Côte d’Ivoire: la Sicogi devient l’Agence nationale de l’habitat

La Société ivoirienne de construction et de gestion immobilière (Sicogi, publique) change de dénomination et devient l’Agence nationale de l’habitat, a annoncé mercredi le porte-parole du gouvernement, Amadou Coulibaly, à l’issue d’un Conseil des ministres.

Selon le porte-parole du gouvernement ivoirien, Amadou Coulibaly, les membres du Conseil des ministres ont adopté « un décret portant transformation de la Sicogi en une société d’Etat dénommée Agence nationale de l’habitat ».

La Sicogi, dira-t-il, « ne va plus construire des logements sociaux et devient une agence chargée de coordonner le programme de construction de logements sociaux ». Auparavant, la société avait pour mission la conception, la réalisation et la commercialisation de programmes immobiliers.

« D’une certaine façon, l’Etat faisait aussi de la concurrence aux opérateurs privés, mais en devenant une agence, la Sicogi ne va plus construire elle-même (des maisons), elle va juste coordonner la politique de construction de logements sociaux », a ajouté M. Amadou Coulibaly.

Le porte-parole du gouvernement ivoirien a annoncé un autre décret portant dissolution du Fonds de soutien à l’habitat ainsi que le Compte de mobilisation pour l’habitat. Un autre décret, créé par ailleurs un Fonds de garantie du logement social.

Côte d’Ivoire: une nouvelle possibilité d’être recensé au RGPH d’ici au 31 décembre

Le ministre ivoirien du Plan et du développement, Kaba Nialé, a déclaré mercredi la fin du dénombrement du Recensement général de la population et de l’habitat (RGPH, 2021), annonçant la possibilité d’être pris en compte d’ici au 31 décembre avant l’enquête post censitaire.

« Dans la période allant du 14 décembre à minuit, date de fin officielle de l’opération de dénombrement, au 31 décembre 2021, avant la réalisation de l’enquête post censitaire, nous laissons l’opportunité à toute personne non recensée de contacter le BTPR (Bureau technique permanent du recensement) au numéro vert 101 pour être pris en compte », a dit Mme Kaba Nialé à la presse.

Mme Kaba Nialé a indiqué que « certains ménages ayant déjà reçu la visite des agents recenseurs et qui n’ont pas pu compléter le questionnaire peuvent également contacter le BTPR », organe d’exécution technique logé à l’Institut national de la statistique.  

« Il s’agit d’une opportunité supplémentaire laissée aux citoyens d’exercer leur droit d’être pris en compte »,  a fait savoir Mme Kaba Nialé, mentionnant que la phase du dénombrement du 5e RGPH 2021 s’est déroulée du 08 novembre au 14 décembre 2021.  

Cette phase a comporté deux périodes d’extension pour faire droit au besoin de rattrapage exprimé par les populations, notamment du 28 novembre au 7 décembre 2021, et du 8 au 14 décembre 2021 sur toute l’étendue du territoire national, a-t-elle fait observer.

L’opération a bénéficié de l’assistance technique permanente du Fonds des Nations Unies pour la population (UNFPA) et du soutien financier de la Banque mondiale et de la Banque africaine de développement (BAD).

L’UNFPA, partenaire technique, a rapporté que l’opération du dénombrement du RGPH 2021 de la Côte d’Ivoire a été réalisée avec un niveau globalement très satisfaisant du respect des approches de collecte électronique selon les normes des Nations Unies.

« A la fin de l’exercice de la collecte, étape principale du processus global du recensement, nous estimons que l’ensemble de la population résidente sur tout le territoire national a pu être dénombré de façon satisfaisante », a poursuivi le ministre ivoirien du Plan et du développement.

Elle a souligné que conformément aux normes des Nations Unies en la matière, les données transmises directement du terrain par les agents au serveur central sécurisé du projet seront soumises à la phase d’apurement des données.

La publication des chiffres provisoires issus de cette collecte sur le nombre de la population est prévue à fin janvier 2022. Une opération d’évaluation de la couverture et de la qualité des données du dénombrement sera réalisée du 03 janvier au 03 mars 2022, à travers l’Enquête Post-Censitaire (EPC), qui sera réalisée sur un échantillon prélevé sur l’ensemble des zones du recensement.

Les premiers résultats définitifs seront publiés à la fin du mois d’avril 2022, a relevé le ministre ivoirien du Plan et du développement, Mme Kaba Nialé, lors d’une conférence de presse à son Cabinet.

Système éducatif ivoirien: le PASEC 2024 évaluera les élèves du secondaire

Le Programme d’évaluation des apprentissages des systèmes éducatifs des pays de la Confemen (PASEC) regroupant les pays de la Francophonie dont la Côte d’Ivoire, évaluera les élèves du secondaire, en 2024, selon une note officielle.

La Côte d’Ivoire participe à la 4e session des correspondants nationaux de la Conférence des ministres de l’Éducation des États et gouvernements de la Francophonie (CONFEMEN) qui se tient à Saly au Sénégal, du 09 au 17 décembre 2021.

Cette rencontre vise à dresser un bilan du rapport 2019 du programme d’évaluation des apprentissages des systèmes éducatifs des pays de la Confemen (PASEC) et à discuter des innovations du prochain cycle d’évaluation. 

Les différents pays ont procédé à un partage d’expériences et de bonnes pratiques. Ils ont tous convenu de la contribution significative des résultats du PASEC à la revalorisation des politiques éducatives nationales.

Au sujet des acquis et à l’instar des autres pays membres, la délégation de la Côte d’Ivoire a mis en exergue, les réformes entreprises au niveau national, sur fond des suggestions pertinentes des résultats PASEC 2014 et 2019. 

En attendant la fin des états généraux de l’éducation nationale et de l’alphabétisation, les premières réformes ont déjà abouti  entre autres, à l’amélioration du quantum horaire, au retour des coefficients au premier cycle du secondaire et de la dictée classique, etc.

Tout en servant de cadre de renforcement de capacités des équipes nationales en analyse statistique et économétrique, la rencontre de Saly a aussi mis l’accent sur les perspectives, notamment la production du rapport PASEC 2024. 

Les pays de la Confemen ont assuré d’apurer les arriérés de leurs cotisations qui s’élèvent à 194 431 594 Fcfa, au total, en plus de celles qui devront être effectuées pour la production du prochain rapport pour garantir l’autonomie du programme.

La présente rencontre a mis en lumière, les défis à relever pour une meilleure appropriation des rapports PASEC. Tous les pays ne sont pas à jour de leurs cotisations et les résultats ne sont pas partout suffisamment vulgarisés pour impacter positivement les politiques éducatives, note le texte. 

Pour la bonne appropriation et visibilité de ces évaluations, les participants ont tous convenu de la nécessité de la mise en place d’une cellule ou d’un bureau national « Confemen », afin d’offrir un cadre de synergie et de mutualisation des actions de ses différents démembrements au niveau national. 

Les délégations de ces assises composées des équipes nationales PASEC, des correspondants nationaux, des directeurs des Affaires administratives et financières et des responsables de l’Information et de la Communication des pays membres ont dressé le bilan du PASEC 2019 et réfléchi à l’orientation du PASEC 2024 qui va prendre en compte les élèves du secondaire.

Le PASEC demeure pour l’heure, l’outil de référence d’évaluation de la pertinence des politiques éducatives des pays de l’Afrique subsaharienne. Il reste pour la Côte d’Ivoire, de procéder à la restitution de son rapport national.

L’Etat ivoirien entend le faire sur la base des grandes orientations déclinées par le rapport de 2019 pour la redynamisation de son système éducatif, objectif visé par les états généraux de l’éducation nationale et de l’alphabétisation. 

Ce rapport devra servir également de document de base aux travaux des ateliers thématiques nationaux, qui vont aboutir à l’élaboration d’un livre blanc et d’une feuille de route opérationnelle. A travers cette session, la Côte d’Ivoire veut redorer le blason de son système éducatif national.

Côte d’Ivoire : la CIE présente des produits d’efficacité énergétique

La Compagnie ivoirienne d’électricité (CIE), qui se veut une entreprise citoyenne, met à la disposition des populations et des entreprises, des équipements à haute efficacité énergétique, qui réduisent ou minimisent la consommation d’énergie.

Certains appareils électriques consomment plus d’énergie que d’autres. Pour amener les abonnés à apprécier le label énergétique (étiquette-énergie) sur les appareils électroménagers lors de l’achat ou à atteindre l’efficacité énergétique, la CIE propose des produits favorisant des gains d’énergies. 

Présente à l’espace d’exposition du Salon de l’architecture et du bâtiment, Archibat 2021, tenu du 8 au 11 décembre 2021 sur les bords de la lagune Ebrié, la compagnie a animé un stand, exhibant des appareils économiseurs d’énergie.  

Venu à ce stand, le directeur général de la CIE, M. Ahmadou Bakayoko, s’est réjoui de la mobilisation du personnel à améliorer la prise en charge et la satisfaction des abonnés, qu’il s’agisse de clients particuliers ou des entreprises. A cette occasion, les promoteurs immobiliers ont été édifiés sur des services et solutions innovantes.   

Selon M. Guillaume Bédié, directeur marketing et relation client de la compagnie, chargé de la distribution de l’électricité en Côte d’Ivoire, il s’agit d’un nouveau bail de confiance visant à accompagner le client dont la responsabilité est engagée dans sa consommation d’énergie.  

« La consommation d’électricité est une problématique majeure pour nos clients parce que la facture est souvent jugée trop élevée ». Mais, « c’est en fonction du niveau de consommation que la facture est établie », a-t-il précisé.  

L’efficacité énergétique va consister à regarder tout ce qui est performance énergétique des appareils utilisés et ce que ces appareils consomment pour identifier les appareils les plus énergivores, afin d’intégrer des solutions pour faire des gains d’énergie, a expliqué M. Guillaume Bédié. 

« Quand le client fait attention, cela lui permet de faire énormément d’économies et à preuve, « lorsqu’on utilise une ampoule Led, ça nous permet d’économiser jusqu’à 80, voire 90% d’énergie en moins » par rapport à une ampoule à filament ou à incandescence, a-t-il relevé.    

Dans ce cadre, la société met à la disposition de ses clients un ensemble d’ équipements qui partent de l’éclairage à la climatisation en passant par la consommation générale. Pour la climatisation, un poste important de consommation, elle met à la disposition de ses clients un module.  

Le module est une sorte d’appareil qui se monte sur un climatiseur et qui permet de faire jusqu’à 30% d’économie, a-t-il ajouté, évoquant le smart clim ou le clim serveur, monté sur le climatiseur afin de réguler le fonctionnement du compresseur et d’optimiser la consommation.

Cela permet au climatiseur de « vivre plus longtemps tout en réduisant les frais d’entretien », a-t-il renchéri. Connaître lesquels de ses appareils électroménagers sont les plus gourmands en électricité, contribue inéluctablement à faire baisser sa facture d’électricité.  

