Malawi: élection de nouveaux membres de la commission électorale

Le président du Malawi, Peter Mutharika, a nommé le juge de la Cour suprême, Chifundo Kachale à la tête d’une Commission électorale de sept membres, alors que le pays se dirige vers une nouvelle élection présidentielle très attendue.Le secrétaire général de la présidence et du gouvernement, Lloyd Muhara, a déclaré dimanche soir que les autres membres de la CEM seraient Arthur Nanthuru, Steve Duwa, Jean Mathanga, Linda Kunje, Anthony Mukumbwa et Olivia Liwewe. 

De la précédente commission dont le mandat a pris fin ce lundi, seuls Mathanga et Kunje ont été retenus. 

Les nouveaux membres remplacent la précédente Commission dirigée par Jane Ansah qui a démissionné il y a quelques semaines dans des circonstances controversées suite à des mois de protestations sur la gestion par sa commission des élections de mai 2019. 

Les résultats de la présidentielle de l’année dernière ont été annulés par la Cour constitutionnelle en février suite à des irrégularités. 

Une nouvelle élection présidentielle est prévue pour la fin de ce mois ou le début du mois de juillet.

Côte d’Ivoire: 5 millions de nouveaux électeurs attendus sur la liste électorale

Environ cinq millions de nouveaux électeurs sont attendus pour l’opération de révision de la liste électorale ivoirienne qui aura lieu du 10 au 24 juin prochain dans 10 848 centres d’enrôlement en Côte d’Ivoire, a annoncé jeudi à Abidjan, Coulibaly-Kuibiert Ibrahime, le président de la Commission électorale indépendante ( CEI, organe électoral).« Au dernier recensement, nous avions 6 600 000 personnes sur la liste électorale pour une population électorale de 10 500 000 personnes en âge de voter. Donc, nous attendons pour cette opération plus ou moins 5 millions de nouveaux électeurs à recenser », a fait savoir M. Coulibaly qui s’exprimait dans une conférence de presse au siège de son institution aux II-Plateaux dans l’Est d’Abidjan. 

Quelque 10 848 centres d’enrôlement seront ouverts pour cette opération sur l’ensemble du territoire ivoirien et 84 à l’étranger, a ajouté le président de l’institution chargée d’organiser les élections en Côte d’Ivoire. 

«En plus de l’enrôlement physique, nous envisageons d’instituer l’enrôlement en ligne qui est une innovation et ne concernera que les personnes déjà inscrites sur la liste électorale et qui désirent mettre à jour leurs données», a par ailleurs, souligné M. Coulibaly.

 Dans la foulée, le président de la CEI a précisé que 35 000 agents recenseurs sont en formation pour la conduite de cette opération sur toute l’étendue du territoire national. 

Auparavant, le patron de l’institution électorale ivoirienne a expliqué les trois objectifs principaux de l’opération de révision de la liste électorale qui sont la mise à jour de toutes les informations sur ce document, l’inscription de nouvelles personnes et le retrait de la liste des personnes qui ne méritent plus d’y être. 

« La Covid-19 a eu un impact sur notre calendrier électoral. Mais nous avons surmonté cela», a indiqué M. Coulibaly assurant que les autres dates du processus électoral seront respectées. L’élection présidentielle en Côte d’Ivoire est constitutionnellement prévue le 31 octobre prochain.

Malawi : Human Rights Watch appelle à un vote libre et équitable

Les autorités du Malawi devraient garantir des conditions propices à un vote libre et équitable lors de la prochaine reprise de l’élection présidentielle, a déclaré mercredi l’organisation de défense des droits humains.HRW a indiqué que les autorités de Lilongwe devraient « élaborer immédiatement des processus qui garantiront des élections libres, équitables et sûres », à un moment où règne la confusion quant à la date réelle de la reprise du vote attendue avec impatience.

« Elles devraient appliquer une série de mesures pour protéger les citoyens contre la violence et poursuivre les responsables en justice », a déclaré Dewa Mavhinga, Directrice de HRW en Afrique australe.

La reprise a été ordonnée par la Cour constitutionnelle du Malawi en février après que l’opposition du pays a réussi à faire appel du résultat du scrutin présidentiel de l’année dernière, qui a été remporté de justesse par le président Peter Mutharika.

