Covid-19: voici comment vont se passer les différents examens cette année au Togo

le gouvernement en tenant toujours compte des avis du Conseil scientifique, vient de programmer les examens de l’année scolaire 2019-2020.

Le Certificat d’aptitude professionnel (CAP) se tiendra du 14 au 24 juillet 2020 ;

Le Certificat d’étude du premier degré (CEPD) du 04 au 06 août 2020 ;

Le Baccalauréat première partie (BAC 1) épreuves techniques pratiques anticipées du 04 au 14 août 2020 ;

Le Baccalauréat première partie (BAC 1) épreuves écrites du 18 au 21 août 2020 ;

Le Brevet d’études du premier cycle (BEPC) du 1er au 05 septembre 2020.

Par ailleurs, le Baccalauréat deuxième partie (BAC 2) épreuves techniques pratiques anticipées est prévu du 24 août au 11 septembre 2020 ; le Baccalauréat deuxième partie (BAC 2) épreuves écrites du 14 au 18 septembre 2020, le Brevet de technicien supérieur (BTS) épreuves pratiques et orales du 07 au 16 septembre 2020, le Brevet de technicien supérieur (BTS) épreuves écrites du 28 septembre au 02 octobre 2020.

Pour finir, le Brevet de technicien stylisme et assistance à domicile se tient du 14 au 24 juillet 2020 ; le Brevet de technicien agricole du 18 au 28 août 2020, le Brevet de technicien industriel et les Brevets de techniciens commerciaux du 22 septembre au 02 octobre 2020.

Les épreuves sportives sont annulées pour l’ensemble des examens de cette année scolaire 2019-2020. Elles ne favorisent pas en effet la distanciation physique et le respect des mesures barrières en général. Comme l’expliquait le Premier ministre, les élèves sont souvent amenés à manipuler les mêmes objets. Cela risque d’entraîner la propagation du virus. Il faut retenir aussi que la rentrée scolaire 2020-2021 est fixée au 26 octobre 2020.

Solution contre la Covid-19: l’Université de Lomé présente des molécules à base de plantes

Des chercheurs de l’Université de Lomé étaient devant la presse ce mercredi 01 juillet 2020. Il a été question de présenter aux professionnels des médias des molécules actives à base de plantes médicinales contre le coronavirus.

Ce ne sont pas des ‘’médicaments’’, mais plutôt des traitements naturels qui rendent l’organisme plus résistant face au virus.

En effet, l’UL a fait le choix de rechercher une solution endogène face au Coronavirus, avec des molécules provenant de la pharmacopée. Après des tests in vitro, puis ceux in vivo sur les animaux, la Commission de l’Université de Lomé contre la pandémie Covid-19 annonce ‘’le passage imminent aux tests sur les humains à partir du 1er septembre 2020’’.

L’essai clinique va concerner 250 volontaires positifs ou non à la covid-19. Les résultats seront connus dans un an.

L’une des substances testées est un mélange de plantes togolaises aux vertus thérapeutiques censées renforcer le système immunitaire, précisent les experts.

Source: togotopnews.com

Lutte contre la Covid-19: seulement 2,563 milliards mobilisés sur les 400 milliards

Seulement 2 563 357 728 f CFA ont été mobilisés sur les 400 milliards fixés par gouvernement togolais dans le cadre de son plan de lutte contre la Covid-19.

Le gouvernement togolais n’a pas pu trouver la totalité des 400 milliards qu’il voulait trouver pour financer son plan de riposte contre la Covid-19.

Dans une récente publication sur sa page Facebook, l’honorable Gerry Taama donne l’information dans une analyse dans la quelle, il donnait son point de vue sur la décision de l’Etat togolais de faire payer un montant de 500 mil f CFA aux Togolais bloqués à l’étranger qui seront confinés dans les hôtels, suite à leur rapatriement  au Togo.

« L’Etat n’a pu récolter que 2.563.357.728 f CFA  sur les 400 milliards envisagés pour le fond de riposte à la pandémie au coronavirus », écrit le président du NET.

Selon des chiffres actualisés ce mardi 30 juin, dans la matinée, le Togo compte actuellement 643 cas confirmés de Coronavirus, dont 401 guérisons et 14 décès.

 

 

 

Point de vue de l’honorable Taama sur l’affaire des 500 milliards détournés par la famille Adjakly

L’honorable Gerry Taama, contrairement à son collègue Séna Alipui, pense que l’affaire de détournement des 500 milliards révélée par le journal L’Alternative est une affaire sérieuse. Voilà ce qu’il écrit à propos.

La polémique est là, et il n’y a aucun moyen de l’éviter. Partout où on passe, c’est toujours la même question: Monsieur le député, que dites vous de cette affaire de 500 milliards qu’aurait détournés la famille Adjakly ?

J’aimerais dans un premier temps dire que c’est une affaire qui m’interpelle, d’abord en tant que citoyen togolais, ensuite en tant que député, donc représentant de la nation. En fait, on parle de 500 milliards (même si c’est une estimation) ce n’est pas 500f, 5000 ou 50000 f. On parle de 500 milliards de francs. C’est tellement énorme que je ne me fais pas une représentation visuelle de cette somme. Si on estime qu’un bâtiment scolaire de trois classes équipés de bancs peut se construire avec 50 millions, c’est l’équivalent de 30 000 classes. Rien que pour faire cette comparaison. C’est beaucoup et donc, oui, je suis interpellé.

Ferdinand Ayité et son journal l’alternative font un remarquable travail d’investigation. Même s’il me traite du plus grand menteur parmi les politiciens togolais, il reste un rouage indispensable dans le processus d’amélioration de la gouvernance dans notre pays. C’est un lanceur d’alertes.

Une fois l’alerte lancée (nul besoin que les informations soient absolument authentifiées, c’est la polémique générée qui en fait un sujet d’actualité) plusieurs autres acteurs prennent le relais.