Engagée depuis quelques années dans un nouveau paradigme d’amélioration continue de ses services, sous l’impulsion de la direction générale, l’entreprise a initié un « nouvel engagement client qui est un nouveau contrat de confiance avec les abonnés », a-t-il souligné. 

Et ce, sur trois thématiques principales, en vue d’une meilleure prise en charge des abonnés, une meilleure expérience des clients et un accompagnement dans la maîtrise de leur consommation d’énergie électrique, a-t-il poursuivi. 

Dans le cadre de la prise en charge des clients, Ma CIE en ligne (www.macieenligne.ci) a été lancée avec pour deux principaux objectifs, à savoir la proposition de produits innovants ainsi que l’amélioration de la satisfaction sur les problématiques de demande et de réclamation. 

L’e-agence se veut une plateforme permettant au client d’accéder à l’ensemble des ressources en termes de demande d’offres, de demande de services et de réclamations. M. Guillaume Bédié a annoncé par ailleurs une nouvelle version qui va être beaucoup plus intuitive pour les clients. 

« Cette innovation va consister à redonner un nouveau visage à cette application, un nouveau design, de nouvelles fonctionnalités et une simplicité d’utilisation », a-t-il dit, mentionnant qu’elle va offrir « la possibilité au client de gérer plusieurs abonnements sur son même compte ».  

« On a également le suivi de la consommation qui est une fonctionnalité nouvelle qui a été intégrée de sorte que le client pourra suivre en continu sa consommation (en ligne) en se basant sur son historique », a-t-il renseigné. 

Les nouvelles fonctionnalités de l’e-agence permettront en outre la prise en charge des clients prépayés qui pourra désormais se faire en ligne. Lancé en phase pilote en 2018 et officiellement en novembre 2019 avec une application mobile, Ma CIE en ligne enregistre deux ans après plus de 200.000 téléchargements de l’application mobile.

« Aujourd’hui, près de 50% de tout ce qui se fait comme nouveau branchement, se fait à travers Ma CIE en ligne, sur Abidjan », a fait observer M. Guillaume Bédié. Avec cette innovation, les clients ont la possibilité de faire toute leur démarche en ligne.  

Covid-19 : l’Ambassadeur des Etats-Unis visite un centre de vaccination à Abidjan

L’Ambassadeur des Etats-Unis en Côte d’Ivoire, Richard Bell, a visité mardi, un site de vaccination contre la Covid-19 à Treichville, commune située dans le sud d’Abidjan.

Cette visite coïncide avec la campagne de renforcement de l’immunisation contre la Covid-19 du ministère de la Santé, de l’hygiène publique et de la couverture maladie universelle, qui se déroule du 10 au 20 décembre.

Depuis août 2021, les États-Unis ont fait don de plus de 4 millions de doses de vaccins à la Côte d’Ivoire, dans le cadre de l’initiative COVAX : 3 545 100 doses de Pfizer et 506 200 doses de Johnson & Johnson.

Ces vaccins sûrs et efficaces – donnés sans conditions – protégeront des vies en Côte d’Ivoire et contribueront à prévenir la propagation de nouvelles variantes dangereuses du virus, rapporte un communiqué de l’Ambassade transmis à APA..

« Les vaccins sûrs et efficaces sont notre meilleur outil pour mettre fin à la pandémie, et je remercie les agents de santé de ce centre et de tout le pays, qui travaillent pour arrêter la propagation de la COVID-19 », a déclaré le diplomate américain, encourageant «tous les ivoiriens éligibles à se protéger ainsi que leurs proches en se faisant vacciner. »

En plus des vaccins et des seringues à usage unique pour les administrer, les États-Unis, par l’intermédiaire de l’Agence Américaine pour le Développement International (USAID) et des Centres de contrôle et de prévention des maladies (CDC), ont fourni près de 14 millions de dollars en soutien aux efforts ivoiriens pour distribuer les vaccins dans tout le pays, former le personnel de santé et sensibiliser aux avantages de la vaccination.

 En outre, le CDC a soutenu le ministère de la Santé, de l’hygiène publique et de la couverture maladie universelle, en lui apportant une assistance technique en matière de prévention et de surveillance de la maladie.

Tant que le virus Covid-19 se propage dans n’importe quel endroit, il constitue une menace pour tous. C’est pourquoi le président Biden a annoncé que les États-Unis allaient partager plus de 1,2 milliard de doses avec les pays du monde entier, ajoute le communiqué.

 À ce jour, les États-Unis ont livré plus de 300 millions de vaccins à plus de 110 pays, soit plus que tous les autres pays réunis.

Meridiam gère plus de 4 milliards USD d’actifs en Afrique

Meridiam, une entreprise française de capital-investissement spécialisée dans le financement et la gestion durable d’actifs, gère plus de 4 milliards USD d’actifs en Afrique, selon une note transmise mardi à APA.

De Nouakchott à Antananarivo, en passant par Libreville et Johannesburg, Meridiam, entreprise à mission, est en pleine expansion sur le continent africain où la firme gère plus de 4 milliards UDS d’actifs. 

Une de ses spécificités et sa principale valeur ajoutée face à ses concurrents sur le continent africain est qu’elle adopte une politique d’investissements à long terme. L’entreprise s’engage pour un minimum de 25 ans, privilégiant des partenariats longs et durables.  

Fondée en 2005 par Thierry Déau, Meridiam est une entreprise française de capital-investissement spécialisée dans le financement et la gestion durable d’actifs, notamment dans les infrastructures. 

Une entreprise à mission, elle est présente dans près d’une dizaine de pays sur le continent africain. La société, dans son expansion, a inauguré cette semaine deux projets stratégiques en Mauritanie et à Madagascar.

Elle a annoncé récemment l’ouverture de deux nouveaux bureaux,  notamment à Johannesburg, en Afrique du Sud et à Libreville, en plus de ses antennes traditionnelles à Dakar, au Sénégal et à Addis-Abeba (Éthiopie).  

Investir et développer

Les 14 et 16 décembre 2021, Meridiam a inauguré, avec les autorités locales, le nouveau terminal à conteneurs du port de Nouakchott (Mauritanie) et le nouveau terminal de passagers de l’aéroport d’Ivato, à Madagascar. 

Le terminal à conteneurs mauritanien est un projet de grande envergure. D’une capacité de 250 000 EVP, et pouvant à terme atteindre 600 000 EVP, le projet vise à faire entrer le port de Nouakchott dans la catégorie des ports africains majeurs. 

La gestion du port s’effectuera en joint-venture avec le groupe Arise IS, pour une période de 30 ans. L’objectif du gouvernement mauritanien est de faire de son port, une plaque tournante essentielle dans les échanges régionaux, notamment sahéliens.

A Madagascar, Meridiam a financé la construction du nouveau terminal international de l’aéroport d’Ivato dont les coûts de construction se sont élevés à plus de 200 millions d’euros, souligne la note.  

Le consortium Ravinala Airports, dont Meridiam est actionnaire majoritaire, aura la gestion de l’aéroport d’Ivato, mais également de celui de Nosy Bé situé au Nord de l’île. Un accord renégocié a été signé le 15 décembre, la veille de l’inauguration, et pose les bases d’une relation qui se veut durable avec Madagascar.    

Ce terminal d’une superficie de 17 500 m² et qui répond aux dernières normes internationales, sera en mesure d’accueillir 1,5 million de voyageurs par an, de quoi offrir de belles perspectives aux acteurs touristiques malagasy.

Déploiement continental

L’entreprise aurait démarré en aval ses nouveaux investissements. Au Gabon, elle a déjà pris des participations dans le port minéralier d’Owendo, la centrale hydroélectrique de Kinguélé et la ligne ferroviaire du Transgabonais. 

En outre, Meridiam viserait les marchés du Maroc, du Togo, de la Namibie, de la Zambie et du Mozambique. Le lancement de son second véhicule à destination du continent, le Meridiam Infrastructure Africa Fund II qui dispose déjà de 500 millions USD, devrait faciliter cette conquête panafricaine.

Plus de 500 journalistes ivoiriens attendus à la 23e édition des Ebony

Quelque 500 à 550 journalistes ivoiriens sont attendus à la 23e édition du Week-end des Ebony, un évènement de distinction des meilleurs journalistes du pays, prévu les 17, 18 et 19 décembre 2021 à Yamoussoukro.

L’annonce a été faite, mardi, à la Maison de la presse d’Abidjan (MPA) par le président de l’Union nationale des journalistes de Côte d’Ivoire (Unjci), Jean-Claude Coulibaly, lors d’une conférence de presse relative aux préparatifs du Week-end des Ebony.

« Nous serons à Yamoussoukro pour célébrer et distinguer les meilleurs d’entre nous », a déclaré M. Jean-Claude Coulibaly, le président de l’Unjci, la faitière des organisations de presse en Côte d’Ivoire, assurant que le Week-end des Ebony se tiendra sur trois jours, les 17,18 et 19 décembre 2021.  

La première journée, le vendredi, il est prévu l’inauguration du village des Ebony. Dans l’après-midi, a lieu un panel sur le thème :  » Journalisme et fake news : défis ou défiance », qui sera animé par des experts dans le domaine de la communication.

Le samedi 18 décembre, un cross populaire dans les rues de Yamoussoukro ouvre la deuxième journée. Ensuite, se tiendra la finale du Tournoi de la confraternité qui opposera l’Union nationale des blogueurs de Côte d’Ivoire et l’Association de la presse étrangère.

Ce samedi, à partir de 19 heures (GMT, heure locale) débutera la Nuit des Ebony, la cérémonie de récompense des meilleurs journalistes qui sera retransmise en direct à la RTI 1, la télévision publique ivoirienne.

Pour cette édition, le Conseil exécutif de l’Unjci, présidé par M. Jean-Claude Coulibaly, annonce des « Ebony d’honneur pour certains aînés », notamment les past présidents qui ont fait la « médiation » et œuvré pour le retour de la confraternité à l’Unjci lors du dernier congrès électif de l’organisation.

La présidente du Comité d’organisation, la journaliste télé Marie-Laure N’Goran, a exhorté les journalistes à participer à ces moments récréatifs et de détente. Vingt-huit journalistes sont nominés pour l’édition 2021 des Ebony.

Le Super Ebony sera celui qui aura été choisi des différents Ebony de la presse radio, presse numérique, presse télé, la presse écrite et des présentateurs télé. L’Unjci qui célèbre début 2022 ses 30 ans, a décerné depuis l’édition précédente un prix au secteur de la presse numérique.   

 Près de 1.000 journalistes en Côte d’Ivoire sont détenteurs de la Carte de journaliste professionnel délivrée par le ministère de la Communication, des médias et de la Francophonie. Cependant, pour participer aux prix des Ebony, il faut être membre de l’Unjci.

