La politique fait les choux gras de la presse sénégalaise

L’actualité politique, liée principalement aux listes des candidatures aux élections locales du 23 janvier 2022, est largement traitée par les quotidiens sénégalais reçus ce samedi à APA.Walf Quotidien se focalise sur la réhabilitation de l’opposition par la justice qui juge recevables certaines de ses listes rejetées par les Sous-Préfets et Préfets, constatant ainsi « des germes d’une indépendance ».

Mais à Diourbel, Le Quotidien informe que la Cour d’Appel a rejeté les listes de la coalition « Yewwi Askan Wi » (YAW) d’Ousmane Sonko et de Khalifa Sall.

« Locales 2022 -Rejet puis réhabilitation de listes électorales : Le combat sera âpre », titre EnQuête, soulignant que « tout n’est pas joué dans l’affaire des listes rejetées puis réhabilitées ».

S’il en est ainsi, c’est parce que selon ce journal, le ministre de l’Intérieur Antoine Félix Diome instruit les Préfets et Sous-Préfets de se pourvoir en cassation.

Mais « YAW demande à ses mandataires de réclamer une copie de l’arrêt de publication desdites listes », conclut EnQuête.

« Les recours de Yewwi Askan Wi, Wallu Sénégal, Gox You Bess rejetées par les Cours d’Appel : Ces coalitions concernées », note Source A. Selon nos confrères, Ousmane Sonko et Cie espèrent avoir des chiffres exacts ce samedi.

Pendant ce temps, Les Echos parle de « Diouf Sarr (ministre de la Santé et candidat à la ville de Dakar) et les investitures de la majorité ».

« Lot de consolation : Ndèye Saly Diop (ministre de la Femme) 2e sur la liste ; Dr Malick Diop (Dg de l’Asepex) et Me Ousmane Sèye placés devant Seydou Guèye (ministre coordonnateur de la communication du Palais) », détaille Les Echos.

Pour ces élections, Vox Populi renseigne que le « Parti socialiste (Ps, mouvance présidentielle) fait bande à part aux Parcelles Assainies…Mamadou Wane sur liste parallèle ».

Ce journal informe par ailleurs que six listes sont en compétition pour la mairie de Dakar.

Ce qui pousse Sud Quotidien à parler de « mortal kombat en vue » avec Benno, Yewwi, Bokk Gis-Gis…qui se lancent à l’assaut de Dakar.

Le Soleil consacre sa Une aux décorations aux Ordres nationaux et indique que « Macky Sall honore cinq fils du continent à Paris » dont Mbougar Sarr, lauréat du Prix Goncourt.

« Macky Sall à Paris, hier vendredi : Personne ne peut m’intimider », rapporte L’Observateur en première page.

Devant ses militants, le président ajoute : « C’était impossible avant que je ne sois chef de l’Etat, a fortiori aujourd’hui que Dieu m’a mis au pouvoir. Il y a des gens qui, si vous les suivez dans leur logique, vous poussent à poser des actes regrettables. Soutenez les listes pour les locales et préparez-vous à gagner les législatives de 2022 ».

24 Heures s’intéresse aux propos du chef de l’Etat sur les listes parallèles et écrit que « Macky casse les cassandres » et dément certains leaders de son parti qui disaient qu’il est contre lesdites listes. « J’ai autorisé certaines listes parallèles, dans certaines zones seulement, pour éviter la dispersion des voix », dit-il dans le journal.

Disséquant le rapport de l’Inspection générale de l’administration de la justice (IGAJ), Le Quotidien informe qu’à Kaolack, « six juges s(ont) épinglés ».

« Magistrats à la Cour d’Appel, ils sont traduits devant le Conseil de discipline. Ils avaient saisi la Cour suprême pour dénoncer la gestion du président Ousmane Kane », précisent nos confrères.

Sénégal: la réhabilitation de l’opposition pour les Locales 2022 à la Une

Les quotidiens sénégalais parvenus vendredi à APA titrent principalement sur la réhabilitation des listes de l’opposition par les Cours d’appel après avoir été recalées par certains préfets et sous-préfets.Le recours de l’opposition a décroché un « appel entendu », titre Le Quotidien, notant qu’après Saint-Louis (nord), les juges valident les listes de la coalition Yewwi Askan Wi (libérer le peuple en wolof) et autres à Mbour, Thiès etc.

« YAW prend sa revanche sur l’administration territoriale », souligne VOX populi, indiquant que la justice est « en train de désavouer des préfets et sous-préfets un peu partout avec des décisions remises en cause ».

« Les juges +corrigent+ les préfets », note de son côté le Témoin. Les Cours d’Appel de Saint-Louis et Thiès ont rétabli les listes de l’opposition dans leurs droits après avoir été « rejetées par des préfets qui semblent rouler pour… Benno Bokk Yakaar (unis pour un même espoir en wolof) », la coalition présidentielle.

EnQuête explique « comment l’opposition a été sauvée » après le rejet de ses dossiers de candidature par l’administration territoriale. Plusieurs listes ont été réhabilitées par les juridictions du pays hier, indique le journal. Il précise que « le manque de maîtrise des textes par certains agents a sauvé l’opposition de la déroute ».

Ce faisant, « Dame justice désavoue les préfets », selon Sud Quotidien. « Ils ont outrepassé leurs compétences et violé la loi », regrette notamment la Cour d’Appel de Thiès dans Walf Quotidien. Ce journal s’intéresse principalement aux profils des candidats pour les prochaines Locales et estime que « ça nivelle par le bas ».

Sur un autre sujet, Macky Sall intervient depuis le Forum de Paris sur la paix et note dans le quotidien national Le Soleil que « le monde a intérêt à voir l’Afrique se développer ». Le président sénégalais ajoute que « l’aide ne pourra jamais être la solution ».

L’Observateur évoque « Macky et la rallonge de 3,5 milliards », à propos du Budget 2022. Le secteur des Transports se verra attribuer 58 milliards de plus pour le projet Bus Rapid Transfer (BRT) tandis que 54 milliards seront investis dans l’agriculture, souligne le journal.

En football, L’Observateur se fait l’écho de « Aliou Cissé et le gros nul de Lomé ». « Les Togolais nous ont mis dans l’inconfort » même si « on a eu cette force de caractère » pour égaliser (1-1) en toute fin de partie, a réagi dans L’AS et Stades le sélectionneur sénégalais. Et c’est l’attaquant Habib Diallo qui s’est transformé « en sauveur » pour inscrire son deuxième but en sélection.

Les Lions ont été « sauvés in extremis d’une humiliation », d’après L’AS. « Les Lions l’ont échappé belle » dans ce match comptant pour la cinquième journée des éliminatoires de la Coupe du monde Qatar 2022, indique de son côté Stades.

Ouverture à Abidjan du 3e Sommet des blogueurs et cyber activistes africains

Le 3e Sommet de AfricTivistes, une organisation regroupant les bloqueurs et cyber activistes africains, s’est ouvert jeudi à Abidjan, autour des enjeux de la transformation digitale.

Ce Sommet qui durera deux jours sur les bords de la lagune Ebrié, a pour thème « Promouvoir le développement et la gouvernance démocratique de l’Internet en Afrique ». Il se tient en mode hybride (présentiel et virtuel) en raison de la pandémie de Covid-19.   

« Aujourd’hui, nous portons plusieurs projets numériques dont le Local Open GovLab », a indiqué Cheick Fall président de AfricTivistes, dans un discours, devant des personnalités et des acteurs de l’écosystème du numérique.  

« Pendant que nous lancions ce troisième Sommet, 7 membres de l’organisation aux compétences diverses sont actuellement déployés dans 7 collectivités locales de la sous-région pour mettre en œuvre notre parcours assisté à la Gouvernance Locale Ouverte », a-t-il dit.   

Durant six mois, ces volontaires vont « assister les maires, former les équipes municipales, déployer des solutions numériques de gouvernance locale et redynamiser les cadres de concertation citoyenne ».  

« C’est cela le sens de notre engagement, car j’ai la conviction que si de jeunes africains grandissent dans un environnement de gouvernance locale ouverte, à leur maturité citoyenne, ils auront une relation différente avec l’administration publique et avec la démocratie », a-t-il déclaré.  

Le projet Local Open GovLab (LOG), initié par l’organisation, associe à la fois, une réponse à une demande locale, administrative et une politique d’aide à l’insertion professionnelle par le biais du numérique. 

Selon Mme Gertrude Koné Douyéré, directeur exécutif des entreprises de télécommunications de Côte d’Ivoire et président de la Commission des entreprises numériques et digitales du Patronat ivoirien, a soutenu qu' »il faut que les activistes connaissent mieux les politiques de développement ».

Pour elle, les web activistes devraient maîtriser les mécanismes de mise en oeuvre de ces politiques de développement, car si on ne comprend pas la vision et les instruments utilisés, « on fera des bruits de tapages et d’agitations sans de réels impacts ». 

« Il faut développer des plateformes de collaboration avec les pouvoirs publics et le secteur privé pour amplifier le plaidoyer qu’on veut faire », a conseillé Mme Gertrude Koné Douyéré, en marge de la cérémonie d’ouverture. 

Ce rendez-vous se veut un cadre d’échanges, d’interaction et de collaboration pour la promotion du développement d’Internet en Afrique. Ce troisième sommet fera l’état des lieux sur la transformation digitale et le partage d’expériences. 

Il vise à mettre en avant la maturité des écosystèmes africains et à encourager la réflexion pour imaginer les scénarii, des futurs possibles et des nouvelles perspectives africaines de la société de l’information et du cyberespace. 

AfricTivistes est la Ligue des blogueurs et cyber activistes africains pour la démocratie. À travers cette organisation, elle veut promouvoir et défendre les valeurs démocratiques, les droits humains et la bonne gouvernance par le biais des médias numériques. 

L’organisation a été lancée en novembre 2015 à Dakar pour interconnecter tous les acteurs du changement en Afrique afin d’apporter des solutions pratiques et appropriées pour une réelle démocratie participative. 

Sénégal: la journée mouvementée de l’opposition à la Une de la presse

Les quotidiens sénégalais parvenus jeudi à APA traitent principalement des heurts entre les forces de l’ordre et les militants de l’opposition à la suite du renvoi du procès en appel de Barthélémy Dias.Selon Sud Quotidien, « Dakar frôle mars 2021 » suite à la convocation mouvementée de l’opposant Barthélémy Dias hier devant la Cour d’appel. Il a été arrêté par la police en compagnie d’Ousmane Sonko et Malick Gakou, « puis libérés dans l’après-midi ».

Walf Quotidien fait le « récit d’une journée mouvementée » et note que « les avocats font capoter l’audience ». Sous le titre « chaud et froid », Le Quotidien souligne que le procès du maire de Mermoz Sacré-Cœur est « renvoyé au 1er décembre ».

Vox Populi indique que c’est un « échec de la 2e vague » prophétisée après mars par Sonko qui, cette fois, « se drape du manteau de la paix ». « Nous sommes des promoteurs et des adeptes de la paix, mais pas à n’importe quel prix », a soutenu le président de Pastef. Il fait partie également des leaders de la coalition Yewwi Askan Wi (libérer le peuple en wolof) qui ont appelé à la résistance et la mobilisation en accompagnant Barthélémy Dias au tribunal.

