Sénégal: les mesures anti Covid-19 haussent les prix à la consommation

L’impact des mesures de lutte contre la propagation du Covid-19 a fait remonter les prix à la consommation à 1,1% au mois d’avril 2020 contre 0,1% au mois de mars 2020, a appris APA mardi auprès de l’Agence nationale de la statistique et de la démographie (ANSD).« Cette évolution résulte principalement d’un accroissement des prix des services de  transports  (+2,3%) et des  produits alimentaires et boissons non alcoolisées  (+1,8%), dû à l’impact des mesures de lutte contre la propagation du COVID-19 », a notamment expliqué l’ ANSD. 

Pour lutter contre la propagation du coronavirus, les autorités gouvernementale ont dû interdire le transport inter-urbain, réduire le nombre de passagers transportés dans les transports publics. Pour s’en sortir, certains chauffeurs véreux ont, soit sectionner le trajet, soit augmenter illégalement les tarifs. Ce qui a renchéri les coûts du transport. Dans le domaine des produits alimentaire également, l’interdiction des transports inter-urbains a entrainé, la hausse des prix.

En variation annuelle, l’ ANSD signale que les prix à la consommation ont progressé de 3,3%.

Quant à l’inflation sous-jacente, elle a progressé de 0,4% en rythme mensuel et 1,9% en variation annuelle.

Les prix des produits locaux ont augmenté de 1,7% tandis que ceux des produits importés ont reculé de 0,3% au mois d’avril 2020 comparativement au mois précédent. En variation annuelle, ils se sont accrus respectivement de 3,5% et 2,3%. 

Maroc: Lancement bientôt d’une application de suivi des cas éventuels d’exposition au Covid-19

Une application de notification d’exposition au coronavirus sera bientôt lancé au Maroc pour permettre de diagnostiquer les contacts et de les prendre en charge plus rapidement.Ainsi, lors d’une conférence de presse conjointe à distance, lundi à Rabat, avec le ministère de l’Intérieur consacrée à la présentation de cette application, que cette solution informatique, qui portera le nom de « Wiqaytna » (notre prévention),  le directeur de l’épidémiologie et de la lutte contre les maladies au ministère de la Santé, Mohamed El Youbi, a affirmé que cette application permettra de diagnostiquer les contacts des personnes confirmées positives au Covid-19 et de les prendre en charge plus rapidement.

Le responsable sanitaire souligne que cette solution s’inscrit dans le cadre du renforcement du système de notification des contacts des cas confirmés positifs au Covid-19, puisqu’il permettra de prendre en charge les contacts avant l’apparition des symptômes, d’éviter les complications et les décès et de limiter la transmission du virus à d’autres personnes et sa propagation dans la société.

Cette application, a-t-il poursuivi, se basera sur l’échange de l’identité de l’utilisateur via Bluetooth entre deux smartphones, dont l’un appartient à une personne qui sera identifiée plus tard comme un cas confirmé d’infection au coronavirus, tandis que le deuxième téléphone appartient au contact qui recevra une notification comprenant un ensemble de recommandations en lien avec la prise en charge de son cas.

Il a en outre relevé que cette solution informatique permettra au système de santé national d’avoir un canal supplémentaire pour identifier et suivre les contacts, et aidera également le pays à ne pas passer à la troisième phase de l’épidémie, et à prendre les bonnes décisions et mesures pour contenir la propagation de cette pandémie et de la surmonter.

De son côté, le gouverneur-directeur des systèmes informatiques et de la communication au ministère de l’Intérieur, Abdelhak El Harrak, a expliqué que cette application, un pur produit marocain, a été développée par une équipe de 40 personnes de différents secteurs publics et privés, sur la base des principes d’intelligence collective, d’innovation et de flexibilité, notant que ce projet citoyen par excellence a connu une participation volontaire d’un groupe d’entreprises nationales émergentes.

Il a également souligné que le souci de protéger la vie personnelle et les données privées des citoyens a toujours été au cœur du projet, affirmant que cette application, qui sera téléchargée de façon volontaire par les citoyens, ne sera utilisée que pendant la période de la pandémie.

L’application sera disponible sur « Play Store », « iOS » et « Huawei », a-t-il indiqué, relevant que toutes les données qui seront stockées par l’application seront supprimées après la fin de la pandémie.

Le responsable a aussi révélé qu’un essai à grande échelle de l’application sera lancé, à partir de la semaine prochaine, dans certains centres du groupe Office chérifien des phosphates (OCP), en attendant le lancement de la première version de l’application plus tard.

Au 11 mai, le Maroc enregistre 6281 cas positifs, dont 188 décès et 2811 guérisons. Le taux de létalité du Covid-19 dans le Royaume, troisième pays le plus touché d’Afrique après l’Afrique du Sud et l’Égypte, se situe aujourd’hui à 3 %.

Covid-19 : Macky Sall assouplit l’état d’urgence au Sénégal

Le président de la République Macky Sall a décidé, lundi soir, de réajuster des mesures prises dans le cadre de l’état d’urgence décrété depuis deux mois pour lutter contre le coronavirus.Ayant « consulté à cet effet une équipe pluridisciplinaire d’éminents experts nationaux », le chef de l’Etat a fait savoir que cette nouvelle phase qui va commencer demain mardi, va durer « non pas quelques semaines, mais au moins trois à quatre mois ».

« Nous devons désormais apprendre à vivre en présence du virus, en adaptant nos comportements individuels et collectifs à l’évolution de la pandémie », a-t-il soutenu.

Ainsi, le premier allègement porte sur les horaires du couvre-feu. Maintenant, il est en vigueur de 21h à 5h, au lieu de 20h à 6h auparavant. Le Sénégal avait préféré cette mesure plus souple au confinement total ou partiel choisi par certains pays africains.

Désormais, il sera également possible de rapatrier les Sénégalais décédés du coronavirus à l’étranger « dans le respect des conditions sanitaires requises ». Pourtant, un collectif d’avocats des émigrés vent debout contre le refus catégorique du gouvernement, a récemment été débouté par la Cour Suprême.

Sur la Radio Futurs Médias (RFM, privée), Me Abbdoulaye Tine a salué cette marche arrière de l’Etat, tout en émettant l’idée de l’exhumation des corps pour leur rapatriement.

Par ailleurs, le président Sall n’a pas fait mention d’une réouverture des frontières terrestres et aériennes.

Cependant, les marchés et autres commerces, dont les jours d’ouverture étaient réduits, seront ouverts six jours et resteront fermés un jour dédié au nettoiement. Il « sera déterminé par l’autorité compétente en fonction des contingences locales », précise le chef de l’Etat.

Les marchés hebdomadaires, communément appelés « loumas », seront aussi rouverts, « mais dans les limites de chaque département ». Sur les 45 départements du pays, 22 ne comptent pas de malade du Covid-19, s’est-il réjoui.

Il sera aussi procédé à la réouverture des lieux de culte, sous réserve de « consultations nécessaires » des ministres de l’Intérieur et de la Santé d’une part, les guides spirituels et les associations religieuses d’autre part, « pour convenir des conditions et modalités ».

Dans ce contexte du Ramadan, des fidèles musulmans fustigeaient la fermeture des mosquées. Dans certaines localités, des leaders religieux ont été convoqués par la police après avoir bravé cette mesure.

L’indispensable masque

Comme annoncé depuis quelques semaines, les cours reprendront le 2 juin pour les classes d’examen, c’est-à-dire pour le CM2, la troisième et la terminale. Ils seront « 551.000 élèves, du public et du privé réunis, sur les 3.500.000 » à retourner dans les écoles.

Toutefois, l’année scolaire et le calendrier des examens seront adaptés en conséquence. Les élèves des autres classes continueront de suivre les cours sur les plateformes télévisuelle, radiophonique et numérique, a-t-il poursuivi.

En ce qui concerne l’Université, le ministre de l’Enseignement supérieur poursuivra les concertations avec les différentes académies « pour aménager les enseignements à distance ».

En outre, le gouvernement « veillera particulièrement » à ce que la fréquentation des lieux de culte, des établissements scolaires et autres espaces publics « obéisse strictement aux mesures de distanciation sociale et aux gestes barrière, notamment le port obligatoire du masque et le lavage des mains ».

A cet effet, Macky Sall annonce que 10 millions de masques sont produits localement et seront distribués dans les écoles, les lieux de culte, les marchés et les transports publics.

Tout en saluant la « compétence et le courage remarquables » du personnel de santé, le président Sall s’est dit « heureux » des initiatives locales qui fleurissent. Il s’agit entre autres des tailleurs qui confectionnent des masques alternatifs, des étudiants, enseignants et chercheurs qui fabriquent du gel hydroalcoolique et créent des robots, des respirateurs artificiels et des machines pour se laver les mains.

« Toutes ces compétences et ces savoir-faire locaux nous parlent, pour nous dire que du pire, nous pouvons tirer le meilleur, qu’il n’y a pas de défi au-dessus de nos moyens et que rien ne peut épuiser la force mentale d’un peuple résolu à affronter les épreuves et maîtriser son destin », a déclaré le chef d’Etat.

Dans le plan de relance de l’économie nationale post Covid-19, il dit avoir « la ferme intention » de soutenir toutes ces énergies positives et intelligences créatives « parce qu’elles portent les promesses généreuses d’un futur plus moderne et plus prospère ».

A ce jour, le Sénégal compte 1886 cas positifs de coronavirus dont 715 guéris et 19 décédés. 1151 malades sont sous traitement et 7182 cas contacts suivis par les services de santé.

Covid-19: les Sud-africains invités à vivre avec le virus (Ramaphosa)

Le président Cyril Ramaphosa a averti lundi les Sud-Africains d’être prêts à vivre avec la pandémie de coronavirus pendant au moins un an ou deux si aucun vaccin n’est trouvé d’ici là contre la maladie.Avec le confinement actuel qui en est à sa septième semaine, la maladie, qui a éclaté au cours de la première semaine de mars dans le pays, a fait 194 morts sur 10.000 cas confirmés lundi – et il n’y aura pas de fin à cela sans un vaccin, ont déclaré des experts de la santé.