Des réflexions à Abidjan sur les enjeux du cloud et de l’open innovation

L’édition 2021 de Africa Open Innovation Summit, tenue sur les bords de la lagune Ebrié, à Abidjan, fin novembre, ressort l’opportunité pour les États et les entreprises d’être plus cloud et numériquement ouverts.

Durant deux jours, du 25 au 26 novembre 2021, les acteurs de l’écosystème des TIC, réunis à Abidjan, ont tablé sur la thématique « Cloud et Open source, Opportunités pour la Souveraineté numérique en Afrique », selon le rapport de ces assises consulté, mardi par APA.   

Africa Open Innovation Summit 2021 (AOIS), se veut notamment un évènement professionnel majeur en Afrique, pour l’Afrique, dédié à l’innovation bâtie sur les standards ouverts et sur le Cloud. Et ce, pour une Afrique plus cloud et numériquement ouverte. 

Selon le cabinet Garner inc, avec une croissance estimée à 18%, le marché mondial du cloud au niveau du secteur public représente 227 milliards de dollars en 2019 contre 266 milliards de dollars en 2021. 

Ce rendez-vous vise à donner un coup de fouet à cet écosystème en Afrique et en Côte d’Ivoire, pays hôte de la première édition de l’AOIS – Africa Open Innovation Summit, tenue les 25 et 26 novembre 2021 à Abidjan. 

Pour Christelle Assirou, commissaire générale de l’Africa Open Innovation Summit 2021, ‘’c’est un pas de géant de voir une Afrique technologique, forte, résiliente et pleinement au service de l’humain ».

‘’Africa Open Innovation Summit a pour objectif de présenter de nouvelles alternatives pour la construction de la société de l’information, de promouvoir les innovations technologiques basées sur les systèmes ouverts », a-t-elle souligné. 

Mettre en focus la place de l’Open innovation, la réalité et le dynamisme économique dans le numérique sont des points clés qui ont été débattus deux jours durant autour des plénières et ateliers à l’occasion de ce sommet, un événement leader en Afrique en matière d’innovation technologique basée sur le Cloud et le Numérique ouvert.

Cette première édition a jeté les bases des stratégies de développement de l’industrie numérique locale par l’appropriation et la vulgarisation des standards ouverts.

Selon M. Mamadou Naon, président du comité scientifique, « les logiciels à code source ouvert correspondent au développement de l’Afrique. Car, ils sont robustes et fiables ». En outre, les solutions open source sont des alternatives crédibles dans le « big data, santé, block Chain ».  

De ce fait, la souveraineté numérique oscille entre conquête et protection des territoires et des espaces, Cloud et sécurité du cyberespace : l’âge d’or de la donnée, enjeu de la réglementation, mise en place d’une infrastructure de Cloud souverain. 

L’on a également l’Open data, les nouveaux noms de domaine générique, la block Chain, le Virtual private cloud, l’innovation et la Fintech. Tant de sujets qui ont été débattus avec des panelistes de haut niveau.

Cette rencontre, première du genre a permis de conclure à la création d’un observatoire sur l’open source, et à la constitution d’une équipe projet pour en faire la promotion. Cette édition a vu la participation de plusieurs experts locaux et internationaux. 

Elle a aussi mis en avant la coopération sud-sud avec comme pays invités le Burkina Faso et la Centrafrique, représentée par Mme Tatiana Yangoupandé, ministre conseiller en charge de la Digitalisation et du développement des programmes. 

Pour Mme Tatiana Yangoupandé, il faut y voir un changement de paradigme en voyant le numérique comme une richesse. C’est la conception originelle du numérique par les Etats qui doit être revue. 

« Il faut changer de paradigme sur le numérique au niveau des Etats. Il faudrait qu’ils puissent le voir comme une richesse à produire pour le développement des populations. Ce qui va valoir leur implication dans la souveraineté numérique », a-t-elle renchéri. 

Franck Soppi, très averti sur ces questions, souligne que « la prise de conscience des individus sur les questions de protection de données, et la régulation des textes sont des aspects à ne pas négliger ». « La ratification de la convention de Malabo par tous les Etats nous donnerait d’avoir un texte digital pour l’Afrique », a-t-il soutenu.  

Kuyo Téa Narcisse investi à la tête de l’Africa Sports d’Abidjan

La présidente du Comité de normalisation de la Fédération ivoirienne de football (FIF), Dao Gabala, a remis lundi les statuts et règlements intérieurs révisés de l’Africa Sports d’Abidjan à M. Kuyo Téa Narcisse, le nouveau président du club.

Mme Dao Gabala a remis les statuts et les règlements intérieurs révisés à M. Kuyo Téa Narcisse ainsi que le point de gestion des affaires courantes, lors d’une cérémonie faisant office de passation de charges, au siège de la FIF. 

Mis sous tutelle par le Comité de normalisation de la FIF, le 27 avril 2021, l’Africa Sports amorce un nouveau pan de son histoire avec M. Kuyo Téa, un ancien du club, élu à l’issue d’une élection pilotée par le Comité de normalisation de l’Africa Sports, présidé par M. Yves Zogbo Junior.

L’Africa Sports d’Abidjan était dirigée par deux personnalités, MM. Alexis Vagba et Antoine Bahi, à la suite d’un arrangement conduit par l’ancienne équipe de la FIF. Cette situation avait rendu complexe le choix du club d’un candidat à l’élection du président de la FIF. 

Pour mettre fin à ce bicephalisme, le Comité de normalisation de la FIF (CN-FIF) a mis sous tutelle le club de l’Africa Sports d’Abidjan et désigné l’émérite homme de médias Yves Zogbo Junior, pour conduire le Comité de normalisation.  

La prise de fonction de M. Kuyo Tea Narcisse marque la fin du mandat du Comité de normalisation de l’Africa. Le nouveau président de l’Africa Sports a appelé à « l’union sacrée » autour du club, une formation qui compte beaucoup de supporters dans le pays. 

Le Mali proteste face aux pressions de la Cedeao

Des Maliens sont descendus dans les rues de Bamako pour protester contre les injonctions de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) de maintenir la présidentielle et les législatives en février.Après son sommet ordinaire à Abuja les 12 et 13 décembre 2021, la Cedeao a annoncé le maintien des élections au Mali le 27 février. « Les chefs d’Etat, après de longs échanges, ont décidé de maintenir la date du 27 février 2022 pour l’organisation des élections au Mali. Ils ont décidé de l’entrée en vigueur de sanctions additionnelles en janvier 2022 si les autorités n’honorent pas leur engagement initial de tenir à cette date des élections censées ramener les civils au pouvoir », a dit devant la presse le président de la Commission de la Cédéao, Jean-Claude Kassi Brou.

Ce coup de pression des dirigeants ouest-africains n’est pas du goût de certains Maliens, sortis dans les rues de Bamako ce lundi pour apporter leur soutien à Assimi Goïta et son gouvernement. Fort de cet élan populaire, le président malien s’est engagé à soumettre à la Cedeao un calendrier électoral avant le 31 janvier. « La République du Mali, par ma voix, s’engage à vous fournir au plus tard le 31 janvier 2022 un chronogramme (calendrier) détaillé » indique-t-il. Ce nouveau calendrier, qui sera issu des assises de la refondation ouvertes le 11 décembre à Bamako, doit définir une nouvelle feuille de route pour la durée transition et les élections.

Les autorités de la transition malienne ont justifié le report des élections couplées de la présidentielle et des Législatives du 27 février prochain par « l’insécurité persistante » dans le pays. Mais la Cedeao persiste sur la date du 27 février 2022, même si elle reste ouverte à un possible report à la seule condition que les autorités de la transition s’engagent clairement à tenir les élections au-delà de cette date.

L’institution ouest-africaine donne aux autorités maliennes jusqu’au 31 décembre pour présenter un plan pour la tenue des élections. Le médiateur de la Cedeao dans la crise malienne, Goodluck Jonathan, ancien président de la République du Nigeria, est attendu dans les prochains jours à Bamako pour des entretiens avec les autorités maliennes.

Lors de son sommet du 7 novembre, la Cedeao avait corsé les sanctions avec le gel des avoirs financiers et l’interdiction de voyage au sein de l’espace ouest-africain de 150 personnalités, dont le Premier ministre et quasiment tout son gouvernement accusé de retarder les élections. 

Pour le cas de la Guinée, la Cedeao maintient les sanctions contre la junte qui a pris le pouvoir le 5 septembre dernier après avoir renversé le président Alpha Condé. En plus de suspendre la Guinée de ses instances, les chefs d’Etat de la Cedeao donnent un délai de six mois aux autorités guinéennes pour organiser des élections. Le nouvel homme fort de Conakry, le colonel Mamady Doumbouya promet de rendre le pouvoir aux civils mais refuse de se laisser dicter un délai de transition.

Côte d’Ivoire/football: un financement de 4,7 milliards Fcfa alloué pour la CAN 2021

L’Etat ivoirien prévoit un financement de 4,7 milliards de Fcfa pour la participation de la Côte d’Ivoire à la CAN de football 2021, au Cameroun, a annoncé lundi la directrice générale de l’Office national des sports (ONS), Mme Mariame Koné Yoda, lors d’une conférence de presse.

« Le financement global pour la CAN 2021, au Cameroun, s’élève à 4,7 milliards Fcfa », a indiqué Mme Mariame Koné Yoda, précisant que cela comprend « les primes de qualification, les primes de sélection, la préparation et la participation ». 

En outre, le financement prévoit la délégation sportive, une délégation administrative, financière et d’officiels. Il prend aussi en compte la prise en charge d’une délégation de supporters, a fait savoir la directrice générale de l’ONS.  

Elle a assuré que le financement de la CAN 2021, au Cameroun, est « un acquis, car prévu au budget 2022 de l’Office national des sports ». Une communication en Conseil est par ailleurs en cours pour adoption de cette prise en charge. 

Selon le plan de décaissement élaboré par le trésor public, le premier décaissement est prévu pour les phases de poules, le second pour les 8e de final, le troisième pour les quarts de finale et le quatrième pour les demi-finales et la finale. 

La Côte d’Ivoire a été retenue pour abriter la Coupe d’Afrique des Nations de football (CAN 2023) après celle de 1984. 

Pour le bon déroulement de cette compétition, l’Etat ivoirien s’est engagé à doter les villes hôtes d’infrastructures sportives et d’hébergements, conformément aux exigences de la CAF.  Il s’agit d’Abidjan, Bouaké, Korhogo, San-Pedro et Yamoussoukro. 

En plus des cinq stades devant accueillir les athlètes, le ministère des Sports et de l’économie sportive, a décidé de mettre aux normes internationales le Stade Olympique Alassane Ouattara, qui devrait accueillir le match d’ouverture de la compétition.