« Sonko, Barth et Gakou gazés, chassés, arrêtés puis relaxés », note L’AS. EnQuête souligne que « les FDS (forces de défense et de sécurité) dictent la loi ». Barth raconte : « On a été chargés. On s’est retrouvés dans une maison à la Médina », en centre ville. De son côté, la coalition Benno Bokk Yakaar (unis pour un même espoir en wolof) « traite les leaders de Yewwi de tous les noms d’oiseaux ».

L’Observateur s’intéresse aux « dessous du report du procès » en interrogeant Cheikh Makiyou Siby, « le prévenu qui a demandé le renvoi du jugement en appel ». Quoi qu’il en soit, Barthélémy Dias déclare : « Je ne retournerai pas au tribunal ».

En fait divers, le journal évoque une affaire de traite de personnes : « Une trentaine de Sierra-Léonaises en partance pour Beyrouth arrêtées à l’AIBD (Aéroport international Blaise Diagne) » de Diass. Libération précise que « la filière libanaise (est) cernée à Dakar ».

« Ses membres promettaient un travail de domestique rémunéré à des jeunes filles avant de les forcer à la prostitution ou les transformer en +esclaves+ une fois à Beyrouth », explique le quotidien, ajoutant que le recruteur Abdul Fofana, un Sierra-Léonais, est arrêté à Wakhinane-Nimzatt, dans la banlieue dakaroise.

En football, l’international sénégalais Idrissa Gana Guèye raconte ses « dix ans dans la Tanière » au quotidien national Le Soleil. Présent à Lomé, la capitale du Togo, il fait partie du groupe qui doit affronter ce soir les Eperviers.

Selon Stades, l’objectif pour les Lions est de « laver l’affront de 2004 et poursuivre le sans-faute » dans ces éliminatoires de la Coupe du monde Qatar 2022.

Prix Dan Moussa et Samba Koné : un jury de 6 membres pour départager 26 candidats

Un jury composé de six membres est chargé de départager les vingt-six candidats en lice pour l’édition 2021 du Prix ouest-africain Alfred Dan Moussa du meilleur journaliste web pour la promotion de la paix et de l’intégration dans l’espace CEDEAO, et du Prix national Samba Koné de la meilleure entreprise de presse numérique.

« Cette année nous avons reçu au total 37 candidatures émanant de personnes physiques et morales. Ce qui dénote de l’engouement autour de ces Prix », se félicite dans une note transmise jeudi à APA, Lassina Sermé, le président du Réseau des professionnels de la presse en ligne de Côte d’Ivoire (REPPRELCI) qui organise ces Prix.

« A l’issue des travaux de la commission permanente du jury, 26 candidatures ont été retenues dans les deux catégories confondues », poursuit M. Sermé, précisant que « pour le Prix ouest-africain Alfred Dan Moussa, ce sont les productions qui sont évaluées et non les supports dans lesquels elles ont été publiées ou diffusées, tandis que pour le Prix national Samba Koné, ce sont les entreprises de presse numérique qui sont évaluées ».

Le Prix ouest-africain Alfred Dan Moussa est une compétition ouverte à tous les journalistes web des 15 pays de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), dont les productions ont été diffusées ou publiées en ligne, indépendamment des autres supports traditionnels (radio, télévision et presse imprimée).

Ce Prix vise à récompenser l’auteur d’un article de presse en ligne, d’une web production télé ou d’une web production radio faisant la promotion de la paix, de la cohésion sociale et de l’intégration dans l’espace CEDEAO.

Les nominés de la cinquième  édition du Prix ouest-africain Alfred Dan Moussa du meilleur journaliste web pour la promotion de la paix et de l’intégration dans l’espace CEDEAO, au nombre de quinze sont : 

Serge Alain Koffi (alerte-info.net, Côte d’Ivoire), Otré Aristide (lebanco.net, Côte d’Ivoire), Bernadette Ayibe (savoirnews.net, Togo), Guéhi Christian Hervé (revelationN1.com, Côte d’Ivoire), Deh Ange Sossie (lereveil.net, Côte d’Ivoire), Narcisse Agan (Alwihdainfo.com, Côte d’Ivoire), Ouattara Aly (aBamako.com, Mali), Assagba Charle (nordsud.info, Côte d’Ivoire), Fofana Zoumanan (woroba-ci.net, Côte d’Ivoire), Madjessou Magloire (creodchristi.com, Côte d’Ivoire), Fréderic Goré Bi (rti.info, Côte d’Ivoire), Ambroise Memede (savoirnews.net, Togo), Koné Inza (aip.ci, Côte d’Ivoire), Koko Kouadio (Tv Toumodi, Côte d’Ivoire) et David Gbedia (Opéra News, Côte d’Ivoire).

Ils seront jugés par un jury présidé par la journaliste ivoirienne Marcelline Gnéproust, cheffe de service au quotidien d’Etat Fraternité Matin et Prix Ebony 2012 (meilleur journaliste de Côte d’Ivoire. Elle est assistée de Dr Karim Wally, journaliste et enseignant chercheur au  département de la communication de l’Université Félix-Houphouët-Boigny de Cocody, et de Théodore Kouadio, Secrétaire général de la rédaction web de Fraternité Matin. 

Pour la troisième édition du Prix national Samba Koné de la meilleure entreprise de presse numérique, onze entreprises sont nominées. Ce sont: Ovation /www.7culture.ci,      Credochristi.com SARLU/www.credochristi.com, Innov Impact Group/www.voiedefemme.net,  ivoirehandicap.net /www.ivoirehandicaptv.net, Alerte infos SARL/ www.alerte-info.net, Eclosion Communication Consulting /www.ladiplomatique.com, Build Groupe Sarl/ www.afriquesur7.com, Sika Times Sarl /www.sikafinance.com, Weblogy offshore/www.abidjan.net, Emergence Edition/ www.destinationci.net et Chanodi/ www.mehielinfo.net. 

Ces entreprises en compétition seront départagées par un jury présidé par le journaliste-consultant Lucien Houédanou, par ailleurs président du Cénacle des Journalistes séniors de Côte d’Ivoire. Mme Evelyne Déba, journaliste à la Nouvelle Chaîne ivoirienne (NCI) et M. Parfait Kouassi, Chef de Service communication et documentation du Fonds de soutien et de développement de la presse (FSDP) sont également membres de ce jury.

Le Prix national Samba Koné est un concours ouvert à toute entreprise de presse en ligne installée en Côte d’Ivoire, de droit ivoirien et ayant pour contenu principal l’actualité ivoirienne.

« Le Prix de la meilleure entreprise de presse numérique vise à encourager les promoteurs des organes de presse numérique à se structurer et à s’organiser conformément à la réglementation ivoirienne en vigueur, mais également à se réinventer avec des modèles économiques viables pour assurer leur pérennité », explique le président du REPPRELCI.

« Pour le Prix national Samba Koné, ce sont les entreprises qui sont évaluées », conclut Lassina Sermé.

Cette édition aura lieu le vendredi 26 novembre 2021 à Abidjan, au cours d’un dîner gala à l’Espace Latrille Events d’Abidjan-Cocody. Les prix et les lots seront remis le même jour aux lauréats, juste après le dévoilement de leurs noms par le Jury.

Créé en 2006, le REPPRELCI regroupe les acteurs de la presse numérique en Côte d’Ivoire. Cette faîtière des médias numériques ivoiriens s’est donnée pour mission d’organiser, de structurer et de promouvoir une presse numérique professionnelle en Côte d’Ivoire et dans la sous-région.

Sénégal: la convocation de Barthélémy Dias en vedette dans la presse

Les quotidiens sénégalais parvenus mercredi à APA titrent principalement sur la convocation à risque de l’opposant Barthélémy Dias au tribunal et la levée de l’immunité parlementaire de deux députés de la majorité présidentielle.« Un mercredi de tous les dangers », titre le Témoin, soulignant que le candidat de Yewwi Askan Wi (libérer le peuple en wolof) à la mairie de Dakar, convoqué devant la Cour d’appel aujourd’hui, a battu le rappel de ses troupes, soutenu en cela par Ousmane Sonko. De son côté, le ministre Yankhoba Diattara appelle les jeunesses de la majorité présidentielle à se mobiliser pour faire face à l’opposition.

Walf Quotidien souligne que « Benno bande les muscles » même si c’est un « combat pour la survie » pour Yewwi Askan Wi. C’est un « temps show », indique Le Quotidien là où EnQuête relève « manip, calcul et menaces » dans l’affaire Barthélémy Dias.

Vox Populi note aussi que « pouvoir et opposition se braquent », ajoutant que les différents états-majors « abattent leurs cartes ». « L’opposition radicale est dans une dynamique de violence insurrectionnelle qui ne dit pas son nom », dénonce le ministre Mor Ngom.

Sur un autre sujet, L’AS indique que les députés Boubacar Biaye et Mamadou Sall, cité dans l’affaire de trafic de passeports diplomatiques, sont « livrés à la justice ». Sollicitée par le parquet, leur immunité parlementaire a été levée mardi. « L’Assemblée livre Sall et Biaye », note ainsi Sud Quotidien.

« C’est douloureux de voir un des nôtres devoir répondre devant la justice », souligne le ministre de la Justice Malick Sall. Le député Boubacar Biaye indique de son côté : « J’aurai la possibilité de me défendre au lieu indiqué ». Se confiant par la suite à L’Observateur, il déclare n’avoir « jamais été affecté par cette affaire de trafic de passeports diplomatiques ».

A propos du drame de la famille Paye, L’Observateur donne « les détails renversants de l’autopsie ». Le dentiste « Falla Paye a tué ses trois enfants, selon le légiste, par strangulation entraînant une asphyxie mécanique » avant de se donner « la mort par arme blanche ».

Le journal prend prétexte de cette affaire pour mener une enquête sur le divorce au Sénégal. « L’amer en furie », indique le journal dans sa manchette, soulignant que « le soulagement ne peut provenir que de la destruction du partenaire ».

Sénégal: politique et société au menu de la presse

Les quotidiens sénégalais parvenus mardi à APA titrent principalement sur le procès en appel de l’opposant Barthélémy Dias et le rejet des listes de candidats de l’opposition pour les élections locales du 23 janvier 2022.« Barth souffle sur les braises », titre EnQuête, notant que le candidat à la mairie de Dakar est attendu mercredi au tribunal pour le dossier Ndiaga Diouf, du nom du nervi qui a perdu la vie en 2011 aux abords de la mairie de Mermoz Sacré-Cœur que dirige Barthelemy Dias.

Comme Sonko en mars dernier, il appelle à la « résistance » face à un complot politique, ajoutant qu’il ne répondra « plus à une autre convocation du tribunal ». On s’achemine « vers un mercredi de feu à Dakar » dans le procès en appel de Barthelemy Dias, indique Walf Quotidien.

