Soudan du Sud: un service d’administration en ligne pour lutter contre la corruption

Le gouvernement sud-soudanais a annoncé l’introduction de services de l’administration en ligne dans le cadre de ses efforts visant à lutter contre la corruption et garantir l’efficacité, a appris APA mardi.L’initiative est un partenariat entre le ministère de l’Information, de la communication, des technologies et des services postaux et Crawford Capital.

La raison des services d’administration en ligne est de trouver un équilibre entre l’objectif économique et les exigences sanitaires dans un contexte de pandémie de coronavirus qui modifie le mode de fonctionnement des gouvernements.

Dans le cadre de ce nouveau partenariat, les citoyens pourront accéder à des services d’acquisition de passeports, de visas et d’autres documents d’immigration en ligne par l’intermédiaire de portails d’administration en ligne.

« Cette initiative permettra de réduire les formalités administratives, d’éliminer la corruption, d’améliorer la transparence, de fournir des services sûrs et pratiques à la population et d’encourager les citoyens à donner leur avis et à participer » a déclaré Bona Nyang Madut, chef de l’unité d’administration en ligne.

Selon le fonctionnaire, ces services réduiront au minimum, voire élimineront, la paperasserie et la corruption tout en améliorant la transparence du gouvernement.

L’actuelle pandémie de coronavirus a eu des effets néfastes sur tous les aspects de la vie au Soudan du Sud, notamment sur l’économie et la gouvernance.

Santé, économie et législatif au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce mercredi s’intéressent à nombre de sujets notamment la situation épidémiologique dans le Royaume, la situation financière difficile des petites entreprises et les projets de loi soumis au parlement pour discussion et approbation.+Aujourd’hui le Maroc+ indique que le département de la santé fait ressortir n taux de reproduction stable à 1,2, et ce depuis trois semaines. L’ambition étant de le faire baisser à -1. Le Maroc a franchi durant ces deux dernières semaines le plafond symbolique des 100.000 cas d’infection ainsi que celui des 20.000 cas actifs et des 2.000 décès.

S’agissant de l’évolution des contaminations au niveau national, une augmentation du nombre de cas d’infection a été observée passant ainsi de 22.158 cas à la mi-août (du 15 au 30 août), à 26.804 cas lors de la première moitié du mois de septembre (du 31 août au 14 septembre), puis à 29.428 cas à la deuxième moitié du mois (du 15 au 28 septembre), relève le quotidien.

Il s’agit d’une augmentation de près de 10% entre les deux dernières périodes. Concernant le nombre de décès, le ministère de la santé, cité toujours par le journal, met en exergue une moyenne de 500 décès par quinzaine lors de ces trois périodes.

+L’Economiste+ note que la durée de vie des Très petites et petites entreprises au Maroc reste assez courte. C’est l’une des conclusions du rapport de l’Observatoire des TPME dévoilé par la banque centrale et dont le quotidien se fait l’écho. L’examen de la situation financière de ces entreprises montre plusieurs fragilités, particulièrement au niveau de celles de petite taille, en termes de structure bilantielle, de productivité et de rentabilité, qui les pousseraient à sortir du marché dans des délais assez courts. « En effet, les entreprises radiées avant d’arriver au terme de 5 ans d’existence représentent, en moyenne annuelle, plus de 50% du total des radiations sur la période 2016-2018 », souligne le rapport.

En outre, le document note que le tissu des entreprises Personnes Morales actives est très fragmenté. En effet, 99,4% d’entre elles étant des TPME, dont plus de 85,8% sont des microentreprises avec un chiffre d’affaires n’excédant pas 3 millions de DH (1 euro = 10,8 DH). La part des microentreprises dans le tissu productif national serait encore plus importante si l’on devait y intégrer les entreprises Personnes Physiques déclarées à la Direction Générale des Impôts et les autres unités de production de l’économie, relève aussi le rapport.

+Al Ahdath Al Maghribia+ rapporte que l’ouverture de la session d’octobre de la dernière année législative de l’actuel Parlement, au cas bien sûr où les élections seraient maintenues à leur date normale, sera chamboulée cette année par les conditions sanitaires qui prévalent dans le pays. Comme en avril dernier, le même protocole sanitaire a été maintenu, et rien d’officiel n’a été encore décidé quant aux modalités d’ouverture de cette session d’octobre.