Selon le président, bien que beaucoup de choses restent inconnues sur la pandémie, les experts ont désormais convenu que le virus resterait une menace pour la santé publique mondiale pendant un certain temps encore.

« Nous devons donc être prêts à continuer de vivre avec le coronavirus parmi nous pendant un an, voire plus. Nous devons être préparés à une nouvelle réalité dans laquelle la lutte contre le Covid-19 fait partie de notre existence quotidienne », a déclaré Ramaphosa.

Il a ajouté : « Notre succès à vaincre le coronavirus sera finalement déterminé par les changements que nous apporterons à notre comportement ». 

Même après le confinement, a déclaré le président, le pays devrait encore observer une distanciation sociale, porter des masques, se laver les mains régulièrement et éviter les contacts avec d’autres personnes.

« Nous devrons réorganiser les lieux de travail, les écoles, les universités, les collèges et autres lieux publics pour limiter la transmission.

« Nous devrons nous adapter à de nouvelles façons d’adorer, de socialiser, de faire de l’exercice et de se réunir qui minimisent les possibilités de propagation du virus », a déclaré le président.

 Il a noté que ce serait la réalité à laquelle les pays devraient faire face dans un avenir prévisible.

Covid-19: le gouvernement ivoirien procède au suivi des transferts monétaires au profit des ménages vulnérables

La ministre ivoirienne de la Solidarité, de la cohésion sociale et de la lutte contre la pauvreté, Mariatou Koné, s’est assurée lundi de l’effectivité des transferts monétaires au profit des ménages vulnérables à Koumassi (Sud d’Abidjan), dans le cadre de la lutte contre le Covid-19.Au quartier Koumassi campement Félix Houphouët-Boigny, Mme Mariatou Koné, a expliqué que l’opération du transfert monétaire aux populations impactées par les mesures sanitaires imposées dans le cadre de la lutte contre le Covid-19, obéit à un « ciblage communautaire ». 

Ce ciblage communautaire, dira-t-elle, montre ceux qui peuvent bénéficier de cette aide financière, fixée à 25 000 Fcfa  par mois et sur une période de trois mois. Un soutien qui vise à travers le pays 177 198 ménages identifiés pour un fonds global de 13,3 milliards de F CFA. 

Dogbo Boni, qui vit à Koumassi campement, un quartier précaire, avec ses cinq enfants et sa femme, témoigne avoir effectivement reçu via son téléphone un transfert de 25 000 Fcfa. Ce dernier qui prenait cela pour une « arnaque » au départ, a reçu un message attestant d’une aide de l’Etat.  

Cette somme de 25 000 Fcfa « m’a vraiment soulagé », lance-t-il, rapportant avoir acheté un petit sac de riz et rechargé sa bouteille de gaz, puis le reste de l’argent, injecté cela dans l’achat d’un crédit d’énergie.   

« Ca nous a fait du bien moi et ma petite famille, et je remercie l’Etat de Côte d’Ivoire », a affirmé M. Dogbo, un ex-agent d’une entreprise industrielle en Zone 4, dans le Sud d’Abidjan, qui a été licencié en 2015 et jusqu’à ce jour ne travaille pas.  

Pour apporter de la clarté à cette opération, la ministre de la Solidarité, de la cohésion sociale et de la lutte contre la pauvreté a fait savoir que selon les critères de vulnérabilité, M. Dogbo Boni, avant 2015, n’était pas considéré comme vulnérable mais aujourd’hui, en 2020, il fait partie des vulnérables au regard de sa situation sociale. 

Le suivi des transferts monétaires a conduit Mme Mariatou Koné à « vérifier » que les bénéficiaires de la commune de Koumassi ont bien reçu pour ce mois cet appui de l’Etat. Avant cette étape, elle s’était rendue à Abobo (nord) et à Yopougon (ouest). 

« Partout, nous avons constaté que les transferts sont effectifs et les bénéficiaires sont des personnes qui sont heureuses d’avoir reçu ces transferts monétaires », a poursuivi la ministre de la Solidarité, de la cohésion sociale et de la lutte contre la pauvreté.

Un Fonds national de solidarité et de soutien humanitaire Covid-19 dédié aux personnes vulnérables est opérationnel, depuis fin avril 2020, dans le Grand Abidjan pour s’étendre à l’intérieur du pays à partir de ce mois de mai.

Covid-19: le Rwanda va rapatrier ses ressortissants bloqués aux Émirats arabes unis

Des centaines de ressortissants rwandais bloqués aux Emirats Arabes Unis (EAU) en raison de l’interdiction des voyages internationaux pour cause de pandémie de coronavirus seront rapatriés cette semaine, a révélé lundi une source diplomatique à Kigali.Les médias locaux ont indiqué que des membres de la diaspora rwandaise dans les différents émirats arabes, notamment Dubaï, Abou Dabi, Sharjah, Ajman, Umm Al Quwain, Ras Al Khaimah et Fujairah, et qui étaient bloqués après la fermeture de toutes les activités économiques, font partie du groupe devant être rapatrié cette semaine.

En raison de la situation aux EAU, les Rwandais qui travaillent et vivent à Dubaï ont souhaité rentrer chez eux et attendre que la situation se stabilise, a déclaré l’ambassadeur du Rwanda aux EAU, Emmanuel Hategeka.

Il est prévu que tous les passagers seront soumis à des tests médicaux et que les symptômes du Covid-19 ne seront pas autorisés à embarquer.

Les passagers seront également contrôlés à leur arrivée au Rwanda et mis en quarantaine pendant 14 jours dans les structures gérées par le gouvernement, y compris dans les hôtels.

Le gouvernement rwandais avait précédemment annoncé son intention de commencer un rapatriement progressif de ses citoyens bloqués à l’étranger depuis l’épidémie de Covid-19, qui a été suivie de mesures de confinement en mars dernier.

Dans le cadre de ces mesures, la compagnie aérienne nationale du Rwanda, RwandAir, a opéré deux vols au départ d’Amsterdam (Pays-Bas), de Londres (Royaume-Uni) et de Bruxelles (Belgique) pour ramener des centaines de ressortissants rwandais bloqués dans ces pays européens.

Entre-temps, les autorités sanitaires du Rwanda ont signalé dimanche quatre nouveaux cas confirmés de Covid-19, portant le nombre total à 284.

Des informations officielles indiquent que 140 personnes sont sorties des hôpitaux depuis la détection du premier cas le 21 mars.

Covid-19 : don de masques du Compendium à Attinguié, au Nord-Ouest d’Abidjan

La BASE, une initiative du Compendium des compétences féminines de Côte d’Ivoire, visant à soutenir les populations vulnérables face à la pandémie du Covid-19, a été lancée samedi à Attinguié, village situé au PK30 sur l’Autoroute du Nord, au Nord-ouest d’Abidjan.Le lancement de cette initiative de solidarité a été fait par la conseillère spéciale du président de la République, chargée du Genre, Euphrasie Kouassi Yao, qui conduisait une forte délégation, à l’occasion d’une journée de don de masques. 

Cette première action de la BASE (Banque d’Amour et de Solidarité Efficace) a visé les femmes et les hommes du marché d’Attinguié. Elle intervient deux semaines après la présentation du projet dans les locaux de la Chaire UNESCO « Eau, Femmes et Pouvoir de Décisions » à Abidjan. 

Au cours de cette journée de don de masques, précédée par une cérémonie traditionnelle d’ouverture des portes par les autorités coutumières, la BASE a été présentée aux femmes et hommes du marché, frange de la population souvent guidée par la recherche du mieux-être de leur modeste famille. 

La BASE est un mouvement citoyen, un investissement dans le capital humain fondé sur le leadership des femmes, des hommes et des jeunes en vue d’apporter une contribution à l’effort national afin de faire face à la vulnérabilité des populations exacerbées par la pandémie du coronavirus.  

Dans un langage en français facile, traduit en Attié (langue locale) et en Malinké, les messages de sensibilisation pour l’adhésion à la BASE ont tourné autour du triple rôle de la femme dans la société (Reproductif, Productif et Communautaire), et de son pouvoir en tant qu’actrice et non victime dans la lutte contre la propagation du Covid-19. 

Mme Euphrasie Yao a insisté sur la nécessité de se protéger, de protéger sa famille et par ricochet sa communauté, et mis un point d’honneur sur la dynamique d’une solidarité efficace  pour subvenir aux besoins vitaux des populations vulnérables impactées par les restrictions imposées dans le cadre de la lutte contre la maladie.  

L’adhésion à l’initiative de la BASE, ouverte à tout citoyen, est soumis au paiement d’un droit d’au moins 1000 F CFA via l’un des trois opérateurs mobiles en Côte d’Ivoire, et selon la position sociale  du contributeur.

Le port du masque étant désormais obligatoire dans le Grand Abidjan, encore isolé de l’intérieur du pays parce que représentant l’épicentre de la pandémie dans le pays, la délégation a sensibilisé les populations aux respects des mesures barrières.  

Des masques de protection offerts par une adhérente vivant aux Etats-Unis, répondant aux standards internationaux, ont été en outre distribués aux commerçants du marché, à la chefferie, aux guides religieux, à l’organisation de la jeunesse et à celle des femmes. 

Les populations, très enthousiastes, ont par la voix du député de la circonscription remercié Mme Euphrasie Yao pour l’initiative ingénieuse de la BASE qui constitue un instrument d’espérance et de développement pour ces populations.

Ces populations,  dira-t-il, veulent au travers de cette action se mobiliser autour de nouveaux modèles de développement durable et équitable basé sur l’investissement dans le capital humain, encadrés par les valeurs d’excellence, d’amour, de solidarité et d’audace.

La mission a été confiée à la présidente des femmes aux fins de veiller à ce que le message porté par la délégation de la BASE ne reste pas sous le boisseau mais atteigne toute la population d’Attinguié et produise le résultat escompté qui est celui de l’adhésion à l’initiative de solidarité.  