« Du pain sur la planche », souligne de son côté Le Quotidien sur les risques de violence. A l’inverse, la coalition présidentielle Benno Bokk Yakaar (unis pour un même espoir en wolof) « avertit qu’il n’y aura pas d’autres mois de mars ». Dans L’Observateur, où il qualifie le défunt Ndiaga Diouf de « vulgaire nervi », « Barthelemy Dias exige d’être jugé et appelle à la résistance ».

Sur la cascade de rejets des listes de l’opposition pour les Locales 2022, la coalition Yewwi Askan Wi (libérer le peuple en wolof) « engage le combat ». Pour Sud Quotidien, « Yewwi et Benno (entrent) en guerre ». Si l’opposition « cherche la bête noire » dans les listes de Benno, les avocats de cette coalition déclenchent « la grande offensive contre Yewwi ».

Sur un autre sujet, Vox Populi se fait l’écho de la grève des boulangers. Ces derniers « se radicalisent », déclenchent « trois jours sans pain » et mettent « les Sénégalais dans le pétrin ». Ils « exigent la révision de la structure du prix du pain à un FCFA le gramme ». Malgré « la guerre du pain », le directeur du Commerce intérieur indique dans Walf Quotidien que « le prix de la baguette ne bougera pas ».

Le Soleil et EnQuête titrent sur la journée des forcées armées, présidée par le chef de l’Etat. En effet, Macky Sall « +arme+ les jeunes soldats » et « exhorte les Armées à s’adapter » face aux périls sécuritaires, sanitaires et nouveaux défis.

La politique s’offre la Une de la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais de ce samedi continuent de traiter de l’actualité politique, en insistant sur le rejet et la forclusion de certaines listes de l’opposition aux élections locales du 23 janvier 2022. »Dépôt des candidatures : L’opposition liste ses rejets », titre Le Quotidien, soulignant que Yewwi Askan Wi est invalidée à Mbour, Golfe Sud, Sam Notaire, Kédougou…Gueum sa bopp à Dakar, Saint-Louis….Pastef Mermoz interpelle Sonko sur la liste de Barthélemy Dias.

« Locales 2022 : entre forclusions et irrecevabilités-L’opposition dans la tourmente », renseigne Sud Quotidien, à côté du journal EnQuête qui s’exclame : « Lovales 2022 : Forclusions en casacade ». Ce journal estime qu’il y a de l’amateurisme dans certains états-majors politiques, mais qu’au milieu des suspicions, il y a le rôle délicat et crucial de l’administration territoriale.

Cela pousse Les Échos à dire que « les Préfets font la pluie et le beau temps » en invalidant certaines listes de l’opposition.

« Candidature à la mairie de Dakar : Bougane Guèye Dany écarté de la course. Le Préfet rejette la liste de la coalition Gueum sa bopp pour la ville de Dakar. Le patron de D-Média crie au complot et annonce un recours devant la Cour suprême », détaille L’As à sa Une.

A Kédougou, nos confrères informent également du rejet de la liste de la coalition Yewwi Askan Wi (YAW) dirigée par l’ancien ministre, Moustapha Guirassy. 

« Locales de 2022 à Ziguinchor : Baldé (maire sortant) dépouille Benno Bokk Yakkar (coalition présidentielle) et fusille Benoît Sambou (tête de liste communale) », poursuit L’As.

Pendant ce temps, Libération fait des révélations sur la forclusion de Gueum sa bopp à Mbour et informe que c’est le mandataire qui s’est barré avec la liste.

Faisant état de verdict des commissions de réception des candidatures aux locales, Source A note que c’est « dur pour les recalés ».

Libération s’intéresse aux cautions versées par les partis et coalitions à la Caisse des dépôts et consignations et retient un total de 1,320 milliard f cfa.

« Pour recouvrer plus de 7 milliards d’impôts, le Fisc bloque les comptes de l’Université Gaston Berger », révèle L’As, là où Walf Quotidien indique : « Ses comptes gelés par le Fisc : l’Ugb au bord de l’asphyxie ».

De son côté, Le Soleil consacre sa Une à l’orchestre national qui est « à la recherche d’une gloire perdue ».

La politique s’offre la Une de la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais de ce samedi continuent de traiter de l’actualité politique, en insistant sur le rejet et la forclusion de certaines listes de l’opposition aux élections locales du 23 janvier 2022. »Dépôt des candidatures : L’opposition liste ses rejets », titre Le Quotidien, soulignant que Yewwi Askan Wi est invalidée à Mbour, Golfe Sud, Sam Notaire, Kédougou…Gueum sa bopp à Dakar, Saint-Louis….Pastef Mermoz interpelle Sonko sur la liste de Barthélemy Dias.

« Locales 2022 : entre forclusions et irrecevabilités-L’opposition dans la tourmente », renseigne Sud Quotidien, à côté du journal EnQuête qui s’exclame : « Lovales 2022 : Forclusions en casacade ». Ce journal estime qu’il y a de l’amateurisme dans certains états-majors politiques, mais qu’au milieu des suspicions, il y a le rôle délicat et crucial de l’administration territoriale.

Cela pousse Les Échos à dire que « les Préfets font la pluie et le beau temps » en invalidant certaines listes de l’opposition.

« Candidature à la mairie de Dakar : Bougane Guèye Dany écarté de la course. Le Préfet rejette la liste de la coalition Gueum sa bopp pour la ville de Dakar. Le patron de D-Média crie au complot et annonce un recours devant la Cour suprême », détaille L’As à sa Une.

A Kédougou, nos confrères informent également du rejet de la liste de la coalition Yewwi Askan Wi (YAW) dirigée par l’ancien ministre, Moustapha Guirassy. 

« Locales de 2022 à Ziguinchor : Baldé (maire sortant) dépouille Benno Bokk Yakkar (coalition présidentielle) et fusille Benoît Sambou (tête de liste communale) », poursuit L’As.

Pendant ce temps, Libération fait des révélations sur la forclusion de Gueum sa bopp à Mbour et informe que c’est le mandataire qui s’est barré avec la liste.

Faisant état de verdict des commissions de réception des candidatures aux locales, Source A note que c’est « dur pour les recalés ».

Libération s’intéresse aux cautions versées par les partis et coalitions à la Caisse des dépôts et consignations et retient un total de 1,320 milliard f cfa.

« Pour recouvrer plus de 7 milliards d’impôts, le Fisc bloque les comptes de l’Université Gaston Berger », révèle L’As, là où Walf Quotidien indique : « Ses comptes gelés par le Fisc : l’Ugb au bord de l’asphyxie ».

De son côté, Le Soleil consacre sa Une à l’orchestre national qui est « à la recherche d’une gloire perdue ».

Bourse Ghislaine Dupont et Claude Verlon : les lauréats de la 8e édition connus

Rolf Steve Domia Leu Bohoula, journaliste centrafricain et Mahamat Hassane Zara, technicienne tchadienne sont les vainqueurs de ce prix créé en 2014 par France Médias Monde.On connaît l’identité des lauréats 2021 de la Bourse Ghislaine Dupont et Claude Verlon. Durant une émission spéciale de « 7 Milliards de Voisins », diffusée ce mardi, Rolf Steve Domia Leu Bohoula et Mahamat Hassane Zara ont appris en direct la bonne nouvelle.

« Ils remportent une formation de quatre semaines à Paris (France), entièrement prise en charge, au cours du premier trimestre 2021, sous réserve de conditions sanitaires le permettant », informe un communiqué de Radio France Internationale (RFI).

Titulaire d’une licence professionnelle en journalisme, Rolf Steve Domia Leu Bohoula, 25 ans, a réalisé « un reportage sur le règlement des conflits par la justice coutumière » dans son pays, la République centrafricaine.

De son côté, Mahamat Hassane Zara, technicienne à la Radio Ndarason Internationale, a plongé le jury dans l’univers des couturiers ambulants « à travers les bruits de la grande ville ».

Au total, précise le document, plusieurs centaines de candidatures ont été déposées cette année. Dix techniciens et autant de journalistes ont été sélectionnés pour subir, pendant trois semaines, une formation à distance.

Pour départager ces professionnels, venant de dix pays d’Afrique, il a été demandé aux journalistes de rendre un reportage sur le thème « Dialogue et tolérance » et aux techniciens sur le thème « Les petits métiers de la rue ».

La Bourse Ghislaine Dupont et Claude Verlon est ouverte à 25 pays d’Afrique francophone : Algérie, Bénin, Burkina, Burundi, Cameroun, Comores, Congo, Côte d’Ivoire, Djibouti, Gabon, Guinée, Madagascar, Mali, Maroc, Maurice, Mauritanie, Niger, Centrafrique, République démocratique du Congo, Sénégal, Seychelles, Tchad, Togo, Tunisie et Rwanda.

Cette distinction porte les noms d’une journaliste et d’un technicien de RFI assassinés il y a huit ans jour pour jour à Kidal, au Nord du Mali.

Côte d’Ivoire: un chef d’entreprise ébauche un plan de résolution des crises

Éric Thiam Sabates, vice-président et trésorier de l’Union des grandes entreprises de Côte d’Ivoire, a ébauché vendredi à Abidjan un plan de résolution des crises, en marge d’un panel, tenu à la clôture du forum économique ivoirien Cgeci Academy 2021.

Le forum économique Cgeci Academy, initié par la Confédération générale des entreprises de Côte d’Ivoire (Cgeci, Patronat ivoirien), s’est déroulé cette année autour du thème,   »Crises et résilience des entreprises en Afrique ».

M. Éric Thiam a évoqué, lors d’un panel qui avait pour sujet  » Comment se prémunir des crises commerciales ? », un plan de résolution des crises en entreprise, basé sur une démarche intelligente et résiliente. 

Les différents échanges ont ressorti que les entreprises peuvent être confrontées à une crise commerciale née d’une crise quelconque notamment politique, environnementale et sanitaire, comme la Covid-19 qui a affecté les entreprises. 

Le directeur général régional de impérial Tobacco pour la Côte d’Ivoire, Togo, Bénin, Guinée,  Éric Thiam Sabates, a fait observer d’entrée de jeu qu’une crise est une série d’événements qui vont ‘’perturber votre activité ».

Pour lui, « une crise commerciale, c’est généralement une conséquence d’une crise catégorielle à savoir l’organisation qui a fait de mauvais choix stratégiques et commerciaux » qui dégradent ses performances.

Il a souligné qu’on a des crises classiques comme la guerre, ensuite les batailles commerciales.  Toutefois, la gestion devrait permet d’anticiper, de planifier, de prévoir et de mettre en œuvre des stratégies et des actions pour limiter l’impact de risque identifiée qui se transformeraient éventuellement en crise.

« Lorsque survient une crise, il faut travailler avec ses équipes aux plans d’actions et aux plans de réponses », a-t-il dit, insinuant que les chocs devraient permettre de tester et affûter ses moyens de résilience , tout en renouvelant ses connaissances.

« Anticipez et soyez agile lorsque vous avez une crise qui survient », a-t-il lancé, indiquant qu’il y a un premier plan qui devrait servir le dirigeant de réaction immédiate et un deuxième plan qui va l’aider à gérer la crise dans son prolongement à court terme.

En outre, il devrait avoir un plan qui permet à l’entreprise de réaliser la continuité de l’activité et enfin les modifications avant de pouvoir récupérer et mettre à jour ses connaissances pour le futur.