Ce qui est certain, c’est que plusieurs projets de loi importants attendent les parlementaires, à commencer par le plus urgent, à savoir le projet de loi de finances pour l’année 2021. Il est certain que cette dernière va animer le débat jusqu’à la deadline du 31 décembre prochain, vu les contraintes imposées par la pandémie de coronavirus à l’économie marocaine.

Trois autres projets de loi seront au menu des parlementaires pour discussion et approbation. Il s’agit du projet de loi organisant le droit de grève qui végète dans les tiroirs depuis plusieurs années.

Aussi, le projet de loi relatif à la réforme du Code pénal, régulièrement chamboulé par des amendements de groupes parlementaires qui ont déjà retardé, à quatre reprises, la discussion de ce projet.

Enfin, une grosse empoignade est attendue à l’occasion de la discussion du projet de loi organisant les élections. Même si la majorité des partis soutient la réforme et les amendements proposés par le ministère de l’Intérieur, le Parti de la Justice et du développement continue de faire cavalier seul en s’opposant à cette réforme.

Maroc : le chiffre d’affaires de l’OCP reste stable à 2,8 milliards de dollars au 1er semestre 2020

Le chiffre d’affaires du groupe OCP est resté stabilisé autour de 2,8 milliards de dollars au premier semestre 2020, par rapport à la même période de l’année dernière et ce malgré la baisse des prix de toutes les catégories des produits phosphatés, indique mardi le groupe dans un communiqué.Cette stabilité des revenus est attribuable à des volumes de ventes d’engrais plus élevés, qui ont augmenté de plus de 1,5 million de tonnes par rapport aux niveaux du premier semestre 2019. Pour cette période, les revenus de la roche ont diminué de 5% d’une année à l’autre, reflétant principalement la baisse des prix de la roche, qui a largement compensé la hausse des volumes d’exportation au premier semestre, en particulier vers l’Amérique latine et l’Europe, précise la même source.

Dans un contexte de sur-offre sur le marché international, les prix moyens du phosphate de diammonium (DAP) ont connu une baisse de plus de 20% sur les six premiers mois de l’année 2020, comparés à ceux pratiqués durant la même période en 2019. Cette situation de prix défavorable a été compensée par une hausse des importations mondiales, à l’exception de l’Inde et des Etats-Unis, qui détenaient en début d’année des stocks élevés, accompagnée d’un recul des exportations chinoises.

Le groupe OCP a bénéficié de sa présence à travers les cinq continents et de sa flexibilité industrielle pour adapter son portefeuille de produits à la demande de chaque région et profiter au mieux des opportunités du marché.

Cette augmentation du volume de ventes d’engrais du groupe est soutenue notamment par le plan de continuité d’activité, mis en œuvre dès le début de la pandémie, qui a permis le maintien des opérations de production minière et chimique sur tous les sites, à une cadence usuelle, souligne-t-on.

L’EBITDA du groupe est demeuré stable avec une marge solide de 31%, similaire à l’année dernière, largement supérieure à la moyenne du secteur qui se situe autour de 20% sur la même période, bénéficiant ainsi des coûts plus faibles notamment de la production et du soufre et des coûts de l’ammoniac.

Dans les détails, l’EBITDA du premier semestre 2020 a atteint 869 millions de dollars contre 883 millions de dollars réalisés à la même période de 2019.

Le chiffre d’affaires de l’acide phosphorique a diminué de 31% par rapport à la même période de l’année dernière, impacté à la fois par la baisse des prix et des volumes. Le fléchissement des volumes de ventes est principalement la résultante des exportations d’acide vers l’Inde, où la baisse de la demande reflétait la réduction de la production locale d’engrais suite à la propagation de la pandémie.

La baisse des prix de l’acide au 1er semestre 2020 par rapport au 1er semestre 2019, a suivi la même tendance baissière que les prix des roches et des engrais.

L’OCP consolide ainsi sa position de leader sur le secteur, notamment grâce à l’amélioration continue de ses coûts de production. Le groupe phosphatier a par ailleurs ouvert plusieurs chantiers de pilotage de ses performances afin de limiter les effets négatifs générés par la pandémie. L’effet de ces mesures, qui se poursuivront post-pandémie, sera visible sur les résultats de l’année 2020, précise le communiqué.