A la suite de Mme Euphrasie Yao, sont intervenues mesdames Attia Kassi Eugénie, responsable chargée de la confection et production des masques,  Guéi-Ecaré Pascale, responsable de la composante « Levée de fonds et transferts monétaires » Alice Loba, présidente de l’ONG Impact’Ell d’Attinguié.   

Covid-19 au Sénégal: une officielle alerte sur la diffusion d’un faux médicament

La directrice générale de la Santé publique du Sénégal, Dr Marie Khémesse Ngom Ndiaye, a mis en garde lundi les autorités contre la diffusion frauduleuse par certains individus d’un médicament dénommé Uni-gold Tm Hiv, censé traiter le Sida, dans le contexte de la pandémie à coronavirus.Selon la numéro trois du ministère sénégalais de la Santé, c’est l’Organisation internationale de police criminelle (Interpol) qui leur a mis la puce à l’oreille, sans préciser quand.

« Interpol a alerté qu’il y a un produit que certains veulent tester. Ils ont envoyé un message à la police sénégalaise. Celle-ci nous a transmis le message. Nous le disséminerons aux directeurs, aux médecins chefs de régions », a souligné Dr Ngom, faisant le point sur l’évolution de la Covid-19 dont les malades ne décroissent pas dans le pays.

Par ailleurs, la responsable a noté que ces personnes « veulent passer par le Sida pour tromper les gens ». Mais « nous ne les laisserons pas faire », a-t-elle dit ferme.

« Interpol a même donné le nom de l’entreprise qui veut diffuser le produit, à savoir Trinity Biotec. Le Sénégal a un comité qui combat les faux médicaments. Il sera renforcé par les forces de défense et de sécurité les gouverneurs, le secrétariat général du gouvernement les gouverneurs etc. », a indiqué la directrice générale de la Santé, qui s’est aussi prononcée sur le traitement du coronavirus à base de l’Artemisia comme le fait Madagascar avec son Covid-Organics.

Si le Comité scientifique local dirigé par le professeur Daouda Ndiaye a donné son feu vert pour son utilisation dans le traitement des malades, la décision tarde à être entérinée par le ministère de la Santé. Toutefois, Marie Khémesse Ngom Ndiaye souligne que l’étude sur cette plante suit son cours normal après que les techniciens ont reçu des échantillons du produit malgache.

« Au Sénégal, la médecine est gérée par des professionnels de santé. S’il doit y avoir un médicament à prescrire aux populations, ce sont eux qui vont le diagnostiquer. Toute personne qui a une proposition allant dans ce sens, nos portes lui sont grandement ouvertes », a-t-elle précisé.

Avec 177 nouveaux cas de Covid-19 ce lundi, un record depuis l’apparition de la maladie le 2 mars, le Sénégal en est désormais à 1886 cas recensés dont 715 guéris, 19 décès et 1151 sous traitement. 

Le président de la République va s’adresser à la Nation, ce lundi à 20h, bien que le mardi fût initialement retenu. Macky Sall doit évoquer la situation et la gestion de la pandémie au Sénégal, selon l’APS (publique).

Covid-19 au Togo : le nombre de cas ne cesse d’augmenter

Le Coronavirus continue son bout de chemin et le nombre de cas confirmés ne cesse de grimper ces dernières 24 heures. La situation devient de plus en plus inquiétante surtout que 19 cas positifs ont été repérés à la prison civile de Lomé d’une part et d’autres part, Naki-Est qui vient d’enregistrer ses premiers cas. A ce jour, le pays compte 181 cas confirmés dont 81 cas actifs 89 personnes guéries et 11 décès.

Selon les récents mise à jour du site officiel du gouvernement dédié au Coronavirus, Covid-19.gouv.tg, Sept (7) nouveaux patients ont été testés positifs sur les 184 personnes testées ce matin. Il s’agit de :

•          3 hommes, résidant à Lomé qui sont tous des contacts et dont les âges sont compris entre 32 et 43 ans ;

•          4 hommes résidant à Naki-Est qui ont été dépistés parmi les voyageurs et dont les âges sont compris entre 12 et 35 ans ;

Aucun nouveau guéri enregistré maintenant à 89 le nombre total de patients guéris de COVID-19.

Au total, 10561 tests de laboratoire ont été effectués sur toute l’étendue du territoire national.

Le Bénin a ouvert ses écoles, et le Togo ?

Les écoles du Bénin ont rouvert leurs portes lundi, avec des consignes strictes de distanciation, d’hygiène et distribution de masques, après plusieurs semaines de fermeture pour freiner la propagation du nouveau coronavirus selon l’AFP.

Tous les établissements scolaires, à l’exception des maternelles et des universités, accueillent à nouveau leurs élèves protégés par des masques, dont le port est obligatoire au Bénin, et en imposant une distanciation sociale d’un mètre. Et ceci alors que le benin connait une hausse du nombre de cas infectés, soit 319 cas, 62 guérisons et 02 décès.

Le Bénin étant voisin au Togo, l’on se demande si une réouverture imminente des écoles n’est pas déjà inscrit au programme des gouvernants.

Le Togo fort de son taux élevé de cas guéris peut envisager cette possibilité dans les prochaines.

A ce jour, le Togo compte 181 cas confirmés dont 81 cas actifs, 89 personnes guéries et 11 décès.

Zimbabwe: le Covid-19 entraîne le retour des évadés de prison

La pandémie du Covid-19 a entraîné un retour massif au Zimbabwe de prisonniers qui s’étaient évadés pour aller vivre dans les pays voisins.Des dizaines de criminels qui avaient traversé les frontières pour se rendre au Botswana ou en Afrique du Sud sont revenues au bercail en grand nombre, facilitant leur arrestation par les agents des forces de l’ordre.

Le porte-parole de la police, Paul Nyathi, a déclaré que les agents des forces de l’ordre ont établi une liste de criminels qui s’étaient enfuis vers d’autres pays, après avoir commis leurs forfaits au Zimbabwe.

A ce jour, le pays a accueilli des centaines parmi eux revenus des pays voisins, d’Asie, d’Europe et des Etats-Unis.

Il a déclaré que la police a identifié un certain nombre de criminels recherchés parmi ceux rapatriés chez eux par d’autres pays, ajoutant que ces fugitifs seraient arrêtés dès leur sortie des différents centres où ils sont mis en quarantaine obligatoire de 21 jours.

Un chauffeur de taxi de la station balnéaire de Victoria Falls a été arrêté la semaine dernière, peu après sa libération du centre de quarantaine après son retour du Botswana. Prosper Dziwanyika s’était enfui au Botswana en février avant même d’avoir terminé ses travaux d’intérêt général à la suite de sa condamnation pour vol et dégâts matériel.

Il a depuis comparu devant un magistrat de Victoria Falls qui a annulé une décision antérieure de commuer une peine de 12 mois en service communautaire et restitution des biens volés. Le fugitif a été condamné à purger la totalité des 12 mois de prison après sa fuite en février.

Selon la police, le Zimbabwe compte plus de 4500 évadés de prison, dont la plupart se cachent dans les pays voisins.

La Zambie ferme sa frontière avec la Tanzanie

Le président zambien, Edgar Lungu, a ordonné la fermeture temporaire de la frontière avec la Tanzanie pour contenir la propagation du coronavirus dans la ville frontalière de Nakonde.Selon le ministre de la Santé, Chitalu Chilufya, le chef de l’Etat ordonné que le poste frontalier de Nakonde soit fermé au trafic entrant et sortant à partir du 11 mai, à la suite de la flambée des cas de Covid-19 dans la région.

Nakonde a enregistré 76 cas de Covid-19 pour la seule journée de samedi dernier, incitant le gouvernement à fermer la frontière dans le cadre de ses mesures de gestion des catastrophes.

« A partir de lundi, aucun trafic ne sera autorisé à l’entrée et à la sortie de Nakonde », a déclaré Chilufya, indiquant que les autorités vont procéder au dépistage de masse et à la recherche des contacts dans cette ville frontalière.

Le pic des cas de Nakonde a porté le nombre total de cas de Covid-19 en Zambie à 267 à la date du 10 mai.

La fermeture de la frontière va impacter les activités de centaines de commerçants transfrontaliers de pays d’Afrique australe enclavés, comme que le Botswana, la Zambie et le Zimbabwe.

Covid-19 : La CEA propose sept stratégies de déconfinement

La Commission économique pour l’Afrique (CEA) a proposé aux pays africains des stratégies de lutte contre la pandémie du coronavirus suite aux mesures de confinement prises pour limiter ses dommages économiques et sociétaux.Dans un communiqué rendu public dimanche, la CEA a indiqué qu’au moins 42 pays africains avaient imposé des mesures de confinement partiels ou total pour barrer la route à la pandémie.

La CEA estime que l’Afrique perdrait environ 2,5% de son PIB en un mois de confinement, soit 65 milliards de dollars. Cette projection est distincte et s’ajoute à l’impact externe, plus large, de la crise liée au Covid-19 sur l’Afrique, qui résulte de la baisse des prix des produits de base et des flux d’investissements.

 Dans un nouveau rapport intitulé Covid-19 : stratégies de déconfinement pour l’Afrique, la CEA proposes sept plans qui assurent une activité économique durable, même réduite.

La publication de ce rapport intervient deux jours après le web-débat entre experts, organisé jeudi à l’initiative de la CEA et durant lequel ces derniers ont appelé à des stratégies efficaces tant sur le plan social qu’économique pour favoriser la reprise.

Le rapport souligne que les stratégies de déconfinement proposées et expérimentés par plusieurs pays à travers le monde expose les risques encourus par l’Afrique.

