Mali: Qui a tué les civils mauritaniens près de Nara?

L’agence Saharamedias a enquêté sur le massacre des civils mauritaniens dans la région de Nara près de la frontière entre le Mali et la Mauritanie.La Mauritanie et le Mali ont constitué une commission pour enquêter sur les circonstances du meurtre, le 17 janvier 2022, de sept Mauritaniens dans le territoire malien, un incident entouré de mystère du fait qu’il s’est déroulé dans une région instable marquée par des affrontements quasi quotidiens entre l’armée malienne et les « combattants d’Al-Qaïda ».

Après dix jours ce drame, des données commencent à se filtrer, ce qui pourrait aider à déterminer la partie à l’origine du meurtre des sept Mauritaniens, malgré le grand secret qui entoure le processus d’enquête en raison de la sensibilité de la situation.

Charnier !

L’histoire relatée par les familles des victimes fait état de 15 personnes mortes dans une fosse commune, dont sept Mauritaniens et huit autres, qui se disent « de nationalité malienne ».

Selon les révélations des familles des victimes, le charnier a été découvert dans la région zone de Tchilit Telbekeru (Tabakoro, selon l’orthographe officielle au Mali) où se trouve (Adabay Aba Ali), une zone à plus de 70 kilomètres de la frontière mauritanienne à l’intérieur du territoire malien, et située au sud-est de la ville de  Nara  dont elle relève administrativement.

C’est une zone habitée par des personnes appartenant aux ethnies peuls et soninkés dans de très petits villages, qui vivent de l’agriculture irriguée et de l’élevage, en particulier des vaches, et qui ont un lien étroit avec les marchés mauritaniens voisins.

Il y a des forêts et des buissons dans la région, où des affrontements se produisent souvent entre l’armée et les combattants jihadistes peuls originaire de la région du Macina (Centre du Mali) affiliés à Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi).

Dans des rapports publiés sur son site Internet, l’armée malienne affirme que la région dispose de bases logistiques appartenant au groupe jihadiste du Macina, à l’intérieur des forêts et des buissons.

Version officielle

Le gouvernement malien et après une réunion avec une délégation mauritanienne dirigée par le ministre des affaires étrangères, samedi dernier, a publié sa première déclaration sur l’incident qui comprenait des informations importantes sur la date et le lieu de ce drame.

Dans le communiqué publié par le ministère de l’Intérieur, le gouvernement malien a indiqué que la délégation mauritanienne l’avait informé d’un « incident survenu le 17 janvier 2022 et qui a fait sept morts parmi les citoyens mauritaniens, entre de Tabakoro et Akor dans la région de Nara région ».

Ainsi, la version officielle mauritanienne rapportée aux Maliens confirme le récit des familles, car il parlait de la même zone où les proches des victimes ont trouvé le « charnier ».

Cependant, les autorités maliennes ont catégoriquement nié leur implication dans l’incident, et confirmé que « jusqu’à présent, il n’y a aucune preuve de l’implication des forces de sécurité et de défense maliennes », selon le texte du communiqué.

Version de l’armée

Pour recueillir la version de l’armée malienne, « Saharamedias » a contacté, samedi dernier, le colonel Soulaymane Dembele, Directeur de la communication de l’armée malienne, et l’a interrogé sur le meurtre de sept Mauritaniens à l’intérieur du territoire.

Le colonel malien a déclaré que « L’armée mène des opérations militaires dans cette zone, mais je ne sais pas si elle a tué des citoyens Mauritaniens ». Il a refusé de donner  informations supplémentaires en se contentant de déclarer que : « Nous publions des informations relatives à toutes nos opérations militaires via notre site officiel. » Mercredi, le colonel Soulaymane Dembele a publié sur le site internet de l’armée malienne, un communiqué dans lequel il parle d’une opération militaire offensive dans la région de « Nara », plus précisément dans l’axe reliant « Akor » et « Tabakoro », la même route signalée précédemment dans le communiqué du ministère malien de l’Intérieur.

Le communiqué publié par l’état-major de l’armée malienne, et signé par le directeur de la communication de l’armée, indique que l’opération militaire a débuté le lundi 17 janvier, jour même de la mort des Mauritaniens, selon la version officielle et civile, et s’est terminée samedi, 22 janvier 2022, le jour même où la délégation mauritanienne s’est rendue à Bamako pour s’informer des circonstances liées au meurtre de sept Mauritaniens.