Un stade couvert, de 20.000 places est en construction à Korhogo (nord), où un hôtel 3 étoiles de 50 lits pour les sportifs est en réalisation, a relevé la directrice générale de l’ONS, soulignant que le taux global de réalisation des travaux est estimé à 77,8%.

Le stade de Bouaké, la métropole du centre ivoirien, lui, passera de 25.000 places à 40.000 places et sera réalisé sur 30 hectares. La ville abritera une cité CAN de 32 villas. Le taux global de l’ensemble des travaux a atteint 81%.

A San-Pedro, la deuxième ville portuaire ivoirienne, un stade de 20.000 places est en construction. Une cité CAN de 32 villas et quatre terrains d’entraînement sont également en réalisation. Le taux d’avancement de tous ces travaux est de 63,1%.

Dans la capitale politique, Yamoussoukro, un stade de 20.000 places est en construction ainsi que quatre terrains d’entraînement, pour un taux d’avancement réel de 95% pour l’ensemble des travaux. 

Le stade Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan, connaît une extension et enregistre actuellement un taux d’exécution de 13,5%. Mme Mariame Koné Yoda a fait savoir que la fin des travaux est prévue pour le 31 décembre 2022.

« Nous sommes en train de mettre la pression pour que les délais des travaux soient atteints à juin-juillet 2022 », a-t-elle déclaré, avant de faire observer que le taux d’avancement de tous les travaux engagés est de 70%.

Côte d’Ivoire: une plateforme de compendium des compétences au profit des retraités

Le ministre ivoirien de l’Emploi et de la protection sociale, Adama Kamara, a invité vendredi les retraités à rejoindre la plateforme de compendium des compétences créée par le ministère de l’Emploi et de la Formation professionnelle.

M. Adama Kamara s’exprimait à l’occasion d’une cérémonie de décoration de 509 agents de la Compagnie ivoirienne d’électricité (CIE), dont certains récipiendaires étaient admis à faire valoir leurs droits à la retraite.

« Je vous exhorte à rejoindre la plateforme de compendium des compétences créée par le ministère de l’Emploi et de la Formation professionnelle », a lancé M. Adama Kamara, à l’endroit des agents appelés à la retraite.

« En rejoignant cette plateforme, vous serez des modèles, vous continuerez à exister, à enseigner et à former la jeune génération », a ajouté le ministre de l’Emploi et de la protection sociale, lors de la cérémonie tenue au Centre des métiers de l’électricité (CME) de Bingerville, à l’Est d’Abidjan.

Sur les 509 récipiendaires, 117 ont décroché la médaille Grand or, 137 travailleurs ont hérité d’une médaille d’or (après 30 ans de service), 89 étaient bénéficiaires d’une médaille vermeille (25 ans de service) et 166 ont arboré la médaille d’argent après 15 ans de vie professionnelle. 

Le directeur général de la CIE, M. Ahmadou Bakayoko, s’est dit « particulièrement heureux » de participer à la cérémonie de remise de médailles de travail à ses collaborateurs qui ont consacré plusieurs années de leur vie au service de l’entreprise et au bien-être des populations. 

Les médailles ont été remises à des travailleurs ayant une ancienneté allant de 15 à 35 ans de service. « c’est votre engagement, votre courage et votre mérite que la République de Côte d’Ivoire célèbre », a déclaré M. Bakayoko  à l’endroit des récipiendaires.

M. Ahmadou Bakayoko a fait observer que 87 agents parmi ces récipiendaires avaient une ancienneté qui se confond avec l’âge de la CIE. Ces employés sont issus des 10e, 11e et 12e promotion des techniciens supérieurs et de la 2e promotion des techniciens formés au CME.

« Je suis fier de vous, vous avez contribué au succès de l’entreprise », a dit M. Ahmadou Bakayoko à ces récipiendaires éligibles pour l’édition 2021 de la remise de médaille aux travailleurs de la compagnie pour leur contribution au rayonnement du secteur de l’énergie en Côte d’Ivoire. 

Démarrage du dialogue public privé à Bouaké

Le dialogue public privé démarre à Bouaké (Centre) où le Secrétariat exécutif du Comité de concertation Etat secteur privé (SE-CCESP) en liaison avec les parties prenantes du dialogue public privé (DPP), lancera les activités de la Plateforme locale.

Selon une note d’information parvenue lundi à APA, le lancement officiel des activités de la Plateforme locale du dialogue public privé (PLDPP) de Bouaké, se fera dans la période du mardi 14 au jeudi 16 décembre 2021, à la préfecture de la ville.

L’objectif est de  promouvoir le dialogue public privé à l’échelle locale, afin de contribuer à l’amélioration du climat des affaires et la gouvernance économique, d’assurer une meilleure structuration du DPP dans les  pôles économiques régionaux, de faciliter l’accès à l’information des acteurs public et privé sur les programmes, stratégie et réformes relatifs au développement du secteur privé.

Le lancement des activités du PLDPP de Bouaké s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre de la Stratégie nationale de dialogue public privé (SNDPP) validée en février 2017. Cette action vise à répondre au défi de renforcement de l’approche inclusive du dialogue public privé par une prise en compte des spécificités locales et des préoccupations des entreprises situées hors d’Abidjan.

 Elle est en cohérence avec la vision de l’État de bâtir une croissance économique durable et inclusive tirée par différents pôles économiques à l’échelle nationale, conformément aux orientations du Plan national de développement 2016-2020.

Consensus autour d’un plan de production de tilapia en Côte d’Ivoire

Un plan ambitieux visant à augmenter la production de tilapia pour mieux répondre à la demande intérieure de la Côte d’Ivoire a fait l’objet d’un large consensus à l’issue d’un atelier de deux jours à Abidjan.

 Dans un communiqué transmis, lundi, à APA par l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) en Côte d’Ivoire, les experts et les parties prenantes ont convenu que la valorisation du potentiel du secteur du tilapia en Côte d’Ivoire demande d’accroitre la disponibilité et la qualité des aliments et des alevins

Le plan qui a fait un large consensus appelle également à une chaîne de valeur plus solide et durable, créatrice d’emplois et respectueuse de l’environnement.

« Le poisson est la principale source de protéines en Côte d’Ivoire », a déclaré Sidi Tiémoko Touré, Ministre ivoirien des ressources animales et halieutiques (MIRAH) lors de l’atelier tenu à Abidjan, où des experts et parties prenantes impliqués dans la production de tilapia ont discuté du développement de ce secteur.

 « Notre objectif est d’être plus autonomes pour répondre à la demande de poisson, estimée à 650 000 tonnes par an. Cela exige d’intensifier la production aquacole locale, particulièrement celle du tilapia d’élevage », a-t-il ajouté.

La rencontre a été organisée par FISH4ACP, une initiative mondiale portée par l’Organisation des États d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique (OEACP) et mise en œuvre par la FAO pour accroitre la productivité et la durabilité des chaînes de valeur en Afrique, dans les Caraïbes et le Pacifique.

Les travaux de FISH4ACP pour renforcer la production de tilapia en Côte d’Ivoire ont débuté cette année par une analyse de la chaîne de valeur qui a conduit au plan de développement présenté au cours de l’atelier.

Massimo Scalorbi de l’Union Européenne a rappelé l’accent mis par le programme FISH4ACP sur la croissance économique, l’équité sociale et la durabilité environnementale. « Je salue donc les efforts des autorités ivoiriennes pour augmenter la production aquacole locale tout en minimisant les effets négatifs sur l’environnement », a-t-il déclaré.

« Nous soutenons la vision de FISH4ACP pour un secteur du tilapia plus solide et durable », a déclaré de son côté Benjamin Laag du Ministère fédéral allemand de la coopération économique et du développement (BMZ) qui finance le programme avec l’Union européenne.

« Cela aidera la Côte d’Ivoire à devenir plus autonome, tout en améliorant la sécurité alimentaire et en multipliant les possibilités d’emploi », a-t-il ajouté.

Au cours de la réunion, plus de 60 experts et parties prenantes ont convenu que le manque d’alevins et d’aliments de qualité à un prix abordable sont les principaux obstacles à l’augmentation de la production ivoirienne de tilapia du Nil. Ils ont souligné qu’une augmentation de la production à environ 80 000 tonnes d’ici 2031 comme convenue à l’atelier, doit impérativement s’accompagner d’un renforcement de la structure de la chaîne de valeur et de sa durabilité.

« Le programme de renforcement du tilapia en Côte d’Ivoire est ambitieux », a déclaré Samy Gaiji, représentant de la FAO en Côte d’Ivoire.

« Néanmoins, étant donné la volonté politique du gouvernement et le fort soutien de nos partenaires, nous pensons pouvoir y parvenir ensemble. » a estimé le haut fonctionnaire onusien. FISH4ACP sera le fer de lance du projet pour les quatre prochaines années, a-t-il expliqué.

 Les efforts pour renforcer la chaîne de valeur seront axés sur le renforcement des capacités des acteurs et des organisations de la ferme au marché. M. Gaiji a ajouté qu’un meilleur accès des éleveurs de tilapia ivoiriens au financement est un facteur clé de réussite. Il a aussi souligné la valeur ajoutée du tilapia produit localement, et a annoncé la création d’un système numérique de suivi et de certification pour accroître la durabilité du secteur.

Côte d’Ivoire: les architectes pour des assises du bâtiment et de la ville durable

L’Ordre des architectes de Côte d’Ivoire a appelé, samedi, dans une déclaration, à la tenue des assises du bâtiment et de la ville durable, en vue de « dégager une vision claire, concrète et holistique de la fabrique de la ville durable ».

« L’Ordre des architectes propose la tenue d’assises du bâtiment et de la ville durable avec une concertation nationale comme prochains pas dans cette entreprise », a dit Maryline Morrisson, une jeune architecte,  au nom du Comité scientifique, au terme du salon Archibat 2021.  

Ces assises, ajoutera-t-elle, se voudront collaboratives et connectives avec des formats d’ateliers de co-construction, pour remettre les choses à plat et définir les modes de management d’opération avec l’ensemble de la chaîne de valeur.

Elle regrouperont: instances décisionnaires, autorité des marchés publics, maîtrise d’ouvrages publics et privés, maîtrise d’œuvres, maîtrise d’usage, entreprises et artisans du bâtiment, industriels, notaires avec des objectifs communs majeurs clairement définis.  

Et ce, pour « réfléchir de manière globale, inclusive et prospective en vue de dégager une vision claire, concrète et holistique de la fabrique de la ville durable », a précisé l’architecte Maryline Morrisson. 

L’édition 2021 du salon Archibat, dédié à l’écosystème de la construction, du logement et de l’urbanisme, a eu pour thème : « La fabrique de la ville aux professionnels ». 

« Le changement climatique implique une transformation de notre mode de consommation de la ville », a-t-elle lancé, déplorant « le non-respect des règles d’urbanisme, le manque de civisme des citoyens, la prolifération d’acteurs non professionnels, non formés ». 