Avec les mesures de confinement, les économies africaines font face à de sérieux défis, notamment une baisse de la demande de produits et de services; un manque de trésorerie opérationnelle; une réduction des opportunités de rencontrer de nouveaux clients; la fermeture des entreprises; les problèmes liés à l’évolution des stratégies commerciales et à l’offre de produits et services alternatifs; une baisse de la production et de la productivité des travailleurs par rapport au télétravail; les difficultés logistiques et de transport des produits; et les difficultés d’approvisionnement en matières premières essentielles à la production.

Selon la CEA, parmi les questions les plus sensibles auxquelles sont confrontés les décideurs politiques figure l’impact des mesures de confinement sur la sécurité alimentaire.

Les sept stratégies de déconfinement proposées par le groupe de réflexion sont identifiées à partir de propositions et d’expériences à travers le monde. Dans la plupart des cas, les pays appliquent une combinaison de plusieurs stratégies comme les tests, la recherche des contacts et le déconfinement progressif segmenté.

Ils améliorent les tests, le confinement jusqu’à la mise au point de médicaments préventifs ou curatifs, la recherche des contacts et les tests de masse, les permis d’immunité, et le déconfinement progressif segmenté, le déclenchement adaptatif et l’atténuation.

Dans le cadre du déclenchement adaptatif, les Etats africains peuvent assouplir les mesures de confinement lorsque les infections diminuent et les réimposer si elles commencent à dépasser la capacité des soins intensifs. Ces mesures nécessiteraient des arrêts réguliers pendant les deux tiers de l’année ; ce qui changerait peu au confinement permanent du point de vue économique. L’Afrique a une capacité hospitalière limitée qui serait par conséquent rapidement dépassée, avec un impact certain sur le nombre de décès.

 Par ailleurs, les entreprises interrogées par la CEA indiquent ne fonctionner qu’à 43 % de leur capacité habituelle et 70 % des habitants des bidonvilles déclarent ne pas disposer de repas ou mangent moins à cause de la pandémie du Covid-19.

 La CEA appelle dans son rapport les pays africains à profiter de ce retard dans la propagation de la crise et des leçons apprises d’autres régions ainsi que de leurs expériences de déconfinement. Elle les invite également à d’utiliser le « délai supplémentaire » occasionné par les mesures restrictives pour mettre rapidement en place des systèmes de test, de traitement, des dispositifs de prévention et notamment pour développer avec soin des stratégies de déconfinement.

Maroc/Covid-19 : Le Raja de  Casablanca réduit de moitié les salaires de son staff technique

Le Raja de Casablanca, l’un des plus grands clubs de football au Maroc et en Afrique, a annoncé samedi avoir parvenu à un accord avec son staff technique pour réduire de moitié son salaire.« En application des recommandations de la FiFA et de la Fédération royale marocaine de football relatives aux impacts du coronavirus sur les engagements financiers des clubs, le Raja club sportif, est parvenu à un accord avec le staff technique de l’équipe première en vertu duquel il sera procédé à une réduction de moitié de son salaire », indique le club sur sa page facebook.

Cette décision intervient après que le président de la fédération marocaine de football, Fouzi Lekjaa ait proposé, jeudi, lors d’une réunion technique, de réduire les salaires de 20 à 50% de tous les entraîneurs qui ont approuvé cette décision.

Pour rappel, le Raja de Casablanca est engagé cette année sur les fronts africain et arabe. Il est qualifié aux demi-finales de la ligue des champions d’Afrique où il devra affrontera le club égyptien du Zamalek.

Au niveau arabe, il doit jouer la demi-finale retour à Casablanca contre un autre égyptien, celui d’Al Ismaili qui a remporté le match-aller sur le score étriqué d’un but à zéro (1-0).

Lourdement impacté par le Covid-19,  le PIB du continent pourrait s’affaisser de 2,8% (BAD)

Les lourdes conséquences de la crise sanitaire que traverse l’Afrique à l’instar d’autres régions dans le monde, entraînerait une baisse de 2,8% en 2020, soit entre 22 et 88 milliards de dollars, selon les estimations de la Banque africaine de développement (BAD).Aussi, le choc du Covid-19 réduira davantage la marge de manœuvre budgétaire de l’Afrique, étant donné que les déficits budgétaires se creuseraient de 3,5 à 4,9 points de pourcentage, aggravant ainsi le déficit de financement de la région de 110 à 154 milliards de dollars supplémentaires en 2020.

« Les économies des pays en développement, malgré des années de grands progrès, restent extrêmement fragiles et mal préparées pour affronter cette pandémie. Elles risquent davantage de sombrer sous les lourdes pressions budgétaires qu’elles subissent aujourd’hui avec le coronavirus », explique Akinwumi Adesina, président de la Banque panafricaine, dans une tribune libre publiée par CNN.

Selon la BAD, la pandémie a déjà entraîné la baisse des recettes d’exportations des matières premières comme le pétrole et le gaz ainsi que la chute des activités des secteurs du tourisme et des transports aériens. «Le choc du Covid-19 réduira davantage la marge de manœuvre budgétaire du continent, étant donné que les déficits budgétaires devraient se creuser de 3,5 à 4,9 points de pourcentage et augmenter le déficit de financement de l’Afrique de 110 à 154 milliards de dollars supplémentaires en 2020», alerte le président de la BAD.

Afin d’éviter l’effondrement pur et simple des économies africaines, la Banque rappelle avoir engagé un train de mesures «audacieuses» incluant une facilité de réponse rapide au Covid-19 de 10 milliards de dollars ainsi qu’un emprunt social obligataire de 3 milliards de dollars dénommé «Combattre le Covid-19» levé sur les marchés financiers internationaux.

Dans la Facilité mise en place, 5,5 milliards de dollars seront consacrés aux opérations souveraines dans les pays membres de la Banque, 3,1 milliards de dollars pour les opérations souveraines et régionales via les pays du Fonds africain de développement et le guichet de prêt à taux concessionnels du groupe dédiés aux pays fragiles.

Par ailleurs, une enveloppe de 1,35 milliard de dollars sera affectée aux opérations du secteur privé. À ces mesures économiques, viennent s’ajoutent un appui «significatif» aux systèmes sanitaires africains à travers un don exceptionnel de 2 millions de dollars de la Banque au Bureau pour l’Afrique de l’Organisation mondiale de la santé (OMS).

Covid-19: la Côte d’Ivoire enregistre 1667 cas confirmés, 769 guéris et 21 décès (officiel)

La pandémie de Covid-19 en Côte d’Ivoire, qui évolue à un rythme soutenu, a enregistré samedi 65 nouveaux cas, portant le nombre de cas confirmés à 1 667 dont 769 personnes guéries et 21 décès, selon un bilan du ministère de la Santé et de l’hygiène publique.« Le ministère de la Santé et de l’hygiène publique a enregistré ce jour samedi 9 mai 2020, 65 nouveaux cas de Covid-19 sur 573 échantillons prélevés soit 11,3 de cas positifs, 15 guéris et 1 décès », indique une note officielle. 

La Côte d’Ivoire compte, à ce jour, 1 667 cas confirmés dont 769 personnes guéries, 21 décès et 877 cas actifs, précise le document qui relève que « le nombre total d’échantillons à la date du 9 mai 2020 est 13 341 ». Le Grand Abidjan constitue aujourd’hui le foyer de la pandémie dans le pays.

Depuis le 21 avril 2020, aucun cas de Covid 19 n’a été notifié à l’intérieur de la Côte d’Ivoire. Selon les statistiques, tous les nouveaux cas positifs le sont dans le Grand Abidjan, qui circonscrit la capitale économique et ses banlieues. 

De ce fait, l’Etat de Côte d’Ivoire a décidé de lever le couvre-feu à l’intérieur du pays et autorisé la réouverture des écoles dans cette partie du pays. Cette mesure vient alléger les mesures de restrictions sanitaires imposées pour casser la chaîne de propagation du Covid-19.  

Cependant, les mesures barrières édictées par le gouvernement restent en vigueur dans le Grand Abidjan, où les écoles pourraient rouvrir dès le 15 mai selon l’évolution de la pandémie. En outre, toute sortie ou entrée d’Abidjan est soumise à la délivrance d’une attestation de non infection au Covid-19. 

Dans le Grand Abidjan, le ministère de la Santé et de l’hygiène publique juge indispensable pour les populations d’intégrer dans leurs habitudes quotidiennes les mesures barrières et de porter un masque lors des déplacements, pour se protéger et protéger les autres.

Côte d’Ivoire/Covid-19: entre 15 et 20 000 familles visées par une caravane de solidarité

Entre 15 et 20 000 familles sont visées par une caravane de solidarité en Côte d’Ivoire, dans le cadre de la lutte contre le Covid-19, impliquant les Fondations Magic System et Didier Drogba avec l’appui de l’Union Européenne (UE) et d’autres partenaires.Cette caravane de solidarité Covid-19, ciblant les quartiers précaires d’Abidjan et de l’intérieur du pays, a fait des heureux samedi à Alépé, dans le Sud ivoirien. Le préfet du département, Benjamin Nanou, s’est réjoui de cette chaîne de solidarité, tout en remerciant les donateurs.

Alépé, à l’instar de plusieurs villes du pays, a été touchée par les mesures sanitaires visant à freiner l’impact de la pandémie. Au cours de cette caravane, l’on a enregistré la présence de l’ambassadeur de l’Allemagne en Côte d’Ivoire Michaël Grau, celui de l’UE, A’Salfo pour la Fondation Magic System,  Mariam Breka de la Fondation Didier Drogba et IHS, un partenaire.

L’ambassadeur de l’UE en Côte d’Ivoire, Jobst Von Kirchmann, a fait savoir que cette cérémonie de remise de vivres et de non-vivres à Alépé coïncide avec la Journée de l’Europe qui repose sur les fondements de l’UE, entre autres, la paix, le développement, la protection de l’environnement,  l’éducation et la solidarité.

L’UE, dira-t-il, veut être solidaire avec la Côte d’Ivoire dans cette situation de crise et ces moments très difficiles pour le pays. Il a relevé que le soutien aux populations les plus démunies, traduit la volonté de l’Union à être aux côtés de ceux qui ont le plus besoin d’aide et de solidarité. 