La victoire de Mutharika a été annulée pour de sérieuses irrégularités, et il a été ordonné la tenue de nouvelles élections dans les 150 jours, les 150 jours expirant le 3 juillet.

Selon la Coalition des défenseurs des droits de l’homme du Malawi, il y a eu un pic de violence à motivation politique contre les membres de l’opposition, les militants des droits de l’homme et les journalistes depuis mai, sans que les responsables présumés n’aient été arrêtés.

Parmi les actes de violence figurent l’attentat au cocktail Molotov contre des bureaux de Lilongwe du Mouvement de transformation uni, dirigé par le vice-président Saulos Chilima et la lapidation de son convoi alors qu’il se rendait à un rassemblement de campagne.

Un certain nombre de journalistes ont été attaqués alors qu’ils couvraient des rassemblements électoraux à travers le pays, la branche locale du Media Institute of Southern Africa déclarant que « les journalistes sont de plus en plus victimes de violences politiques alors que le pays se prépare pour les nouvelles élections présidentielles ».

Il y a une confusion au sujet de la date de la reprise, la Commission électorale du Malawi ayant initialement choisi le 2 juillet comme date du scrutin, pour la modifiant ensuite au 23 juin sur l’avis de la Commission des affaires juridiques du Parlement.

Le Procureur général du pays, Kalekeni Kaphale, a cependant fait valoir que la Commission s’était mal orientée car il n’avait pas le pouvoir de fixer les dates des élections et que seul le Parlement en tant qu’organe à part entière avait le mandat de le faire.

Le Pdci et le Fpi appellent leurs militants à œuvrer de concert pour la présidentielle de 2020

Le Comité national paritaire de collaboration du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci, ex-allié au pouvoir) et du Front populaire ivoirien (Fpi) ont appelé mercredi leurs militants à œuvrer de concert pour la présidentielle de 2020, dans une déclaration.La déclaration du Comité national paritaire de collaboration a été lue par Dano Djédjé, un haut cadre du Fpi, le parti de l’ex-président ivoirien Laurent Gbagbo, à l’issue d’une séance de travail des deux partis au siège du Pdci, à Abidjan. 

Il s’agit dans cette « bataille commune de ramener la cohésion entre les Ivoiriens et une paix durable dans notre pays pour une nouvelle Côte d’Ivoire », a indiqué Dano Djédjé, invitant les militants des deux formations à œuvrer ensemble au processus électoral. 

Le Pdci et le Fpi demandent à tous leurs militants d’ « œuvrer désormais de concert » sur le terrain pour la mise en œuvre des mots d’ordre du Comité paritaire de collaboration des deux partis sur les questions relatives à la paix et à la réconciliation des Ivoiriens, a dit M. Dano Djédjé.

De ce fait, tous les responsables et membres des structures des deux partis sont invités à œuvrer sur les questions électorales. Il leur est fait injonction de mettre l’accent sur, entre autre, l’établissement des pièces administratives par les militants pour l’acquisition de la Carte d’identité nationale, nécessaire pour prendre part à la présidentielle du 31 octobre 2020. 

Pour conduire ensemble ce processus de réconciliation des Ivoiriens, le Fpi et le Pdci ont convenu d’établir le 30 avril 2020 un « accord cadre de collaboration », paraphant un document cadre de collaboration portant sur le « Projet de réconciliation des Ivoiriens pour une paix durable».

Cet accord de collaboration qui implique toutes leurs militantes et tous leurs militants sur toute l’étendue du territoire national, concerne également ceux de l’étranger et tout le personnel politique de leurs structures respectives de base.

Le rapprochement entre ces deux partis s’est renforcé à la suite d’une visite du président du Pdci, Henri Konan Bédié, à l’ex-président Laurent Gbagbo à Bruxelles, le lundi 29 juillet 2019 pour lui témoigner sa solidarité et son soutien fraternels après son acquittement par la CPI. 

Les deux hommes d’Etat avaient exprimé leurs vives préoccupations face au climat politique qui couve encore les germes d’une crise sociopolitique majeure dans le pays, qui a traversé des crises successives depuis le coup d’Etat de 1999 et une grave crise postélectorale en 2011.