Quant au résultat net consolidé part du groupe, il a été impacté par la comptabilisation en totalité sur le semestre de la contribution du groupe au Fonds spécial Covid-19, de 3 milliards de dirhams (1 euro = 10,8 DH).

Malgré la pandémie qui perdure et l’incertitude qui pèse sur l’environnement économique, les perspectives du groupe pour l’année 2020 s’annoncent favorables, relève le communiqué.

Le Maroc disposé à accompagner le Mali pour faire face aux défis liés à la transition

Le Premier malien ministre Moctar Ouane, a reçu mardi en audience une délégation marocaine conduite par le ministre des Affaires Étrangères, Nasser Bourita.Les échanges ont porté sur le renforcement de la coopération bilatérale entre le Mali et le Maroc, notamment en matière de sécurité et de développement. Les deux parties ont également évoqué la situation au Mali et dans la région sahelienne.

Le Premier ministre Moctar Ouane s’est réjoui de cette visite qui traduit la solidarité du gouvernement et du peuple marocains avec le Mali, rappelant que le Maroc et le Mali sont en effet « deux pays frères unis par des liens séculaires d’amitié et de coopération ».

M. Ouane a rassuré son interlocuteur quant à la volonté du gouvernement du Mali de renforcer, en les diversifiant, les relations politiques, économiques, commerciales et culturelles.

L’émissaire marocain a tenu lui, à présenter au nom du Roi Mohammed VI, la disponibilité totale et entière du Maroc à accompagner le Mali et à ne ménager aucun effort pour l’accompagner afin de faire face ensemble aux défis liés à la transition.

Porteur d’un message du Souverain marocain au Président de la Transition, Bah N’daw, le ministre Bourita n’a pas manqué de relever « l’exception malienne » qui confère un cachet tout particulier aux relations bilatérales maliano-marocaines.

La relance de l’économie se paie la Une des quotidiens sénégalais

La presse sénégalaise parvenue, ce mercredi à APA, traite prioritairement du Conseil présidentiel pour la relance de l’économie nationale après la pandémie du coronavirus. »Relance de l’économie nationale: Macky table sur une croissance de 13,7% dés 2023″, titre le journal L’Info, dans lequel journal, le chef de l’État promet que « le Train express régional  (TER) va démarrer dans les prochains mois ».

De son côté, Sud Quotidien affiche « le plan de Macky » pour la relance de l’économie post-Covid-19 et souligne que « le deuxième Plan d’actions prioritaires  (PAP2) ajusté et accéléré ».

Selon nos confrères, le président de la République s’attend à une croissance de 13,7% en 2023 et que le gouvernement est pressé dans la mise en œuvre des réformes. En attendant, Sud Quotidien informe que 500 milliards f cfa sont prévus pour le secteur de la santé.

« Conseil présidentiel: Un plan de relance économique à environ 15.000 milliards », titre Rewmi Quotidien, faisant dire à La Tribune qu’il s’agit de « 15.000 milliards f cfa pour sauver le Sénégal ».

Selon ce journal, la priorité sera accordée à la souveraineté alimentaire, pharmaceutique et sanitaire. « Nous avons identifié 80 projets d’investissement dans 6 secteurs prioritaires », confie à La Tribune, Mountaga Sy, Dg de l’Apix.

Vox Populi rapporte les propos de Macky Sall à ses ministres: « Pas de réformes, pas d’argent. Je ne mettrai plus d’argent dans des secteurs qui ne réforment pas ».

« Panoplie de mesures pour fouetter l’économie: 15.000 milliards pour relancer une économie par….TER! », s’exclame Le Témoin.

Ce plan ne convainc pas Walf Quotidien qui estime que pour cette relance de l’économie, « on dépoussière et on recommence », mais pour L’As, « Macky redresse le PAP (Plan d’actions prioritaires) ».

« Plan de relance économique: Macky trouve le vaccin. L’État cherche 14.712 milliards, 4700 attendus du secteur privé. Réformes: Les 16 chantiers de l’Apix. Contrat de performance dans l’éducation: Le nouveau pacte », détaille Le Quotidien.

