Sécurité, développement, économie et santé au menu des quotidiens et hebdomadaires marocains

L’intervention des FAR dans la zone tampon de Guerguarate, la dynamique de développement des provinces du sud, le surendettement des ménages, l’analphabétisme au Maroc et la vaccination contre la Covid-19 sont les principaux sujets abordés par les quotidiens et hebdomadaires marocains parus ce samedi.+Al Ittihad Al Ichtiraki+ rapporte que les Forces Armées Royales (FAR) ont procédé, dans la nuit de jeudi à vendredi, à la mise en place d’un cordon de sécurité en vue de sécuriser le flux des biens et des personnes à travers la zone tampon de Guerguarate, reliant le Maroc à la Mauritanie.

 « Suite au blocage par une soixantaine de personnes encadrées, par des miliciens armés du polisario, de l’axe routier traversant la zone tampon de Guerguarate reliant le Royaume du Maroc et la République Islamique de Mauritanie, et l’interdiction du droit de passage, les Forces Armées Royales procèdent à la mise en place d’un cordon de sécurité en vue de sécuriser le flux des biens et des personnes à travers cet axe », , indique vendredi un communiqué de l’Etat Major Général des FAR, cité par le journal.

Dans le même sillage, +Rissalat Al Oumma+ indique que face aux provocations graves et inacceptables auxquels se sont adonnées les milices du «polisario» dans la zone tampon de Guergarate au Sahara marocain, « le Maroc a décidé d’agir, dans le respect de ses attributions, en vertu de ses devoir et en parfaite conformité avec la légalité internationale ».

Après s’être astreint à la plus grande retenue, face aux provocations des milices du «polisario», « le Royaume du Maroc n’a eu d’autre choix que d’assumer ses responsabilités afin de mettre un terme à la situation de blocage générée par ces agissements et restaurer la libre circulation civile et commerciale », , a souligné un communiqué  du ministère marocain des Affaires étrangères, cité par la publication.

Selon la même source, le «polisario» et ses milices, qui se sont introduits dans la zone depuis le 21 octobre 2020, y ont « mené des actes de banditisme, bloqué la circulation des personnes et des biens sur cet axe routier, et harcelé continuellement les Observateurs militaires de la Minurso », rappelle le ministère, relevant que « ces agissements documentés, constituent de véritables actes prémédités de déstabilisation, qui altèrent le statut de la zone, violent les accords militaires et représentent une menace réelle à la pérennité du cessez-le-feu ».

+La Nouvelle Tribune+ écrit que le récent discours royal adressé à la Nation à l’occasion du 45è anniversaire de la marche verte s’est totalement inscrit dans la droite ligne de la position « ne varietur » du Royaume depuis le 6 novembre 1975, écrit.

La marocanité de la Saquiat Al Hamra et du Oued Eddahab est concrète, effective, solide et rien, ni personne ne saurait en attaquer ou contester la légitimité irréfragable sans trouver en face de lui l’unanimité nationale qui perdure depuis cette date mémorable, rappelle l’hebdomadaire, notant que le discours royal a également souligné, avec justesse et pertinence, l’immense potentiel de développement qui caractérise les provinces du sud du Royaume, notamment sur le plan des ressources halieutiques ou encore de la mise en valeur de ce trait d’union qu’elles constituent entre notre pays et l’ensemble continental africain.

« Voilà pourquoi la duplication pour Dakhla du modèle développé avec le succès que l’on sait avec Tanger Med sera incontestablement l’une des réalisations majeures de la présente décennie », assure-t-il.

+Challenge+ souligne que la Covid-19 est passée par là, entre chômage et perte de revenus, la solvabilité est remise en question, notant que le surendettement des ménages risque d’impacter sérieusement le système financier marocain.

La Banque centrale préconise une certaine largesse avec les règles prudentielles, poursuit la publication, faisant savoir que les banques, même si leur solvabilité est assurée, risquent de prendre des mesures de recouvrement au risque de tensions sociales.