Présidentielle ivoirienne: installation de 180 comités de base du RHDP à Port-Bouët

Le Rassemblement des Houphouétistes pour la démocratie et la paix (RHDP, au pouvoir) continue d’étendre sa toile dans la commune de Port-Bouët (Sud d’Abidjan), en vue de l’élection présidentielle d’octobre prochain.Ce sont 180 nouveaux comités de base du RHDP qui ont été installés samedi à Port-Bouët, portant le nombre des comités de base à 750 dans cette commune.

En recevant les différents comités de base, Siandou Fofana, Coordonnateur régional de cette formation politique à Port-Bouët,  leur a donné une feuille de route.

 « Je voudrais d’emblée féliciter ceux qui ont travaillé à la réalisation de cette action. Ils font montre d’une disponibilité sans égal. Aux nouveaux adhérents, je dirai : soyez les bienvenus au RHDP. Désormais, le seul combat qui vaille la peine de mener est celui de la victoire d’Amadou Gon Coulibaly en octobre 2020 », a lancé M. Fofana.

« Chacun de vous doit se consacrer à l’essentiel qui est la victoire du RHDP au scrutin présidentiel prochain », a-t-il insisté devant les militants de Port-Bouët. 

Soulignant que l’objectif visé étant d’atteindre à Port-Bouët la barre de 2000 comités de base, Siandou Fofana a invité ses collaborateurs  à redoubler d’efforts pour recruter de nouveaux militants, surtout les nouveaux majeurs.

 « L’édification de cette victoire qui se dessine commence par l’enrôlement des nouveaux majeurs. Allez dans toutes les zones, quartiers, ilots et familles pour convaincre les jeunes à s’établir leur carte nationale d’identité (CNI) afin de pouvoir s’inscrire sur la liste électorale», a-t-il exhorté.

Le RHDP a désigné l’actuel premier ministre, Amadou Gon Coulibaly pour être son candidat à l’élection présidentielle ivoirienne prévue le 31 octobre prochain.  Les partis de l’opposition notamment le Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI) et le Front populaire ivoirien (FPI) s’activent également de leur côté pour choisir leur candidat.

Côte d’Ivoire: des militants du RHDP invités à «redoubler d’efforts pour prendre le terrain politique» à Béoumi

Le ministre ivoirien de la Communication et des médias Sidi Tiémoko Touré, par ailleurs, coordinateur régional du Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP) de Gbêkê 3, a exhorté les militants de cette formation politique «à redoubler d’efforts et d’ardeur pour prendre le terrain politique à Béoumi» dans le Centre du pays.Selon une note d’information transmise dimanche à APA, M. Touré s’exprimait lors d’une rencontre d’information et d’évaluation des acquis au niveau de l’implantation du parti présidentiel ivoirien dans la coordination de Gbêkê 3.

Cette rencontre, ajoute la note,  était également l’occasion pour le ministre Sidi Touré, de s’assurer du travail fait sur le terrain à quelques mois de l’élection présidentielle et remobiliser toutes les structures pour la victoire de son parti dès le premier tour de l’élection présidentielle d’octobre prochain.

 Pour sa part, le délégué départemental du RHDP de cette localité, Martial Meh a rassuré en retour le ministre Sidi Touré de la présence de la quasi-totalité des structures du parti dans les sous-préfectures du département de Béoumi.

 M. Meh qui a insisté sur la nécessité d’établir les documents afférents au processus électoral à venir, a instruit les délégués des sept sous-préfectures « à mettre tout en oeuvre pour que les nouveaux majeurs inscrits dans les différentes sections puissent avoir leurs documents administratifs à temps pour pouvoir participer à la révision de la liste électorale ».

Présidentielle ivoirienne de 2020: les cybermilitants du RHDP en formation à Abidjan

Un atelier de formation destiné aux relais régionaux et cybermilitants du Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP, au pouvoir) en vue de l’élection présidentielle ivoirienne du 31 octobre prochain s’est ouvert, samedi à Abidjan, autour du thème, « communication du RHDP, quelle approche participative pour une meilleure efficacité ?».« Nous sommes dans un monde nouveau…où la digitalisation va prendre toute sa place », a déclaré à l’ouverture des travaux, le directeur exécutif du RHDP, Adama Bictogo, relevant que les relais et les cybermilitants ont un «rôle important à jouer dans la sensibilisation, le rapprochement et la propagande».

