est de faire en sorte de réduire l’impact de cet emploi informel (qui) échappe aux impôts », a dit M. Pascal Abinan. 

Covid-19 : l’UA et l’OMS défendent le vaccin AstraZeneca

Les experts africains et onusiens plaident en faveur du vaccin anti-Covid-19 AstraZeneca après sa suspension par l’Afrique du Sud.Le Centre de contrôle des maladies (CDC) de l’Union africaine a exhorté jeudi les États africains qui ne sont pas confrontés à la variante sud-africaine du nouveau coronavirus, Covid-19, à poursuivre le déploiement de leurs programmes de vaccination en utilisant le vaccin commercialisé par la firme britannique AstraZeneca.

Le CDC Afrique a fait cette déclaration suite à la suspension par l’Afrique du Sud de sa campagne de vaccination utilisant le vaccin AstraZeneca, affirmant que l’efficacité de ce dernier était très faible contre la variante mutante officiellement connue sous le nom de 501Y.V2.

Pretoria s’est maintenant tourné vers l’utilisation d’un vaccin développé par le laboratoire américain Johnson & Johnson, qui aurait une meilleure efficacité contre cette variante.

Quant au reste des pays africains qui avaient signalé la circulation de la variante sud-africaine 501Y.V2, ils devraient accélérer leur préparation pour introduire tous les vaccins qui ont reçu une autorisation d’utilisation d’urgence, a déclaré jeudi aux journalistes le directeur du CDC Afrique, John Nkengasong.

« Il faut prendre en considération l’efficacité du vaccin contre la variante 501Y.V2 », a déclaré M. Nkengasong.

La branche africaine de l’Organisation mondiale de la santé a également conseillé aux États africains de continuer à utiliser le vaccin AstraZeneca dans leurs programmes de déploiement contre la pandémie.

Le directeur de l’OMS pour l’Afrique, Matshidiso Moeti, a déclaré que le vaccin AstraZeneca devrait être largement déployé – même dans les pays où la variante pourrait réduire son efficacité.

Elle a déclaré lors d’une conférence de presse jeudi que les interactions avec les pays voisins de l’Afrique du Sud ont montré qu’ils étaient « particulièrement touchés » par la décision soudaine de Pretoria de suspendre l’utilisation d’AstraZeneca quelques jours seulement après avoir reçu un million de doses du vaccin en provenance de l’Inde.

Le vaccin AstraZeneca conçu par l’Université d’Oxford serait beaucoup moins cher que les autres médicaments contre la Covid-19 actuels, et fait partie des stocks de l’OMS dans le dispositif onusien pour distribuer les vaccins aux pays défavorisés, Covax, qui doit fournir des vaccins abordables à 145 pays.