L’armée malienne a annoncé dans son communiqué que l’opération militaire s’était soldée par la mort de 28 « terroristes » et la destruction de « bases terroristes » lors d’opérations de ratissage dans les forêts de « Naoulena » et de « Bamadjougou ».

Cependant, l’armée n’a pas lié cette opération au meurtre des sept Mauritaniens, même si la zone dans laquelle elle a eu lieu est la même où a été découvert un « charnier » dans lequel les sept Mauritaniens et huit maliens ont été retrouvés.

Armes russes !

Le fait est que cette région du Mali vit de l’impact des affrontements quasi quotidiens entre l’armée et les combattants d’Al-Qaïda, lesquels se sont transformés en une sorte de « guerre civile » à caractère ethnique.

Ces affrontements ont poussé des centaines d’habitants locaux à fuir vers la Mauritanie voisine et plus précisément dans le localité  d’Adel Bagrou qui jouxte les zones d’affrontement.

L’armée malienne parle de « grandes victoires » remportées contre ce qu’elle appelle les « terroristes », victoires qu’elle attribue à l’obtention de nouvelles armes russes, qui lui ont permis de retourner l’équation en sa faveur.

L’armée malienne a publié des images de certaines de ces armes, qui selon elle étaient de fabrication russe, et lui permettaient de détruire des cibles à 10 kilomètres. Et d’ajouter qu’il suffit d’obtenir les coordonnées de la cible pour la détruire complètement grâce à ces roquettes de fabrication russe.

Cependant, l’utilisation de ces armes fait craindre une augmentation des pertes civiles, dans une région vivant une situation sécuritaire, sociale et économique difficile, avec des complications croissantes d’ordre ethnique.

Face à cette situation difficile, la Mauritanie et le Mali ont formé une commission mixte pour sécuriser les frontières entre les deux pays, et faciliter la circulation des personnes et des biens de part et d’autre de la frontière.

Le pays du Mali, qui fait face à un blocus de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), mise sur la Mauritanie afin d’assurer l’approvisionnement de son marché.

Le Rwanda va rouvrir sa frontière avec l’Ouganda

La frontière entre ces deux pays de l’Afrique de l’Est est fermée depuis février 2019.Réchauffement des relations entre Kigali et Kampala ! Fermée depuis près de trois ans à Gatuna (nord), la frontière entre le Rwanda et l’Ouganda sera rouverte, a annoncé jeudi soir, le ministère rwandais des Affaires étrangères, sans préciser de date exacte.

La fermeture du poste-frontière de Gatuna, principal point de passage par voie terrestre entre les deux voisins, a freiné le commerce transfrontalier.

Le Rwanda qui accède ainsi à une demande de Kampala, dit espérer que la réouverture de sa frontière va permettre la normalisation rapide des relations avec son voisin.

Récemment, le fils ainé du président ougandais, Yoweri Museveni, le général Muhoozi Kainerugaba, commandant de l’armée de terre ougandaise, s’était rendu à Kigali pour réchauffer les relations tendues avec ce pays.

Le Rwanda accuse l’Ouganda de soutenir des groupes armés contre lui, d’héberger des groupes hostiles, d’enlever et de torturer des Rwandais dans son territoire. Cela avait entraîné la fermeture de la frontière. Kampala a également accusé Kigali de tenter d’imposer un embargo commercial et de faire de l’espionnage sur son territoire.

Une mission de la Cedeao attendue au Burkina Faso samedi

Les chefs d’Etat de la Cedeao, réunis en Sommet extraordinaire, par visioconférence, ont décidé vendredi de l’envoi d’une mission des chefs d’Etat-major des armées de l’organisation, samedi, au Burkina Faso, suite à la prise du pouvoir par la junte militaire.

Le président de la Commission de la Cedeao, Jean-Claude Brou, a annoncé une mission de l’institution au Burkina Faso, le samedi 29 janvier 2022, constituée des chefs d’Etat- major des armées des pays membres de l’organisation, indique une note de la présidence ivoirienne.  