« L’organisation reste l’arme essentielle pour la victoire », a-t-il poursuivi, notant que le RHDP dispose de deux plateformes pour y parvenir. Il s’agit de la plateforme physique, c’est-à-dire le contact avec le terrain, les populations à travers les acteurs politiques, et de la plateforme numérique où la capacité de toucher des personnes est très importante.

Pendant deux jours, les travaux qui se dérouleront en ateliers et en séances plénières permettront à quelques « 400 personnes ressources qui interviennent sur les réseaux sociaux » de s’approprier le «profil» d’Amadou Gon Coulibaly, candidat du RHDP à la prochaine élection présidentielle, a expliqué, le Directeur exécutif adjoint du RHDP en charge de la communication, Mamadou Touré.

Cet atelier qui définira par ailleurs, un «message cohérent» de communication dans la « discipline, l’organisation et la structuration » devra  également aboutir à la construction d’une «vraie équipe» de cybermilitants  prêts à défendre « vaille que vaille » l’action du gouvernement et le programme du RHDP sur les réseaux sociaux, a-t-il ajouté.  En outre, la stratégie de séduction du RHDP sera présentée  aux participants de cet atelier.

Bédié en « joie » après «l’assouplissement» des conditions de mise en liberté de Gbagbo et Blé Goudé

Le président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci), Henri Konan Bédié, chef de file de la plateforme de l’opposition ivoirienne, s’est dit jeudi en « joie» après «l’assouplissement des restrictions » de mise en liberté de Gbagbo et Blé Goudé par la Chambre d’appel de la Cour pénale internationale (CPI).« C’est avec une grande joie que j’ai appris ce jour, du jeudi 28 mai 2020, l’assouplissement des restrictions de libertés faites à M. Laurent Gbagbo, président du FPI et à Charles Blé Goudé, président du COJEP », a déclaré M. Bédié dans un communiqué.

Cet assouplissement de restrictions, dit-il, « confirme leur libération tant attendue et longtemps espérée ; un moment de bonheur pour la majorité des Ivoiriennes, Ivoiriens et des démocrates du monde entier ».

« Chères Ivoiriennes et chers Ivoiriens, savourons collectivement et dans la paix cette joie immense, car nous tenons, désormais, l’une des clés de notre réconciliation nationale. », écrit le leader du Pdci, ex-allié au pouvoir. 

En mon nom personnel, et celui du PDCI ainsi que ceux de tous les présidents des partis membres de la CDRP, la plateforme de l’opposition ivoirienne,  M.  Bédié a souhaité « un bon retour en Côte d’Ivoire » à l’ex-président ivoirien Laurent Gbagbo et son co-accusé Charles Blé Goudé.  

La Chambre d’appel de la Cour pénale internationale (CPI) a décidé jeudi de rejeter la requête de la défense de M. Gbagbo demandant à la Chambre de réexaminer son arrêt lui accordant, ainsi qu’à M. Blé Goudé, son co-accusé, une mise en liberté conditionnelle.

La Chambre d’appel a toutefois décidé de revoir les conditions de mise en liberté. Désormais, MM. Gbagbo et Blé Goudé ne peuvent se déplacer en dehors des limites de la municipalité dans laquelle ils résident dans l’État d’accueil, à moins d’y avoir été expressément autorisés au préalable par la Cour.

Ils devront remettre au greffe toutes les pièces d’identité dont ils disposent, en particulier leur passeport, en outre se présenter chaque semaine auprès des autorités de l’État d’accueil ou auprès du greffe et se conformer à toute autre condition raisonnable imposée par l’État dans lequel ils seront libérés.  

Le 7 octobre 2019, le Conseil de M. Gbagbo a demandé à la Chambre d’appel de reconsidérer son arrêt et d’ordonner la mise en liberté immédiate sans conditions de M. Gbagbo. Une audience sur cette question a été tenue par la Chambre d’appel le 6 février 2020. 

Violences post-électorales en Guinée: le gouvernement reconnaît 30 morts à Nzérékoré

Le gouvernement guinéen, tout en imputant la responsabilité à l’opposition, a reconnu la mort de 30 personnes dans des affrontements intercommunautaires survenus dans la ville de Nzérékoré (sud), au lendemain du référendum controversé du 22 mars dernier.« Trente de nos concitoyens ont perdu la vie au cours de ces malheureux événements » de Nzérékoré, a déclaré, mardi dernier, dans des propos diffusés par la télévision nationale, le Procureur général de Kankan (est), Yaya Kairaba Kaba.