« La première préoccupation à avoir dans une période de crise, ce sont les hommes », a-t-il conseillé, notant que « l’humain est le principal actif », avant les machines et ensuite la continuité de l’activité.

Selon M. Eric Thiam, le chef d’entreprise doit partager les décisions avec ses équipes. Car, « l’humain est au cœur de la résolution de toute crise », d’ailleurs les crises viennent des actions des hommes. 

Au terme du panel, les entreprises ont été invitées à prioriser deux éléments essentiels quand survient une crise commerciales ou non pour la pérennisation de leurs activités à savoir se poser la question de « comment tirer profit de cette crise ? ».

Par-dessus tout, fera-t-il remarquer, une crise peut s’avérer être une opportunité. L’intérêt pour les entreprises ivoiriennes est donc d’aller à la conquête de l’Afrique à travers l’accord de libre-échange continental « Zlecaf » pour étendre leurs activités.

« La culture du risque permet de réagir avec calme, sang froid avec une communication adaptée et d’aller droit au but dans le processus de gestion », a-t-il poursuivi. La Cgeci Academy 2021 en est à sa 9ème édition. Il est le plus important forum économique organisé par le secteur privé ivoirien.

La politique se paie la Une de la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais de ce samedi traitent largement de l’actualité politique liée aux investitures des candidats aux élections locales (municipales et départementales) du 23 janvier 2022. »Khalifa, Gackou, Amadou Bâ, Makhtar Cissé, Mimi Touré, Sonko, Kaba : Les grands absents des locales », titre L’As, informant que le ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur, Me Aïssata Tall Sall renonce à sa candidature à la mairie de Podor (nord) qu’elle dirige jusque-là.

A propos des investitures de la majorité présidentielle Benno Bokk Yakkar pour ces élections locales, Sud Quotidien note un « jeu trouble de Macky ».

« Conquête de Dakar : Mission périlleuse pour Diouf Sarr  (ministre de la Santé, désigné tête de liste de Benno) », lit-on à la Une de Walf Quotidien. 

Le journal s’intéresse également à l’ancien chef de la diplomatie sénégalaise « zappé du gouvernement et oublié des locales » avec ce titre : « Amadou Bâ, le mal aimé de l’Apr (Alliance pour la République, au pouvoir) ».

« Locales-Contestations à Benno Bokk Yakkar et dans l’opposition : Invesfissures », rapporte Le Quotidien dans sa première page, non sans préciser que Thiès, Fatick, Rufisque, Dakar, Saint-Louis sont des cas graves.

Pour EnQuête, « Macky mise sur son gouvernement » en investissant des ministres sur les listes de Benno pour les élections locales. « Un ministre est le représentant d’une localité et les gens s’identifient à lui », explique l’analyste politique, Bakary Domingo Mané.

Poursuivant, EnQuête informe que les ministres des Forces armées et des Affaires étrangères, Sidiki Kaba et Me Aissata Tall Sall sont hors course pour ces élections locales.

« Choix porté sur Racine Sy, désistement de Aïssata Tall Sall : La bataille de Podor n’aura pas lieu », titre Les Échos, dans lequel journal, Me Tall se justifie : « Après 12 ans à la tête de la commune de Podor, j’ai pris librement la décision de ne pas me présenter ».

« Choix des candidats de Benno Bokk Yakkar : Cacophonie généralisée dans le camp présidentiel. Grand-Yoff : le choix de Cheikh Bakhoum décrié. À Dakar et un peu partout, le Parti socialiste  (Ps) dépouillé. Parcelles : Alioune Badara Diouf s’agenouille devant Moussa Sy », détaille Les Échos.

Pendant ce temps, Vox Populi revient sur la fissure au sein de la coalition Wallu Sénégal et titre : « Me Wade-Pape Diop : Les raisons d’un clash ». Nos confrères expliquent que l’ex-président a jugé excessives les demande du leader de Bokk Gis-Gis à travers tout le Sénégal.

Le Soleil consacre sa Une à l’occupation des carrefours, espaces publics…et titre : « Au royaume de l’anarchie à Dakar ».

Sénégal : un Abdoulaye Baldé furax en vedette dans la presse

Les quotidiens sénégalais parvenus mercredi à APA titrent principalement sur les contestations d’Abdoulaye Baldé, maire de Ziguinchor (sud), sur les choix de Macky Sall dans cette région pour les élections locales de janvier 2022.« Abdoulaye Baldé furieux : +Macky m’a trahi+ », rapporte Vox Populi. Le maire de Ziguinchor et allié dans la coalition Benno Bokk Yakaar (unis pour un même espoir en wolof) regrette que le président n’ait « pas respecté sa parole ».

Les Echos et L’AS se font également l’écho du départ de l’ancien baron du régime de Wade (2000-2012). « Zappé des investitures pour la mairie et le département de Ziguinchor », il se trouve ainsi courroucé par « la trahison » de Macky Sall. « Je ne baisserai jamais la tête quand nous serons en tête à tête. Au contraire, c’est lui qui baissera la sienne », a-t-il dit avant de confier qu’il va « former une coalition et les écraser comme en 2014 ».

En revanche, Benoît Sambou, responsable de la coalition présidentielle dans cette partie méridionale du pays, souligne que « le président voulait mettre Baldé au gouvernement ou à une position forte au niveau des institutions, mais il s’est arcbouté sur le poste de maire ».

C’est ainsi que « Macky choisit le duo Benoit-Seydou Sané » pour les Locales 2022 à Ziguinchor, indique Sud Quotidien qui note également que « Baldé claque la porte » de la coalition présidentielle.

Et selon L’Observateur, il se susurre que ce dernier est en négociations avec le parti Pastef de l’opposant Ousmane Sonko. « Le Baldé débutant avec Sonko », titre le journal qui reprend en sous-titre l’analyse d’un journaliste politique : « Une jonction Sonko-Baldé pourrait être fatale à BBY ».

Walf Quotidien et Le Quotidien s’intéressent plus globalement aux contestations dans les investitures au sein des coalitions pour les prochaines élections. « Ça part dans tous les sens », note le premier journal là où le second indique qu’on est « au temps d’épreuves ». En effet, la coalition de l’opposition Yewwi Askan Wi (libérer le peuple en wolof) « se déchire » aussi à Saint-Louis (nord) après Dakar et Thiès, précise Vox Populi.

A propos des sorties de Mahmoud Saleh et Mame Mbaye Niang, directeur et chef de cabinet politique du chef de l’Etat, sur son éventuel troisième mandat à la présidentielle 2024, Yakham Mbaye, directeur général du quotidien national Le Soleil et responsable du parti présidentiel à Dakar Plateau, note dans le même journal que « Macky Sall n’est lié ni de près ni de loin » à ces déclarations.

Dans Vox Populi, M. Mbaye « tire » sur ses camarades et assimile leurs sorties comme des « bavardages et vagabondages ».

Maroc Telecom compte près de 73 millions de clients à fin septembre 2021

Le nombre de clients de l’opérateur marocain de téléphonie, Maroc Telecom, a atteint près de 73 millions à fin septembre 2021, en hausse de 3,3% par rapport à la même période de 2020.Cette évolution est attribuable à la hausse de la base clients dans les filiales (+4,2%), explique le groupe dans un communiqué sur ses résultats consolidés à fin septembre.

Le parc Mobile enregistre une hausse de 1,6% sur un an pour atteindre plus de 20 millions de clients tiré aussi bien par le parc Prépayé que Postpayé (+1,7% et +0,9% respectivement) grâce à un regain d’activité observé ce trimestre après la réouverture des frontières, relève la même source.

Celui Fixe est quasi stable sur un an (-0,4%), à près de 2 millions de lignes, précise le groupe, ajoutant que le parc Haut Débit progresse de 1,8%, pour atteindre 1,7 million d’abonnés tiré par des installations records de lignes Fibre Optique (+53%).

A l’international, le parc Mobile a atteint 48.546.000 clients, répartis sur le Burkina Faso (10.259.000), Côte d’Ivoire (9.877.000), Mali (8.011.000), Bénin (4.995.000), Tchad (4.919.000), Niger (3.059.000), Togo (2.847.000), Mauritanie (2.753.000), Gabon (1.605.000) et Centrafrique (221.000).

Le parc Fixe, lui, s’est élevé à 347.000 abonnés sur Mali (184.000), Burkina Faso (76.000), Mauritanie (58.000) et Gabon (30.000), tandis que le parc Haut débit fixe s’est situé à 140.000 clients.

Education: les résolutions des états généraux ne resteront pas dans les tiroirs (Ministre)

Les résolutions des états généraux de l’éducation nationale et de l’alphabétisation qui se déroulent actuellement en Côte d’Ivoire « ne resteront pas dans les tiroirs», a promis, mardi à Abidjan, la ministre de l’Education nationale et de l’alphabétisation, Prof. Mariatou Koné.

La ministre Mariatou Koné s’exprimait lors du lancement d’un site internet dédié aux états généraux de l’éducation et de l’alphabétisation (EGENA).

« Les résolutions des états généraux de l’éducation nationale et de l’alphabétisation ne resteront pas dans les tiroirs comme le souhaitent certains oiseaux de mauvais augure », a déclaré Prof. Mariatou Koné, ajoutant que ces résolutions seront appliquées pour le bonheur des enfants de Côte d’Ivoire. 

Poursuivant, elle a égrainé des projets et réformes initiés pour «améliorer l’école», soulignant qu’il s’agit à travers ces projets, réformes et actions de tendre vers l’objectif d’une école inclusive, d’équité, de qualité et de mérite marquée par la transparence.

Dénommé «plate-forme numérique des états généraux de l’éducation nationale et de l’alphabétisation (EGENA)», ce site internet permettra de recueillir les avis, les suggestions et les contributions de toutes les couches sociales, y compris celles de la diaspora.

A ce propos, Mariatou Koné a indiqué que cette plateforme numérique est une opportunité pour les uns et les autres pour faire des contributions.  « L’école est l’affaire de tous. Au-delà, du système éducatif, c’est une contribution que chacun peut apporter à la construction de l’avenir de notre pays », a expliqué la ministre.

« A travers ces assises nationales, avec la participation de tous les partenaires directs et indirects du système éducatif ivoirien, nous voulons construire un pacte social durable en faveur d’une école centrée sur la réussite des élèves et l’appropriation des valeurs de la République. Il s’agit de savoir où nous sommes, d’où nous venons et où nous allons », a-t-elle ajouté. 

La Représentante de l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO) en Côte d’Ivoire, Anne Lemaistre a salué la mise en place de cette plateforme numérique pour les états généraux de l’éducation nationale et de l’alphabétisation, un «exercice démocratique», selon elle.  Par ailleurs, Mme Lemaistre a réitéré le «soutien plein et entier » du groupe local des partenaires à ces états généraux.

Auparavant, le Commissaire général des états généraux de l’éducation et de l’alphabétisation, Jonh Francis Biney  s’est félicité que les missions de sensibilisation des populations  et de la communauté éducative dans le cadre de ces états généraux ont été «sanctionnées par un franc succès».