Pour sa part, +La Vie Eco+ relève que le Maroc a réalisé de grandes avancées en termes de lutte contre l’analphabétisme, ajoutant que le taux se situe aujourd’hui à 30%.

Près de 10 millions de Marocaines et de Marocains, très probablement en grande partie dans les catégories précaires ciblées par les programmes sociaux, ne sont malheureusement pas en mesure de dire, de déchiffrer ou de comprendre des messages ou des discours qui peuvent pourtant paraitre basique, déplore le journal.

La réussite de ce type de programmes suppose des prérequis dont le plus important est la participation des populations concernées elles-mêmes, estime-t-il, notant que cette participation requiert, à son tour, une certaine conscience chez le citoyen qui doit disposer d’un niveau minimal d’instruction et d’être outillé pour comprendre les enjeux et agir en conséquence.

Au registre sanitaire, +Al Massae+ cité une déclaration du chef du gouvernement Saâd Dine El Otmani qui a affirmé que le choix par le Maroc du vaccin contre la covid-19 s’est basé sur les critères de la sécurité et de l’efficacité, mettant en garde contre tout relâchement dans la lutte contre la pandémie.

« Cela est en bonnes mains qui veillent sur la santé et la sécurité des citoyens », a assuré le chef du gouvernement, affirmant que le « choix marocain du vaccin repose sur la sécurité et l’efficacité, deux critères fondamentaux, sachant que les études cliniques ont jusqu’à maintenant prouvé que le vaccin remplit ces deux conditions ».

Il a, à ce propos, fait état d’une coordination avec l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) qui a retenu plusieurs vaccins à travers son programme Covax visant à permettre une distribution équitable des vaccins à l’échelle mondiale.

Emigration et terrorisme au menu de la presse sénégalaise

Le phénomène de l’émigration clandestine, avec le deuil national virtuel organisé hier, et l’arrestation à Touba d’un présumé terroriste font la Une des quotidiens sénégalais reçus ce samedi à APA.Le quotidien EnQuête parle de l’émigration irrégulière et de ses drames en mer, lançant ainsi « l’appel du peuple ».

Selon nos confrères, un deuil national a été organisé, hier sur la toile et le net pour pallier le mutisme de l’Etat. « Les presses espagnoles, française et américaine nous ont contactés. Le message est passé », affirme Pape Demba Dione, l’initiateur du deuil virtuel.

« Emigration clandestine-Les internautes décrètent un deuil national », note Walf Quotidien, faisant dire à L’As que « la toile porte le deuil, Mbour organise un récital de Coran ».

De son côté, Libération se focalise sur le rebondissement dans l’affaire Doudou Faye, du nom de cet adolescent de 14 ans mort sur la route de l’émigration clandestine, et informe que « deux pères de migrants mineurs arrêtés ».

De l’avis de ce journal, ils (parents) avaient fait embarquer leurs enfants dans la même pirogue que Doudou Faye.

« L’un des deux rescapés, âgé de 17 ans, assure que Doudou est mort dans ses bras. Le père du défunt Mamadou Lamine Faye, et les deux autres mis en cause ont été déférés, hier », ajoute Libération.

La Tribune se saisit du sujet qui prend de l’ampleur et fait le « voyage dans les tontines de la mort ». Ce faisant, il explique comment les candidats à l’émigration clandestine s’organisent pour disposer de l’argent. « Jeunes et femmes se cotisent », révèle le journal.

« Justification-Emigration, la mère excuse. Sortir sa maman de la pauvreté, cet alibi à tout, disséqué par les psychologues », indique L’Observateur.

Dans Source A, le psychologue Serigne Mor Mbaye qualifie de « génocide » les nombreuses victimes de l’émigration clandestine.

Ce même journal fait état de l’arrestation d’un redoutable présumé terroriste par la police à Touba et affiche « les aveux explosifs de S.S.D ».

« Menacé de mort, le père et le frère du présumé terroriste vont, nuitamment, à la police de Gouy Mbinde, pour solliciter de l’aide. Puis commença le déballage à haut débit, au sujet du passé surréaliste de S.S.D », rapporte Source A, dans lequel journal, le présumé terroriste affirme : « J’ai connu aussi des Armées terroristes dont l’Etat islamique, les frères musulmans et Al-Qaïda ».