M. Michaël Grau, ambassadeur de l’Allemagne, a relaté la longue tradition de solidarité avec la Côte d’Ivoire. Une coopération qui a commencé en 1962, et qui actuellement vise à mettre cette coopération au profit de la réponse du gouvernement contre la crise du Covid-19.

 « On travaille au rétablissement du tissu économique du pays », a-t-il rassuré, avant d’ajouter « nous sommes en train de préparer avec le ministère des Finances des projets pour rétablir ce tissu économique, ensemble avec l’UE ».

Pour sa part A’Salfo s’est dit « content » d’être à la troisième phase de cette caravane qui commence par Alépé et qui va s’étendre sur d’autres communes, notamment dans les quartiers démunis, parce que la spécificité de cette phase est d’être dans la proximité avec les populations.

« Nous allons parcourir des quartiers avec des ONG et des personnes qui viendront nous aider à toucher des familles vulnérables », a-t-il indiqué,  expliquant que le téléthon qui avait été annoncé pour venir en aide aux gens démunis, allait être fait après cette caravane.

« Aujourd’hui, on voit que la priorité est de pouvoir aller au bout de nos actions avec ce que nous avons entrepris avant de mettre en place ce téléthon », a précisé A’Salfo, soulignant que cela sera «lancé à une date ultérieure ».

C’est « entre 15 et 20 000 familles qui sont dans des quartiers précaires à Abidjan et à l’intérieur du pays » qui seront touchées par ces dons, a-t-il poursuivi. La priorité reste aux populations du Grand Abidjan, encore isolé, toutefois, les villes de l’intérieur programmées seront toutefois visitées.

Mme Mariam Breka, directrice exécutive de la Fondation Didier Drogba, dont l’organisation a intégré cette chaîne de solidarité depuis avril aux côtés de la Fondation Magic System, de l’UE et de l’ambassade de l’Allemagne, s’est félicitée de cette initiative visant à soutenir les gens démunis.  

« Dès que nous avons intégré la chaîne, nous avons fait un apport de 5 000 kits en vivres et non vivres qui ont été ajoutés aux 5 000 que Magic System et l’UE avaient déjà en stock et les autres partenaires se sont joints à nous », a-t-elle dit. 

Ces kits offerts aux populations vulnérables en Côte d’Ivoire comprennent entre autres du sucre, du riz, du savon, de l’huile et des gels hydro-alcooliques. L’objectif étant de soutenir le maximum de familles impactées par la crise liée à la pandémie du Covid-19.  

Côte d’Ivoire: reprise progressive de l’école à l’intérieur du pays à partir du 18 mai prochain (Ministre)

Les cours reprendront progressivement dans les établissements primaires et secondaires de l’enseignement général et technique de l’intérieur de la Côte d’Ivoire à partir du 18 mai prochain avec un réaménagement du calendrier scolaire jusqu’au 14 août prochain, a annoncé samedi Kandia Camara, la ministre ivoirienne de l’éducation nationale, de l’enseignement technique et de la formation professionnelle. Cette décision intervient après les mesures d’allègement des restrictions liées à la maladie à Coronavirus à l’intérieur du pays annoncées jeudi dernier par le président ivoirien Alassane Ouattara.

« Au niveau de l’enseignement primaire, le démarrage effectif des cours dans les écoles primaires publiques et privées sur toute l’étendue du territoire national à partir du lundi du 18 mai 2020 à l’exception des directions régionales d’Abidjan, de Dabou, d’Aboisso et de Grand-Bassam.  Au titre de l’enseignement général et technique, dans les établissements à faibles effectifs, les cours reprennent normalement dès le 18 mai 2020», a fait savoir Mme Camara à la conférence de presse du gouvernement sur la situation du Covid-19.

Dans les établissements secondaires à gros effectif,  a cependant précisé la ministre, l’option d’une rentrée progressive est prise en commençant par les classes d’examen.

Il s’agit notamment de «la répartition spatiale des élèves dans les salles de classe en tenant compte des mesures et gestes barrières. L’observation méthodique de cette option sur une période de deux semaines avant d’envisager la rentrée des classes intermédiaires».

 S’agissant de l’enseignement préscolaire, la première responsable de l’éducation nationale en Côte d’Ivoire, a annoncé la mise en vacances des élèves de la maternelle « dont le programme était presque achevé» lorsque la fermeture des écoles est intervenue.

Au nombre des mesures prises par son département ministériel, Mme Camara a également annoncé l’organisation du concours d’entrée dans les Centres d’animation et de formation pédagogique (CAFOP) « dans les meilleurs délais » et l’ouverture de ces institutions de formation des enseignants sauf celles d’Abidjan, de Dabou, de Bassam et d’Aboisso.

« Le calendrier général des examens à grand tirage et les opérations d’affectation en sixième et d’orientation en seconde fera l’objet d’un aménagement dès la semaine prochaine », a-t-elle en outre, souligné précisant que le calendrier scolaire est lui-aussi réaménagé du 18 mai au 14 août 2020.

 Jeudi dernier, le président ivoirien Alassane Ouattara a annoncé l’allègement des restrictions liées à la maladie à Covid-19 à l’intérieur du pays dont la réouverture des écoles. C’est depuis le 16 mars dernier  que les autorités ivoiriennes ont décidé de fermer les établissements préscolaires, primaires, secondaires et supérieurs pour lutter contre la propagation du Covid-19 dans le pays. A la date du 08 mai 2020, la Côte d’Ivoire a enregistré 1602 cas de maladie à Covid-19 dont 754 guéris et 20  décès.

Coronavirus: voici les nouvelles stratégies adoptées par le Togo

Face à l’augmentation sans cesse de nouveaux cas de coronavirus au Togo, l’équipe en charge de la riposte contre la pandémie a décidé d’adopter une nouvelle stratégie de lutte:  le dépistage de masse et la désinfection des places publiques.

 

Dépistage de masse

Le Togo a en effet dans sa nouvelle stratégie décidé de déployer 5000 tests randoms (sur une base aléatoire) sur le territoire, pour évaluer le niveau de diffusion de la pandémie. Ceci devrait permettre aux autorités sanitaires de déterminer quand et où restreindre la mobilité des personnes (ou, inversement, comment relâcher les mesures mises en place) et donc permet de « mieux cibler les mesures sanitaires (confinement, quarantaine, et autres), et réduire la pression sur l’écosystème social et économique ».

 

Désinfection des lieux publics

Le Togo a également choisi de désinfecter les lieux publics. Une vaste opération de désinfection de la ville de Lomé a été lancée par le ministère de l’Assainissement et de l’hydraulique villageoise le mercredi 5 mai dernier. L’objectif d’une telle stratégie est de contenir la propagation du Covid-19.

Ce projet, soutenu par l’Organisation des Nations unies pour l’Enfance (Unicef) va être exécuté en deux volets et va concerner les places publiques notamment, les marchés, les hôpitaux, les ministères, les écoles et universités, les gares routières ou encore les toilettes publiques.

 

Côte d’Ivoire/Covid-19: réouverture des mosquées à l’intérieur du pays

Le Comité de veille de la communauté musulmane ivoirienne dans le cadre de la lutte contre le Covid-19, a annoncé samedi dans un communiqué, la réouverture des mosquées à l’intérieur du pays avec l’exigence du « strict respect » des gestes barrières contre cette maladie.Cette décision intervient après l’adresse du président ivoirien Alassane Ouattara annonçant un allègement des restrictions contre cette pandémie à l’intérieur du pays.

Ainsi, concernant les mosquées, ce  Comité de veille a pris six mesures dont l’autorisation d’effectuer les cinq prières obligataires dans les mosquées à l’intérieur du pays, l’organisation des tafsirs (commentaires du Coran), prêches, ruptures collectives du jeûne, des prières de Tarawih et de Tahadjoud qui doivent se faire en respectant les mesures barrières et de distanciation sociale et le nombre de personnes présents dans la mosquée ne devra pas excéder 200 personnes.

Quant aux fidèles musulmans, chacun devra venir à la mosquée muni de son cache-nez et de son tapis de prière et se laver les mains avant d’y accéder. Par ailleurs, le respect de la distanciation physique devra être observé.

« Les imams et les comités de gestion des mosquées sont responsables du respect des mesures énoncées. Ils devront par conséquent prendre toutes les dispositions nécessaires à leur stricte application en mettant en place un service d’ordre pour y veiller », a précisé l’imam Bachir Ouattara dans ce communiqué insistant que « le Grand Abidjan n’est pas concerné » par cette mesure de réouverture des mosquées.

Jeudi dernier, dans une adresse à la Nation relative à l’évolution de la maladie à Covid-19 en Côte d’Ivoire, le président Alassane Ouattara a annoncé l’allègement des restrictions contre cette maladie à l’intérieur du pays, estimant que depuis le 21 avril dernier aucun cas positif de maladie à Covid-19 n’a été enregistré hors d’Abidjan.

Au nombre de ces mesures d’allègement à l’intérieur du pays, M. Ouattara a indiqué entre autres, la levée du couvre-feu, la réouverture des écoles, la réouverture des restaurants, maquis, bars, boîtes de nuit… et la mesure de restriction du nombre de personnes lors des rassemblement qui passe de 50 à 200.

C’est depuis le 18 mars dernier que les dignitaires religieux musulmans ivoiriens ont annoncé la fermeture des mosquées en Côte d’Ivoire pour casser la chaîne de transmission de la maladie à Coronavirus (Covid-19). A ce jour, la Côte d’Ivoire enregistre 1602 cas confirmés de maladie à Covid-19 dont 754 guéris et 20 décès.

Covid-19: Polytechnique de Dakar à l’avant-garde du combat

Une des écoles d’ingénieurs les plus importantes du Sénégal et de l’Afrique de l’ouest s’illustre dans la lutte contre le nouveau coronavirus avec la mise en œuvre de solutions innovantes.En cette matinée de fin avril, les étudiants de l’École Supérieure Polytechnique de Dakar (ESP) accueillent le recteur de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (Ucad), le Professeur Ibrahima Thioub.