1: L’assemblée nationale, par l’interpellation parlementaire ou l’ouverture éventuelle d’une commission d’enquête. Je viens d’interpeller le ministre du commerce pour qu’il nous explique en détail comment se gère la commande et la distribution du carburant dans notre pays. Mais attention, beaucoup de personnes confondent une interpellation parlementaire à un procès. Les députés n’ont aucun pouvoir de coercition sur les ministres qui viennent à l’assemblée. Le ministre donne les réponses à sa disposition, répond aux questions subsidiaires et c’est tout. Les députés ne peuvent pas faire démissionner un ministre, mais le gouvernement si, à la condition que les 2/3 votent pour une motion de censure. Avec la configuration actuelle, ça n’arrivera pas. Mais j’ai interpellé le ministre pour qu’on comprenne. L’assemblée nationale peut aussi lancer une commission d’enquête, mais pour le faire, il faut que 15 députés au moins signent une projet de résolution. Les députés de l’opposition ne font que 14 actuellement. Et il n’est pas dit que les 14 signeront pour cette résolution. Je reviendrai sur l’enquête parlementaire dans un autre écrit. Donc l’interpellation parlementaire est la seule chose que les députés peuvent faire et c’est fait.

2: La justice. Soit par une auto-saisine du procureur, ou à l’issue d’une plainte contre x. Le procureur n’est pas forcé de s’auto-saisir et pour la constitution de partie civile, il faut avoir un intérêt à ester. C’est ce que la Lct essaye de faire avec beaucoup d’opiniâtreté.

3: l’exécutif par la commande d’un audit qui peut éventuellement déboucher sur un procès et des condamnations. Connaissant les habitudes de la maison, il ne faut pas trop compter dessus. L’impunité sur les infractions économiques est l’une des plus grandes faiblesse de l’actuel régime.

4: la société civile. Comme je l’ai dit, la Lct fait un travail remarquable mais en solitaire. Il faut faire plus de boucan, ça peut debloquer les choses.

Quand j’ai fini de présenter les scénarios possibles, je peux dire que depuis un certain nombres de jours, j’essaye de faire mes propres investigations aussi, en attendant que le ministre vienne nous expliquer (l’ennui c’est que nous sommes en intéresession).

Ce que j’ai compris de cette histoire, c’est que c’est plus un gros délit d’initiés, associé à une collusion d’intérêts familiaux. Pour faire court, c’est qu’autrefois c’est l’Etat qui commandait directement le carburant aux traders et qui le mettait ensuite à la disposition des buyers locaux, notamment le fameux Gpp (je ne rentrerai pas dans les détails). Comme les paiement transitaient par le trésor public (très vorace) ceci créait des retards dans le paiement des traders, d’où l’idée de mettre en place le fameux CSFPP dont l’un des rôle est de s’assurer de la transparence dans l’octroi des marchés de fourniture de carburant. Et pour faire le lien entre les buyers, les traders et l’Etat sans que l’argent ne se perde plus dans les méandres du trésor, une société d’intermédiatiion fut créée.

D’après ce qu’on m’a expliqué à travers plusieurs sources, le délit d’initiés commence dès que l’expert de la CSFPP se trouve être le père du responsable de la société d’intermédiatiion. Ceci n’aurait jamais dû arriver. Après, ce qui se passe est d’une banalité extrême, et c’est le vécu malheureusement de plusieurs établissements étatiques. Un des soumissionnaires a un tuyau pour faire systématiquement la meilleurs offre. Ceux qui ouvrent les enveloppes ne voient que du feu, et s’il y’a des marges, les acteurs du réseau se le partagent.

Je n’ai aucune informations sur l’implication des autres membres du CSFPP ni des ministres qui se sont succédés à la tête des différents ministères impliqués, mais toujours est-il qu’il y’a possibilité qu’ils n’en sachent rien car la gestion des commandes de carburant exige des compétences très poussées et l’Etat s’est longtemps reposé sur la probité de son seul expert national. Je me souviens avoir tenté à plusieurs reprises de commrendre la nomenclature du prix du litre de carburant, mais toutes mes demandes s’arrêtaient systématiquement au niveau du sieur Adjakly, qui est resté une sorte de totem infranchissable.

Voilà. Je vous donne ici les informations que j’ai plus glaner, en attendant que le ministre nous informe davantage. 500 milliards ont-ils été spoliés tel que c’est présenté ? Ce sont, d’après ce que j’ai compris, des estimations et nul ne saura jamais combien a été dérobé aux consommateurs finaux que nous sommes car tous les excédents ont été payés par nous. Mais pas toujours. Les fluctuations des prix du baril à l’international sont la plus grande source de profit dans cette affaire. En gros, ils ne volent personne mais se font une très belle marge en spéculant tout simplement. Le gros problème des délits d’initiés, c’est que une fois que c’est passé, il est difficile de retrouver les coupables. Il n’y a aucune trace. C’est justement pourquoi on parle de délits d’initiés. C’est méphistophélique mais intraçable.

Bonne nuit à tous.

Gerry.

Commune du Golfe 5: Aboka bientôt éjecté par les conseillers municipaux?

Des conseillers municipaux de la commune du Golfe 5 n’ont pas encore déclenché le processus d’éviction du maire , Kossi Aboka mais ils ont interpellé ce dernier qui selon eux, a enfreint plusieurs lois depuis son élection.

« Nous constatons d’abord qu’à moins de huit jours de la fin du présent trimestre, le conseil n’a pas été convoqué pour la deuxième session ordinaire de l’année 2020 qui devrait être prévue pour se tenir pendant 15 jours suivant les textes, alors que les urgences et les besoins des populations son écrasants » écrivent, les conseillers municipaux dans une lettre qu’ils ont adressée, au maire Kossi Aboka.

Réfutant l’idée que la pandémie de la Covid-19 puisse servir d’argument à l’exécutif pour justifier la non tenue de la deuxième session, les conseillers municipaux écrivent dans leur lettre que justement  la pandémie est « l’une des urgences sanitaires qui nécessiterait la mobilisation et les actions du conseil municipal ».

En outre, Jean Kissi, Kodjo Alissotou, Jean Ekou, Kévin Assila, Mimi Bossou-Sodjoe et Habadada s’interrogent dans leur lettre sur la gestion des problèmes de voirie , citant pèle-mêle les infrastructures éducatives, sociales sanitaires et routières, de ramassage de déchets, de propreté des voies publiques et quartiers, d’assainissement de marchés, de viabilisation et d’urbanisation de quartiers etc..