Selon lui, soixante-sept autres personnes ont été blessées, des dizaines de maisons, magasins et ateliers incendiés, et trois églises détruites. Ce sont les responsables locaux du FNDC qui ont planifié les violences et attisé les tensions entre communautés, fournissant le prétexte à l’intervention de groupes armés payés par le collectif et venus du Liberia pour certains, de la capitale Conakry pour d’autres, a accusé M. Kaba.

Les autorités ont emprisonné 44 suspects poursuivis pour meurtres, incendies volontaires ou association de malfaiteurs, a-t-il informé, assurant que la justice s’emploie à ce que le procès « ait lieu le plus rapidement possible ».

Mis en cause par le procureur, le Front national pour la défense de la Constitution (FNDC), collectif de partis, de syndicats et de membres de la société civile, qui mène la contestation anti-Condé a dénoncé mercredi une manœuvre du gouvernement visant à « faire porter la responsabilité des tueries » au collectif.

« Comment comprendre que les arrestations aient eu lieu d’un seul côté ; de l’autre, personne n’a été inquiété. C’est une injustice totale », a dénoncé Ibrahim Diallo, un responsable du FNDC.

La mobilisation anti-Condé, sévèrement réprimée à plusieurs reprises, a fait des dizaines de morts, imputés par l’opposition aux forces de sécurité, ce que celles-ci ont toujours nié. Les défenseurs des droits humains dénoncent constamment l’impunité dont elles bénéficient. Le FNDC, par la voix de ses avocats, dit avoir alerté la Cour pénale internationale sur ces atteintes aux droits de l’homme.

Présidentielle 2020 : l’opposition ivoirienne «rejette le calendrier» électoral

L’opposition ivoirienne « rejette le calendrier » électoral pour la présidentielle d’octobre 2020, fixé par la Commission électorale indépendante (CEI), évoquant un manque de consensus, dans une déclaration transmise mercredi à APA.« Les partis politiques de l’opposition ivoirienne (PDCI, Rpp, UPCI, URD, Lider, Cap-UDD,  EDS, USD), signataires de la présente déclaration, rejettent le calendrier annoncé par le président de la CEI qui n’est pas consensuel », indique le texte paraphé par les responsables de ces différentes formations.  

Ces organisations politiques qui « dénoncent et condamnent les attitudes cavalières et méprisantes adoptées par le gouvernement et ses démembrements depuis le début des discussions relatives à l’élection présidentielle du 31 octobre 2020 », prennent à témoin le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD).

Les acteurs de l’opposition ivoirienne qui considèrent le PNUD et la communauté internationale comme «facilitateurs de la dernière rencontre du 06 mai 2020, sur les risques que fait peser sur le processus électoral, la propension du pouvoir au passage en force», les invitent à « créer le consensus et le climat de confiance entre les principaux acteurs du processus électoral ».

Ils demandent en outre « la convocation urgente d’une rencontre de consensus entre les principaux acteurs du processus électoral sous la facilitation du PNUD ». En dépit de cet élan, l’opposition convie ses militants à  se mobiliser pour la réussite de l’opération des audiences foraines, en cours, et visant à faciliter l’inscription des nouveaux majeurs sur la liste électorale d’ici au 1er août 2020. 

Après la présentation, par le président de la Commission chargée des élections, du chronogramme aménagé des activités électorales tenant compte de la crise de la Covid-19, des discussions ont été engagées avec la classe politique ivoirienne.  

Les discussions ont porté sur le chronogramme d’exécution des opérations électorales, l’état des préparatifs et le mode opératoire de la révision de la liste électorale. Les partis politiques ont remercié le PNUD et les Nations Unies pour leur assistance électorale à travers des cadres d’échanges.  

Lors des échanges, les partis politiques, notamment de l’opposition, le PDCI-RDA, EDS, l’USD, l’URD, le RPP, l’UPCI, le RPCI, CAP-UDD, et LIDER ont relevé qu’ils récusaient l’organe électoral actuel parce qu’il est « inféodé au pouvoir, non consensuel  et incapable de garantir des élections transparentes et crédibles ». 