« Découverte surprenante-Un présumé terroriste arrêté à Touba. Son passé en Libye et ses supposées connexions avec des mouvements armés », renchérit L’Observateur.

Pour Walf Quotidien, il s’agit là d’une grosse prise de la police, poussant le Procureur de Mbacké à activer la DST et la cellule anti-terroriste.

Bédié entame une consultation des platesformes de l’opposition après son tête-à-tête avec Ouattara

L’ancien président ivoirien, Henri Konan Bédié, a entamé vendredi une consultation des plateformes de l’opposition pour harmoniser leur position lors des négociations avec le pouvoir sur la crise post-électorale en cours, après son tête-à-tête avec Alassane Ouattara.Les chefs ou les représentants des partis de la Coalition pour la démocratie, la réconciliation et la paix (CDRP) ont été convoqués pour la première consultation, qui s’est tenue à la résidence de M. Bédié, à Cocody, une cité huppée dans l’Est d’Abidjan.

Quelques responsables de partis membres de la CDRP étaient présents à cette rencontre, entre autres, M. Anzoumana Moutayé (une frange du MFA), Ouattara Gnonzié (RPP), Kabran Appiah, président de la Ligue des mouvements pour le progrès (LMP), Issiaka Sangaré, représentant l’Alliance des forces démocratiques (AFD).

Le Front populaire ivoirien (FPI, tendance Affi N’Guessan), dont le président est actuellement en détention, était représenté par Christine Konan, vice-présidente, et présidente intérimaire, ainsi que Gnamien Konan, président du parti la Nouvelle Côte d’Ivoire, et Aka Ahizi (PIT).

Cette consultation intervient trois jours après un dialogue direct entre M. Bédié et le chef de l’Etat sortant Alassane Ouattara, dont la réélection est contestée par l’opposition qui clame que sa candidature à l’élection présidentielle du 31 octobre 2020 est « anti-constitutionnelle ».

M. Bédié s’est réjoui de ce que ce contact ai permis de « briser le mur de méfiance ». Pour sa part, M. Alassane Ouattara a déclaré que « la confiance est rétablie », toute chose qui ouvre la voie à un dialogue entre l’opposition et le pouvoir pour une sortie de crise.

Après la création, par l’opposition, du Conseil national de transition, un organe visant à se substituer aux institutions, un blocus a été imposé aux résidences de certains leaders de l’opposition, qui ont été incarcérés. 

Bien que le blocus ait été levé pour la plupart, des responsables de partis politiques sont encore en détention. L’opposition, pour engager les pourparlers, exige comme préalable la libération de tous les responsables de l’opposition incarcérés et ceux de la société civile.

Dans un communiqué final, la CDRP, a demandé « le retour sécurisé de toutes les personnalités maintenues en exil dont M. Laurent Gbagbo, Soro Kigbafori Guillaume, Charles Blé Goudé et l’ex-maire Akossi Bendjo.

La plate-forme appelle en outre à la cessation de toutes les poursuites judiciaires contre les responsables et militants de l’opposition, ainsi que les acteurs de la société civile et le retour à un fonctionnement normal des partis politiques de l’opposition, avec un libre accès à leurs locaux.

L’opposition exige par ailleurs la création d’une commission d’enquête internationale sur les événements survenus en Côte d’Ivoire depuis le mois d’août 2020 et la mise en place de dispositions permettant d’indemniser les victimes.  

En outre, les autres partis membres de la CDRP réaffirment la nécessité du dialogue inclusif et son élargissement à l’ensemble des personnalités et des plateformes et partis politiques de l’opposition rassemblés autour de M. Henri Konan Bédié.

Pour l’opposition, il faut un « strict respect des dispositions de la Constitution de 2016 ; l’invalidation du scrutin du 31octobre 2020, la reprise des discussions sur la CEI et la réforme de cet organe et la dissolution et réforme du Conseil Constitutionnel ».