En outre, « le manque de qualité dans nos constructions, constituent des menaces majeures pour le développement durable de nos villes et de notre cadre de vie », a-t-elle fait remarquer, soulignant qu’il est nécessaire d’innover dans le processus de fabrication et de gestion de la ville.

Toute chose qui appelle les acteurs à « réinventer les relations entre toutes les parties prenantes de ce processus » pour trouver les meilleurs synergies et mécanismes pour développer des villes ivoiriennes efficientes avec une obligation de résultats pour rendre nos villes désirables.

« Il est temps d’agir, il est urgent d’agir, nous ne pourrons plus dire que nous ne savions pas », a-t-elle déclaré, appelant le ministère de tutelle à accompagner l’Ordre dans l’amélioration de la qualité de vie des concitoyens. 

M. Diabaté Kaladji, le directeur de Cabinet, représentant le ministre de la Construction, du logement et de l’urbanisme, a admis que « bâtir une ville, c’est d’abord et avant tout une affaire des professionnels ».

Il a fait observer qu’il n’y a pas de modèle universel. De ce fait, l’écosystème peut penser à ses propres modèles et dans cet élan, l’Etat est engagé à mener les réflexions afin de définir des approches innovantes qui permettent des cités smarts et adaptées à l’environnement. 

Le pays connaît une forte urbanisation et dans ce contexte, l’Etat de Côte d’Ivoire a décidé de doter les Districts autonomes et les chefs lieux de département d’un plan d’urbanisme directeur. Par ailleurs, M. Diabaté a soutenu l’organisation des assises de la ville durable. 

Cette session a réuni les professionnels de la fabrique de la ville (architectes, urbanistes, ingénieurs, géographes, sociologues, spécialistes en bâtiments verts et intelligents, experts en développement durable, paysagistes, et élus locaux).

Plusieurs pays ont pris part à ce salon du 8 au 11 décembre 2021 à l’occasion de la 8ème édition du salon de l’architecture et du bâtiment (ARCHIBAT 2021). Outre la Côte d’Ivoire, l’on notait des participants venus du Niger, du Burkina, de la Tunisie, de la Suisse et de la France qui se sont réunis. 

Cet évènement a pour but de partager les retours d’expérience mutuels et de réfléchir ensemble aux leviers susceptibles de conduire, par une approche innovante, à relever le défi de la transformation, de la construction et de la gestion de villes résilientes et inclusives.

Pour sa part, M. Joseph Amon, président du Conseil national de l’Ordre des architectes, s’est félicité de ce que « l’un des mérites de ce salon est d’avoir assurément bouleversé certains préjugés », d’avoir remis en cause, et porté des réflexions et des suggestions pour une nouvelle approche de fabrique de ville vue par les  professionnels.

Il a souligné la nécessité de la participation des professionnels au cœur du nouveau projet urbain, de nouvelles compétences dans le champ de la fabrique de la ville et le développement  du rôle des collectivités.

Le commissaire général de Archibat 2021, Ismael Boga-Nguessan, a souligné que ces quatre jours d’intenses activités ont mobilisé 12 500 visiteurs.

Huawei ICT Competition: 2 Ivoiriens et 1 Béninois retenus pour la finale régionale

Deux étudiants ivoiriens et un étudiant béninois, retenus parmi les lauréats au concours Huawei ICT Competition 2021-2022, participeront à la finale régionale pour l’Afrique de l’Ouest.

Ces deux étudiants ivoiriens sont issus de l’Institut national polytechnique Houphouët-Boigny (INPHB) de Yamoussoukro, un établissement de référence. L’étudiant béninois, lui, vient de « UATM (Université africaine de technologie et de management) ».  

Le résultat a été révélé début décembre, à Abidjan, par le directeur général de Huawei technologies Côte d’Ivoire, Lionel Liu, indiquant que la compétition sous-régionale s’est tenue le 16 novembre 2021 avec les lauréats de la Guinée Conakry, du Burkina Faso et du Bénin. 

C’était à l’occasion de la remise de prix de la finale de la compétition sous-régionale, en présence du ministre ivoirien de l’Economie numérique, des télécommunications et de l’innovation, parrain de la cérémonie.

Ces trois étudiants lauréats sont retenus pour participer à la compétition régionale Afrique de l’Ouest. Ils devraient, selon le chronogramme, prendre part en février 2022 à la compétition régionale sur le continent.  

A l’issue de la finale pour la Côte d’Ivoire, 10 candidats ont été retenus, en provenance de quatre établissements pour la compétition sous-régionale, parmi lesquels cinq étudiants de l’INPHB, trois étudiants de l’Esatic, un étudiant de IUA et un étudiant de l’UFHB. 

Si l’équipe représentant la Côte d’Ivoire se hisse en tête du peloton au test régional, elle affrontera lors d’une finale internationale d’autres pays du monde, en Chine. M. Lionel Liu a toutefois félicité les 10 lauréats pour ce brillant parcours.  

M. Mebeti Dosso, représentant le Premier ministre ivoirien, a félicité le groupe chinois pour son engagement continu dans le renforcement des capacités des jeunes dans le domaine des TIC, dans un discours. 

« L’ambition du chef de l’Etat est de placer le numérique au coeur de la transformation structurelle de notre économie à l’horizon 2025 », a fait savoir M. Mebeti Dosso, déclarant que ces jeunes sont les graines de l’avenir de la Côte d’Ivoire, parce qu’ils pourront challenger les défis futurs.  

La compétition est adressée aux étudiants en cours de formation des écoles et universités de Côte d’Ivoire. Les lauréats au concours régional obtiendront une certification de Huawei (HCIA, HCIP ou HCIE).

Huawei ICT Competition est une compétition initiée par le groupe Huawei dans le but de développer les talents de l’industrie des TIC, de contribuer à l’éclosion d’un écosystème solide et durable, et de soutenir l’intégration de l’industrie et de l’éducation.

Le géant chinois des Télécoms, un acteur majeur du développement des technologies et de l’écosystème des TIC en Côte d’Ivoire, a par ailleurs lancé le Programme Grain de l’avenir 2021, une formation en ligne qui a pour but de permettre aux étudiants de les aiguiller aux TIC. 

Ce programme, selon M. Lionel Liu, est à sa quatrième édition cette année et verra la participation de 30 étudiants venant de plusieurs grandes écoles et universités en Côte d’Ivoire. Des ateliers de formation en ligne se tiennent du 6 au 13 décembre 2021.

Le ministre ivoirien de l’Économie numérique, des télécommunications et de l’innovation, Roger Adom, a procédé le 2 novembre à Abidjan, à l’ouverture de la finale de Huawei ICT Competition 2021-2022, mettant aux prises 90 étudiants.

Côte d’Ivoire: MTN, 1er réseau téléphonique en matière de fluidité de la communication

La société de téléphonie MTN Côte d’Ivoire enregistre les meilleurs performances en matière de conformité réglementaire et se hisse comme le premier réseau en matière de fluidité de la communication en 2020, selon un rapport de l’ARTCI, l’organe de régulation.

Dans un rapport sur la qualité des services mené par l’Autorité de régulation des télécommunications en Côte d’Ivoire (ARTCI), le régulateur reconnaît la fiabilité du réseau, allant de la qualité des appels à la couverture territoriale, en passant par la qualité du service. 

L’entreprise de téléphonie, leader en matière d’Internet, qui vient de mener un test pilote réussi de la 5G, propose à ses abonnés un réseau voix, Data, SMS très performant d’un point de vue accessibilité, stabilité et qualité vocale.

Dans l’optique d’offrir en continu des services de qualité supérieure à ses clients, la compagnie a lancé les premiers tests de la 5G le 02 décembre 2021, à Abidjan, à l’occasion du Forum économique Côte d’Ivoire-Afrique du Sud, avec un débit allant jusqu’à 1.7 Gbps. 

Opérateur innovant, la société contribue significativement au développement de l’économie numérique, devenue un levier majeur de la croissance du pays. Avec ses prouesses technologiques, elle compte optimiser l’expérience digitale des abonnés.  

Depuis 2005, cette société de téléphonie a créé des dizaines de millier d’emplois directs et se positionne comme l’un des plus gros investisseurs privés en Côte d’Ivoire. Le dynamisme de son activité fournit au quotidien des revenus à plus de 200.000 familles via des emplois indirects. 

Les dirigeants se disent inspirés par la « conviction que tout le monde mérite les avantages d’une vie moderne connectée ». Avec sa stratégie « Ambition 2025 », le groupe veut fournir des solutions numériques de premier plan pour le progrès de l’Afrique.

District des Montagnes: Albert Flindé reçoit l’onction d’une pléthore d’autorités

Le ministre-gouverneur, Albert Flindé, installé à la tête du District autonome des Montagnes, dans l’Ouest ivoirien, jouit d’un fort soutien du Rhdp, le parti au pouvoir, et d’une pléthore d’autorités administratives et politiques.

L' »Aigle du Tonpki », le surnom de l’ex-ministre de l’Intégration africaine et des Ivoiriens de l’extérieur, Albert Flindé, avait à ses côtés, à son investiture, le Premier ministre ivoirien, Patrick Achi, haut patron de la cérémonie, représenté par le chef de la diplomatie, Kandia Camara. 

Mme Kandia Camara, ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères, de l’intégration africaine et de la diaspora, était en outre marraine de la cérémonie. Par ailleurs, M. Téné Birahima Ouattara, ministre d’Etat, ministre de la Défense, était le parrain de l’événement. 

Le général de corps d’armée, Vagondo Diomandé, ministre de l’Intérieur et de la sécurité, un « fils » de la Région, assurait la présidence de la cérémonie. A côté de ceux-ci, l’on enregistrait comme « invités spéciaux » M. Adama Bictogo, vice-président de l’Assemblée nationale et cadre du Rhdp.

M. Adama Coulibaly, le ministre de l’Economie et des Finances, comptait parmi les invités spéciaux, de même que Pr Mariatou Koné, ministre de l’Éducation nationale et de l’alphabétisation, et  Mme Raymonde Goudou Coffie, ministre-gouverneure du District des Lacs, et Mme Aimée Zebeyoux, conseillère spéciale du président de la République. 

Le ministre-gouverneur, Albert Flindé, a au cours de la cérémonie de prise de fonction, pris la ferme résolution d’apporter le développement à la population du District autonome des Montagnes.  

La cérémonie officielle de son installation en qualité de ministre-gouverneur du District autonome des Montagnes, tenue le 04 décembre 2021 au stade Léon Robert de Man, a connu une ferveur populaire, marquée par une forte mobilisation de toutes les couches de la population. 

Du fond du coeur, l’ex-ministre de l’Intégration africaine, a adressé dans un communiqué parvenu, dimanche à APA, ses chaleureux et sincères remerciements aux officiels politiques de la cérémonie qui a également enregistré la présence du représentant de M. Amédé Koffi Kouakou, ministre de l’Equipement et de l’entretien routier. 