Il s’agira pour cette mission d' »évaluer la situation, de sensibiliser les nouvelles autorités sur la nécessité pour elles de rester dans une posture républicaine et d’attirer leur attention sur les conséquences négatives de leur coup de force sur le pays », souligne la note. 

Cette mission devrait être suivie, quelques jours après, par une délégation ministérielle pour évaluer la situation au niveau politique. Ensuite, sur la base des rapports qui seront produits par les deux délégations, un autre Sommet des chefs d’Etat et de gouvernement de la Cedeao sera convoqué pour prendre des « décisions appropriées », selon M. Jean-Claude Brou.  

A l’ouverture du Sommet, le président du Ghana, Nana Addo Dankwa Akufo Addo, le président en exercice de la Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de la Cedeao, a indiqué que le coup d’Etat perpétré au Burkina Faso, le 24 janvier 2022, par une junte militaire viennent détériorer davantage la situation sécuritaire dans la sous- région ouest-africaine.

Cette situation préoccupante, dira-t-il, doit interpeller tout le monde, et des mesures vigoureuses doivent être prises pour la juguler, faisant observer que ce coup de force intervient six mois à peine après celui du Mali.

Il rappelé le Protocole de la Cedeao sur la démocratie et la bonne gouvernance, qui énonce notamment dans ses principes, qu’un gouvernement ou un pouvoir n’est établi que par des élections, et que tout changement anticonstitutionnel est formellement interdit et toute méthode d’accession au pouvoir d’Etat par les armes est strictement proscrite.

De ce fait, il en a appelé à la « Tolérance zéro » par rapport à la situation au Burkina Faso, car cette forme d’accession au pouvoir ou d’alternance, est une menace pour la paix, la sécurité, la stabilité et le développement. 

Il a, par ailleurs, invité ses homologues à adresser vigoureusement la situation au Burkina Faso par des décisions fermes pour le bien-être des populations.  Il a également exigé le retour à un pouvoir civil pour assurer et consolider la démocratie.

M. Jean- Claude Brou a fait remarquer que le coup d’Etat intervenu au Burkina Faso est le 3è en 18 mois dans la sous-région ouest- africaine. Cette situation exceptionnelle fait suite, selon lui, à un contexte sécuritaire fortement dégradé dans ce pays, ayant entraîné de fortes tensions socio- politiques.

Depuis 2015, le Burkina Faso subit des attaques de plusieurs groupes terroristes qui ont entraîné des conséquences humanitaires, notamment, le déplacement massif des populations, le départ des structures et institutions de l’Etat de certaines zones du pays;

Il a révélé qu’à la date du 31 décembre 2021, le Burkina Faso enregistrait près de 1,6 million de personnes déplacées, dont 70% avaient moins de dix-huit (18) ans. Le pays comptait également 2700 écoles et 135 structures sanitaires fermées.

M. Jean-Claude Brou a souligné que la situation sécuritaire s’est fortement dégradée ces dernières semaines avec la mort, le 14 novembre 2021, de 49 gendarmes et de 4 civils lors d’une attaque terroriste à l’intérieur du pays.

Le chef de l’Etat ivoirien, Alassane Ouattara, a également pris part, par visioconférence, ce vendredi 28 janvier 2022, à  ce Sommet extraordinaire. Au terme de la cérémonie d’ouverture, les chefs d’Etat et de gouvernement ont eu une session d’échanges à huis clos. 

Côte d’Ivoire: déclaration de la TVA « uniquement » sur e-impôt dès le 1er février 2022

La Taxe sur la valeur ajoutée (TVA) en Côte d’Ivoire se fera désormais « uniquement » sur le portail e-impôts, à partir du 1er février 2022, a annoncé vendredi le directeur général des impôts, Abou Sié Ouattara.

M. Abou Sié Ouattara a annoncé cette disposition, à l’occasion du lancement de la nouvelle administration digitalisée de la Taxe sur la valeur ajoutée (TVA), en présence du ministre ivoirien du Budget et du portefeuille de l’Etat, Moussa Sanogo.  

Il s’agit « d’informatiser toute la chaîne de gestion de la TVA depuis la déclaration jusqu’au contrôle fiscal », a dit M. Abou Sié, ajoutant qu' »à partir du 1er février 2022, la déclaration de la TVA se fera désormais uniquement sur le portail e-impôts ».