La Conseil constitutionnel a déclaré M. Alassane Ouattara, réélu avec 94,27% des suffrages lors du scrutin présidentiel du 31 octobre 2020. L’élection a été boycottée par M. Bédié, candidat du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI) et M. Affi Nguessan, candidat du FPI.

Sahara : Qatar, Bahreïn et les Emirats arabes Unis soutiennent l’intervention du Maroc pour sécuriser l’axe routier d’El Guerguarate

Les Etats du Qatar, du Bahreïn et des Emirats Arabes Unis ont exprimé leur soutien à l’intervention des forces armées marocaines pour mettre en place un cordon de sécurité en vue d’assurer le flux des biens et des personnes à travers l’axe routier traversant la zone tampon de Guergarate.

Ainsi, l’Etat des Emirats arabes unis (EEAU) a exprimé sa « solidarité » et son « soutien » au Maroc dans son action visant à « mettre fin à l’incursion illégale (du polisario) dans la zone tampon de Guerguarate reliant le Maroc à la Mauritanie », selon le ministère émirati des Affaires étrangères, cité par l’agence de presse émiratie WAM, ajoutant que cette intervention a pour objectif de sécuriser les flux de marchandises et de personnes entre les deux pays voisins.

Le ministère émirati des affaires étrangères a également exprimé sa condamnation des provocations et pratiques « désespérées » et « inacceptables » qui ont eu lieu depuis le 21 octobre dernier et qui constituent « une violation flagrante des accords conclus et une menace réelle pour la sécurité et la stabilité dans la région ».

Et d’ajouter que l’EEAU renouvelle son soutien « continu » au Maroc dans toutes les mesures qu’il juge nécessaire pour défendre la sécurité de son territoire et de ses citoyens.

Pour sa part, l’État du Qatar a exprimé sa profonde « préoccupation » face à l’obstruction aux mouvements civils et commerciaux au poste-frontière d’El Guerguarate au Sahara et apporté son soutien aux mesures prises par le Royaume du Maroc pour mettre fin au blocage de la circulation civile et commerciale dans la zone tampon de Guerguarate.

Dans ce contexte, l’État du Qatar salue « les efforts du Secrétaire général des Nations Unies pour parvenir à une solution politique au conflit autour du Sahara qui n’a que trop duré », indique le ministère qatari des Affaires étrangères.

Aussi, l’État du Qatar renouvelle sa position ferme sur la résolution des différends par la voie le dialogue, de la diplomatie et des moyens pacifiques, appelant à faire preuve de la plus grande retenue.

De son côté, l’Etat du Bahreïn a exprimé son « soutien » et sa « solidarité » avec le Maroc dans la défense de sa souveraineté, de ses droits, et de la sécurité de son territoire et de ses citoyens dans la zone de Guerguarate, et ce dans le cadre de la souveraineté et de l’unité territoriale du Royaume, et conformément à la légalité internationale.

Le ministère bahreïni des Affaires étrangères a également exprimé sa ferme condamnation des hostilités menées par la milice du « polisario » et de ses dangereuses provocations au passage de Guerguarate au Sahara marocain, lesquelles constituent une « menace sérieuse pour le mouvement civil et commercial, et représentent une violation des accords militaires et une tentative de déstabilisation de la sécurité et de la stabilité dans la région ».

Sahara : le passage El Guerguerate entre le Maroc et la Mauritanie complétement sécurisé (FAR)

Le passage d’El Guerguerat entre le Maroc et la Mauritanie est à présent complètement sécurisé par la mise en place d’un cordon de sécurité par les Forces Armées Royales (FAR).« Conformément aux Hautes Instructions de Sa Majesté le Roi, Chef Suprême et Chef d’Etat-Major Général des Forces Armées Royales, une opération a été menée le 13 novembre 2020, selon des règles d’engagement claires prescrivant d’éviter tout contact avec les personnes civiles », indique vendredi un communiqué un communiqué de l’Etat-Major Général des FAR.