Le Conseil national des droits de l’Homme (CNDH) présidé par Mme Namizata Sangaré, était également représenté. Des membres du gouvernement, des doyens et hauts cadres originaires du District Autonome des Montagnes, ont aussi assisté à ces instants. 

M. Konaté Sidiki, vice-président de l’Assemblée nationale, a également fait le déplacement à cette investiture aux allures festives, qui a vu la participation de Dr Célestin Serey Doh, secrétaire d’Etat chargé des Affaires maritimes, président du Comité d’organisation.

Le ministre-gouverneur du District des Montagnes, a assuré œuvrer pour le bonheur de ses parents Dan, Wê, Malinké ainsi que tous les autres peuples qui vivent dans les trois régions qui totalisent 13 départements, 73 sous-Préfectures et 17 Communes, avec plus de 900 villages.

Le « succès » de cet évènement a été possible grâce à l’élan solidaire de toutes les filles et de tous les fils, les élus, les cadres, les chefs traditionnels, les guides religieux, les entreprenantes femmes et les vaillants jeunes du District autonome des Montagnes, a dit M. Flindé dans ce communiqué. 

Le SOAC obtient son accord de siège en Côte d’Ivoire

Le Système ouest africain d’accréditation (SOAC) a obtenu du gouvernement ivoirien son accord de siège en Côte d’Ivoire.

Le directeur général et représentant résident du SOAC, Marcel Gbaguidi a présenté, mercredi, la copie de l’accord de siège du SOAC en Côte d’Ivoire au ministre du Commerce et de l’industrie Souleymane Diarrassouba, rapporte une note d’information transmise à APA, dimanche.

Signé par la ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères, de l’Intégration africaine et de la diaspora, Kandia Camara, cet accord, selon le ministre du Commerce et de l’industrie, est la preuve que la Côte d’Ivoire compte respecter sa parole donnée. « Je peux vous assurer que la Côte d’Ivoire remplira tous ses engagements », a-t-il promis.  

Pour lui, «le choix de la Côte d’Ivoire, après appel à candidature, pour abriter le siège de cette structure régionale d’accréditation et de certification démontre la confiance de l’ensemble des pays de la région en son pays ». Il est convaincu que la présence d’un tel organisme dans l’espace de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA) constitue une valeur ajoutée de la qualité des produits.

A son tour, Marcel Gbaguidi a salué la série d’actions de l’Etat ivoirien en faveur de son organisme. A savoir l’arrêté autorisant le fonctionnement de la structure, la reconnaissance d’utilité publique et la récente signature de l’accord de siège.

« Cette signature finalise l’installation du SOAC et dans ce cadre, nous tenons à remercier le gouvernement de Côte d’Ivoire», a-t-il expliqué en égrenant quelques actions du SOAC à mi-parcours.

 « Nous remercions la Côte d’Ivoire pour ce qui a été fait notamment depuis mars 2018. Nous sommes à trois ans d’exécution avec une trentaine de structures accréditées dont la moitié se trouve dans le pays », a-t-il salué.

Il pense que c’est une facilité supplémentaire que la Côte d’Ivoire apporte par rapport à l’accréditation mais également par rapport à la notoriété internationale du SOAC qui est attendue pour que les attestations puissent accompagner les exportations où il est exigé.

 M. Marcel Gbaguidi a informé son hôte du renouvellement de la subvention attribuée au SOAC par l’UEMOA. « Nous avons rencontré le président de la Commission, il y a deux mois, et il a été très intéressé par les résultats atteints et il s’est engagé à renouveler la subvention au SOAC pour trois ans», a-t-il révélé.  

Le SOAC est un organisme d’accréditation couvrant les États membres de l’UEMOA, comprenant huit pays de l’Afrique de l’Ouest. Il se hisse comme un modèle atypique dans la région. Cinq entités multi-économies de cette dimension sont recensées aujourd’hui dans le monde. 

Dans une perspective de mutualisation des ressources et d’efficacité, l’Organisation des Nations-Unies pour le développement industriel (ONUDI) a aidé les Commissions de la CEDEAO et de l’UEMOA à la mise en place du SOAC à travers les Programmes qualités financés par l’Union européenne (UE) depuis 2001.

L’INS enrôle Bédié et son épouse pour le RGPH 2021

L’Institut national de la statistique (INS) a enrôlé samedi l’ancien chef de l’Etat ivoirien, Aimé Henri Konan Bédié et son épouse dans le cadre du Recensement général de la population et de l’habitat (RGPH 2021).

Le recensement a eu lieu au domicile de M. Bédié, à Cocody, une commune huppée dans l’Est d’Abidjan, peu après 17h (GMT, heure locale), en présence de la ministre du Plan et du développement, Kaba Nialé.

Mme Kaba Nialé a indiqué que le recensement de M. Bédié, dans cette deuxième phase de ratissage,  montre que « c’est la preuve que ça continue encore, pour que les gens puissent se faire recenser ». 

 « Nous avons fait l’essentiel » à ce stade de l’opération, a-t-elle dit, ajoutant que « c’est une opération purement statistique pour nous permettre de mieux connaître la population et de mieux planifier notre développement ».  

Elle a demandé à la population de « profiter de ces derniers jours », notamment ceux qui ne se sont pas encore fait recenser pour se faire recenser. Ils peuvent contacter l’INS afin que les agents recenseurs viennent les recenser. 

Quelque 25,1 millions d’habitants ont été recensés en Côte d’Ivoire, du 8 novembre au 7 décembre 2021, selon le gouvernement ivoirien, qui indique que 3 millions sont attendus dans une deuxième prorogation de ratissage. 

Ce cinquième Recensement général de la population (RGPH) était prévu pour se réaliser du 8 au 28 novembre 2021, soit en vingt-et-un jours. Une période de ratissage a été autorisée jusqu’au 7 décembre 2021. 

Graduation à Abidjan de 63 experts en ingénierie du Genre

Soixante-trois (63) experts en ingénierie du Genre, issus de la 4e promotion de la Chaire Unesco « Eau, femmes et pouvoir de décisions » Côte d’Ivoire, ont reçu samedi leur diplôme, lors d’une cérémonie à l’Institut français d’Abidjan.

Cette graduation intervient après neuf mois de formation. Selon Mme Euphrasie Yao, la titulaire de la Chaire Unesco « Eau, femmes et pouvoir de décisions (CUEFPOD) » Côte d’Ivoire, ces experts sont désormais « capables de planifier et de mettre en œuvre des interventions publiques et privées cohérentes, inclusives et à fort impact individuel et collectif ». 

« Vous êtes des levains dont la Côte d’Ivoire et le monde ont besoin. C’est pourquoi nous vous envoyons en mission pour porter à tous et toutes la bonne semence que vous avez reçue ici. Laissez briller votre lumière », a-t-elle lancé. 

Mme Euphrasie Yao, conseiller spécial du chef de l’Etat ivoirien, Alassane Ouattara, en charge du Genre, a annoncé un nouveau diplôme intitulé « Genre, Economie et Gestion durable et l’Eau ». 

« Nous l’avons attendu depuis treize ans et c’est chose faite depuis le 8 décembre 2021 », s’est-elle réjoui. La
CUEFPOD est logée au sein du Centre ivoirien de recherches économiques et sociales (CIRES) d’Abidjan.

La CUEPOD est une structure de référence internationale en matière de Genre et développement, et qui a pour mission, de contribuer à la création d’un environnement favorable à la promotion du genre et à l’autonomisation des femmes. 

Le ministre ivoirien des Mines, du Pétrole et de l’énergie, Thomas Camara, parrain de la cérémonie de graduation, a salué cet « outil de développement efficace, inclusif et durable tel que préconisé dans le Plan National de Développement (PND 2016-2020) ».

A ses filleuls, M. Thomas Camara, a déclaré qu’accepter ce parrainage, c’est accepter le mentor de ceux qui ont décidé de mettre l’accent sur le développement. Pour lui, la mutualisation des compétences, des hommes et des femmes, est le gage de tout développement d’une nation.

« Les questions du genre s’imposent à tous et dans toutes les sphères de la société », a ajouté le ministre des Mines, du pétrole et de l’énergie, souhaitant que ses filleuls deviennent des experts et expertes en matière managériale.  

« Nous fêtons aussi le 2e anniversaire du Programme présidentiel Compendium des Compétences Féminines de Côte d’Ivoire (COCOFCI) initié par M. Alassane Ouattara et piloté par la Chaire UNESCO Eau, Femmes et Pouvoir de Décisions », a poursuivi Mme Euphrasie Yao. 

Ce programme a été élu meilleur Programme africain de valorisation des compétences féminines par le PNUD, en 2018, à Addis-Abeba. Ce « succès » appelle à de nouveaux challenges que veut relever la Chaire Unesco sur la période 2021-2022. 

Au cours de l’événement, Mme Euphrasie Yao a annoncé la sortie de son premier livre intitulé « Le Secret d’une aventure. Celle qu’on n’attendait pas au sommet », un livre à la fois de développement personnel et professionnel.

Cet ouvrage retrace son parcours, met en évidence ses 32 ans d’expérience professionnelle, revient sur ses joies, ses tristesses, ses échecs et ses victoires dans son parcours.  

De nombreuses études de par le monde ont montré que les inégalités entre les hommes et les femmes constituent un frein à la croissance économique, aux progrès sociaux, à la réduction de la pauvreté et au développement dans son ensemble. 

Consciente de cette réalité, la communauté internationale a décidé de lutter contre ces inégalités afin de ne laisser personne de côté dans la marche du monde vers son développement durable.

Dans cette dynamique, la Chaire UNESCO “Eau, Femmes et Pouvoir de Décisions” (CUEFPOD) a développé au cours de l’année académique 2017-2018 un programme de formation qualifiante en Ingénierie du Genre. 

Pratique et innovante, cette formation a pour but de doter la Côte d’Ivoire, l’Afrique et le monde d’experts de haut niveau en matière du Genre pour construire, planifier et mettre en œuvre des interventions publiques et privées cohérentes.

La Formation en Ingénierie du Genre est sanctionnée par un certificat de formation /spécialisation co-signé par la CUEFPOD et le CIRES. Ce programme de formation a connu une innovation avec sa quatrième (4ème) promotion. 

En vue de répondre aux attentes de nombreuses structures et personnes à travers le pays et partout ailleurs dans le monde, ladite formation qui se dispensait en présentiel est désormais essentiellement en ligne.

Décès à Abidjan du journaliste Benson Pierre Acka

Le journaliste ivoirien Pierre Benson Acka est décédé, samedi soir à Abidjan, a appris APA de sources concordantes.

Selon ses proches, «Pierre Benson Acka est décédé brusquement » dans une clinique de la capitale économique ivoirienne, Abidjan.