Lancés le 19 juillet dernier par le Premier ministre Patrick Achi, les états généraux de l’éducation et de l’alphabétisation dureront six mois, à travers des consultations dans les 31 régions et 14 districts du pays.

Ils doivent contribuer à construire un pacte social durable en faveur d’une école ivoirienne centrée sur l’excellence, la réussite des élèves et l’appropriation des valeurs de la République.

La Côte d’Ivoire est à son 5e « états généraux de l’éducation», après ceux de 1977, 1985, 1993 et 1994, rappelle-t-on.

Sénégal : les investitures aux Locales en vedette

Les quotidiens sénégalais parvenus mardi à APA reviennent principalement sur les investitures des candidats aux élections locales du 23 janvier 2022.Le Quotidien et Vox Populi ont mis en évidence la candidature de Barthélémy Dias à la mairie de Dakar. « Sur une note de Dias » lance le premier, qui annonce une motion de soutien de Taxawu Dakar dirigée par Khalifa Sall en faveur de Barthélémy Dias. « L’écrasante majorité de Taxawu Dakar vote Barthélemy Dias » souligne le second. 

Au sein de Yewwi Askan Wi (YAW, libérer le peuple en wolof) qui réunit Ousmane Sonko et Khalifa Sall, plusieurs cadres de Taxawu Dakar (Soutenir Dakar en Wolof) lancée par Khalifa Sall lors des dernières élections locales, « déroulent le tapis rouge pour Barthélemy Dias » informe Libération.

Pendant ce temps, la candidature du maire sortant a été déclarée forclose. « Soham El Wardini perd la manche » titre Walf Quotidien. Son recours a été rejeté par la commission des investitures de YAW indique le journal. Soham El Wardini peut toutefois aller aux élections en dehors de YAW, renseigne le journal en créant une liste parallèle d’ici novembre.

Le choc des ambitions mine aussi l’autre grande coalition de l’opposition Wallu Sénégal (Sauver le Sénégal), dirigée par la Parti démocratique sénégalais (PDS) de Me Abdoulaye Wade. Les partisans de Pape Diop, allié et ancien maire de Dakar, ont décidé de déposer leur caution au niveau de la caisse de dépôt et de consignation (CDC) par « mesure de prudence » en direction des investitures. Vox Populi annonce même que Bokk Gis Gis (Convergence de vision) et Pape Diop claquent la porte de Wade et compagnie » en déposant leur caution.

Sud Quotidien parle de la bataille dans la capitale en direction des Locales. « Dakar, casse-tête des coalitions ! ». Au cœur de toutes les convoitises politiques, le fauteuil de maire de Dakar constitue également un enjeu pour Benno Bokk Yakaar (Ensemble pour l’espoir, majorité) et aussi les deux coalitions phares de l’opposition (Yewi Askan Wi et Wallu Sénégal).

Quid de Khalifa Sall, révoqué par Macky Sall de son fauteuil de maire de Dakar en 2018, après sa condamnation dans l’affaire de la caisse d’avance?. L’Observateur note « un silence infernal » de Khalifa qui assiste à une guéguerre entre son lieutenant Barthélemy Dias et sa remplaçante à la mairie Soham El Wardini dans la course au strapontin.

Dans Vox Populi, Mahmout Saleh, ministre chef de cabinet politique de Macky Sall, théorise un troisième. Pour Saleh, « la candidature de Macky en 2024 et dans les résultats (des Locales) de 2022 ».

Sur un autre registre, EnQuête relève dans sa parution la non tenue du Conseil supérieur de la magistrature depuis plus d’un an. « Le judiciaire otage de l’Exécutif », martèle le journal. Le Conseil supérieur de la magistrature, selon les textes, doit se réunir au moins deux fois par an.

En Sport, Stades fait un focus sur deux Edouard qui brillent en Europe avec leurs clubs. Mendy (Chelsea) et Gomis (Rennes) « imposent leurs gants en Europe » souligne le quotidien sportif. « Mendy, meilleur gardien en Europe depuis janvier et Gomis, plus fort que Navas, Donnarumma (Psg) et Lopez (Lyon).. » renchérit le journal.

Sénégal: la bataille de Dakar aux Locales 2022 en vedette dans la presse

Les quotidiens sénégalais parvenus lundi à APA titrent principalement sur les investitures des candidats dans la coalition Yewwi Askan Wi (libérer le peuple en wolof) pour diriger la mairie de Dakar.Vox Populi indique que « Khalifa et Soham sèment un profond malaise à Yewwi Askan Wi », une des deux coalitions de l’opposition pour les élections locales 2022. Le journal souligne que l’ex-maire de Dakar fait du forcing pour ressusciter la candidature forclose de l’actuel maire de la capitale.

L’Observateur fait le « récit d’une tentative de mise à mort politique » de Soham El Wardini, la femme élue à la tête de la mairie de Dakar après la révocation de Khalifa Sall en 2018 alors qu’il était emprisonné pour malversations.

« Ils m’ont appelée samedi à 17h pour un nouvel acte de candidature. A 19h, ils m’ont annoncée ma forclusion », a confié Mme Wardini, indiquant toutefois avoir pris les devants « pour ne pas avoir de mauvaise surprise ». Ainsi, elle note que « Khalifa Sall doit nous entendre Barthélémy Dias et moi ». L’un des bras droits de Khalifa Sall et maire de la commune de Mermoz Sacré-Cœur, M. Dias vise loin en briguant cette fois la mairie de Dakar.

Mais quoi qu’il en soit, Soham El Wardini est « remise en selle », d’après Sud Quotidien, qui précise que Yewwi Askan Wi demande l’annulation du procès verbal pour vice de forme. En plus de cela, « le Caucus des femmes leaders parraine Mme El Wardini », qui craint en revanche dans Walf Quotidien un « complot raté ».

En outre, ce journal observe « la guerre des nerfs » entre Sonko et Khalifa au sein de cette coalition. Le sociologue Abdou Khadre Sanogo n’en démord pas : « Les égos prennent le dessus ». Pour la conquête de la capitale en effet, « Yewwi Askan Wi enregistre six candidatures », selon L’AS.

Ainsi, Le Quotidien voit que ces investitures pour les Locales ne sont rien d’autres que des « jeux de chefs ». A Ziguinchor (sud), le duel Sonko-Baldé « exile Doudou Ka au département ». A Thiès, le deal Macky-Idy « frustre l’APR » alors qu’à Dakar, c’est « une équation à sept inconnues pour YAW ».

Sous le titre « les ficelles de la corruption », EnQuête se fait l’écho du nouvel ouvrage de Ngouda Fall Kane, ancien chef de la Cellule nationale de Traitement des Informations financières (Centif), sur la « criminalité financière en Afrique ».

Sur un autre sujet, le journal s’intéresse au « sacre du Somalien Khadar Ahmad » comme Etalon de Yennenga au Fespaco 2021. Le Soleil précise que Khadar Ahmad a été sacré pour son film « La femme du fossoyeur ». Au même moment, le quotidien national rapporte que le Sénégal a remporté huit prix dans ce festival panafricain du cinéma organisé à Ouagadougou, la capitale du Burkina Faso.

Politique et faits divers à la Une de la presse sénégalaise

L’actualité politique et les faits de société s’ imposent aux quotidiens sénégalais parvenus ce samedi à APA.Sud Quotidien traite de la mise en place, hier,  par l’Assemblée nationale d’une commission pour la lever l’immunité parlementaire des députés Boubacar Biaye et El Hadj Mamadou Sall impliqués dans un trafic présumé de passeports diplomatiques. « La commission ad hoc, en jeu ! », s’exclame le journal, faisant état d’un « jeu trouble de la majorité  (Benno Bokk Yakkar) ».

« Levée de l’immunité parlementaire des députés Biaye et Sall : La procédure enclenchée en mode fast track », constate L’As, qui informe que le bureau sera en réunion mardi 26 octobre pour déposer son rapport dans dix jours.

« Une commission ad hoc en mode fast track », renchérit Source A, qui à quelques jours des investitures des candidats aux élections territoriales du 23 janvier 2022, informe que des leaders de Benno Bokk Yakkar lavent leur linge sale à la DIC ( Division des investigations criminelles) ».

Nos confrères écrivent que Thierno Ndiaye, candidat à la mairie de Gueule-Tapéé-Fass-Colobane, a porté plainte contre Babacar Ba, son camarade de parti, pour un commentaire jugé déplacé.

Renseignant que le parti d’Ousmane Sonko investit dans les 19 communes et la ville de Dakar, Le Quotidien titre : « Pastef partout. Pastef défie Taxawou (de Khalifa Sall). Sonko dénonce les suspensions à la coalition Yewwi Askan Wi  (YAW) ».

« Listes de Pastef dans les 19 communes de Dakar : Les Patriotes veulent détrôner les Khalafistes », titre L’As.

« Velléités de rébellion de ses troupes contre YAW : Sonko sort la cravache. Dakar se plie sagement, Tamba qui ‘s’était rebelle se range sans discuter », rapporte Vox Populi.

Cela fait dire à Walf Quotidien que « Sonko met de l’ordre dans ses rangs ».

« Élections locales de 2022 : Sonko rappelle à l’ordre ses troupes, la tension monte à Benno », indique Libération.

En faits divers, Sud Quotidien revient sur ce qu’il qualifie d’horreur à Kandiadiou (Bignona, Sud) où une mine a tué hier vendredi six personnes qui étaient à bord d’une charrette.

« Explosion d’une mine anti-personnelle à Bignona : des morts et des blessés », ajoute Source A.

Les Échos titre sur l’attaque du domicile de la veuve de Cheikh Bethio Thioune et souligne que « les thiantacounes prêts à mourir pour Aïda Diallo (leur guide spirituel) ».

Pendant ce temps, Le Soleil voyage au Fespaco de Ouagadougou et parle d’une « belle moisson sénégalaise » avec « Baamum Nafi » et « Les Tissus blancs » qui ont gagné des prix spéciaux, alors qu’au palmarès officiel, on retrouve « Wala Bok » de Fatou Kandé Senhor avec le prix de la médaille série africaine.

L’Ethiopie accuse un média britannique de désinformation

Le journal « Telegraph » est accusé de « traduire de manière inexacte » le discours du Premier ministre, Abiy Ahmed.Le quotidien britannique a « déformé complètement les propos du chef du gouvernement éthiopien et a fait des reportages fondés sur un agenda », selon Addis-Abeba.

Dans l’article intitulé « Le Premier ministre éthiopien menace d’empêcher l’entrée de l’aide alimentaire dans le pays » publié le 18 octobre dernier, l’auteur « a manifestement mal cité le Premier ministre Abiy Ahmed et désinformé ses lecteurs sur les événements en Ethiopie », fustige le ministère éthiopien des Affaires étrangères.

Il dénonce que l’objectif du « Telegraph » est « d’étayer un récit préétabli dans lequel l’Ethiopie doit être vilipendée. Dans le même temps, les insurgés du TPLF sont épargnés par la critique, quand ils ne sont pas carrément encensés ».