Les partis de l’opposition souhaitent par ailleurs que les dix mille cinq cents lieux de vote soient des centres d’enrôlement, en outre, la durée de l’enrôlement soit d’au moins trente jours au lieu de quinze jours comme prévu par le chronogramme proposé par la CEI.

Ils appellent à un « consensus » sur les pièces devant servir pour l’enrôlement, notamment l’extrait de naissance, le certificat de nationalité, la carte nationale d’identité, tout en invitant le Système des Nations Unies à  poursuivre ses efforts afin de contribuer à créer « un consensus et un climat de confiance entre les parties prenantes » à l’élection présidentielle prévue le 31 octobre 2020.

Le Conseil des ministres a adopté mercredi la période de révision de la liste électorale fixée du 10 au 24 juin 2020. 

 

Côte d’Ivoire : la révision de la liste électorale fixée du 10 au 24 juin prochain

Le gouvernement ivoirien a adopté mercredi un décret fixant la révision de la liste électorale sur la période du 10 au 24 juin prochain, a appris APA de source officielle.« Conformément à la législation électorale nationale et sur proposition de la Commission Electorale Indépendante (CEI), ce décret fixe la révision de la liste électorale sur la période du 10 au 24 juin 2020», rapporte le communiqué du Conseil des ministres présidé par le président ivoirien Alassane Ouattara. 

A cet effet, explique le gouvernement,  environ 11 000 centres d’enrôlement seront ouverts pour permettre aux requérants d’être le plus proche possible de leur lieu d’inscription sur la liste électorale. 

Aussi, compte tenu de la pandémie de la Covid-19, ajoute le document,  la CEI offre la possibilité aux électeurs qui souhaitent changer de lieu de vote de le faire en ligne. 

Par ailleurs, un deuxième décret a été adopté par l’exécutif ivoirien et  détermine les modalités relatives à la preuve du domicile, de la résidence, de l’inscription au rôle des contributions et de l’immatriculation dans une représentation diplomatique ou consulaire, en vue d’un changement du lieu de vote sur la liste électorale. 

« En application du Code électoral, ce décret précise les modalités de la preuve pour un changement éventuel de lieu de vote pour les électeurs intéressés»,  explique le communiqué.  

L’opération d’établissement de la nouvelle carte nationale d’identité ivoirienne devant servir à l’enrôlement des électeurs sur la liste électorale a débuté depuis plus de trois mois. A ce jour, plus de 400 mille ivoiriens ont été enrôlés sur une population globale estimée à 11 millions de personnes. La présidentielle ivoirienne est constitutionnellement prévue le 31 octobre 2020.

Malawi : la présidentielle face à des défis juridiques et sanitaires majeurs

La marche vers le Palais de la République du Malawi s’avère difficile pour les candidats à la présidence et leurs partisans.C’était d’abord l’élection présidentielle organisée en mai 2019 dont l’issue a été contestée avec succès par l’opposition en février, ce qui a conduit la Cour constitutionnelle à annuler la réélection du président Peter Mutharika et à ordonner une nouvelle élection dans les 150 jours.

Ensuite est venue la plainte très molle contre la décision de la Cour constitutionnelle par Mutharika et la Commission électorale du Malawi (MEC). Ce recours a cependant été rejeté par la Cour suprême au début du mois.

Comme si ces obstacles juridiques ne suffisaient pas, les acteurs politiques et les responsables électoraux doivent faire face à deux autres défis.

L’un d’eux est d’ordre juridique et implique la confusion entourant la date du scrutin.

La MEC et la commission des affaires juridiques du Parlement ont annoncé que les élections se tiendraient le 23 juin, tandis que le Procureur général, Kalekeni Kaphale a déclaré nulle et non avenue une résolution de la commission fixant la date du scrutin.

Dans une lettre datée du 22 mai, Kaphale a fait valoir que le comité s’était « mal orienté » en se prononçant à la date du scrutin et en ordonnant au MEC de faire avancer les élections à partir de la date antérieure du 2 juillet qui avait été fixée par le corps électoral.

Il a déclaré que le comité juridique n’a pas le pouvoir de fixer la date du scrutin.