Le directeur général des impôts, Abou Sié Ouattara, a souligné que cette déclaration « obéira aux conditions légales de déductibilité dont le non-respect entrainera un rejet automatique des montants à déduire ».

M. Moussa Sanogo a souligné que « l’objectif est de simplifier les procédures administratives, de réduire le temps nécessaire à l’accomplissement des obligations fiscales par les contribuables et d’alléger les charges induites par ces procédures pour les contribuables ». 

Cela, ajoutera-t-il, vise également à offrir un service public fiscal de qualité, à renforcer la prévisibilité des lois et des règles fiscales et à induire un environnement propice pour la réalisation des affaires en Côte d’Ivoire. 

Pour prévenir tout désagrément, le ministre du Budget a invité les opérateurs économiques à vérifier leurs immatriculations au fichier des contribuables afin d’éviter des difficultés concernant le bénéfice du droit à déduction ou le bénéfice du remboursement de la TVA.  

« Il était urgent pour nous de mettre en place une administration digitalisée de la TVA qui sécurise les entreprises et leurs opérations en Côte d’Ivoire », a-t-il dit, soutenant qu’au-delà des conditions fiscales, cela touche l’environnement des affaires.  

« Le non respect des conditions prescrites par la loi pour exercer le droit de déduction entraînera le rejet de la taxe indûment déduite, et c’est la machine qui dira que le droit de déduction n’est pas conforme à la loi », a poursuivi le directeur général des impôts. 

Cette plateforme digitale se veut « un outil de déduction automatique ou de non déduction automatique de la taxe qui aura été indûment récupérée par l’entreprise », a relevé M. Abou Sié Ouattara.   

L’administration fiscale ivoirienne a mis en place en 2017 le portail e-impots pour la déclaration et le paiement en ligne des impôts et taxes. Il est annoncé dans les semaines à venir, la mise en place d’un système digital de gestion de la fiscalité immobilière.

Dakar et la Bad signent quatre conventions de financement

La Banque africaine de développement (Bad) a alloué au Sénégal des fonds estimés à plus de 183 milliards de FCFA pour accompagner plusieurs secteurs dont le privé national.La visite officielle du président de la Bad, Dr Akinwumi Adesina, au Sénégal a été fructueuse pour ce dernier. En effet, au sortir de la rencontre entre Dr. Adesina et les organisations du secteur privé, jeudi soir à Dakar, le ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération, Amadou Hott, a signé quatre accords de financements avec des représentants de la banque régionale.

Le premier accord de financement porte sur un prêt concessionnel d’un montant de 71 milliards de FCFA. Il vise à soutenir la relance économique, l’accélération de l’industrialisation et la création d’emplois, et à accompagner les micros, petites et moyennes entreprises ainsi que l’accroissement de l’investissement privé.

Cette convention permettra aussi le renforcement de la compétitivité des chaînes de valeurs, la mise en place d’une task-force compétitivité à Dakar et dans six régions pilotes, l’assistance technique, la formalisation et l’adoption de technologies, l’autonomisation des femmes…

La deuxième convention porte sur un financement de 110 milliards de FCFA. Elle est destinée au Programme de désenclavement des zones agricoles et minières. L’objectif visé est de permettre aux acteurs économiques s’activant dans sa zone d’intervention d’être plus compétitifs. Elle prévoit notamment la réhabilitation de 361 km de routes, l’aménagement de 112 km de routes et de six km de voiries pavées.

La troisième signature a porté sur un protocole de don pour le programme de partenariat d’affaires des PME d’un montant de 580 millions de FCFA. Le but est de faciliter l’accès aux marchés de 120 PME sénégalaises au marché local et à l’étranger.

La quatrième et dernière convention portait sur l’autonomisation de 1300 entreprises détenues par des femmes. Elle est dotée d’une enveloppe de 2,33 milliards de FCFA.

Dr Akinwumi Adesina a profité de l’occasion pour appeler le secteur privé à davantage investir dans les infrastructures, l’agriculture et l’énergie qui constituent des piliers incontournables au développement de l’Afrique.