Au cours de cette opération, la milice armée du polisario a ouvert le feu sur les Forces Armées Royales qui ont pour leur part riposté et obligé les miliciens à prendre la fuite, sans qu’aucun dégât humain ne soit enregistré, précise la même source, soulignant que cette opération fait suite au blocage par les miliciens du polisario de l’axe routier traversant cette zone reliant le Maroc et la Mauritanie.

« Après avoir pris connaissance de l’engagement des Forces Armées Royales, opéré en application des Hautes Instructions de Sa Majesté le Roi, les miliciens du polisario ont volontairement incendié le camp de tentes qu’ils avaient érigé et pris la fuite à bord de Jeeps et de camions vers l’Est et vers le Sud, sous les yeux des observateurs de la MINURSO”, indique le communiqué.

« Le passage d’El Guerguerat est à présent complètement sécurisé par la mise en place d’un cordon de sécurité, assurant le flux des biens et des personnes à travers le passage entre les deux postes frontaliers », conclut le communiqué.

Ce matin, les forces armées marocaines ont mis en place un cordon de sécurité pour assurer le flux des biens et des personnes à travers l’axe routier traversant la zone tampon de Guergarate.

« Suite au blocage par une soixantaine de personnes encadrées par des miliciens armés du polisario, de l’axe routier traversant la zone tampon de Guerguarate reliant le Royaume du Maroc et la République Islamique de Mauritanie, et l’interdiction du droit de passage, les Forces Armées Royales procèdent à la mise en place d’un cordon de sécurité en vue de sécuriser le flux des biens et des personnes à travers cet axe », a indiqué un communiqué de l’état-major des Forces armées royales (FAR).

« Cette opération non offensive et sans aucune intention belliqueuse se déroule selon des règles d’engagement claires, prescrivant d’éviter tout contact avec des personnes civiles et de ne recourir à l’usage des armes qu’en cas de légitime défense », a précisé le communiqué.

Sahara : L’opération menée par les FAR s’est déroulée de manière « pacifique, sans accrochage ni menace pour la sécurité des civils » (MAE)

L’opération menée par les Forces Armées Royales ce vendredi matin, afin de restaurer la libre-circulation au passage d’El Guergarat, s’est déroulée de manière « pacifique, sans accrochage ni menace pour la sécurité des civils », souligne un communiqué du ministère marocain des Affaires étrangères.Cette opération, visant à mettre un terme définitif aux agissements inacceptables du Polisario, intervient après avoir donné toute sa chance à une solution diplomatique à travers les bons offices des Nations Unies, ajoute la même source.

En 2016 et 2017, les contacts entre le Roi Mohammed VI et le Secrétaire Général des Nations Unies, M. Antonio Guterres, avaient permis un premier dénouement. Toutefois, le Polisario a poursuivi ses actes de provocation et d’intrusions illégales dans cette zone.

Après l’intrusion du 21 octobre 2020, et tout en soutenant l’action du Secrétaire Général, le Souverain avait affirmé dans une lettre à M. Guterres: « Le statu quo ne peut plus se prolonger. Si cette situation perdure, le Royaume du Maroc, dans le respect de ses attributions, en vertu de ses responsabilités et en parfaite conformité avec la légalité internationale, se réserve le droit d’agir, au moment et de la manière qu’il jugera nécessaire, afin de sauvegarder le statut de la zone, de rétablir la libre-circulation et de préserver la dignité des Marocains ».

« Le Maroc demeure fermement attaché à la préservation du cessez-le-feu. L’opération menée ce jour par les Forces Armées Royales vise précisément à consolider le cessez-le-feu en empêchant la récurrence de pareils actes graves et inadmissibles qui violent l’accord militaire et menacent la sécurité et la stabilité régionales », fait savoir le ministère.