« Pour commencer, votre commission n’est pas du tout le Parlement. Il s’agit simplement d’une commission parlementaire », a déclaré Kaphale, ajoutant ainsi une couche aux obstacles entourant les prochaines élections.

Cependant, le défi le plus redoutable que devra relever la commission électorale et les acteurs politiques sera de savoir comment garantir que la campagne et le scrutin ne vont pas déclencher une hausse des cas de coronavirus.

Jusqu’à présent, le Malawi a enregistré 101 cas de Covid-19 et quatre décès, et il est à craindre que ce nombre augmente en raison du non respect de la distanciation sociale pendant la campagne en cours.

Les politiciens font tout pour obtenir des votes, y compris pour exhorter leurs partisans à ignorer les messages de santé sur la prévention du coronavirus.

Le vice-président du pays, Saulos Chilima, a récemment déclaré à ses partisans du Mouvement de transformation unifié lors d’un rassemblement politique dans la capitale Lilongwe qu’ils devraient continuer à converger en grand nombre.

L’UTM conteste la reprise présidentielle dans le cadre d’une alliance électorale qui comprend le Parti du Congrès du Malawi (MCP) et le Parti du peuple (PP).

« Quand nous marchons, si vous rencontrez quelqu’un qui met des vêtements MCP, serrez-le dans vos bras. Et si vous rencontrez quelqu’un avec des vêtements PP, serrez-le dans vos bras », a déclaré Chilima.

Il a ajouté que l’on ne pouvait pas contracter la Covid-19 en étreignant d’autres personnes.

Malawi: la commission électorale bientôt renouvelée

Les membres de la Commission électorale du Malawi seront nommés la semaine prochaine par le président Peter Mutharika, en perspective de l’élection présidentielle prévue le 23 juin 2020.A moins d’un mois de cette très attendue consultation électorale dans ce pays d’Afrique australe, tous les regards sont tournés vers l’imminente décision du chef de l’Etat malawite suite à la démission de la présidente de la Commission électorale, Jane Ansah.

Cette dernière a jeté l’éponge le 21 mai dernier, après plusieurs mois de pression d’associations de la société civile qui demandaient sa démission.

Selon la presse locale, le porte-parole du chef de l’Etat, Mgeme Kalilani a indiqué que le Mutharika devrait choisir les nouveaux membres de la Commission électorale d’ici le 5 juin.

« Le président est très conscient que le mandat des membres de la Commission électorale expire le 5 juin. En effet, d’ici là, il en exercera ses prérogatives conformément à la loi », a rapporté la presse locale citant le porte-parole.

La Commission électorale est composée d’un président qui doit être un juge désigné par la Commission de la magistrature ainsi que de six autres membres nommés par le chef de l’Etat, en concertation avec les partis politiques siégeant à l’Assemblée nationale.

Le chef de l’Etat choisit des personnes remplissant les conditions requises pour être membres de la Commission électorale et le comité des nominations de l’Assemblée nationale détermine leurs modalités de service.

Evariste Ndayishimiye élu président du Burundi

Le candidat du Conseil national pour la défense de la démocratie-Forces pour la défense de la démocratie (CNDD-FDD, au pouvoir), Evariste Ndayishimiye, est élu président du Burundi à l’issue de la présidentielle du 20 mai 2020.Selon les chiffres officiels annoncés lundi à la télévision nationale par la Commission électorale nationale indépendante (Ceni), le général Ndayishimiye a récolté 68,72% des voix, contre 24,19% pour son principal adversaire, Agathon Rwasa, candidat du Conseil national pour la liberté (CNL, opposition).

A 52 ans, Evariste Ndayishimiye succède au président sortant, Pierre Nkurunziza.

Au total, 5 126 351 électeurs étaient appelés aux urnes le 20 mai dernier pour cette présidentielle couplée aux les élections législatives et communales au Burundi.

Présidentielle ivoirienne : le parti de Gbagbo annonce « l’opération inondation électorale »

Le Front populaire ivoirien (FPI) tendance Laurent Gbagbo, l’ex-président ivoirien, a annoncé « l’opération inondation électorale », une campagne prévue du 05 au 07 juin prochain en vue de sensibiliser ses militants à s’inscrire massivement sur la liste électorale 2020, a appris APA lundi auprès de cette formation politique.« Cette vaste mission du FPI baptisée inondation électorale a pour objectif l’acquisition des documents administratifs par les militants et électeurs en vue de leur inscription sur la liste électorale 2020», explique un communiqué de ce parti signé par Kipré Tapé, le président de son Comité électoral.