Amadou Hott s’est quant à lui félicité de la confiance renouvelée de la Banque africaine de développement à l’endroit du Sénégal.

Le Burkina Faso suspendu de la Cedeao

La Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) n’a pour l’instant pas décidé d’autres sanctions contre le pays des Hommes intègres.Le Burkina Faso, où un coup d’État s’est produit le 24 janvier 2022, rejoint le Mali et la Guinée sur la liste des pays suspendus des instances de la Cedeao. La décision a été prise ce vendredi à l’issue d’un sommet virtuel de l’organisation sous régionale.

La Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest a par ailleurs demandé la libération du président renversé Roch Marc Christian Kaboré, placé en résidence surveillée, ainsi que des autres officiels arrêtés.

Elle a en outre décidé d’envoyer samedi à Ouagadougou une mission des chefs d’état-major des armées de la Cedeao. Celle-ci sera suivie lundi d’une mission ministérielle, avant la tenue d’un nouveau sommet le 3 février à Accra, en présence cette fois des chefs d’État de la région.

Pretoria réaffirme son soutien «indéfectible» à la Palestine

L’Afrique du Sud est « inébranlable » dans son soutien à la lutte du peuple palestinien contre l’occupation israélienne, selon son ministère des Relations internationales.La Nation arc-en-ciel a réaffirmé, ce vendredi 28 janvier 2022, son soutien de longue date à la Palestine, estimant que l’occupation israélienne de cette terre du Moyen-Orient a « transformé le territoire en une entité d’apartheid ».

Le ministère des Relations internationales et de la Coopération a déclaré avoir pris note de la confusion provoquée par la cérémonie de mardi dernier au cours de laquelle l’ambassadeur d’Israël a présenté ses lettres de créance à Pretoria, ce qui a conduit à des questions sur l’état de ses relations avec Israël et la Palestine.

« L’Afrique du Sud n’a actuellement pas d’ambassadeur en Israël. L’Afrique du Sud a décidé de rappeler notre ambassadeur en 2018 dans le cadre de processus visant à déclasser notre présence diplomatique en Israël », a rappelé le ministère dans un communiqué.

Toutefois, il souligne que l’Afrique du Sud post-apartheid et Israël ont maintenu des liens diplomatiques formels à ce jour.

« En partie, une présence diplomatique en Israël a permis à l’Afrique du Sud de jouer un rôle avec ses partenaires internationaux dans les efforts en cours pour mettre fin à l’occupation de la Palestine », a poursuivi notre source, indiquant que l’Afrique du Sud a été « cohérente » et « inébranlable » dans son soutien de principe à la lutte du peuple palestinien contre l’occupation israélienne.

Bénin: visite de travail du président Patrice Talon au Sénégal

Au cours de sa visite de quelques heures à Dakar, le président béninois a été reçu par son homologue sénégalais.Le chef de l’Etat du Bénin, Patrice Talon a effectué , hier jeudi 27 janvier 2022, une visite d’amitié et de travail au Sénégal pour échanger avec le président Macky Sall.

« Les deux dirigeants ont abordé des sujets relatifs au contenu du Sommet Union européenne-Union africaine (UE-UA) prévu les 17 et 18 février à Bruxelles (Belgique) », informe ce vendredi 28 janvier 2022 la Présidence de la République du Bénin.

Le président sénégalais Macky Sall prend les rênes de l’Union africaine dans quelques semaines et le président Patrice Talon a certainement voulu lui suggérer quelques préoccupations qui pourraient faire l’objet d’attention au cours de son mandat à la tête de l’organisation continentale, rappelle notre source.

Elle conclut : « Actualité oblige, les deux Chefs d’État ont également évoqué la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) qui tient d’ailleurs un sommet extraordinaire ce vendredi 28 janvier 2022 » dédié à la situation politique au Burkina Faso où des militaires ont pris le pouvoir.

Une ONG confessionnelle annonce des dons à la prison d’Abidjan samedi

Bethsaël International, une ONG confessionnelle ivoirienne, annonce des dons, samedi, au profit des détenus de la Maison d’arrêt et de correction d’Abidjan (MACA), la plus grande du pays, dans un communiqué.