« Eau, éducation, santé, électricité :Macky ouvre l’l’ère de la privatisation », conclut EnQuête.

Côte d’Ivoire: 50 000 personnes attendues à l’inauguration du stade olympique d’Ebimpé

Le stade olympique d’Ebimpé, situé au Nord-ouest d’Abidjan, et dont l’inauguration est prévue samedi, accueillera « 50.000 personnes sur 60.000 places que compte le complexe sportif », a indiqué mardi le ministre ivoirien des Sports et loisirs, Paulin Danho.Selon M. Paulin Danho, il est prévu « 50.000 places gratuites » et « l’entrée est gratuite ». En outre, le chef de l’Etat Alassane Ouattara est attendu le 3 octobre 2020 au stade olympique d’Ebimpé pour l’inauguration du complexe sportif.

Le stade olympique d’Ebimpé, d’un coût d’investissement d’environ 143 milliards Fcfa, a été financé par l’Etat de Côte d’Ivoire et la Chine, respectivement à hauteur d’environ 80 milliards Fcfa et 63 milliards Fcfa.

Un match de gala devrait opposer l’Africa sports d’Abidjan et l’Asec Mimosas, deux grands clubs de football dont la rencontre suscite toujours des émotions chez les supporters.

En dépit de la crise interne à l’Africa sports d’Abidjan où l’on constate deux équipes dirigées par chacun des deux dirigeants, le ministre a rassuré que la Fédération ivoirienne de football (FIF) a « saisi les clubs et tout se passera bien ».

Outre le derby Africa-Asec,  il est prévue une course de relais, des prestations d’artistes à cet événement qui se veut une fête et un feu d’artifice pour « magnifier le bonheur que nous avons », a dit M. Danho.

Ce stade a été « pensé » en 1974 par feu Félix Houphouët-Boigny, le premier chef d’Etat , dans sa vision prospective et c’est Alassane Ouattara qui l’a « réalisé »  a fait remarquer le ministre des sports et loisirs.

Une cité olympique devrait être aménagée autour du stade olympique d’Ebimpé sur une superficie de 287 hectares. Cet ambitieux projet prévoit un hôtel 4 étoiles, un centre de recherche en médecine du sport et un auditorium de 5.000 places.

Ce stade a précisément une capacité de 60.012 places et comprend cinq niveaux, une hauteur de 51,4 m.  Il est totalement couvert et bâti sur une superficie totale de 61,250 mètres carrés.

Il comprend également deux salons présidentiels,  une salle de contrôle anti dopage. Ce joyau architectural intervient dans le cadre de la mise en œuvre des projets relatifs l’organisation de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2023 de football en Côte d’Ivoire.

Dans le cadre de l’organisation de cette CAN 2023, un vaste chantier de construction et de réhabilitation des infrastructures sportives est en cours dans le pays.

Plusieurs stades sont en cours de construction, notamment le stade de Korhogo (Extrême nord), le stade de Yamoussoukro (Centre), le stade de San-Pedro (Sud-ouest), trois cités CAN de 32 villas chacune, et un hôtel.

Côte d’Ivoire: l’Etat « finance » un deuxième institut de cardiologie à Bouaké, dans le centre du pays (officiel)

L’Etat de Côte d’Ivoire « finance » un deuxième institut de cardiologie à Bouaké, la métropole du centre ivoirien, a annoncé mardi l »inspecteur général de la Santé, Ekissi Ablé, lors de la célébration de la 12e journée mondiale du coeur, à l’espace Inch’Allah à Koumassi, une commune dans le Sud d’Abidjan.Selon l’inspecteur général de la santé, Ekissi Ablé, représentant le ministre de la Santé et de l’hygiène publique, une projection de 23 millions de nouveaux cas de maladies cardio-vasculaires est estimée pour 2030 dans le monde.

Ce deuxième institut de cardiologie, outre celui d’Abidjan devrait permettre de prévenir les maladies cardio-vasculaires. La Côte d’Ivoire veut déjà se doter d’infrastructures médicales pour faire face aux AVC qui handicapent nombre de personnes dans le pays.

Cette édition de la journée mondiale du cœur se déroule dans un contexte marqué par la Covid-19. Le thème retenu est : la pandémie de Covid-19, les maladies du cœur et les AVC (Accidents cardio-vasculaires).