Journaliste sportif émérite, Pierre Benson Acka officiait à la Radiodiffusion télévision ivoirienne (RTI, service public).

Côte d’Ivoire: des poursuites annoncées contre les sociétés de téléphonie

Le député ivoirien, Assalé Tiémoko, a annoncé vendredi à Abidjan des procédures judiciaires contre les sociétés de téléphonie mobile pour « pratiques illégales », en vue d’un remboursement des sommes « soutirées » aux consommateurs.

« Pour mettre fin à ces pratiques, nous avons décidé d’engager une action massive contre l’ensemble des opérateurs mobiles exerçant en Côte d’Ivoire et cela, en application de l’article 176 de l’ordonnance de 2012 », a dit à la presse le député Assalé Tiémoko. 

Selon la réglementation, en cas de différends avec un opérateur  portant sur l’interruption du service, un problème de facturation ou le non-respect des délais de dépannage, l’utilisateur doit d’abord s’adresser au service client de l’opérateur ou du fournisseur de services. 

Il peut se faire conseiller dans ses démarches par une association de consommateur ou par un avocat. En outre l’utilisateur peut s’adresser, par voie de requête, à l’ARTCI (régulateur), en cas de démarches infructueuses.

« Nous mettrons en ligne dans quelques jours, une fiche de renseignement à remplir et nous comptons déposer, à la suite de cela, entre cinq cent et mille requêtes entre les mains des opérateurs », a-t-il indiqué.

Selon le député-maire de Tiassalé, « la preuve a été faite que les sociétés de téléphonie mobile ont soutiré des poches de millions de consommateurs, des centaines de milliards de FCFA, sans le consentement de ces derniers ».  

« Si rien n’est fait pour protéger les Ivoiriens, il n’y a pas de raison que ces pratiques (souscriptions et prélèvements forcés, harcèlement, récupération de données internet achetées, désabonnement impossible, souscription immédiate après un désabonnement réussi), s’arrêtent », a-t-il dit.  

Dans quelques semaines, il compte avec des associations et des avocats, déposer « des requêtes massives en réclamation de remboursement des sommes indument prises dans la poche des consommateurs ».

Cette procédure vise également le « versement de dommages et intérêts à travers une procédure judiciaire, pour les préjudices subis ». Il a admis « que ces sociétés de téléphonie mobile ne rembourseront pas les sommes volées », car elles sont assurées d’une impunité totale et ne craignent rien, ne respectent rien ».   

« J’appelle donc l’ensemble des victimes, au rassemblement pour mener ce combat. Ce combat sera long et difficile mais nous gagnerons à la fin, car le seul combat qu’on est sûr de perdre est celui qu’on ne mène pas », a-t-il lancé, avant d’ajouter « nous gagnerons avec les avocats parce que les sociétés de téléphonie mobile, sont dans l’illégalité la plus absolue ». 

 Il a par ailleurs appelé « les sociétés de téléphonie mobile à arrêter immédiatement ce pillage et à ne plus soumettre les Ivoiriens et surtout nos populations dans les zones rurales, à des abonnements forcés ». 

« Ces abus ne peuvent plus continuer et nous allons nous battre avec force et détermination pour y mettre fin », a conclu le député-maire de Tiassalé, une localité située dans le Sud de la Côte d’Ivoire. 

Cette action annoncée intervient à la suite d’un rapport de l’ARTCI qui ressort que « les opérateurs ont manqué à certaines des obligations en matière de qualité de service prévues par leurs cahiers de charges ». 

Don d’équipements du Pnud à la Côte d’Ivoire pour 1,5 milliard Fcfa

Le Programme des Nations unies pour le développement (Pnud) a remis des équipements au profit des populations et d’organisations ivoiriennes, d’un montant de 1,5 milliard Fcfa, dans le cadre d’un programme de coopération avec l’Etat de Côte d’Ivoire.

Une cérémonie officielle de remise d’équipements, a eu lieu vendredi à PK 28, à l’Ouest d’Abidjan, dans le cadre de la mise en œuvre du Programme de coopération entre le gouvernement ivoirien et le Pnud (CPD 2021-2025). 

Le Pnud a offert à la Côte d’Ivoire, au total, 3 véhicules de type 4×4 double cabine, 250 motos, 10 ambulances, 10 tracteurs agricoles, 300 vélos électriques, 2500 lampes solaires, 400 ordinateurs et imprimantes, et d’autres articles divers, d’une valeur globale de 1,5 milliard Fcfa.  

Selon le ministre ivoirien du Plan et du développement, Kaba Nialé, ces dons ont pour objectifs de doter les capacités opérationnelles des ministères et structures nationales, des organisations de la société civile.

Des collectivités décentralisées sont également bénéficiaires de ces dons, ainsi que les parties prenantes des projets et programmes exécutés à travers notre cadre de coopération, a souligné Mme Kaba Nialé.  

Elle a précisé que plusieurs remises ont déjà eu lieu et les récipiendaires de ce jour concernent les départements ministériels impliqués dans des projets phares dans divers domaines prioritaires pour le pays. 

« Quant à nos six conseils régionaux récipiendaires, ils sont impliqués dans deux initiatives phares de notre programme de coopération que sont le projet de réintégration des personnes retournées et de renforcement de la cohésion sociale dans les zones de relocalisation ; et le programme d’appui au développement des chaines de valeur inclusives (PACIPIL) », a-t-elle poursuivi.  

Le programme du Pnud vise en outre la gestion durable des ressources naturelles, la lutte contre le changement climatique, avec des projets sur le renforcement de la gouvernance forestière et environnementale.

Il devrait par ailleurs permettre un appui dans une approche communautaire au développement de l’économie bleue autour de l’aire marine protégée de Grand Béréby, au niveau des ministères des Eaux et forêts, et de celui de l’Environnement et du développement Durable.

Le PNUD a conclu avec une troika ministérielle, le ministère chargé de l’insertion professionnelle, de la Formation professionnelle et celui chargé des PME, un projet de soutien à l’innovation entrepreneuriale et de création d’emploi pour l’inclusion socioéconomique des jeunes. 

Mme Kaba Nialé a remercié personnellement la représentante résidente du Pnud, Mme Carol Flore-Smereczniak, initiatrice de ces dons, qui traduisent l’engagement et la détermination du Pnud à œuvrer pour accompagner l’Etat ivoirien dans ses actions de développement. 

Le ministère du Plan et du développement, en plus de son rôle de coordination de la mise en œuvre du Programme de coopération, intervient directement dans l’exécution de certains projets comme le « PACIPIL et le PPSD ».

Bédié installe un nouveau secrétariat exécutif du Pdci

Le président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci, opposition), Henri Konan Bédié, a installé un nouveau secrétariat exécutif du parti avec Kakou Guikahué à la tête de ce secrétariat et Georges Philippe Ezaley comme adjoint.

Selon une note transmise vendredi à APA, ce nouveau secrétariat exécutif comprend 8 nouveaux entrants et 16 sortants, avec la création d’un secrétariat exécutif en chef adjoint. Douze changent de portefeuille tandis que 12 autres conservent leur portefeuille. 

Le nombre des portefeuilles passe de 38 à 29. Le secrétariat exécutif et les autres comités ont, dans la restructuration des organes du parti, fait une large place aux élus et au vivier de cadres militants qui ne demandaient qu’à être responsabilisés.

Dix élus sont au secrétariat, selon la note qui indique que « c’est plus de 300 cadres qui occuperont des postes de haute responsabilité au niveau du parti », une large distribution des postes qui est une première au sein de l’ex-parti unique. 

« Après une consultation minutieuse couplée avec une  analyse de notre environnement interne et externe, j’ai procédé, à la mise en place de nouvelles structures spécialisées et complémentaires pour le renforcement de la performance du Secrétariat Exécutif du Président du parti », a dit M. Bédié.

« Ne laissons pas la porte ouverte aux polémiques inutiles qui n’apportent aucune valeur ajoutée à la qualité de notre urgente mission, celle de réconcilier les Ivoiriens et de reprendre le pouvoir d’État en 2025 », a-t-il ajouté. 

Cette restructuration fait suite aux activités du 75ème anniversaire du Pdci qui ont pris fin avec les résolutions d’un colloque. A la clôture des festivités, M. Bédié avait annoncé la poursuite de la restructuration pour mettre les militants en ordre de bataille pour la reconquête du pouvoir d’Etat. 

Après le Comité Politique, le Comité de mobilisation des Ressources, le Comité en charge des élections, le Comité Economique et Social, l’institut de formation politique, la Cellule de coordination, la restructuration du Secrétariat Exécutif achève cette première étape. 

Côte d’Ivoire: inauguration du 1er simulateur de vol de l’armée de l’air

Le chef d’Etat-major général des armées ivoiriennes, le général Lassina Doumbia, a procédé vendredi à l’inauguration du premier simulateur de vol « ALX-103 » de l’armée de l’air, un appareil permettant des entraînements d’atterrissage optimum, la maitrise de la météo et des reliefs montagneux.

L’inauguration de ce simulateur de vol, le premier de la République de Côte d’Ivoire, a été faite à l’Académie des métiers de l’air d’Abidjan, sise dans l’enceinte de la base aérienne militaire, en présence des officiers supérieurs, de sous-officiers et des aviateurs.

 Cet équipement « place l’armée au rang d’acteur majeur dans la riposte face aux menaces sécuritaires multiformes, au nombre desquels le terrorisme », a dit le général de corps d’armée Lassina Doumbia. 

Selon le chef d’Etat-major général des armées, cet investissement vise à relever l’outil de défense et à acquérir l’autonomie dans la formation et l’entraînement des pilotes militaires à travers un pôle d’instruction de haut niveau. 

L’aviation, dira-t-il, a montré toute son importance dans le combat quasi quotidien face aux groupes armés dans le Nord du pays. Ce simulateur permettra surtout d’aiguiller les pilotes militaires aux engagements de haute intensité sur ce théâtre relativement difficile.

M. Alexandre Haloin, le PDG de Africat, un groupe en charge de l’assistance technique, a salué cette « vision stratégique » qui a permis l’acquisition de ce simulateur innovant composé de plusieurs modèles de vols, intégré dans un bâtiment modulé et démontable.

Pour sa part, le chef d’Etat-major de l’armée de l’air, Alfred Nguessan Koffi, a souligné que ce simulateur servira à affiner l’entraînement des pilotes en augmentant le rendement des pilotes militaires et favorisant leur requalification. 

Ce simulateur est paramétré pour recréer les conditions de vol de plusieurs types d’avions, partant des petits avions aux jets ou Airbus, en passant par les bimoteurs. L’armée de l’air devient ainsi un centre névralgique de la plateforme aéroportuaire en termes de formation au pilotage.

La Côte d’Ivoire devient, par ailleurs, le seul pays africain à détenir ce type de simulateur dans un cadre militaire, hormis le Nigéria et l’Afrique du Sud qui eux en possède dans le cadre d’école d’aviation civile. 