Les conseillers qualifient par ailleurs d’opaque la gestion financière de la commune, faisant remarquer que les conseillers ne sont pas informés avant engagement, des bâtiments loués, des meubles achetés etc.. « Il est déplorable que les commissions d’attribution et de contrôle des marchés ne soient pas mises en place à ce jour » ajoutent-t-ils.

Journal Du Togo et Focus Info

 

Lutte contre la Covid-19 : le préfet Komlan Agbotsè a échangé avec les leaders d’opinion du Golfe 4

Une rencontre d’échanges a eu lieu hier mardi 16 juin 2020 à la direction des services techniques de la préfecture du Golfe. Elle a été présidée par le représentant du pouvoir central Komlan Agbotsè, Préfet du Golfe et Président du comité préfectoral de riposte contre la Covid-19 dans ladite préfecture.

Cette rencontre a regroupé les 11 membres du comité préfectoral de riposte en présence du Maire de la commune du Golfe 4, Jean-Pierre Fabre, les adjoints au Maire, les Conseillers municipaux, et des membres des syndicats des différents corps de métier de la commune.

Le but de la réunion est de faire l’état des lieux sur la pandémie dans la préfecture du Golfe, qui est à ce jour la préfecture la plus touchée sur les 39 préfectures que compte le Togo. Il a été également question de vérifier l’effectivité du port du masque rendu obligatoire par le gouvernement le 06 juin dernier.

Pour le Président du comité préfectoral de riposte, la maladie existe bel et bien et pour l’enrayer définitivement du Togo, il faut que chacun joue le rôle qui est le sien. Les jeunes, les femmes, les agents de développement, les CVD et autres doivent sensibiliser au quotidien et faire parvenir les bonnes informations aux populations à la base. Les mesures de distanciation physique et les gestes barrières à adopter doivent être de mise.

« Le comité de riposte contre la Covid- 19 de la préfecture du Golfe a tenu à organiser la sensibilisation dans les sept communes. Et ce matin nous avons démarré la sensibilisation dans la Commune du Golfe 4. C’est pour rencontrer les leaders communautaires, les leaders de veille, les chefs cantons, les chefs de village, les comités villageois de développement (CVD) et des personnes-ressources à la base. Ceci pour les informer de l’importance du port du masque. Le gouvernement a rendu obligatoire le port du masque pour tout un chacun de nous. Il faudrait que nous allions dans les communautés à la base pour les sensibiliser sur l’existence réelle de la maladie et son ampleur », a indiqué le préfet Agbotsè Komlan.

Il faut noter que bien avant la rencontre avec les différents acteurs, le préfet Agbotsè Komlan s’est rendu dans certains établissements scolaires de son ressort territorial pour constater la reprise effective des cours et toucher du doigt la mise en application du port systématique du masque et le respect des mesures barrières par les apprenants.

Au lycée de Tokoin Solidarité, la remarque a été très salutaire. Elèves et enseignants respectent scrupuleusement les mesures barrières. A l’entrée de chaque salle de classe, les dispositifs de lavage des mains sont bien visibles.

Le préfet a tiré l’attention des élèves sur respect des mesures urgentes et les a exhortés à une belle reprise des classes.

Il a également attiré l’attention des revendeuses de nourritures sur les gestes barrières et les a appelées à préserver la santé des élèves qui sont aussi leurs enfants.

« Nous avons fait une descente ce matin dans les écoles qui sont ouverts, notamment au Lycée Solidarité pour vérifier dans les salles de classe si les élèves ont effectivement porté les masques. Nous avons vu que les élèves et même les revendeurs, tous étaient en masques. Cela montre combien de fois le masque est obligatoire et qu’il contribue à l’éradication de la pandémie du Coronavirus dans notre pays », a déclaré Komlan Agbotsè, Préfet du Golfe.

Source: unir.tg

Covid-19: des jeunes sans masques font la fête au supermarché Sanol en toute insouciance

C’est à une scène surréaliste à la quelle l’on a assisté ce dimanche nuit dans le supermarché Sanol Adidoadain au carrefour dit ‘Bodjona’. 

Des jeunes sans masques et sans se laver les mains ont fait la fête hier nuit dans le supermarché sous le regard insouciant du personnel de l’établissement dont la grande partie était également sans masques.

D’abord, à l’entrée du supermarché, l’on remarque que le dispositif de lavage des mains ne disposait que de l’eau, mais pas de savon. ‘Le savons est fini’, pouvait-on entendre un agent de sécurité répondre à un client qui a eu la bonne idée de demander un peu de savon pour se laver les mains.

A l’intérieur, c’est l’alcool, des accolades, embrassades, poignées de mains et autres gestes proscrits par le gouvernement qui a instauré et recommandé des gestes barrières pour limiter la propagation du Coronavirus.

L’ambiance dans le supermarché Sanol n’est pas un cas isolé. L’on peut constater la même ambiance dans plusieurs bars, clubs et restaurants de la ville restés plusieurs jours vides depuis l’instauration d’un couvre feu par le gouvernement. Ce dernier levé ouvre ainsi la voie à des imprudences et quelques-fois du désordre. Ceci sous l’œil  des tenanciers laxistes sur le respect des gestes barrières instaurés par l’Etat.

Mercato: un agent révèle ce qui bloque le recrutement des footballeurs togolais

L’agent de joueurs, Hugues Rodhes Oribiyi, s’est exprimé sur le problème des transferts au Togo, notamment vis-à-vis des jeunes joueurs, avec en écho celui de Klidje Thibault aux Girondins de Bordeaux.

Selon l’agent de joueurs, il y a beaucoup de footballeurs talentueux au Togo, mais il n’arrivent pas à être recrutés par les grands clubs européens à cause de leur âge.

“La difficulté majeure que nous avons ici c’est l’âge de nos joueurs. Du potentiel, il y en a oui, mais il y en a peu qui peuvent aller sur le marché européen », avance l’agent de joueurs pour ce qui concerne le Togo.