Mali : un cadre de la mouvance jihadiste neutralisé

Les forces armées françaises ont mis hors d’état de nuire Bah ag Moussa, l’un des principaux adjoints d’Iyad ag Ghali, le leader du Groupe de soutien à l’Islam et aux musulmans (Gsim).Cible atteinte ! Dans un communiqué, Florence Parly, la ministre française des Armées, renseigne que « cette opération de haut niveau a engagé d’importants moyens de renseignement ainsi qu’un  dispositif d’interception composé d’hélicoptères et de troupes au sol ».

La neutralisation à Ménaka (nord-est) de Bah ag Moussa, « le 10 novembre en fin de journée », porte « un nouveau coup dur » aux mouvances affiliées à Al-Qaïda. Car cette figure du jihadisme dans le Sahel était, précise-t-elle, « le chef militaire du Rassemblement pour la victoire de l’Islam et des musulmans (Rvim) ».

Bah ag Moussa, « chargé de la formation des nouvelles recrues » des jihadistes au Mali, est considéré par la France comme le « responsable de plusieurs attaques contre les forces maliennes et internationales ».

De ce fait, c’est « un succès majeur » dans la lutte contre le terrorisme que la France et ses partenaires mènent dans cette partie de l’Afrique. Partant de là, Florence Parly adresse des félicitations aux « militaires français engagés dans cette opération, ainsi que tous ceux qui y ont contribué en matière de renseignement ».

Poursuivant, la ministre française des Armées réaffirme la détermination de son pays à frapper en plein cœur « ceux qui, au nom de leur idéologie mortifère, s’en prennent aux populations civiles et souhaitent déstabiliser les Etats de la région ».

Dans la zone dite des trois frontières, l’action militaire de la France a permis de diminuer « les capacités (de nuisance) de l’Etat islamique au Grand Sahara », se réjouit Paris. Une dynamique qui devrait se renforcer avec la « montée en puissance » des forces armées sahéliennes. En outre, la France compte sur le soutien de ses alliés internationaux, notamment européens, pour gagner la guerre contre les jihadistes.

Présidentielle ivoirienne: l’émir du Qatar félicite Ouattara pour sa réélection

L’émir de l’Etat du Qatar Cheikh Tamim Bin Hamad Al-Thani a adressé ses « cordiales félicitations» au président ivoirien Alassane Ouattara pour sa réélection pour un nouveau mandat à l’issue de l’élection présidentielle ivoirienne du 31 octobre dernier, a-t-on appris vendredi de source officielle.« Au nom du peuple du Qatar et en mon nom propre, je tiens à adresser nos cordiales félicitations à votre excellence à l’occasion de votre réélection à la présidence de la République de Côte d’Ivoire pour un nouveau mandat», indique un message de l’Emir Cheikh Tamim adressé à M. Ouattara et transmis vendredi à APA.

Poursuivant, il a souhaité que le  président ivoirien  continue le développement et le progrès du peuple de Côte d’Ivoire et œuvre pour « une amélioration accrue de la relation bilatérale entre nos deux pays dans les années à venir ».

Le Conseil constitutionnel ivoirien a confirmé lundi dernier la réélection du président ivoirien Alassane Ouattara au premier tour de l’élection présidentielle du 31 octobre dernier avec 94,27% des suffrages contre 1,99% pour son adversaire le candidat indépendant Kouadio Konan Bertin dit KKB.

Sahara : Le polisario fui la zone d’El Guerguerate et incendie ses tentes installées illégalement  

Après l’intervention des Forces Armées Royales marocaines (FAR) pour mettre en place un cordon de sécurité au niveau du poste frontalier d’El Guerguerate au Sahara, le polisario, en pleine débandade, a fui la zone et incendié derrière lui les tentes qu’il avait illégalement installées.Cette opération non offensive a évité tout contact avec des personnes civiles, comme l’a précisé le communiqué de l’Etat-Major des FAR.

Depuis le 20 octobre dernier, le « polisario » mène une action de blocage de la circulation civile et commerciale dans la zone tampon de Guerguerate, un acte illégal en flagrante violation des résolutions du Conseil de Sécurité et des appels du Secrétaire général à préserver la liberté de circulation civile et commerciale à Guerguerate.