Entouré des responsables de la prestigieuse école d’ingénieurs, cet historien réputé, masque et lunettes bien ajustés, se dirige vers un bâtiment de l’établissement. Dans une ambiance décontractée, l’illustre hôte de l’ESP entame alors une visite guidée du laboratoire d’innovation. Dans cette salle, les étudiants ont entre autres à leur disposition trois ordinateurs, plusieurs prototypes de robots, une machine de distribution de gels hydroalcooliques et des bouteilles contenant ce liquide précieux en ces temps de guerre.

C’est ici que Pape Mamadou Guèye, élève-ingénieur en Génie mécanique, Ismaïla Dème, ingénieur en Génie électrique et Mouhamadou Lamine Kébé, ingénieur en Systèmes réseaux et télécommunications, ont décidé de mettre en musique leurs idées pour combattre le virus.

Un robot en première ligne

Ils ont ainsi inventé Docteur Car, un robot multifonction qui permettra aux soignants de traiter les malades sans courir le risque d’être contaminés. Doté d’une caméra, l’appareil est pilotable à distance grâce à une application mobile.

En pratique, la machine peut se déplacer dans les chambres des personnes placées en quarantaine pour prendre leurs températures et leur livrer des médicaments ou de la nourriture. Programmé pour s’exprimer dans les langues locales comme le wolof et le pulaar mais aussi étrangères à savoir le français et l’anglais, Docteur Car simplifie l’interaction entre le personnel médical et les patients.

A la faveur de la documentation de tout le processus de fabrication, il faut désormais « cinq jours ouvrables » à l’équipe Docteur Car pour concevoir un robot, explique Mouhamadou Lamine Kébé.

« Pour le moment, on est capables de tout conditionner au niveau de notre laboratoire. Mais avec la commande qu’on a reçue du Centre des opérations d’urgence sanitaire (Cous), on est obligés d’importer de Chine des composants électroniques », souligne l’apprenti ingénieur, déplorant au passage la dépendance du monde à l’égard de l’Empire du milieu dans tous les domaines.

Après cette étape, cap sur le laboratoire de fabrication. Le Professeur Thioub est reçu par Momar Sourang, élève-ingénieur en Génie électrique. Dans cet environnement où fourmillent les composants électriques, l’étudiant présente les différentes étapes de la conception d’un distributeur automatique de gel hydroalcoolique.

« L’idée de fabriquer cette machine nous est venue avec l’apparition de la pandémie. On entendait çà et là que l’Afrique n’a pas les moyens de faire face à cette tragédie. Vu l’expertise dont nous disposons, nous nous sommes dit qu’on peut mettre en place des projets pour servir notre nation », raconte ce jeune homme élancé.

Made in Sénégal

« On a remarqué que dans les banques et autres institutions financières, il y a des vigiles qui distribuent les gels. Pour éviter les contacts, nous avons pensé à mettre à leur disposition cette machine », poursuit Momar.

Composée d’un châssis, d’un moteur, d’un distributeur permettant de véhiculer le gel et d’un réservoir d’une capacité de trois litres, cette machine est conçue avec des outils faits maison, précise fièrement l’étudiant.

Avant ces deux inventions, le département de Génie Chimique et Biologie Appliquée (GCBA) de l’ESP s’est lancé dans la production de gels hydroalcooliques. Le laboratoire d’incubation du GCBA avait conditionné des bouteilles de 10 et 20 litres ainsi que des flacons de 500 millilitres.

« Depuis l’avènement de la pandémie, nous nous sommes mobilisés sur plusieurs fronts », fait remarquer le directeur de l’École Supérieure Polytechnique, Pape Alioune Ndiaye. L’une des missions assignées à l’Université de Dakar est de servir la communauté. Et l’ESP s’évertue à la remplir.

« Avec l’appui du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, nous avons offert notre première production de gel au ministère de la Santé et de l’Action sociale. Nous avons ensuite fait la même chose pour la population de Dakar-Plateau (centre-ville de la capitale). Nous allons offrir des gels à la mairie de Guédiawaye (banlieue dakaroise). Nous allons continuer sur cette lancée pour fournir le maximum de gel à l’ensemble du pays », promet M. Ndiaye.

Selon lui, le rôle de son établissement est de créer des prototypes qui, plus tard, pourront être reproduits à grande échelle par des sociétés qui le souhaitent. Toutefois, la direction de l’ESP a signé, ces derniers jours, une convention avec la Délégation à l’entreprenariat rapide (Der) pour offrir la possibilité à ses étudiants de mettre sur pied leurs entreprises.

A la fin de cette visite qui a duré près de trois heures, M. Thioub, tout en invitant les étudiants à « rester très lucides », n’a pas manqué de renouveler ses félicitations et encouragements « pour ce travail dans l’ombre ».

« Vous êtes jeunes, vous aurez beaucoup de lumière sur vous ces temps-ci. Que cela ne vous grise pas. Ne vous prenez pas la tête. Restez au service de votre pays, de votre continent et soyez conscients des enjeux. Les enjeux, ce n’est pas nous en tant qu’individu. C’est d’être au service de l’humain, de son pays et des communautés. Parce que ce sont ces communautés, qui par leur travail, vous ont fait. Ne l’oubliez jamais », a exhorté le recteur.

En plus des inventions des polytechniciens de Dakar, quatre enseignants-chercheurs de l’École Polytechnique de Thiès (EPT), à 70 kilomètres de la capitale, ont récemment mis au point un respirateur artificiel. Certains étudiants de cette école d’excellence ont également apporté leur pierre à l’édifice en créant un lavabo automatisé en mesure de fournir de l’eau et du savon, en plus du dispositif de séchage des mains.

Covid-19: 121 milliards f cfa des Nations Unies pour le Sénégal

Le Système des Nations Unies a dégagé 200 millions de dollars US (environ 121 milliards f cfa) pour appuyer la lutte contre le Covid-19 au Sénégal, a appris APA samedi auprès du ministère de l’Economie.L’annonce a été faite au terme d’une séance de travail par vidéo conférence, hier vendredi, entre Amadou Hott, ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération et Léna Savelli, Coordonnatrice Résidente des Nations Unies au Sénégal, entourée des Chefs d’Agences onusiennes.

L’enveloppe est offerte sous forme de don à travers le Programme de Résilience Economique et Sociale (PRES) coordonné par le ministère de l’Economie, du Plan et de la Coopération.

« Cette contribution traduit la vision commune de toutes les agences du Système des Nations Unies confondues et symbolisée à travers le Plan Cadre d’assistance commune des Nations Unies (PNUAD) par le +ONE UN+», explique un communiqué du ministère de l’Economie.

Elle s’articule autour des quatre piliers du Programme de Résilience Economique et Sociale (PRES), à savoir: le renforcement du système de santé ; le renforcement de la résilience sociale des populations; la stabilité macroéconomique et financière pour soutenir le secteur privé et maintenir les emplois; et l’approvisionnement régulier en denrées de première nécessité, en hydrocarbures et en produits médicaux et pharmaceutiques.

Cet appui financier des Nations Unies vient s’ajouter aux 298 milliards 618 millions 285 mille 771 f cfa déjà remis sous forme de dons, à la date du 23 avril, au fonds Force Covid-19 du Sénégal. Le pays compte, à la date du 09 mai, 1634 cas positifs dont 643 guéris, 15 décès, 1 évacué et 975 encore sous traitement.

Sénégal: des zones d’ombre avant la reprise des cours

Les écoles et universités sénégalaises s’apprêtent à rouvrir en juin après près de trois mois de vacances involontaires causées par le Covid-19, mais parents d’élèves, enseignants et Etat ne sont pas sur la même longueur d’onde quant aux modalités de la reprise.Inquiétées par la progression de la pandémie vers l’Afrique, les autorités ont décidé de fermer les écoles le 16 mars 2020 après avoir annoncé deux semaines auparavant la découverte du premier cas de Covid-19. Deux mois plus tard, les patients ont presque décuplé avec 1551 cas positifs recensés à la date du 8 mai, dont 926 sous traitement.

Ce tableau inquiète les acteurs de l’éducation, au premier chef les enseignants et les élèves en classes d’examen appelés à retourner à l’école le 2 juin prochain. Pour la plupart, il n’en est pas question tant que l’Etat, soucieux de sauver l’année scolaire et universitaire, ne garantisse pas leur sécurité sanitaire.

Ancien dirigeant d’un mouvement de l’enseignement moyen et secondaire, le syndicaliste Mamadou Lamine Dianté qualifie d’« équation à N inconnues » la réouverture à cette date. La mesure ne remplit pas tous les préalables, déplore-t-il dans une longue tribune. « Par conséquent, attendre que la situation du Covid-19 le permette est la décision la plus sage. Nul ne doit être sacrifié sous l’autel des pré-inscriptions ou des voyages d’études de quelques privilégiés ».

Pour sa part, le Syndicat autonome de l’enseignement supérieur (Saes) se veut prudent. Selon son Secrétaire général, Malick Fall, le retour de ses collègues dans les amphithéâtres « doit passer inéluctablement par les instances pédagogiques qui sont seules habilitées à prendre des décisions pédagogiques ».

Il rejoint ainsi le gouvernement qui, lors du Conseil des ministres du 29 avril, avait recommandé aux académies de réfléchir sur les modalités de reprise globale des enseignements dans la période du 2 au 14 juin 2020. Même si la balle est dans leur camp, cela n’empêche pas outre mesure à M. Fall de souligner dans Le Quotidien que le plus important est « d’abord d’endiguer la maladie ».

Dépistage et dispositions

En revanche, le directeur de la Formation et de la Communication du ministère de l’Education, Mohamadou Moustapha Diagne, donne déjà une piste qui n’exposerait pas les parties prenantes. Vu qu’on « ne sait pas quand la maladie va disparaître », « il faut identifier les enseignants qui doivent reprendre les cours pour faire des tests », a-t-il dit sur Seneweb.