Le représentant résident de l’OMS, Jean-Marie Yaméogo, a fait savoir qu’une récente étude de l’organisation menée en mai 2020 dans 155 pays, ressort que la pandémie a affecté davantage les pays à faibles revenus.

L’offre des services de santé, dira-t-il, a été « partiellement ou complètement perturbée dans de nombreux pays à cause de la Covid-19 ». En outre, dans 53% des pays enquêtés, les services de traitement de l’hypertension sont en partie ou totalement affectés.

Dans 49% des pays, ce sont les services de traitement du diabète et de ses complications qui ont été touchés et dans 42% des États, les services de traitement anticancéreux contre 31% pour les services d’urgences cardiovasculaires, a-t-il poursuivi.

Nestlé Côte d’Ivoire, une firme agroalimentaire, partenaire de cette journée a dressé des stands pour conseiller les populations sur les risques de maladies liés aux AVC. Elle vient de mettre sur le marché ivoirien Maggi tablette Light, un bouillon culinaire, réduit de son taux de sel, et intégrant une solution de régulation de la tension artérielle. 

 « On a réduit le taux de sodium et substitué une partie de cette baisse de chlorure de sodium par du chlorure de potassium, et les deux mis ensemble, font une très bonne combinaison pour réguler la tension artérielle », a dit à la presse Rosine Kouassi, responsable de la marque.

Ce nouveau bouillon, mis en vente depuis fin août 2020, comprend « 15% de sel en moins », a indiqué Mme Rosine Kouassi, en marge de la célébration de cette 12e Journée mondiale du cœur, tenue mardi à l’espace Inch’Allah, à Kouamassi, dans le Sud d’Abidjan. 

« C’est une très bonne association », le chlorure de sodium et de potassium, a rassuré Mme Rosine Kouassi, soutenant que ce bouillon garde « le même bon goût de Maggi tablette » en termes de saveur, et en outre « on gagne en termes de nutrition et de santé ».

« Pour ceux qui cherchent à réduire leur consommation de sel, c’est le même goût Maggi », a renchéri le directeur général de Nestlé Côte d’Ivoire Thomas Caso, ajoutant « on a fait beaucoup de recherches pour réduire le taux de sel avec les mêmes produits naturels qu’on connaît ».

L’Organisation mondiale de la santé estime que plus de 17,3 millions de personnes sont décédées en 2008 de maladies cardio-vasculaires, telles que les AVC et les quatre-cinquième (4/5) de ces décès surviennent dans les pays à revenus faibles.

La célébration de cette journée a été soutenue par des partenaires, entre autres la Fondation Didier Drogba, l’Institut de cardiologie d’Abidjan et Nestlé Côte d’Ivoire. Grâce à leurs appuis, des populations ont bénéficié de dépistages gratuits de la tension et de la glycémie.

Football: la distinction du président de l’UEFA décernée à Didier Drogba

La distinction du président de l’Union des associations européennes de football (UEFA) 2020, récompensant « l’excellence professionnelle et des qualités personnelles exemplaires» a été décernée à l’ex-footballeur international ivoirien Didier Drogba, a appris APA mardi sur place dans la capitale économique ivoirienne.Le président de l’UEFA Alexsander Ceferin, dit avoir choisi  d’attribuer cette récompense à  l’ex-attaquant de Chelsea « pour sa volonté d’excellence sur le terrain et en dehors ».

Selon lui, l’ex-buteur des Eléphants de Côte d’Ivoire (l’équipe nationale ivoirienne) qui est « un pionnier et un leader» est aussi « un héros pour des millions de supporters de football pour les résultats qu’il a obtenus lors de sa brillante carrière de joueur».

Agé de 42 ans, Didier Drogba qui a évolué pendant une vingtaine d’années dans le monde du football professionnel, a annoncé sa retraite sportive en 2018. Il a obtenu plusieurs distinctions dont celle de vainqueur de la coupe d’Angleterre avec l’équipe de Chelsea en 2007, 2009, 2010 et 2012.

Plus de 10 millions de Sud-africains au chômage (Agence)

Le taux de chômage en Afrique du Sud a diminué pour atteindre 10,3 millions de personnes, soit 23,3% de la population active au cours du deuxième trimestre 2020, a déclaré mardi l’institut de statistiques sud-africain.Ce taux est inférieur aux 30,1% enregistrés au cours du premier trimestre de cette année, a indiqué l’agence.