Dans son discours en langue amharique, le Premier ministre Abiy a exprimé son désir de voir « l’Ethiopie devenir autosuffisante sur le plan alimentaire et moins dépendante de l’aide alimentaire venant de l’étranger, un objectif noble largement partagé par le public éthiopien ».

Mais l’article du « Telegraph » a toutefois traduit cette déclaration par « si nous nous assurons que cette chose appelée blé (aide alimentaire) n’entre pas en Ethiopie, 70% des problèmes de l’Ethiopie seront résolus ».

Cela pousse la diplomatie éthiopienne à demander au quotidien britannique de « réévaluer ses hypothèses sur ce que le Premier ministre a dit ou n’a pas dit ».

« Si la traduction de l’amharique en anglais est particulièrement difficile, ils devraient demander de l’aide avant de rendre un mauvais service à leurs lecteurs, qui méritent de connaître ces faits », indique le ministère des Affaires étrangères.

Il considère l’article incriminé comme faisant partie d’une série de fausses informations poussées par les médias occidentaux contre l’administration Abiy depuis le début du conflit au Tigré il y a près d’un an.

Sénégal: Locales 2022, société et santé au menu de la presse

Les quotidiens sénégalais parvenus vendredi à APA titrent sur une diversité de sujets même si un accent particulier est porté sur les divergences des coalitions à l’approche des élections locales de janvier 2022.Le Quotidien parle d’« aventure socialiste » dans son alliance avec Benno Bokk Yakaar (BBY, unis pour un même espoir en wolof), la coalition au pouvoir. « Patron de Dakar depuis 2009, le PS est devenu le porteur d’eau de l’APR », le parti présidentiel, souligne le journal.

Walf Quotidien titre sur « le jeu trouble du PS (parti socialiste) » au sein de BBY et « la pirouette de Pastef » dans la coalition de l’opposition Yewwi Askan Wi (libérer le peuple en wolof). Ainsi pour ces élections locales, d’après Le Témoin, les coalitions sont « à l’épreuve des investitures ».

Sud Quotidien souligne de son côté que ce sont « les investitures de tous les dangers » en raison des divergences internes et du vent de fronde à Benno et Yewwi. Jusque-là à l’abri des remous au sein des coalitions, « +Wallu Sénégal+ chope le virus » en revanche, indique L’AS.

Sur un autre sujet, Le Soleil s’intéresse au cadre de vie à Dakar et renseigne que « plus de 1400 bâtiments menacent ruine ». Le quotidien national note ainsi que le défaut d’étanchéité et d’entretien, la fuite d’eau, les fissures non réparées, la mauvaise qualité des matériaux, les modifications non prévues lors de la conception et l’extension en hauteur sont les principales raisons des effondrements.

Dans Vox Populi, le ministre de l’Urbanisme Abdoulaye Sow précise que « les recommandations formulées dans ce rapport seront mises en œuvre.

EnQuête fait focus sur les convoitises autour du site de l’hôtel des Almadies. Titrant sur « le choc des puissances », le journal indique que la surface foncière qui abrite une partie de cet hôtel dakarois situé sur la côte intéresse bien de richissimes Etats comme la Chine, les Etats-Unis et le Canada.

Sur la crise sanitaire, L’Observateur se fait l’écho des « 19 mois de lutte contre le Covid racontés par le Pr Moussa Seydi et Cie ». Le chef de la prise en charge de cette maladie au Sénégal revient aussi sur les décès de Pape Diouf, Babacar Touré et Mansour Cama ainsi que « les pertes d’agents de santé, de SDF sans comorbidité », tous emportés par le nouveau coronavirus.

Malgré la tendance baissière des cas de Covid-19 dans le pays, le ministre de la Santé Abdoulaye Diouf Sarr souligne dans Vox Populi que « cela ne veut pas dire que c’est fini, la pandémie est toujours là ».

Côte d’Ivoire: plaidoyer pour l’intégration de modules sur le VIH dans les UFR de droit

L’ONG ENDA Santé Côte d’Ivoire plaide pour l’intégration de modules sur « les droits humains et VIH » et « les droits des populations vulnérables au VIH » dans les Unités de formation et de recherche (UFR) de droit des universités publiques ivoiriennes.

« Pour les facultés publiques, on s’arrête encore sur les généralités sur les droits humains (…) mais les droits qui fâchent, on en parle pas encore », tels les droits des personnes en situation de handicap, a dit mercredi à Abidjan M. Alain Kra, un responsable de l’ONG, en marge d’une présentation du projet. 

M. Kra, chef de Département droits humains de l’ONG ENDA Santé Côte d’Ivoire, s’exprimait à l’occasion de la présentation du projet Auxilium Legalis au Groupe technique de travail sur les droits humains et la mise en place d’un Comité de pilotage du projet.   

Le projet Auxilium Legalis vise le renforcent de l’offre des assistances juridiques aux populations hautement vulnérables au VIH et à la tuberculose en Côte d’Ivoire, a expliqué M. Alain Kra. 

Ces modules, dira-t-il, visent à renforcer les aptitudes des étudiants en Master 1 & 2 pour qu’ils soient instruits sur la situation du droit de la santé de manière générale, qui fait appel à la gestion des minorités et des populations stigmatisées.

Dans un premier temps, le projet se focalisera sur les universités publiques, qui constituent la porte d’entrée de la démarche, a-t-il relevé. L’ONG envisage d’impliquer le ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique pour sa réalisation effective.    

Le projet qui va s’étendre sur trois ans, selon M. Alain Kra, a démarré depuis juillet avec une phase préparatoire et conceptuelle. Il est en pleine vitesse de croisière et devrait permettre d’associer les enseignants à sa mise en pratique.    

Il vient en complément de la réponse des services juridiques au VIH Sida qui existaient en Côte d’Ivoire jusque-là, a fait savoir M. Kra, qui a rappelé qu’une évaluation faite en 2018 a montré qu’il y avait deux services juridiques qui n’existaient pas encore dans l’offre des services VIH.

Ceux-ci concernent essentiellement les services juridiques VIH intégrés aux UFR de droit et les services juridiques liés au VIH au sein des services d’aide juridictionnels du ministère de la Justice, a-t-il poursuivi.

« Au constat de ces deux manquements, le projet vient combler ce vide pour étendre et diversifier l’offre des services juridiques au VIH en Côte d’Ivoire (et) de façon pratique, nous allons travailler avec les universités, notamment les facultés de droit de Bouaké et d’Abidjan », a-t-il ajouté.

Pour lui, la question du VIH peut-être intégrée dans la conception de la réflexion au niveau de ces unités de formation et de recherche universitaire que si les UFR de droit s’intéressent à la recherche sur le VIH en Côte d’Ivoire.

Le projet prévoit également des centres d’incubation où il devrait avoir de l’écoute et du Conseil juridique pour les étudiants qui ont besoin d’assistance juridiques et judiciaires. Ce centre se veut aussi un espace pédagogique. 

Le projet est mis en œuvre en collaboration avec la direction de protection judiciaire de l’enfance et de la jeunesse. A terme, il devrait permettre aux personnes vulnérables d’avoir accès aux services juridiques et de santé sans être stigmatisés afin de casser la chaîne de contamination du VIH. 

Sénégal : les investitures aux Locales 2022 au menu de la presse

Les quotidiens sénégalais parvenus jeudi à APA se font l’écho du casse-tête des investitures, au sein des coalitions du pouvoir et de l’opposition, pour les élections locales de janvier 2022.EnQuête titre sur « les états d’âme des alliés » au sein de la coalition au pouvoir, Benno Bokk Yakaar (BBY, unis pour un même espoir en wolof). Le journal souligne que des socialistes menacent de déposer leurs cautions et de présenter leurs listes pour les prochaines élections.

Toutefois, précise le Témoin, la secrétaire générale du Parti socialiste (PS), Aminata Mbengue Ndiaye, veut « des choix judicieux et fédérateurs » pour ces joutes prévues en janvier 2022. Elle dément les rumeurs selon lesquelles son parti aurait versé une caution et réaffirme que le PS ira aux Locales sous la bannière de BBY.

Quoi qu’il en soit, Macky Sall, non moins président de cette coalition, « tranche le débat » dans L’AS. « Laissons à nos alliés leurs mairies ; pour les locales, il n’y aura pas de mandataire départemental, chaque commune aura son mandataire », a déclaré le chef de l’Etat.

Cette position a certainement la valeur de calmer les ardeurs du Parti socialiste qui « clarifie le jeu » des candidatures et de discipline de parti dans Sud Quotidien. Dans Vox Populi, la secrétaire générale Aminata Mbengue Ndiaye « impose +le choix+ d’aller avec BBY » malgré les supputations des derniers jours. Mais cela n’empêche pas pour autant à Walf Quotidien de voir « les germes d’une débâcle » dans la défiance de ténors de Benno aux Locales.

Si cette coalition au pouvoir essaie de recoller les morceaux, la coalition de l’opposition « Yewwi (Askan Wi, libérer le peuple en wolof) se fissure » en outre, d’après Le Quotidien. En effet, Pastef d’Ousmane Sonko a décidé de présenter des listes dans toutes les communes de Dakar.

« Pastef Dakar claque la porte de Yewwi
Askan Wi », souligne Vox Populi. Walf Quotidien explique que « les ambitions personnelles fracassent l’unité » là où L’Observateur indique qu’entre Khalifa Sall et Sonko c’est « la guerre d’ego ».

Sénégal: Serigne Babacar Sy Mansour en vedette dans la presse

Les quotidiens sénégalais parvenus mercredi à APA traitent principalement des traits saillants du discours du khalife général des Tidianes à l’occasion de la cérémonie officielle du Gamou 2021.L’AS se fait l’écho de « la fatwa de Serigne Babacar Sy Mansour » sur les dérives sur les réseaux sociaux et la déliquescence des valeurs.

Sud Quotidien souligne de son côté que « le sermon de Serigne Babacar Sy » a porté à l’occasion du Maouloud, la nuit de la naissance du prophète de l’islam. Il a « clamé ses vérités » sur le système éducatif, l’avortement médicalisé, les élections locales 2022, la transhumance politique et le monde rural.

D’après Le Témoin, « Serigne Mbaye Sy Mansour appelle à des élections apaisées » en janvier prochain. Lors de cette solennelle cérémonie, le journal rapporte qu’il n’a pas mâché ses mots en évoquant « les fléaux de la société sénégalaise ».

Le guide religieux a aussi parlé du « niveau intellectuel +bas+ et +dégradé+ », dénonçant au passage dans Walf Quotidien un « système éducatif corrompu ».

Le Soleil note de son côté que la commémoration du Maouloud fut une « nuit d’éloges et de grâces ». Le quotidien national retient « les leçons de vie de Serigne Babacar Sy Mansour de Tivaouane » là où, à Médina Baye, les fidèles sont invités à un retour aux enseignements de Cheikh Ibrahima Niass.

Le Quotidien se fait l’écho du Gamou des Moustarchidines et note que « Moustapha Sy ignore Yewwi », la coalition de l’opposition dont il est membre. Il n’a pas reçu en effet les leaders de la coalition et n’a pas parlé de politique lors de la cérémonie officielle.