« Il serait offensant de laisser croire que le pays ne regorge que de jeunes talents, il est rare de voir des jeunes recrutés par des pays européens. Si Klidjé Thibault avait le même âge que la moyenne des joueurs du Togo, 23-25 ans, il ne passerait pas à Bordeaux”, a-t-il ajouté.

Des visages et paysages du Togo exposés à l’Office de tourisme Destination Fougères

Amoureux de l’Afrique, le photographe de Fougères Nicolas Farard expose en juin quatorze photos grand format ramenées d’un voyage en 2018 au Togo et d’autres pays africains.

Familier des lieux, le photographe Nicolas Farard expose pour la quatrième fois à l’Office de tourisme-Destination Fougères jusqu’à la fin du mois de juin. Les quatorze clichés présentés, tous en noir et blanc, ont été pris lors de son voyage en Afrique effectué fin 2018.

Il décrit :

« J’y suis allé avec un de mes amis, Gaétan, et nous avons fait un véritable road-trip en voiture. Nous sommes arrivés au Togo, à Lomé, sommes remontés jusqu’au Burkina Faso, avec une halte à Ouargaye, avons traversé le pays, puis nous sommes redescendus par la Côte d’Ivoire avant de reprendre la direction de Lomé en passant par le Ghana. Un long périple de plus de 4 000 km en trois semaines. »

Parmi les photos exposées, on retrouve beaucoup de portraits, surtout d’enfants. « C’est ce qui m’intéresse, rencontrer les gens, les prendre en photo et partager ces rencontres », indique Nicolas Farard, qui met en vente ses œuvres, au profit de l’association Zoodo Fougères Ouargaye.

 

Samy Henen, un nouvel espoir pour l’athlétisme togolais?

Depuis son choix en 2019 de compétir pour le Togo, pays de sa mère, Samy Henen, l’aîné de la fratrie des Henen, entend ajouter des lignes à l’histoire de l’athlétisme togolais aux grands rendez-vous.

Contrairement à son frère cadet, David au foot, c’est dans le sprint long des 400m et 800m que Samy Henen (25 ans) veut défendre les couleurs nationales notamment lors des prochains jeux olympiques, de Tokyo en 2021.

Celui qui entend offrir au Togo une nouvelle médaille olympique après celle de Benjamin Boukpeti en 2008, a découvert très tôt, lors d’une compétition scolaire, ses talents d’athlètes, en Belgique, pays de son père et de naissance.

« Honnêtement je veux disputer des compétitions pour le Togo, faire écrire mon nom dans l’histoire de l’athlétisme togolais et représenter au mieux les couleurs du pays» a déclaré Samy souhaitant en filigrane améliorer le record du Togo aux JO sur le 800 m. Ce record date des JO de Munich en 1972.

Le jeune athlète, encouragé par sa génitrice, a fait savoir que son choix de « courir » pour le Togo n’était pas un choix par défaut mais plutôt une décision du cœur, bien mûrie et réfléchie. Il en donne pour preuve sa place dans l’équipe réserve belge d’une part, et son refus de compétir pour le compte du Luxembourg, qui lui a même proposé un passeport.

« Je n’ai aucun lien avec ce pays (le Luxembourg, ndlr) » a martelé l’ex international belge (comme son frère chez les Éperviers) avant de poursuivre que des contacts ont d’ailleurs été pris avec les responsables de la Fédération Togolaise d’Athlètisme et dans une large mesure ceux du Comité National Olympique du Togo (CNO-Togo) qui lui ont grandement ouvert le bras.

Champion du Luxembourg sur 400m en salle avec un temps de 48’’48, Samy Henen s’est fait entouré d’un staff qui s’y connaît en la matière afin d’être à la hauteur de ses objectifs. Dans ce staff figure le franco-marocain Brahim Raggi. Pour rappel, Samy HENEN est à 2 secondes du record national (Togo) sur le 800m qui date de 48 ans avec un temps de 1’54’’.

Source : ahouevi.net

L’école reprend ce lundi 15 juin au Togo

Les élèves vont retrouver les chemins de l’école ce lundi 15  juin sur toute l’étendu du territoire national. 

Cette décision a été prise hier par le gouvernement qui a par ailleurs décidé que la réouverture ne concerne dans un premier temps que les classes d’examen (CM2, Troisièmes, Premières et Terminales).

Pour les classes de passages, des indications seront données sur les modalités et la période pour les évaluations sur des programmes déjà enseignés.

La décision de cette reprise et ses conditions ont fait ces dernières semaines l’objet de nombreuses concertations et de travaux préparatoires entre l’exécutif, les acteurs éducatifs et les partenaires. Des dispositions ont été prises afin de garantir un maximum de précautions et un respect des mesures barrières.

Un nouveau calendrier sera dévoilé pour les différents examens de fin d’année.

La Covid-19 maîtrisée, le gouvernement suspend le programme « Novissi »

C’est maintenant officiel. Le gouvernement vient de suspendre définitivement son programme « Novissi » lancé en avril dernier dans le but de sauver la mise aux personnes vulnérables ayant perdu leur revenu en raison de l’adoption des mesures restrictives de riposte contre la Covid-19 au Togo.

Le fameux programme « Novissi » a finalement atteint sa date de péremption. Il n’a pas duré longtemps comme certains Togolais bénéficiaires auraient espéré. Il vient d’être suspendu tout juste deux mois après son lancement.

A en croire les autorités togolaises, cette suspension du programme est due aux dernières mesures prises en début de semaine, à savoir la levée du couvre-feu et la levée du bouclage sur certaines villes en quarantaine.

« La suspension de Novissi est consécutive à la levée des mesures restrictives par le gouvernement depuis le 8 juin, notamment le couvre-feu et le bouclage des villes », explique Mme Mazalo Katanga, membre du comité de pilotage dudit programme.

Sur le site officiel du programme, le montant total versé aux bénéficiaires durant ces deux mois qu’avait duré le programme s’élève à 11 314 281 875 F CFA.