Trois instructeurs étrangers et deux opérateurs Ivoiriens sont morts dans le crash d’un hélicoptère de l’armée de Côte d’Ivoire, en septembre 2021, à la suite de « conditions météorologiques défavorables ». 

Côte d’Ivoire: des journalistes formés sur les mutations du numérique

Une trentaine de journalistes ivoiriens de la presse écrite et en ligne, a été formée, jeudi, à Abidjan sur les mutations numériques afin de mieux collecter et traiter les informations tout en évitant les fake news et la mésinformation.

Cette session de formation est le fruit d’un partenariat entre l’opérateur de téléphonie mobile MTN Côte d’Ivoire, leader de l’Internet dans le pays, et l’Union nationale des journalistes de Côte d’Ivoire (Unjci), la faîtière de la presse ivoirienne.

Elle est prévue se dérouler sur deux jours. La première journée a été ouverte officiellement par le président de l’Unjci Jean-Claude Coulibaly et la secrétaire générale de MTN Côte d’Ivoire, Mme Natenin Coulibaly.

M. Jean-Claude Coulibaly, qui a rappelé que les piliers de l’organisation reposent sur le triptyque,  « confraternité, solidarité et formation », s’est réjoui de cette formation visant à « mieux amorcer la mutation qui est en train d’être faite au niveau de la presse ».

« Qu’on le veuille ou pas, qu’ on soit de la presse écrite, audiovisuelle ou radiophonique, on n’est obligé, voire contraint à nos corps défendant, parfois, de muter vers le numérique et il y a des techniques qu’il faut connaître », a-t-il renchéri.

Poursuivant, M. Jean Claude Coulibaly a souligné que l’Unjci compte sur ses « viviers », c’est pourquoi, la coordination de cette formation a été confiée à l’un des membres de l’Union, en l’occurrence le Réseau des professionnels de la presse en ligne de Côte d’Ivoire (Repprelci) qui a une expertise en matière du numérique.

« MTN, en tant qu’entreprise citoyenne, a décidé d’accompagner la presse dans le renforcement des capacités, qui est crucial, parce que c’est la presse qui donne la bonne formation, l’information juste, adaptée à toute les populations », a dit Mme Natenin Coulibaly.

Elle a fait observer qu' »aujourd’hui, avec l’évolution du numérique avec la presse en ligne, il nous a paru important d’accompagner la presse ivoirienne, à travers l’Unjci dans le renforcement des capacités ».

Une communication, assurée par Mme Evelyne Yao, sous-directeur en charge du contentieux à l’Autorité nationale de la presse (ANP), le régulateur de la presse écrite et numérique, a porté sur le cadre juridique et réglementaire de l’usage des nouveaux médias.

Mme Evelyne Yao, une juriste, a également entretenu les journalistes sur les responsabilités des médias au plan juridique et instruit les auditeurs sur le cadre de la régulation des médias numériques en Côte d’Ivoire. Elle a indiqué que les journaux qui ont des pendant en ligne doivent déclarer auprès du procureur de la République leur site web.

La juriste a par ailleurs fait remarquer qu’au sein d’une rédaction en ligne, il doit avoir un « modérateur de contenu », ce que recommande le régime juridique de la presse en vue d’un filtre de l’information avant sa mise en ligne.

Ensuite, une deuxième communication, dispensée par le journaliste émérite Israël Guebo, a été faite sur les défis de la désinformation : outils et mécanismes de vérification des fake news. La troisième communication, toujours animée par M. Guébo a été consacrée à l’écriture web, au « Mojo (mobile journalisme ) » et au JRI (Journaliste reporter d’images).

 A ce propose, des échanges ont eu lieu sur là vérification des vidéos, du son et des informations. A la suite des discussions, il est ressorti la nécessité d’équilibrer l’information afin que toute partie incriminée puisse apporter si possible sa part de vérité.

La session s’est achevée sur une quatrième communication portant sur Les principes directeurs des violences basées sur le genre. Elle a été par prononcée par M. Socrate Koffi du ministère de la famille.

Vendredi, à l’occasion de la seconde journée, dix promoteurs de presse en ligne seront instruits sur la « rentabilité des organes de presse en ligne ». Ce module sera animé par Dr David Youant, fondateur de l’agence de presse alerte info. 

Côte d’Ivoire: 14 agents de santé et 2 vigiles épinglés pour corruption

Le ministre ivoirien de la Promotion de la Bonne gouvernance, du renforcement des capacités et de la lutte contre la corruption, Epiphane Zoro, a annoncé jeudi l’implication de 14 agents de santé et 2 vigiles dans des actes de corruption.

Selon M. Epiphane Zoro, les formes de corruption constatées sont la facturation des soins réputés gratuits dans les établissements sanitaires publics, le détournement de patients des voies normales, telles que recommandées, notamment vers des cliniques privées.

Il ressort aussi comme acte de corruption des conflits d’intérêt et abus de fonction avec un trop perçu et le trafic illicite de poches de sang, particulièrement au Centre hospitalier universitaire (CHU) de Treichville, où  la poche de sang dont le prix est fixé entre 5000 et 7000 Fcfa est vendue entre 50 000 et 80 000 Fcfa. 

Le ministre a indiqué que les catégorie des personnes mises en cause sont: « 03 médecins, 09 du personnel paramédical et de soins, 02 du personnel d’appui, 02 vigiles », lors d’un point de presse conjoint avec ses collègues de la Santé et de la Fonction publique. 

La ministre de la Fonction publique et de la modernisation de l’administration, Anne Ouloto, a déclaré que les fonctionnaires et agents de l’Etat se doivent d’offrir à la population des « prestations efficaces et irréprochables ».

Les animateurs des services publics et les entités investis d’une mission publique, ajoutera-t-elle, se doivent de l’impulser pour assumer pleinement leurs responsabilités conformément aux dispositions réglementaires.

Pour sa part, le ministre de la Santé, de l’hygiène publique et de la couverture maladie universelle, Pierre Dimba a dit que son département va se saisir de ce dossier afin de donner une suite à cette affaire pour que « les mauvais grains soient extirpés du système de santé » du pays. 

Cette action est menée en collaboration avec des structures spécialisées. Dans ce contexte, des opérations de démantèlement d’actes de corruption dénommées ‘’Opération Coup de poing » dans des services publics à fort impact sur la population et fortement exposés à la corruption ont été engagées.

Des missions d’investigation se sont déroulées dans 14 structures sanitaires dont 11 publiques et trois privées, notamment au « CHU de Treichville; CHU de Cocody; Hôpital General FHB d’Abobo; Hôpital général de Koumassi ».

L’hôpital général de Port-Bouët a été également enquêté ainsi que le « CHR d’Agboville; FSUCOM de Yopougon Kouté; AGEFOSYN de Yopougon Niangon Sud; Centre de santé d’Abobo Clouetcha et le Centre de santé communautaire d’Abobo Baoulé ». 

Côte d’Ivoire: 17 211 forces de l’ordre seront déployées pour les fêtes de fin d’année

Le Conseil national de sécurité de Côte d’Ivoire, présidé par le chef de l’Etat Alassane Ouattara, jeudi, a décidé du déploiement prochain de 17 211 éléments des forces de défense et de sécurité dans le cadre des fêtes de fin d’année.

Le chef d’État-major général des armées, Lassina Doumbia, a annoncé au Conseil « le déploiement prochain de 17 211 éléments des forces de défense et de sécurité, dans le cadre de l’opération  « Mirador 2021″, pour assurer la sécurité des populations lors des fêtes de fin d’année. 

Le Conseil national de sécurité a, par ailleurs, été informé par le chef d’État-major général des armées, de la tenue effective, du 22 au 27 novembre 2021, de l’opération militaire conjointe dénommée « Koudanlgou IV », qui a rassemblé plusieurs pays dont la Côte d’Ivoire. 

Cette opération contre le terrorisme a permis l’interpellation de 304 individus suspects ainsi que la saisie d’armes à feu, de munitions, d’explosifs, de moyens roulants et de stupéfiants. 

En outre, le Conseil a été informé des résultats très encourageants obtenus dans le cadre de la lutte contre la criminalité juvénile dans le District d’Abidjan. Les membres ont exprimé leur satisfaction pour cette nette amélioration de la situation sécuritaire générale. 

Dans ce contexte, le Conseil National de Sécurité s’est réjoui des derniers résultats obtenus dans le cadre des opérations de lutte contre l’orpaillage illégal et le terrorisme, rapporte le communiqué final.  

Depuis la dernière réunion du Conseil National de Sécurité, 114 sites d’orpaillage illégal ont été déguerpis, 96 personnes interpellées dans 12 régions, 9 000 abris de fortune détruits et d’importantes quantités de matériels saisies.

Lancement de la 12e édition du Marché des arts et du spectacle d’Abidjan

Le ministre ivoirien de la Culture, des arts et du spectacle, Mme Harlette Badou Kouamé a procédé mercredi soir au lancement officiel de la 12e édition du Marché des arts et du spectacle d’Abidjan (MASA) prévue du 5 au 12 mars 2022.

Cet évènement qui se déroulera pendant une semaine, mettra en valeur l’industrialisation des arts du spectacle. La Côte d’Ivoire va accueillir 98 artistes et groupes sélectionnés issus de 26 pays dans neuf disciplines.    

La 12e édition du Masa regroupera des professionnels du monde des arts et de la culture de tous les continents. Ils auront un dialogue dans ce creuset de promotion d’échanges, de formation, de diffusion, de développement et de professionnalisation de leurs métiers. 

Le ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères, de l’intégration africaine et de la diaspora, Kandia Camara, la marraine de la cérémonie de lancement du Masa 2022, représentait le Premier ministre ivoirien Patrick Achi.

Depuis sa création en 1990 et son lancement en 1993, cet évènement n’a cessé de gagner en notoriété. Mme Kandia Camara s’est félicitée de ce qu’il est devenu un rendez-vous incontournable de standard international. 

 Pour elle, le Masa est un symbole de la créativité artistique et constitue un moyen de redynamiser les œuvres d’arts contribuant au rayonnement du continent et un catalyseur économique et touristique. 

Le Masa est un rassemblement biennal, regroupant les acteurs du monde culturel. Il est célébré à Abidjan pendant une semaine et met un focus sur les arts vivants. Il a lieu à un moment où la planète sort de la crise sanitaire de Covid-19.  

La Côte d’Ivoire ambitionne d’être un hub culturel. Le Masa se veut une activité structurante pour le pays et une plateforme de promotion des arts dans l’esprit de développer l’industrie du spectacle.  

Au cours de la cérémonie de lancement de l’événement, il a été fait la présentation de la Mascote Masa 2022. Un défilé de mode a par ailleurs meublé ces moments qui ont rassemblé un parterre de personnalités.