« Cette nouvelle année 2022 est encore une occasion nouvelle de réitérer cette œuvre importante en faveur des détenus de la Maison d’Arrêt et de Correction d’Abidjan (MACA) », déclare le révérend Père Achija Pacôme-Marie, Archi-prêtre orthodoxe, exorciste et président de l’ONG Bethsaël international.

Le révérend-père Achija, fondateur de l’ONG Bethsaël international, a appelé à une « contribution pressante à toutes les personnes de bonne volonté ». Un geste qui vise à apporter un peu de confort à ces détenus dont la situation de prisonnier ne saurait être une fatalité. 

Cette action, soutiendra-t-il, est « un acte d’obéissance à Dieu qui a instruit l’homme de prendre soin de la veuve, de l’orphelin, du prisonnier, de l’étranger », donnant RDV ce samedi 29 janvier 2022, pour mettre en pratique la Parole de Dieu avec l’ONG Bethsaël international.

L’organisation Bethsaël international offrira aux détenus de la Maison d’arrêt et de correction d’Abidjan (MACA), ce qu’elle aura collecté pour les soutenir et soulager, un tant soit peu, leur besoin du quotidien, a-t-il ajouté.  

Depuis sa création, l’ONG assure un repas quotidien à des enfants de quartiers précaires à Abidjan. Depuis 2020, elle réalise cette action en apportant 1000 repas, chaque jour, aux enfants, pour la plupart des élèves, du quartier précaire Gobelet de la commune de Cocody. 

L’ONG s’est en outre engagée à soutenir les Centres de Santé (Services Prénatales, Centre de Grands brulés, Unités d’Endocrinologie- Diabétologie, etc) ; les Orphelinats et Centre d’accueil d’enfants handicapés d’Abidjan et de l’intérieur du pays. 

De plus, l’ONG Bethsaël international a mis sur pied, au plus fort de la crise sanitaire de la Covid-19, « La Boutique du mauritanien », une sorte de Guichet allouant des vivres et non-vivres gratuitement aux familles du quartier précaire Gobelet.

Cela a pour but de ne pas rompre la chaîne de solidarité en dépit des nécessités de confinement et de restriction, souligne-t-il. Pour lui, ‘’l’amour de Dieu et de son prochain » est une des vertus les plus solides de la foi chrétienne qui se nourrit d’indulgence, d’acte de bonté et de générosité envers autrui.

L’ONG Bethsaël International, créée en 2016, soutien avec des âmes généreuses, une opération annuelle dénommée « Des vivres pour la MACA », qui a permis de livrer à la prison civile d’Abidjan (MACA), les samedis 20 mai 2020 et 21 février 2021 derniers, d’importants lots de vivres et de non-vivres. 

Les Emirats rouvrent leur espace aérien à 12 pays africains

Les Emirats arabes unis (EAU) ont levé les restrictions de voyage imposées à la fin de l’année dernière aux voyageurs de Namibie et de 11 autres pays africains, au plus fort des inquiétudes mondiales concernant la variante Omicron du Covid-19.Les EAU avaient interdit en novembre 2021, les vols en provenance du Botswana, de la République du Congo, de l’eswatini, d’Ethiopie, du Lesotho, du Kenya, du Mozambique, de Namibie, du Nigeria, d’Afrique du Sud, de Tanzanie et du Zimbabwe.

L’Autorité nationale de gestion des crises d’urgence et des catastrophes des Emirats arabes unis a annoncé jeudi dernier qu’elle levait l’interdiction et que les vols à destination et en provenance de ces 12 pays reprendraient à partir de samedi.

« A partir du 29 janvier, l’entrée aux EAU des voyageurs en provenance du Kenya, de la Tanzanie, de l’Ethiopie, du Nigeria, de la République du Congo, de la République d’Afrique du Sud, du Botswana, de l’Eswatini, du Lesotho, du Mozambique, de la Namibie et du Zimbabwe est de nouveau autorisée ».

Toutefois, les voyageurs en provenance de ces pays devront obtenir au moins trois tests Covid-19 négatifs.

Le premier sera un test PCR Covid-19 négatif obtenu 48 heures avant le départ et un autre test rapide-PCR négatif à l’aéroport du pays d’où ils sont partis. Les passagers doivent passer un autre test PCR à leur arrivée aux Emirats.