Pour rappel, ce programme dénommé Novissi a été conçu par le gouvernement togolais pour venir en aide aux personnes vulnérables qui sont pénalisées par les différentes mesures de restrictions prises en avril dernier dans le cadre de la riposte contre la Covid-19 au Togo. Les bénéficiaires recevaient un soutien financier mensuel d’un minimum de 12 250 FCFA pour les femmes, et 10 500 F CFA pour les hommes.

Covid-19 : La CEDEAO va plancher sur les moyens de faciliter le commerce

Le Comité ministériel de coordination de la CEDEAO pour les transports, la logistique, la libre circulation et le commerce se réunit le 12 juin 2020 pour valider les recommandations sur la facilité du commerce et la circulation des biens et services pendant la période Covid-19.La réunion virtuelle examinera également des lignes directrices utiles sur la lutte contre le coronavirus en ce qui concerne les fournitures transnationales.

Le Comité ministériel évaluera également la large présentation des experts afin de donner le résultat de leurs délibérations et le soutien souhaité.

Selon une déclaration de la Commission de la CEDEAO publiée à Abuja, les principaux documents à adopter lors de la rencontre sont notamment les rapports de la précédente réunion d’experts ainsi que le projet de directives de la CEDEAO sur la facilité des échanges.

« La réunion comprendra également une présentation sur la situation épidémiologique en Afrique de l’ouest et les questions de transport, de logistique et de commerce liées à la lutte contre le coronavirus par le Directeur général de l’Organisation ouest-africaine de la santé (OOAS).

« Un communiqué reprenant l’ensemble des recommandations sur la voie à suivre concernant les questions abordées devrait être adopté à la fin de la réunion », indique le document.

Un vol commercial de Brussels Airlines attendu le 13 juillet à Lomé

Progressivement, l’on est en train d’avancer vers un déconfinement général dans le monde. Les couvre-feu sont en train d’être progressivement levés dans plusieurs pays du monde.

 

Les vols  commerciaux vont également reprendre bientôt dans le monde entier. C’est dans ce contexte qu’un vol de Brussels Airlines est prévu pour atterrir Lomé le 13 juillet prochain .

« Le 2 juillet, Brussels Airlines s’envolerait de vers Cotonou au Bénin avec continuation vers Abidjan et retour direct vers Bruxelles, ainsi que vers Douala et Yaoundé au Cameroun. Il faudra ensuite attendre le 13 juillet pour voir la reprise des vols vers Lomé au Togo et Accra au Ghana (3 fois par semaine), puis le 14 juillet celle d’une route vers Kigali au Rwanda et Entebbe en Ouganda, avec les mêmes fréquences », informe air-journal.fr, le site français d’information sur les vols commerciaux dans le monde.

 

 

 

Covid-19: d’autres togolais bloqués en France vont rentrer au bercail le 10 juin

L’information a été donnée il y a quelques jours par l’Ambassadeur du Togo en France, Calixte Madjoulba, il y a quelques jours dans un communiqué.

Selon le communiqué de ce dernier, l’on apprend qu’un autre vol spécial est prévu le 10 juin prochain, pour le  rapatriement au pays des compatriotes bloqués à l’extérieur à cause de la suspension des vols commerciaux dans le monde entier.

« L’ambassade de la République togolaise en France, se référant à son communiqué en date du 26 mai 2020 relatif aux vols spéciaux de rapatriement, informe les Togolais et ressortissants d’autres pays résidant au Togo, bloqués à l’étranger par la crise sanitaire de la Covid-19, que le second vol de rapatriement au départ de Paris (CDG) à destination de Lomé (LFW), est programmé pour le mercredi 10 juin 2020 à 10h », lit-on dans le communiqué de  l’ambassadeur Calixte Madjoulba.

Il n’y aura pas cours ce lundi 08 Juin 2020

Contrairement à ce que relaient, les réseaux sociaux ces derniers jours, les élèves n’iront pas en cours ce lundi, 08 Juin 2020. Et pour cause, cette reprise n’a jamais été annoncée officiellement.

Selon un communiqué de ce dimanche 07 Juin 2020 signé de la main du ministre de l’enseignement primaire et secondaire, Affo Atcha-Dedji, aucune date n’a encore été choisie. La date du 08 juin 2020 est une date proposée dans une réunion technique mais jamais confirmée ni acceptée par tous les acteurs.

Il est bien vrai que les inspecteurs ont été appelés à leur poste mais ce n’était pas pour préparer l’ouverture des classes le 08 juin mais pour une date ultérieure a écrit le ministre dans ledit communiqué.

Voir l’intégralité du communiqué ici :

COMMUNIQUÉ MEPS

Umoa Titres: avec un BAT souscrit à 131,5%, le Togo confirme son statut de bon émetteur

Le Togo a bouclé ce 05 juin, son émission de bons assimilables du trésor (BAT) pour mobiliser 20 milliards FCFA sur le marché financier régional.

Selon Umoa-Titres, l’Agence régionale de planification et de gestion de la dette qui a annoncé les résultats de cette opération, le Togo a récolté au total 26,31 milliards FCFA dont il garde 21,8 milliards FCFA. Une performance qui correspond à un taux de couverture de 131,5% et qui permet au pays de confirmer son statut de bon émetteur acquis depuis janvier 2020.

« L’opération s’inscrit dans le cadre de l’exécution du programme d’émissions de titres publics du Togo et est en conformité avec la stratégie à moyen et long terme de gestion de la dette », d’après Umoa-Titres.

En rappel, les BAT sont émis pour une maturité d’un an.

Avec togofirst.com

CEET: les plaintes des clients seront davantage prises au sérieux et mieux traitées

La Compagnie Energie Electrique du Togo (CEET) a installé des comités de gestion des plaintes dans les palais des chefs de quartiers concernés par le Projet de Réformes et d’Investissements dans le Secteur de l’Energie au Togo (PRISET).

Ces comités ont pour mission de gérer efficacement d’éventuelles plaintes qui surviendraient dans le cadre du projet et devraient se mettre à l’écoute des personnes ainsi que des communautés affectées par les travaux prévus. Ces plaintes sont recevables de lundi à samedi dans les palais des chefs des localités concernées.

Les travaux prévus au titre de ce projet concernent la réhabilitation et le renforcement du réseau électrique Moyenne Tension (MT) aérien et souterrain ainsi que la construction des postes sources MT/BT dans les préfectures du Golfe et d’Agoè Nyivé.