Sur un autre sujet, L’Observateur s’intéresse à la « saisie record de 2,026 tonnes de cocaïne » à la suite d’un « piège en haute mer ». Le journal rejoue le film de l’arraisonnement du navire La Rosa et souligne que le cerveau présumé du trafic est « un Gambien d’origine sénégalaise ».

Vox Populi explique aussi « comment la marine a intercepté La Rosa et ses 2,02 tonnes de cocaïne ». Le navire a été arraisonné à 363 km de Dakar après que les autorités ont été alertées grâce à l’échange de renseignements internationaux lundi, selon le quotidien.

Sur les obsèques de Joseph Koto, le sélectionneur des Lions de moins de 23 ans décédé jeudi dernier d’un malaise, Sud Quotidien note que « le monde sportif (était) mobilisé » hier. Stades a été aussi témoin du « bel hommage (rendu) à un patriote et un passionné ».

L’Unjci, la faîtière de la presse ivoirienne, lance un magazine

L’Union nationale des journalistes de Côte d’Ivoire (Unjci), la faîtière de la presse ivoirienne, a lancé mardi à Abidjan un magazine bimestriel dénommé « Unjci Mag ».

Il s’agit d' »un bimestriel de 52 pages tout en quadrichromie sur du papier glacé couché », a indiqué le président de l’Unjci, Jean Claude Coulibaly, lors de la cérémonie officielle de lancement de l' »Unjci Mag ».

Expliquant les raisons de la création de ce magazine, M. Jean-Claude Coulibaly, a fait savoir que le Conseil exécutif de l’organisation qu’il préside et le Comité de gestion de la Maison de la presse d’Abidjan ont voulu « un support périodique à vocation de trait d’union » entre les journalistes et l’Unjci, et entre la faîtière et ses partenaires.

C’est la première fois dans l’histoire de l’Unjci que la faîtière en place un périodique. L’Unjci Mag a pour objectif de communiquer sur les activités de l’Union et de la Maison de la presse d’Abidjan, la structure technique et autonome de l’organisation. 

« Votre magazine a également pour objectif d’offrir une visibilité plus accrue et permanente à nos partenaires et de favoriser une interaction plus dynamique entre ceux-ci et l’Unjci », a lancé M. Jean-Claude Coulibaly.   

Pour lui, ce « magazine vient comme pour rendre justice aux partenaires de l’Union qui lui donnent les moyens d’action, mais qui ne sont véritablement visibles qu’une fois par an, à travers la plaquette produite par l’Unjci pour accompagner la Soirée/weekend des Ebony ».

L’Unjci Mag a aussi pour ambition de « se positionner à l’avant-garde du professionnalisme et de l’excellence », a-t-il dit, ajoutant qu’en plus des pages classiques, il y aura un espace thématique appelé « Le cahier des médias ».  

« Cet espace spécialisé est dédié aux sujets pointus traités par les professionnels les plus aguerris de notre corporation (et) évidemment, toutes les questions qui font sens ou d’intérêt social, y sont développées », a -t-il poursuivi. 

 Le Cahier des Médias se veut un instrument didactique et de partage d’expériences permettant aux professionnels des médias les plus émérites, de faire profiter de leurs expériences et conseils, surtout aux jeunes journalistes en début de carrière afin qu’ils évitent les pièges qui parsèment le métier.

« Chers consœurs, chers confrères, professionnels des médias. Ce magazine est le vôtre. La perfection étant un chemin sans horizon, vos critiques, remarques et suggestions sont les bienvenus, dans cette quête sans fin de toujours mieux faire », a -t-il lancé. 

A l’endroit des partenaires, il a déclaré que ce magazine est aussi le leur, et vise à « bonifier » leurs relations avec le secteur en faisant en sorte d’instaurer entre l’Unjci et eux, un rapport gagnant-gagnant. 

Religion et politique au menu de la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais parvenus lundi à APA traitent principalement des préparatifs du Mawlid 2021 et des élections locales 2022.L’Observateur s’immerge « dans les secrets de la mosquée de Maodo », à Tivaouane, où le khalife Serigne Babacar Sy Mansour ne célébrera pas le Gamou 2021 en raison de la Covid-19.

La célébration de la naissance du prophète de l’islam est prévue ce soir d’après L’AS qui souligne que cette nuit sera consacrée au « zikr », à la « dévotion » et aux « prières ».

Ainsi à la place de Tivaouane, Médina Baye sera « l’attraction » pour ce Gamou 2021, selon Sud Quotidien. Dans la même localité située à Kaolack (centre), L’Observateur fait une « immersion dans la vie des Haoussas et Yoroubas ».

Dans Walf Quotidien, le khalife de Médina Baye, Cheikh Mouhamadou Mahi Niass, lance à la classe politique : « Le Sénégal a besoin d’une nouvelle génération de leaders ». Il ajoute dans L’AS que « les tiraillements politiques font reculer le Sénégal alors que nous voulons avancer ».

Sur les élections locales 2022, Tribune indique que la coalition présidentielle est « en eaux troubles » après que « les alliés prennent leurs distances avec Macky Sall ». L’Observateur remarque aussi la même chose en constatant « le dépôt de caution du PS (Parti socialiste) et les graves conséquences sur l’unité de Benno ». Pour Libération, « ça part dans tous les sens ».

Face à tout cela, le ministre de l’Intérieur Antoine Diome « fixe le barème » du parrainage des candidatures indépendantes pour les Locales 2022.

Sur le trafic de passeports diplomatiques, Libération se fait l’écho « des affaires très étranges débusquées ». Selon le journal, la ministre des Affaires étrangères Aissata Tall Sall « a tenté de nier ce que ses propres services ont confirmé suite aux réquisitions des enquêteurs ».

Sur un autres sujet, EnQuête fait focus sur l’exercice illégal de la médecine qui se trouve être « un businesse mortel ». Citant une actrice du secteur, le journal note que seules 71 structures privées sont en règle sur 125 contrôlées.

En culture, le quotidien national Le Soleil souligne que « Ouagadougou est la capitale du cinéma africain ». En effet, la 27e édition du FESPACO s’est ouverte dans la capitale burkinabè, qui « brille de mille feux », constate EnQuête.

En football, Sadio Mané entre « dans le top 3 de l’histoire » après avoir inscrit son 100e but en Premier League. Walf Quotidien salue aussi « les cent coups de canon » de la star sénégalaise et souligne que cette performance a été réalisée lors de la large victoire (0-5) de Liverpool samedi devant Watford de son compatriote Ismaila Sarr.

Sénégal : l’affaire des passeports diplomatiques à la Une

La décision de l’Assemblée nationale d’enclencher la procédure contre deux députés cités dans un trafic présumé de passeports diplomatiques alimente les quotidiens sénégalais.Pour la levée de l’immunité parlementaire d’El Hadji Mamadou Sall et Boubacar Biaye, Le Quotidien informe que « le visa (sera) en examen » car le bureau du parlement se réunit lundi 18 octobre 2021.

Le journal indique que c’est le premier pas de l’Assemblée nationale depuis l’éclatement du trafic présumé de passeports diplomatiques.

Cela fait dire à Walf Quotidien que « l’Assemblée livre Biaye et Sall », poussant Sud Quotidien à souligner que « l’Assemblée s’active lundi ».

« Levée de l’immunité des députés Biaye et Sall : Niasse s’engage personnellement », rapporte Vox Populi, citant le président de l’Assemblée nationale qui affirme : « Le député est un citoyen qui est responsable de son comportement, devant la loi, devant le droit et devant la justice ».

De son côté, Le Soleil écrit que « Moustapha Niasse rassure sur le traitement de la levée de l’immunité » des députés accusés.

Toutes choses qui poussent EnQuête à noter que Niasse a asséné ses vérités, hier jeudi, lors de la Session ordinaire unique de l’année 2021-2022 de l’Assemblée nationale.

En politique, Vox Populi informe que pour éviter un « remake » de la bagarre de Ziguinchor avant les élections locales du 23 janvier 2022, « les coalitions invitées à signer une Charte contre la violence ».

Dans un entretien avec L’Observateur, Cheikh Mahi Cissé, porte-parole de Médina Baye explique « pourquoi nous avons décidé d’organiser le Gamou ».

« Baye Niass, le Prophète et les pandémies. Les projets pour Médina Baye et le carnet hérité de Cheikh Al Islam », poursuit M. Cissé.

La presse traite également du décès de Joseph Koto, ancien sélectionneur national de l’équipe de football.

C’est le cas du Soleil qui fait état du « dernier match » du sélectionneur de l’équipe nationale olympique qu’il était jusqu’à sa mort.

« Koto perd son dernier match. C’est sur le chemin du retour après avoir déposé le président du Casa Sport qu’il a fait le malaise », détaille L’As.

« Koto, un monument s’effondre », note Stades, rappelant qu’il était le sélectionneur le plus titré du Sénégal.

La rentrée scolaire au menu des quotidiens sénégalais

La presse sénégalaise parvenue ce jeudi à APA fait le diagnostic du début de l’année scolaire.« Abris provisoires, Covid-19, menace de grève, inondations : Une rentrée à haut risque », titre Sud Quotidien.

A Saint-Louis (Nord), l’Inspection d’académie annonce que « tout est fin prêt dans les écoles et établissements », mais à Sédhiou (Sud), Sud Quotidien note que les 35% d’abris provisoires et les 394 départs d’enseignants risquent de retarder les échéances.

« Revendications et menaces de grève : Les syndicats font leur rentrée », rapporte Walf Quotidien.

De son côté, Le Quotidien titre : « Rentrée des classes : L’école dans tous ses états ».

Selon ce journal, l’intendant du Lycée Marchand de Rufisque, à Dakar, est accusé de détournement de 18 millions f cfa, pendant qu’à Vélingara (Sud), plusieurs centaines d’élèves vont rater la rentrée.

Nos confrères du journal L’As affichent « les prédictions sombres du professeur Idrissa Bâ » à propos de la rentrée scolaire et de la crise d’asthme. Le spécialiste affirme qu’il faut s’attendre à beaucoup plus de crise d’asthme et de bronchite au retour des élèves dans les écoles.

Les quotidiens traitent également de l’Exposition universelle de Dubaï, avec la journée du Sénégal célébrée hier mercredi.

Pour Le Soleil, « le Sénégal expose ses atouts ». Le journal donne la parole au président Macky Sall qui affirme que « le Ter (Train express régional), Smart Sénégal et le futur port de Ndayane (sont) trois infrastructures modernes de connexion qui renvoient au thème de l’exposition ».

Cela fait dire à EnQuête que « Macky Sall vend ses projets 2.0 ».

Walf Quotidien anticipe la tournée économique du chef de l’Etat en Casamance (Sud), après les heurts en début de semaine entre partisans de l’opposant Ousmane Sonko et de Doudou Ka, responsable politique de la mouvance présidentielle.

Ce faisant, Walf Quotidien indique que « Macky (part) en terrain miné ».

Traitant de l’exercice des libertés individuelles en Etat de droit, Sud Quotidien note que « le Sénégal, encore à la traîne » avec des arrestations systématiques, des mandats de dépôt à outrance et des interdictions méthodiques de manifestations.