« Nous allons aussi prendre des dispositions pour leur déplacement. Nous allons tout faire pour que les enfants et les enseignants ne soient pas contaminés », a assuré M. Diagne.

Par ailleurs un sondage du Bureau de prospectives économiques (BPE), dirigé par l’économiste Moubarak Lô, rapporte que 58,3% des personnes pensent qu’il faut redémarrer les cours à la disparition du virus là où 12,1% sont pour une ouverture générale des classes en juin. L’enquête est réalisée par téléphone auprès d’un échantillon de 828 individus âgés de 18 ans ou plus, et s’est focalisée sur les régions de Dakar et de Diourbel, selon le site IGFM.

Elle renseigne en outre que 16,6% des personnes veulent que la réouverture soit limitée aux classes d’examens, tout en scellant le sort des autres élèves jusqu’à la rentrée 2020-2021. A l’inverse, 11,46% proposent l’année blanche pour tout le monde.

Mais l’Etat qui semble s’inscrire dans une démarche progressive, opte en partie pour la troisième proposition. D’ailleurs le président Macky Sall rassure en ce sens, dans un tweet : « Chers parents, chers enseignants, chers étudiants, chers élèves, j’imagine votre inquiétude face à la situation inédite que traverse l’école liée au #COVID19. Je voudrais partager ici, avec vous, l’espoir d’une reprise progressive et maîtrisée dans le respect des mesures édictées ».

Au dernier Conseil des ministres également, il a réitéré la question de la préparation de la réouverture, invitant ses ministres de l’Education, de l’Enseignement supérieur et de la Formation professionnelle, « à finaliser avec l’implication de l’ensemble des acteurs de la communauté scolaire et universitaire, les modalités pratiques de reprise progressive des enseignements dans le respect strict des règles sanitaires fixées ».

Épreuve du virus

Toutefois, ces dernières n’apportent pas de « certitudes » selon Sud Quotidien, dépeignant dans son édition du jour une école dans « l’impasse » et mise « l’épreuve du virus ». Selon le journal, les conditions de reprise se heurtent à plusieurs anomalies, en dehors de la circulation du virus, dont l’hivernage qui approche à grands pas et l’existence d’abris provisoires dans certaines régions.

Le ministère de l’Education nationale a affirmé mardi dernier avoir tenu plusieurs rencontres en visio-conférence avec l’ensemble des Inspections d’académie (IA), les secrétaires généraux des syndicats du G7, les associations de parents d’élèves et la société civile entre autres, pour avoir « leurs avis et leurs conseils » pour la matérialisation de la décision de reprise des cours.

Au cours de ces « très bonnes réunions », le ministre Mamadou Talla et son équipe ont tenu compte de leurs suggestions et partagé leurs « craintes et préoccupations », tout en assurant qu’ils vont « étudier les modalités et préalables » devant faciliter le retour à l’école.

Covid-19: la BM pour la protection sociale des migrants

Face à la pandémie du Covid-19, la Banque mondiale invite à la protection sociale pour les migrants, estimant cela est « un choix juste et économiquement pertinent ».« La pandémie de Covid-19 et les mesures prises pour lutter contre la transmission du virus ont brusquement interrompu les mouvements de population qui caractérisent notre monde interconnecté. Les conséquences sont très lourdes pour les migrants qui travaillent loin de chez eux pour subvenir à leurs besoins, à ceux de leur famille et de leur communauté », écrit la BM sur son site visité par APA.

Selon l’institution de Bretton Woods, beaucoup de migrants vivent aujourd’hui dans des conditions qui les exposent à un risque accru de contracter la maladie.

« Par ailleurs, poursuit-elle, la pandémie affecte également des secteurs critiques comme l’agriculture, menacée d’une pénurie de main-d’œuvre. Les gouvernements du monde entier ont pris des dispositions pour protéger la vie et les moyens de subsistance des populations. Jusqu’à présent, les difficultés propres aux migrants et à leurs familles n’ont que très rarement été prises en compte ».

Ce faisant, la BM estime que c’est pourtant en veillant à ce que les migrants soient englobés dans les stratégies de riposte qu’ils peuvent être protégés pendant la crise. Et ce d’autant plus que « ce choix est économiquement pertinent » car, préserver les migrants revient à limiter le risque de transmission pour l’ensemble de la population tout en contribuant à conserver un vivier de main-d’œuvre qui sera indispensable pour résorber les conséquences économiques de la pandémie.

Elle souligne que la santé et les moyens de subsistance des migrants sont fortement menacés par le coronavirus. Ce qui fait que les familles et leurs communautés d’origine risquent de subir de graves conséquences économiques.

« Les principales destinations de migration ont fermé leurs frontières aux voyageurs internationaux. Par conséquent, de nombreux migrants employés dans un autre pays ne peuvent ni rejoindre leur lieu de travail, ni rentrer chez eux, ni se déplacer afin de pourvoir des emplois vacants », note la Banque mondiale.

Maroc : Le secteur automobile durement pénalisés par l’épidémie du coronavirus

Les concessionnaires automobiles ont été durement pénalisés par l’épidémie du coronavirus. Durant le mois d’avril dernier, les ventes de véhicules se sont effondrées de -88,5% pour les voitures particulières, a souligné l’Association des Importateurs de Véhicules Automobiles Montés (AIVAM).En raison du «Covid-19» et de l’état d’urgence sanitaire, l’activité est presque complètement à l’arrêt avec seulement 1.238 voitures vendues

Depuis le début de l’année, le cumul des ventes affiche une baisse de -37,39% comparée à 2019 avec 29.788 voitures personnelles vendues contre 47.577 une année auparavant. En outre, les immatriculations ont chuté de 61,66%, à 6.305 en mars dernier.

Selon, le président de l’AIVAM, Adil Bennani « dès l’annonce de l’état d’urgence sanitaire et le confinement obligatoire, les gens n’étaient plus dans des dispositions qui leur permettent de penser aux véhicules. Une situation qui a fortement impacté la fin du mois ».

Deux à trois semaines après, le choc émotionnel du confinement absorbé, les clients ne pensaient plus à l’approvisionnement alimentaire d’urgence, mais plutôt à la manière de gérer leur quotidien vital, a-t-il ajouté.

Covid-19: Aide médicale du Maroc à la Guinée et au Burkina Faso

Le Maroc a envoyé des masques de protection  à la Guinée et au Burkina Faso  pour lutter contre la propagation de la pandémie de coronavirus, rapporte vendredi la presse marocaine Ainsi, la compagnie marocaine Royal Air Maroc a effectué des vols à Ouagadougou (Burkina Faso)  et à Conakry pour acheminer les masques de protection à ces deux pays de l’Afrique de l’Ouest, selon des médias électroniques marocains.

 Depuis le mois de mars, le Royaume s’est lancé dans la fabrication de masques grand public 100 % marocains. Sous l’impulsion du ministère de l’industrie et grâce aux subventions du fonds spécial d’urgence abondé par l’Etat et par des donations, dix-neuf usines de textile locales se sont reconverties pour produire des unités à partir de matériau non tissé.

Avec 7 millions de masques produits par jour, le Maroc est parvenu à satisfaire la demande locale, et aspire à exporter 50 % de sa production à l’international.

Covid-19: « l’Afrique doit adopter une approche panafricaine » (expert)

Les gouvernements africains doivent adopter une approche panafricaine pour lutter ensemble contre la pandémie du Covid-19 selon un ancien fonctionnaire de l’Organisation des nations unies pour l’enfance (UNICEF) qui s’est exprimé dans un entretien avec APA.Jeggan Grey-Johnson, responsable de la communication au sein du Projet de suivi et de plaidoyer pour la gouvernance en Afrique (AfriMAP), a déclaré à l’Agence de presse africaine (APA) qu’il est difficile de voir le continent dans son ensemble devenir un épicentre où les infections seraient plus probablement fortement concentrées dans une ou deux de ses régions.

D’où la nécessité pour les gouvernements africains d’élaborer une approche panafricaine pour lutter ensemble contre la pandémie.

Selon l’ancien fonctionnaire de l’UNICEF, ce n’est pas le Covid-19 en lui-même qui est un problème, mais les conséquences sur d’autres secteurs non liés à la santé, comme le tourisme.

« Il en résultera le chaos, l’aggravation de la pauvreté et de l’insécurité alimentaire, un aventurisme militant, des régimes illégitimes, une crise constitutionnelle, un détournement généralisé de fonds d’urgence… pour ces raisons, nos systèmes de santé ne pourront pas faire face », prévient cet expatrié gambien basé en Afrique du Sud.

 Selon lui, les systèmes de santé ne s’effondrent pas seulement en Afrique sous le poids des cas du Covid-19, ce qui rend difficile la capacité du continent à faire face et à gérer la pression croissante. 

 « Par exemple, dans mon pays natal, la Gambie, il n’y a pas de système de santé viable et ailleurs en Afrique, au moins 25% des systèmes de santé sont ruinés. Seuls 20% ont une capacité fonctionnelle en temps normal. L’Afrique du Sud a le meilleur système et même eux ne sont pas prêts. Récemment, une injection d’un demi trillion de rands a été annoncée, des hôpitaux de campagne sont en cours de construction mais le tableau est sombre », souligne-t-il. 

 Les systèmes de santé individuels étant paralysés pour de nombreuses raisons, le Dr Matshidiso Moeti, chef de la Région Afrique de l’OMS, avertit dans une étude récente que seule une stratégie proactive pourrait sauver le continent de la probabilité que le Covd-19 fasse partie de la vie des gens de façon permanente au cours des prochaines années.

 Pour Jeggan Grey-Johnson, « la seule voie de salut est la résolution de cette pandémie, de sorte que nos risques, nos investissements et nos charges soient partagés. Sinon, la résurgence à l’automne (septembre-novembre puis en hiver) sera terrible », prévient-il.