Avec togofirst.com

Lutte contre la Covid-19: l’OMS jette des fleurs au Togo

L’Organisation mondiale de la santé, par la voix de sa Représentante-Résidente, Diallo Fatoumata Binta Tidiane, a salué cette semaine la « gestion remarquable de la riposte au Covid-19 » par le Togo et félicité le Gouvernement dans ce sens.

La responsable a surtout souligné l’anticipation dont ont fait preuve les autorités, ainsi que l’investissement dans l’acquisition de matériel et le renforcement du système de santé, pour la gestion des cas. En effet, depuis le 06 mars et la détection du tout premier cas sur le territoire, l’exécutif a multiplié les actions en amont afin d’éviter toute catastrophe sanitaire : fermeture des différentes frontières, des écoles, des lieux de culte, des bars et autres lieux de réjouissance, interdiction de regroupements de personnes, instauration d’un état d’urgence sanitaire et couvre-feu.

Le CHR-Lomé Commune a été réhabilité et dédié exclusivement à la prise en charge des malades du Covid-19 avec une capacité optimale d’accueil de plus de 300 personnes, une cinquantaine d’établissements hôteliers a été réquisitionnée par le gouvernement dans tout le pays, destinée à la mise en quarantaine des cas suspects, leurs contacts et des voyageurs.

Dans le même temps, des dizaines de tonnes de matériel médical (respirateurs, scanners, masques, équipements de protections…) ont été commandés et réceptionnés par l’Etat en plus de ceux fournis par les différents partenaires du Togo. La capacité de détection et d’analyses des cas sur tout le territoire a considérablement été accrue avec la mise en service d’une antenne de l’Institut national d’hygiène dans la partie septentrionale, et l’opérationnalisation de laboratoires mobiles dans les régions administratives.

D’autres mesures additionnelles ont été prises par le Chef de l’Etat (notamment dans les prisons), de concert avec la Coordination nationale de gestion de la riposte créée à cet effet, et des réflexions sont en cours, vers un assouplissement des mesures et une reprise progressive des activités.

Près de trois mois exactement après le début de l’épidémie au Togo, le pays dénombre 465 cas confirmés dont 239 guérisons et 13 décès.

Lutte contre la Covid-19: l’OMS jette des fleurs au Togo

L’Organisation mondiale de la santé, par la voix de sa Représentante-Résidente, Diallo Fatoumata Binta Tidiane, a salué cette semaine la « gestion remarquable de la riposte au Covid-19 » par le Togo et félicité le Gouvernement dans ce sens.

La responsable a surtout souligné l’anticipation dont ont fait preuve les autorités, ainsi que l’investissement dans l’acquisition de matériel et le renforcement du système de santé, pour la gestion des cas. En effet, depuis le 06 mars et la détection du tout premier cas sur le territoire, l’exécutif a multiplié les actions en amont afin d’éviter toute catastrophe sanitaire : fermeture des différentes frontières, des écoles, des lieux de culte, des bars et autres lieux de réjouissance, interdiction de regroupements de personnes, instauration d’un état d’urgence sanitaire et couvre-feu.

Le CHR-Lomé Commune a été réhabilité et dédié exclusivement à la prise en charge des malades du Covid-19 avec une capacité optimale d’accueil de plus de 300 personnes, une cinquantaine d’établissements hôteliers a été réquisitionnée par le gouvernement dans tout le pays, destinée à la mise en quarantaine des cas suspects, leurs contacts et des voyageurs.

Dans le même temps, des dizaines de tonnes de matériel médical (respirateurs, scanners, masques, équipements de protections…) ont été commandés et réceptionnés par l’Etat en plus de ceux fournis par les différents partenaires du Togo. La capacité de détection et d’analyses des cas sur tout le territoire a considérablement été accrue avec la mise en service d’une antenne de l’Institut national d’hygiène dans la partie septentrionale, et l’opérationnalisation de laboratoires mobiles dans les régions administratives.

D’autres mesures additionnelles ont été prises par le Chef de l’Etat (notamment dans les prisons), de concert avec la Coordination nationale de gestion de la riposte créée à cet effet, et des réflexions sont en cours, vers un assouplissement des mesures et une reprise progressive des activités.

Près de trois mois exactement après le début de l’épidémie au Togo, le pays dénombre 465 cas confirmés dont 239 guérisons et 13 décès.

Aide budgétaire de l’UE: 6,2 milliards CFA décaissés urgemment en faveur du Togo

Le Togo devrait normalement recevoir une aide budgétaire de l’Union européenne (UE) en novembre 2020, mais face à la crise économique liée à la pandémie du coronavirus, l’UE a décidé de faire un décaissement d’urgence en faveur du Togo.

Le Chargé d’affaires de la délégation, Bruno Hanses a en effet remis symboliquement hier mardi un chèque de 6,2 milliards FCFA au ministre de la Planification du Développement et de la Coopération, Demba Tignokpa. Ceci lors d’une cérémonie officielle à Lomé.

Ce décaissement qui avait été annoncé en avril, était initialement prévu pour novembre 2020, mais, contexte lié au Covid-19 oblige, l’UE a décidé de décaisser immédiatement ces fonds afin de répondre à l’urgence sanitaire et socio-économique causée par la pandémie dans le pays.

Les fonds, directement versés au Trésor, permettent de renforcer ainsi les ressources nécessaires à la mise en œuvre de la stratégie de riposte du Gouvernement. Un autre décaissement anticipé, d’un montant d’environ 7,5 millions d’euros cette fois est d’ailleurs attendu dans les prochains jours.

Ces débours, en plus de tenir compte des progrès enregistrés dans la mise en œuvre des réformes, sont le fruit de l’Union Européenne, aux côtés du Togo dans son développement, particulièrement en cette période de pandémie, ont indiqué les deux responsables.

 

Voici ce que veut faire le PNP grâce à l’application Whatsapp

Le Parti national panafricain (PNP) veut remobiliser ses troupes. Pour ce faire,  le parti de  Salifou Atchadam Tikpi va reprendre ses traditionnelles réunions hebdomadaires.