Le Maroc fait montre de la plus grande retenue et du plus grand attachement à la légalité internationale, une attitude saluée par la Communauté international, à travers le Conseil de Sécurité de l’ONU.

Cette action de déstabilisation est menée par un groupe de 100 civils étroitement encadrés par des éléments militaires lourdement armés, y compris de véhicules dotés de porte-mitrailleuses et de moyens antiaériens, et s’est accompagnée de multiples provocations à l’égard des Forces armées royales, notamment au niveau du point de passage de la MINURSO situé à Mhairiz le 19 octobre 2020, ainsi que d’actes de destruction de la route reliant le poste-frontalier marocain de Guerguerate au poste-frontière mauritanien PK-55, au vu et au su de la Communauté internationale.

L’implication dans le bloc, de femmes et d’enfants démontre l’étendue de l’endoctrinement des populations civiles dans les camps de Tindouf contre le Maroc, un Etat souverain. Par ailleurs, le déploiement d’armements lourds et onéreux vient démentir le discours de victimisation de l’Algérie et du polisario » au sujet de la situation humanitaire des camps de Tindouf et confirmer ce que le Maroc a toujours expliqué le détournement à grande échelle d’aides humanitaires pour entretenir non seulement le niveau de vie luxueux des dirigeants du « polisario », mais aussi financer l’armement de ce groupe séparatiste dans une région sahélosaharienne hautement instable.

La mise en place de caches d’armes déguisées sous forme de tentes, au nombre de 22, et la présence d’éléments armés du « polisario » dans la zone tampon ne laissent aucun doute quant aux intentions réelles derrière ce blocage. L’ensemble de ces actions illégales est manifestement destiné à déstab.er la paix et la sécurité de la région.

Les multiples tentatives de médiation de la MINURSO ont non seulement échoué, mais ont également donné lieu à des actes gravissimes de menace et d’intimidation à l’endroit du personnel de la Mission.

Le blocage dans la zone tampon de Guerguerate est un acte de défiance flagrant à l’endroit des résolutions du Conseil de Sécurité, instance suprême des Nations Unies chargée du maintien de la paix et de sécurité internationale, qui a exprimé sa préoccupation quant à la présence du « polisario » dans la zone tampon, a exigé qu’il s’abstienne de tout acte susceptible de déstabiliser la situation ou de compromettre la reprise du processus politique, et qu’il se retire immédiatement de la zone tampon.

Il s’agit également d’un acte de mépris ouvert envers le Secrétaire général de l’ONU, qui a lancé trois appels pour la préservation de la liberté de circulation civile et commerciale à Guerguerate, dont le dernier en date fût réitéré le 21 octobre 2020.

Diplomatie : Faure Gnassingbé magnifie la vision d’Alpha Condé

Le président Faure Gnassingbé s’est réjoui, mercredi de la réélection d’Alpha  Condé à l’issue du scrutin du 18 octobre. Faure Gnassingbé dit compter sur le locataire du palais de Sékhoutouréyah pour renforcer les relations d’amitié et coopération entre le Togo et la Guinée.

« La proclamation officielle des résultats du scrutin du 18 octobre en Guinée m’offre l’agréable plaisir de vous adresser mes vives et chaleureuses salutations ainsi que mes vœux ardents de succès », indique Faure Gnassingbé.

« La confiance renouvelée du peuple de Guinée à votre endroit tient à la fois à l’homme d’Etat d’expériences que vous êtes et à votre vision de faire de la Guinée un Etat moderne et prospère », ajoute le chef de l’Etat.

Le dirigeant togolais exprime son engagement à œuvrer pour le renforcement des relations entre la Guinée et le Togo.

« Je me réjouis de la perspective de continuer à œuvrer ensemble avec vous à la promotion et à la consolidation des relations de coopération qui existent entre nos deux pays frères ainsi qu’à la réalisation de nos objectifs commun afin de construire une CEDEAO des peuples à laquelle nous aspirons », formule Faure Gnassingbé.

Notons que, Alpha Condé a été élu pour un troisième mandat en Guinée.