Le Repprelci lance un projet de labellisation des sites d’information en Côte d’Ivoire

Dix sites web ivoiriens seront bientôt soumis à une phase pilote de labellisation, dans le cadre d’un projet lancé, mardi, par le Réseau des professionnels de la presse en ligne en Côte d’Ivoire (Repprelci), une grande première Afrique francophone.

Pour l’élaboration du process, le Repprelci, la faîtière de la presse numérique en Côte d’Ivoire, a organisé du 10 au 12 octobre 2021 à Adzopé (Sud), un séminaire de mise en route de ce projet pilote qui durera six mois selon un chronogramme. 

Ce projet de la labellisation des sites d’information dans le pays est financé par l’ambassade des Etats-Unis en Côte d’Ivoire à hauteur de 25 000 dollars, soit environ 12,5 millions de FCFA.

L’Ambassadeur des Etats-Unis en Côte d’Ivoire, Richard Bell, s’adressant aux participants dans une vidéo diffusée à l’ouverture des travaux du séminaire a rappelé que le public a le droit  d’être bien informé et souhaité, en effet, que les journalistes web soient bien formés. Il a aussi réitéré l’engagement de l’Ambassade à demeurer l’un des partenaires privilégiés des acteurs de la presse.

« Les États-Unis accompagnent le Repprelci parce que c’est très important que la population ivoirienne ait accès à une information crédible et correcte », a renchéri l’attaché de presse de l’ambassade américaine, M. Taylor Tinney qui représentait l’Ambassadeur.

Il a souligné, qu’en tant que partenaire, les États-Unis soutiennent ce projet du Repprelci dans le cadre de la lutte contre la mésinformation, la désinformation pour des informations crédibles à travers des médias professionnels.

Prononçant la conférence inaugurale de ce séminaire sur le thème «Les défis de la labellisation des sites d’information pour lutter contre les fake news », Dr Alfred Dan Moussa, Directeur général de l’Institut des sciences et techniques de la communication (ISTC-Polytechnique), a invité les entreprises de presse numérique à manifester un intérêt particulier pour ce projet, soulignant qu’elles ont tout à gagner à se bousculer en vue de s’inscrire pour ce processus.

Aussi, les a-t-il encouragées à s’inscrire dans les normes professionnelles pour protéger les consommateurs et les mettre à l’abri de toute surprise. « La labellisation est une expérience à tenter, une expérience à réussir », a conclu Dr Alfred Dan Moussa.

M. Georges M’Bra, représentant le ministre de la Communication, des médias et de la Francophonie, a procédé à l’ouverture officielle du séminaire et exprimé le soutien du département ministériel à ce projet. Il a souhaité que le processus de labellisation soit conduit avec beaucoup de responsabilité.

M. Sermé a indiqué que dix sites web seront sélectionnés pour la phase pilote sur plus de 130 sites d’information que compte le pays, dont 49 entreprises de presse numérique légalement constituées qui éditent 52 titres (sites).

«Je voudrais appeler tous les acteurs du secteur des médias numériques de Côte d’Ivoire à l’unité autour de ce projet afin qu’il n’y ait qu’un seul label hologrammatique unique et commun à tous», a lancé le président du REPPRELCI.

Évoquant les critères de choix des dix sites web, M. Sermé, a relevé entre autre qu’il faut être légalement constitué en entreprise de presse, avoir une ancienneté de trois ans au moins, être déclaré auprès des régulateurs de la presse ivoirienne que sont  l’Autorité nationale de la presse (ANP) pour les sites web ou auprès  de la Haute autorité de la communication audiovisuelle (HACA) pour les web radio et web télé, et avoir au moins deux journalistes professionnels au sein de sa rédaction.

Depuis l’avènement d’internet et des nouveaux médias, les ivoiriens assistent de plus en plus à une multitude de sites d’information. Avec le phénomène des fake news, le Repprelci veut promouvoir des sites d’information crédibles.

L’Observatoire des médias numériques de Côte d’Ivoire (OMENCI), l’organe technique d’autorégulation du Repprelci travaille depuis quelques années à professionnaliser et crédibiliser les médias numériques ivoiriens.

Engagé dans une lutte acharnée contre les fake news et les manquements au code d’éthique et de déontologie, l’OMENCI œuvre à labelliser les sites d’information pour permettre aux consommateurs de distinguer les sites web crédibles des moins crédibles. 

Les travaux qui ont réuni plus de 40 participants se sont déroulés en séance plénière avec des acteurs des médias numériques, des autorités de régulation et des institutions internationales.

Les participants sont venus de notamment l’Autorité nationale de la presse (ANP), de la Haute autorité de la communication audiovisuelle (HACA), du Fonds de soutien et développement de la presse (FSDP), de l’Ambassade des Etats-Unis en Côte d’Ivoire, du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), de la Commission paritaire d’attribution de la Carte d’identité de journaliste professionnel et de professionnel de la communication (CIJP), et du Procureur d’Adzopé.

L’Union nationale des journalistes de Côte d’Ivoire (UNJCI), l’Observatoire de la liberté de la presse, l’éthique et de la déontologie (OLPED), le Cénacle des journalistes séniors de Côte d’Ivoire, l’Union des patrons de la presse en ligne de Côte d’Ivoire (UPLCI), l’Association des chefs d’entreprise numérique de Côte d’Ivoire (ACEPNUCI) et le Syndicat national des agents de la presse de Côte d’Ivoire (SYNAPPCI)  y ont également participé.

 Les médias participants à ce séminaire qui a adopté les mécanismes pour la labellisation des sites web et l’actualisation de la grille de lecture de l’OMENCI pour l’observation des médias en ligne et des réseaux sociaux ont été choisis à l’issue d’un appel à manifestation d’intérêt.

Créé en 2006, le REPPRELCI regroupe les acteurs de la presse numérique en Côte d’Ivoire. Cette faîtière des médias numériques ivoiriens s’est donnée pour mission d’organiser, structurer et promouvoir une presse numérique professionnelle en Côte d’Ivoire.

Sénégal: les violences avant les Locales 2022 en vedette dans la presse

Les quotidiens sénégalais parvenus mardi à APA titrent principalement sur les affrontements entre militants de l’Alliance pour la République (APR, au pouvoir) et de l’opposant Ousmane Sonko à Ziguinchor, à moins de trois mois des élections locales.Le Quotidien se fait l’écho des « heurts des locales » dans le sud du pays où des blessés graves ont été notés dans les rangs de Pastef de Sonko, originaire de cette région comme Doudou Kâ.

Ce membre de l’APR et président du conseil d’administration de l’Aéroport international Blaise Diagne (AIBD) dénonce « la provocation de Sonko » qui a débouché sur un accrochage avec « plusieurs blessés dénombrés », d’après L’AS. Ce sont « plusieurs blessés graves », précise Walf Quotidien.

« S’il y a escalade de la violence, c’est que Sonko l’aura voulue », souligne Doudou Kâ dans L’Observateur qui titre également sur ce qui « sera un crime prémédité si… ». Ce fut une « bagarre sanglante » entre les partisans des deux leaders, note Vox Populi. Du côté de Pastef, le journal dénombre « quatre blessés » même si « chez Doudou Kâ également on compte des victimes ».

Sur un autre sujet, EnQuête titre sur la longévité de certains maires qu’il qualifie d’« inamovibles ». El Hadj Mass Guèye cumule « 44 ans à la tête de Mbayène » là où Ngou Ciss est maire de Ngandiouf depuis 1990. Le journal retient le caractère de « la transhumance, moyen de conservation du pouvoir ».

Sur la rentrée des classes, Le Témoin note qu’elle s’annonce « sur fond de menaces des syndicats ». Malgré le recrutement de 5000 enseignants, plus de 8000 instituteurs et professeurs manquent à l’appel, selon le quotidien.

A propos de la légalisation de l’avortement médicalisé, Le Soleil indique que c’est « une pilule qui passe mal ». Pour le quotidien national, le protocole de Maputo et le Code pénal sont « deux textes qui n’émettent pas sur la même longueur ».

En football, Record s’intéresse à l’affiche Namibie – Sénégal comptant pour la quatrième journée des éliminatoires de la Coupe du monde Qatar 2022. « Les Lions pour le ticket aux barrages », indique le journal sportif.

La politique en vedette dans la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais reçus, ce samedi à APA, mettent l’accent sur l’actualité politique alimentée par divers sujets. »Élections locales de janvier 2022 : Wallu Sénégal sur scène », titre Sud Quotidien.

« Lancée hier pour conquérir les collectivités locales le 23 janvier-Wallu Sénégal lâche ses coups », rapporte 24 Heures, à côté de L’info qui note que cette coalition du Parti démocratique sénégalais (Pds, au pouvoir de 2000 à 2012) et ses alliés « prend son élan » avec « une grande démonstration de force » lors de son lancement.

Selon nos confrères, « Wallu s’engage à mettre fin aux souffrances du peuple sénégalais et à la gouvernance corrompue du régime ».

Pour Vox Populi, « Wallu Sénégal décline sa feuille de route » consistant à mettre en place des équipes gagnantes aussi bien au niveau départemental que communal.

Au même moment, ce journal informe que le maire de la Médina, à Dakar, Bamba Fall quitte la coalition « Yewwi Askan Wi » dirigée par Ousmane Sonko et Khalifa Sall.

De son côté, Source A parle de « grande recrue », informant que « le Tigre de Fass (l’ancien lutteur Tapha Guèye) soutient le ministre de la Santé, Abdoulaye Diouf Sarr, candidat à la mairie de Dakar ».

Mais pour L’As, « la bataille de Dakar aura lieu » car, cette mairie de la capitale sénégalaise est convoitée par Abdoulaye Diouf Sarr, Mame Mbaye Niang et Amadou Ba, tous membres du pouvoir.

Toutes choses qui poussent EnQuête à titrer: « Candidature à la ville de Dakar: Mame Mbaye, en trouble-fête ». Selon nos confrères, l’ancien ministre de la Jeunesse s’est lancé dans la bataille sous la bannière de Sénégal 2035.

« Soham Wardini (maire de Dakar), l’envie du pouvoir », titre L’Observateur, qui donne le poids des adversaires et les forces et faiblesses d’une candidature.

« Élections locales: Comment Macky compte neutraliser les rebelles (les contatestataires des investitures) », titre Walf Quotidien.

Traitant de la mort en prison de l’émigré Cheikh Niass, Les Échos informe que « la police sénégalaise est complètement blanchie » car l’autopsie conclut une « mort naturelle à la suite du Covid-19 avec une atteinte pulmonaire massive, sur terrain de diabète décompensé avec acidocétose ».

« Conclusions des médecins légistes : Cheikh Niass victime du Covid et du diabète », renchérit Le Quotidien, soulignant que la thèse de la torture est écartée.

L’Observateur revient sur cette bataille rangée à la prison de Mbacké et fait état de 6 gardes pénitentiaires blessés dont 4 graves.

« Royaume Boubadioum Ayi d’Oussouye : Au rythme du Houmeubeul (séance de lutte traditionnelle). Paix, cohésion et concorde au cœur de l’édition de cette année », écrit Le Soleil à sa Une.