Mais les réunions hebdomadaires du parti politique ne se tiendront que sur whatsapp pour le moment.

« Les réunions hebdomadaires vont reprendre mais ça sera virtuellement. Selon un communiqué du parti, les réunions se feront dans tous les groupes WhatsApp du parti politique dans le monde entier à partir de 16h », informe actu-togo.com qui a pris connaissance du communiqué du parti.

Notre confrère précise également que le secrétaire général du parti, Mr Sama Kosi se chargera pour l’instant de diriger les activités.

 

Plagiat: le prof Dussey peut désormais participer aux programmes du Cames

Sanctionné il y a un an pour plagiat, le professeur Robert Dussey, ministre togolais des Affaires étrangères peut désormais participer aux programmes du Cames.

Le Conseil africain et malgache pour l’Enseignement supérieur (Cames) avait sanctionné le ministre togolais des Affaires étrangères pour plagiat.

La session ordinaire du Conseil des ministres du Cames tenu  à Cotonou du 27 au 30 mai 2019 avait en effet décidé que « Monsieur Robert Dussey, Professeur Titulaire à l’Université de Lomé, coupable de plagiat, est interdit de toute participation aux programmes du CAMES, pour une durée d’un (1) an. »

Le 30 mai 2020 est la date d’expiration de la sanction qui pesait contre le professeur Dussey. Selon un article publié par le site actu-togo.com, le ministre togolais se serait partiellement « approprié un article du Professeur Pierre Nzinzi de l’Université Omar Bongo de Libreville au Gabon à l’insu de l’auteur pour un article paru en 2013 intitulé « Le Cahier philosophique d’Afrique » ».

 

Togo : décès de l’ancien Premier ministre Apollinaire Yaovi Agboyibor

Apollinaire Yaovi Agboyibor, avocat et ancien chef de gouvernement du Togo, est décédé samedi dans la capitale française, à l’âge de 77 ansActeur majeur de la vie politique togolaise, le défunt est dépeint comme l’artisan du barreau moderne du pays, à l’origine de la création de la Commission Nationale des Droits de l’Homme (CNDH).

Il est également le fondateur du Comité d’Action pour le Renouveau (CAR), parti qu’il a dirigé de 1991 à 2008 avant d’en devenir le Président d’honneur. En septembre 2006, il succéda à Edem Kodjo, décédé il y a quelques semaines, à la Primature en tant que Chef du gouvernement jusqu’en décembre 2007.

En outre, Yawovi Agboyibo avait à son actif quelques ouvrages : Encyclopédie juridique pour l’Afrique (1982) et Combat pour un Togo démocratique (1999). 

Nécrologie: le ‘bélier noir’ est tombé

Me Yaovi Agboyibo est mort. Le président du Comité d’action pour le Renouveau (CAR) est décédé dans la nuit du 29 au 30 mai 2020.

Des sources proches de la famille de l’homme politique affirment que le ‘Bélier noir’ est décédé à Paris en France.

Ancien Premier ministre du Togo (20 septembre 2006-06 décembre 2007), et ancien président de la Commission nationale des Droits de l’Homme (CNDH),  il séjournait depuis quelques mois en France pour ses habituels contrôles de santé, selon certaines informations.

Avocat de formation et militant des droits de l’homme, le natif de Kouvé dans la préfecture de Yoto était considéré comme un opposant modéré dans les milieux politiques au Togo.

Il a été à l’origine de la création de la Commission nationale des droits de l’homme, fondée en 1987 et dont il est le premier président entre 1987 et 1990.

« Je vais rentrer dans un Etats Unis différent de quand je partais… »

Depuis l’apparition en décembre dernier en Chine, le coronavirus a fait son bout de chemin dans le monde entier en contaminant des millions d’hommes et en tuant de milliers. Le bilan du coronavirus dans le monde se situe en cette fin de mois de mai autour de 360 000 morts, pour 5,8 millions de cas officiellement recensés.

Entre désarroi et courage, perspicacité et subtilité des dirigeants de plusieurs pays, le monde a connu des méthodes de prévention et de lutte qui permettent de constater une légère diminution des décès et des contaminations. Si le bilan sanitaire s’améliore nettement en Europe, qui accélère son déconfinement, le nombre de morts liés au coronavirus est toujours conséquent aux USA.

Les Etats unis d’Amérique ont atteint récemment un point culminant de la maladie. Pour avoir vécu entre les Etats Unis et le Togo, un citoyen togolais (qui a voulu garder son anonymat) vivant à Atlanta aux Etats Unis, revenu en fin mars dernier, fait une comparaison de la situation des deux pays face à la maladie en relevant ce qui a joué dans l’avantage de l’autre et ce qui a ralenti le second.

« Pour avoir cohabité avec les américains pendant environ 10 ans, je sais que les Américains ne sont pas des gens à qui on dit fait ceci et ils le font de suite. Alors que c’est tout le contraire des Africains, en particulier des togolais. Les citoyens américains ont tout d’abord eu du mal à croire en l’existence de la maladie et de sa contagion. Les sensibilisations se réduisaient à des prêches dans le désert. Je suis sûr que je vais rentrer dans un Etats Unis différent de quand je partais. En venant ici, on m’a prévenu de la fermeture des frontières mais j’ai accepté venir parce qu’en analysant la situation d’ici et de là lors des périodes de prévention, j’ai vu le Togo bien discipliné par rapport aux USA » a-t-il déclaré.

Les données actuelles corroborent ces propos et on peut facilement lire qu’au soir du 28 mai 2020, les USA étaient à 1.758.869 cas positifs soit 13.066 de plus que la veille et 102.870 décès soit 763 de plus que la veille. Ces chiffres sont même probablement sous-estimés puisque plusieurs experts, dont l’immunologiste Anthony Fauci, conseiller de la Maison Blanche, estiment que le réel bilan est plus conséquent.

La situation aura-t-elle échappée au contrôle de la « plus puissante Nation » au monde ?