 Selon Stats SA, le chiffre du chômage reflète l’impact négatif de la pandémie Covid-19 sur l’économie suite au durcissement des mesures de confinement qui ont interrompu la plupart des activités économiques de mars à juin.

 Avec une économie plus ouverte maintenant, bien qu’avec des restrictions allégées, le troisième trimestre de 2020 devrait voir une plus grande amélioration des taux d’emploi, indique l’agence.

 L’analyste sud-africain du travail, Terry Bell, a cependant déclaré que la croissance économique ne suffirait pas à baisser le taux de chômage du pays.

 La longue histoire de croissance sans emploi du pays appelle plutôt à une nouvelle approche, comme la réduction de la masse salariale des ministres et des dirigeants d’entreprises du secteur privé.

 « Je veux dire, si vous commencez au sommet en regardant le Parlement où les ministres sont payés plus de 100.000 dollars US juste en termes de salaires mensuels – plus tous les avantages en termes de frais de transport et de logement. Il en va de même pour les entreprises du secteur privé », a déclaré M. Bell.

 

Et d’ajouter : « nous devrions examiner la santé de l’économie, la santé en termes de personnes ayant un emploi décent à un salaire décent. Et peut-être devrions-nous sérieusement commencer à envisager de combler l’énorme écart de salaire et de protection sociale des travailleurs du pays ».

Jules Ngankam nommé directeur général du Groupe African Guarantee Fund

Le Camerounais Jules Ngankam a été nommé au poste de directeur général de African Guarantee Fund (AGF) lors d’une session du Conseil d’administration du Groupe tenue le 22 septembre dernier, rapporte un communiqué transmis, mardi à APA.La nomination de M. Ngankam intervient dans un contexte où les banques à travers le continent ont un besoin urgent d’instruments de couverture de risque afin de soutenir leurs activités de prêt auprès des Petites et moyennes entreprises (PME).

« Je suis très honoré de pouvoir occuper ce poste. Au cours de ces dernières années, AGF a réussi le pari de permettre aux PME africaines de contribuer davantage à la croissance des économies africaines, et nous travaillerons à obtenir des résultats encore plus importants », a-t-il déclaré.

Le Conseil d’administration de AGF a également approuvé le plan d’implémentation du programme Affirmative Finance Action for Women in Africa (AFAWA), une initiative implémentée conjointement avec la Banque africaine de développement visant à réduire le déficit de financement qui affecte les femmes entrepreneures en Afrique.

S’exprimant lors de la réunion du Conseil d’administration, le nouveau président, M. Felix Bikpo, a félicité M. Ngankam et lui a souhaité du succès dans ses nouvelles fonctions. Il a également remercié le Conseil d’Administration pour le soutien continu apporté au Groupe en faisant référence à l’approbation du programme AFAWA qui va changer la donne pour les femmes entrepreneures d’Afrique.

M. Ngankam qui a été nommé directeur général par intérim du Groupe début juillet dernier, a rejoint AGF en 2013 en tant que directeur financier. Nommé directeur général adjoint en avril 2017, il est diplômé en statistique et économie de l’Ecole nationale de la statistique et de l’administration économique (ENSAE) de Paris et en management de l’ESSEC Business School de Paris.

Jules Ngankam est également titulaire d’un master en mathématiques appliquées de l’Université de Paris Dauphine.

African Guarantee Fund est une institution financière non bancaire dont l’objectif est de promouvoir le développement économique, d’accroître les créations d’emplois et de réduire la pauvreté en Afrique en fournissant aux institutions financières des solutions de garantie et un appui au renforcement des capacités, spécifiquement destinés à soutenir les PME en Afrique.

Il a été créé par le gouvernement du Danemark par le biais de l’Agence danoise de développement international (DANIDA), le gouvernement espagnol par le biais de l’Agence espagnole de coopération et de développement international (AECID) et la Banque africaine de développement (BAD).

L’Agence française de développement (AFD), le Fonds nordique de développement (NDF), le Fonds d’investissement pour les pays en développement (IFU) et la KfW Development Bank sont les autres actionnaires.