 Alors que de plus en plus de pays africains commencent à assouplir les mesures de confinement adoptées il y a quelques semaines pour endiguer la vague d’infections, ils réalisent à quel point ces restrictions ont été efficaces pour stopper le virus et éviter un scénario dans lequel les crises dans leur secteur de la santé n’auront pas d’effets sur tous les secteurs de l’économie.       

Toutefois, une étude de la Commission économique des Nations unies pour l’Afrique (UNECA) fait des projections pour le moins terrifiantes avec un scénario désespéré dans lequel plus de 1,2 milliard d’Africains seraient infectés si les bonnes mesures ne sont pas prises pour empêcher la maladie de se propager plus loin sur le continent.

L’OMS affiche ses craintes sur l’Afrique

 C’est un chiffre stupéfiant compte tenu des 1,3 milliard d’habitants que compte l’Afrique.

 Il y a quelques jours, l’OMS avait soutenu que nouveau coronavirus (Covid-19) pourrait faire plus de 190.000 morts en Afrique d’ici an, faisant du continent l’épicentre de la pandémie, prévient l’Organisation mondiale de la santé (OMS).

 Le Fonds monétaire international et la Banque mondiale ont également émis des avertissements similaires dans un passé récent, mais comment un tel scénario est-il possible dans un continent où la pandémie connaît une évolution lente ?

 Actuellement, avec 60.000 cas confirmés et un peu plus de 2000 décès dus à la pandémie, le continent surprend les observateurs en ne représentant qu’une fraction des trois millions d’infections au Covid-19 à travers le monde.

Depuis que le virus a fait son apparition à Wuhan, en Chine, en décembre dernier, l’Afrique a surpris plus d’un avec un taux d’infection plus lent que prévu par rapport autres régions du monde

 Selon l’OMS, l’expérience acquise dans la lutte contre les grandes maladies du passé, comme le virus Ebola, en particulier en Afrique de l’Ouest, est considérée comme un facteur important de la lenteur de la transmission sur le continent.

 Mais l’OMS prévient que d’ici la fin de l’année, tout cela pourrait changer, avec une projection de 10 millions de cas confirmés sur le continent.

 Des projections qui soulèvent quelques inquiétudes s’agissant de la capacité de l’Afrique à résister à l’épidémie. Un continent qui serait de facto avec de tels chiffres macabres, le nouvel épicentre de l’épidémie. 

 Mais ce scénario tant redouté peut-il arriver dans les 54 pays du continent? 

Force est de constater que la plupart des pays africains ont des systèmes de santé qui manquent de ressources. Ils sont très peu outillés pour faire face à certaines pandémies comme celles qui se sont produites par le passé comme Ebola en Afrique de l’Ouest en 2014.

Un test négatif au Covid-19 désormais exigé pour sortir ou entrer dans le Grand Abidjan

Un test négatif au Covid-19 est désormais exigé à toute personne désireuse de sortir ou entrer dans le Grand Abidjan, épicentre de la maladie à Coronavirus en Côte d’Ivoire, a annoncé vendredi le ministre de la Sécurité et de la protection civile, Vagondo Diomandé.Ceux qui sont à l’intérieur peuvent venir à Abidjan « sous réserve d’être un porteur saint parce que le Grand Abidjan est isolé », a dit M. Diomandé, indiquant que pour « rentrer dans le Grand Abidjan, il faut une autorisation et être saint », lors d’un point de presse gouvernemental sur le Covid-19.  

« Pour ceux qui veulent se déplacer pour leurs activités, ils doivent prouver qu’ils ne sont pas porteur, de la même manière que ceux qui sont à Abidjan et qui veulent sortir d’Abidjan, il faut qu’ ils prouvent qu’ ils ne sont pas porteurs de la maladie à Coronavirus », a-t-il précisé.  

Le général Vagondo Diomandé a relevé que « les laissez-passer continueront d’être délivrés » mais selon cette nouvelle condition qui est instaurée. « Tous ceux qui demanderont des laissez-passer devront prouver par un test négatif leur état de santé dans le cadre du Covid-19 ».   

« Il faut que cela soit très clair, vous pouvez obtenir des laissez-passer mais à condition que vous fournissez un document de dépistage du Covid-19 », a martelé le ministre ivoirien de la Sécurité et de la protection civile, Vagondo Diomandé.   

Concernant le Grand Abidjan, toutes les interdictions pour éviter la propagation du Covid-19 continuent d’avoir cours, même si le couvre-feu est assoupli, a-t-il poursuivi. Les horaires du couvre-feu s’étendent désormais de 23h à 4h du matin, à compter du 8 mai 2020.  

L’intérieur du pays n’a pas connu de nouveaux cas de Covid-19 depuis plus d’une semaine, tu te chose qui a conduit les autorités ivoiriennes à la levée des restrictions sanitaires. Les bars, restaurants, boîtes de nuit et les lieux de spectacles peuvent désormais reprendre leurs activités. 

Covid-19 : l’Etat ivoirien insiste sur les mesures barrières lors des cultes

Les mesures barrières visant à casser la propagation du Covid-19 en Côte d’Ivoire, restent en vigueur dans les lieux de culte et autres, suite à l’extension des rassemblements de personnes à l’intérieur du pays, de 50 à 200 au maximum, selon le ministre de la Sécurité et de la protection civile , Vagondo Diomandé.Vu l’absence de nouveaux cas de Covid-19 à l’intérieur du pays depuis plus d’une semaine, les autorités ivoiriennes y ont élargi les rassemblements de personnes. La limitation du nombre de personnes qui peuvent désormais se rassembler est de 200 personnes au maximum.   

« Je voudrais que les responsables des cultes puissent s’en inspirer pour conduire leur office parce que je ne pourrais pas dire ici à la place d’un imam ou d’un prêtre ce qu’il y a lieu de faire », a dit le général Vagondo Diomandé , lors d’un point de presse gouvernemental sur le Covid-19.  

« Non seulement le nombre de personnes autorisées à se rassembler ne doit pas dépasser 200, mais il y a la mesure de distanciation sociale à respecter », a-t-il fait savoir, insistant qu’il faut qu’entre chaque individu, il y ait un minimum d’un mètre, l’organisation étant laissée à l’appréciation des exploitants des cultes.  

Dans un message à la nation le chef de l’Etat a déclaré jeudi qu’à l’intérieur du pays les mesures de restriction de rassemblements de populations, initialement plafonnées à 50 personnes, passent dorénavant à 200 personnes. Toutefois, les mesures de distanciation physique et de protection devront être scrupuleusement respectées. 

Concernant le Grand Abidjan les mesures de restriction, à savoir, la fermeture des restaurants, maquis, bars, boîtes de nuit, cinémas et lieux de spectacle, les rassemblements de populations de plus de 50 personnes, restent en vigueur, a-t-il souligné.  

Le port du masque dans le Grand Abidjan,  rendu obligatoire, fait l’objet d’un contrôle systématique dans les lieux publics, notamment les marchés et centres commerciaux ainsi que les véhicules de transports en commun terrestres et fluvio-lagunaires, dans le cadre de la lutte contre la pandémie du Covid-19.  

CovId-19: l’UA intensifie la lutte contre la pandémie- (Ramaphosa)

L’Union africaine a jusqu’à présent recueilli plus de 60 millions de dollars pour intensifier ses efforts dans la lutte contre la pandémie de coronavirus, a déclaré vendredi le président de l’UA et président sud-africain Cyril Ramaphosa.S’adressant à ses homologues des pays d’Afrique australe, M. Ramaphosa a déclaré que la majeure partie des fonds servirait à soutenir les interventions des Centres africains de contrôle et de prévention des maladies.

 « À ce jour, nous avons réussi à lever 25 millions de dollars pour le Fonds de réponse et 36,5 millions de dollars supplémentaires pour les Centres africains de contrôle et de prévention des maladies », a révélé M. Ramaphosa lors de la réunion virtuelle organisée avec les chefs d’État et de gouvernement des pays voisins tels que le Botswana, la Namibie et le Zimbabwe.

 Il a déclaré que cinq envoyés spéciaux Covid-19 de l’UA récemment nommés assurent le suivi des promesses déjà faites ainsi que la mobilisation d’un soutien international supplémentaire et font campagne pour une participation internationale à l’intervention économique de l’UA dans le cadre du Covid-19.

 Les cinq envoyés sont Ngozi Okonjo-Iweala du Nigeria, Donald Kaberuka du Rwanda, Tidjane Thiam de Cote d’Ivoire, Trevor Manuel d’Afrique du Sud et Benkhalfa Abderrahmane d’Algérie.

 Selon le président de l’UA, la réponse à l’appel à l’aide internationale lancé par l’organisation continentale a été généralement positive, les différents partenaires ayant pris des engagements, proposé des mesures d’allégement de la dette et apporté un soutien concret sous forme de fournitures médicales.

 « Alors que la Banque mondiale et le FMI (Fonds monétaire international) ont soutenu une suspension de la dette pendant 9 mois, nous pensons que, étant donné l’ampleur des dégâts anticipés, nous aurons besoin d’une suspension de la dette pendant deux ans », a-t-il déclaré.

 Notant que l’un des plus grands défis auxquels le continent est confronté est l’accès aux équipements de protection personnelle, le président de l’UA a déclaré avoir nommé l’homme d’affaires zimbabwéen Strive Masiyiwa « pour aider aux efforts visant à trouver des équipements de protection personnelle pour la région et le continent ».

 « J’ai également pris contact avec les dirigeants de divers pays, tels que Cuba, la Chine, la Russie, la France, le Canada et les États-Unis pour demander un soutien pour le continent ».

 La réunion virtuelle a eu lieu alors que le CDC Afrique a annoncé qu’à la date de vendredi, l’Afrique avait enregistré 54 027 cas de coronavirus, avec 2 074 décès et 18 636 guéris.

 Plus de 8.800 soit 16% de ces cas ont été enregistrés en Afrique australe, qui se classe au troisième rang des régions du continent les plus touchées l’Afrique du Nord et l’Afrique de l’Ouest.