Coronavirus: Covid-organics toujours en essai au Togo qui explore aussi d’autres pistes

Depuis fin avril, à Madagascar, le président Andry Rajoelina s’est fortement impliqué dans la promotion d’un breuvage traditionnel – le covid-organics ou CVO- présenté, sans preuve scientifique à ce jour, comme une solution à l’épidémie.

Malgré ces diverses zones d’ombre, la tisane a connu un début de succès sur le continent.

L’OMS a cependant multiplié les mises en garde. Le Togo a importé le produit afin de réaliser des tests.

‘Le covid organics est toujours à l’essai et il n’a pas encore testé sur l’homme’, a indiqué ce jeudi le Pr Mounirou Salou, virologue, membre du comité scientifique.

En parallèle, les chercheurs togolais vont tester des produits à base de plantes traditionnelles, non pas comme traitement, mais de manière à renforcer la résistance immunitaire face au virus. En attendant, les malades sont traités à la chloroquine.

Source : republicoftogo.com

Football: « au Togo, les clubs donnent plus de moyens aux entraîneurs qu’au Mali »

Jonas Komla, l’ancien sélectionneur des Aiglonnets  du Mali  qui s’est engagé avec l’ASCK du Togo en janvier dernier préfère les conditions de travail de coach au Togo que chez lui au Mali. Dans un entretien qu’il a accordé à malijet.co le technicien malien ne passe pas par 4 chemins pour dire ce qu’il pense.

« ’Ici au Togo, les clubs donnent plus de moyens aux entraîneurs qu’au Mali. Pour obtenir des résultats, un entraîneur doit être dans de bonnes conditions de travail, tout comme les joueurs. Ce n’est pas souvent le cas au Mali et je suis bien placé pour le dire. Je pense que nos dirigeants doivent faire des efforts à ce niveau, s’ils veulent obtenir des résultats sur l’échiquier continental », a répondu Jonas Komla à une question lui demandant de comparer les conditions de travail d’entraîneur entre le Togo et le Mali.  Toutefois, le technicien précise que

« Je voudrai donc profiter de cette interview pour demander aux dirigeants sportifs maliens de se pencher sur les conditions de travail des entraîneurs et des joueurs et de s’inspirer de l’exemple d’autres pays »,a-t-il ajouté.

Covid-19 : le Bénin emboîte le pas à la France, quid du Togo ?

Tout comme la France, le Bénin a amorcé un allègement des mesures restrictives imposées dans le cadre de la lutte contre le coronavirus. Le gouvernement de Patrice Talon a autorisé la réouverture des lieux de culte et des bars dès le 02 juin. Il en est de même pour les transports en commun. La décision a été prise en Conseil des ministres de ce mercredi 27 mai 2020. Qu’en sera t-il du Togo ?

C’est certes une bonne nouvelle pour les lieux de cultes, les transports en commun et les bars qui sont restés fermés depuis près de trois mois par le gouvernement afin de lutter contre la pandémie du coronavirus. Mais la décision du gouvernement béninois a imposé aux responsables religieux de faire respecter les mesures sanitaires prises dans le cadre du Covid-19.

Ce sont « le port de masque, le lavage des mains et le de la distanciation sociale suspension du geste liturgique de paix ou des accolades pendant les célébrations ».

Au niveau des transports en commun, les conducteurs de taxi sont autorisés à circuler à nouveau, mais ils doivent faire respecter les mesures de protection.

« Quant aux bars, ils peuvent également rouvrir à partir de cette même date. A cet effet, leurs promoteurs et responsables sont tenus de faire observer, en leur sein, les mesures de prévention édictées, à savoir : la mise en place de dispositif de lavage ou d’aseptisation des mains et l’observance de la distance de sécurité sanitaire d’au moins un mètre entre usagers », souligne le compte rendu du conseil des ministres.

Les discothèques et les cérémonies de réjouissance restent non-autorisées jusqu’à nouvel ordre selon la décision du gouvernement béninois. Les plages restent interdites d’accès, précise le compte rendu du Conseil des ministres.

Au Togo…

La situation est pour le moment différente au Togo. Si le gouvernement n’a encore décrété un déconfinement comme les deux pays précités, on note l’ouverture de certains Bars et discothèques. Récemment, l’heure du couvre-feu a été repoussée de 20h à 21h mais aucune note du gouvernement n’a autorisé les bars à ouvrir.

Selon le Pasteur Komi EDOH, président du Mouvement Martin Luther King (MMLK), « les leaders religieux sont suffisamment matures pour faire respecter les mesures barrières dans les lieux du culte pour ne pas constituer des sources de contamination de la pandémie à Coronavirus ». Il plaide ainsi pour la réouverture des lieux de culte, églises et écoles entre autres. Se fera-t-il entendre ?

D’un autre côté, des opinions penchent pour une recrudescence des cas de contamination s’il s’avère que les églises et les écoles se font ouvrir.

« Xonam » pour signaler les éventuelles violations des droits de l’homme

Le Centre de Documentation et de Formation sur les Droits de l’Homme (CDFDH) a lancé une application mobile dénommée « Xonam ». Dans cette période de confinement dûe à la crise sanitaire liée au Covid-19 où plusieurs bavures et violences ont été perpétrées, c’est la solution qu’a trouvé le CDFDH nous proposons aux citoyens.

Ceci pour permettre aux togolais de signaler les violations des Droits de l’Homme auxquelles ils sont victimes ou témoins. Au-delà du fait de signaler les éventuelles bavures et violations, cette plateforme va permettre à ses utilisateurs d’avoir rapidement accès à des professionnels et organisations des Droits de l’Homme pour être accompagnés.

La plateforme est disponible sur PlayStore et gratuitement téléchargeable. Elle contient la liste des Organismes de défense des droits de l’homme (ODDH) sur toute l’étendue du territoire et par région. En plus de cela, des Divisions des droits de l’homme à proximité de la position de l’utilisateur sont aussi intégrées à la plateforme.

Les togolais sont donc tenus d’adopter cette plateforme numérique pour saisir les institutions et mécanismes pour mettre fin à ces pratiques et obtenir justice.

En rappel, ceci intervient alors qu’il y a deux jours, un jeune homme s’est fait tiré dessus par un policier parce qu’il aurait refusé de coopérer.