Selon ce communiqué 206 délégations de ce parti sillonneront le territoire ivoirien et la diaspora ivoirienne à partir du 05 juin prochain pour exhorter ses militants à s’inscrire sur la liste électorale en vue des élections à venir.

Depuis le transfèrement de Laurent Gbagbo, l’ex-président ivoirien à la Cour pénale internationale (CPI) après la crise post électorale de 2010-2011, la franche du FPI baptisée les « Gbagbo ou Rien (GOR)» se réclamant de lui, a boycotté toutes les élections nationales s’inscrivant dans une opposition radicale au pouvoir.

La présidentielle ivoirienne prochaine est constitutionnellement prévue le 31 octobre 2020.

Malawi : Démission de la patronne de la CENI à la veille d’élections cruciales

La présidente de la Commission électorale du Malawi, Jane Ansah, a démissionné jeudi soir, un nouveau développement qui ne devrait pas affecter la reprise du scrutin présidentiel prévue pour le mois prochainAnnonçant sa démission à la télévision publique, Mme Ansah a déclaré qu’elle quittait ses fonctions « pleine de confiance », malgré les circonstances controversées qui avaient conduit à son départ.

« J’ai travaillé avec des mains propres et je n’ai pas de squelette dans mon placard. J’ai mené un bon combat et je suis heureuse de l’avoir fait jusqu’au bout », a-t-elle déclaré.

La responsable sortante de la Commission électorale a été une personnalité controversée au Malawi après les élections contestées qui se sont tenues en mai 2019.

Elle a été la cible de manifestations à l’échelle nationale contre le déroulement des élections supervisées par la Commission en mai 2019, et qui ont permis au président Peter Mutharika d’avoir un second mandat.

Le résultat du scrutin a cependant été contesté avec succès par l’opposition, la Cour constitutionnelle du pays ayant ordonné en février une reprise du scrutin présidentiel dans un délai de 150 jours.

La démission d’Ansah intervient quelques semaines après que la Cour suprême a rejeté la plainte de la Cour constitutionnelle déposée par Mutharika et la Commission.

Les experts juridiques affirment que la démission n’aura pas d’effet sur la tenue des élections prévues pour le 23 juin.

Mutharika devrait nommer un chef intérimaire de l’organe de gestion des élections, à quelques encablures de la tenue du scrutin.

Burundi: début du vote pour les élections générales

Les bureaux de vote pour les élections générales burundaises ont ouvert, mercredi à 6 heures locales (4 heures GMT), et doivent fermer à 16 heures.Ces élections présidentielle, législatives et municipales de ce pays de la région des Grands Lacs font suite à celles de 2015, remportées par le parti au pouvoir, le Conseil national pour la défense de la démocratie-Forces pour la défense de la démocratie (CNDD-FDD). 

Pour l’élection présidentielle de cette année à laquelle le chef de l’Etat sortant, Pierre Nkurunziza, n’est pas partant, six candidats demandent le suffrage des 5 126 351 électeurs inscrits, selon la Commission électorale nationale indépendante (CENI), dirigée par Pierre Claver Kazihise.

Le CNDD-FDD a porté son choix sur le général, Evariste Ndayishimiye, considéré comme favori à la succession du président Nkurunziza.

Mais il croise le fer avec le principal opposant, Agathon Rwasa, candidat du Conseil national pour la liberté (CNL) qui, lui aussi, draine des foules aussi bien dans la capitale, Bujumbura, que dans les provinces du pays.

Burkina/Présidentielle 2020: Eddie Komboïgo désigné candidat du CDP, le parti de Blaise Compaoré

Eddie Komboïgo, le président du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP), le parti de Blaise Compaoré, a été élu candidat de sa formation politique pour la présidentielle burkinabè du 22 novembre 2020.M. Eddie Komboïgo a été élu, le dimanche 10 mai 2020, candidat du Congrès pour la démocratie et le progrès( CDP) pour la présidentielle du 22 novembre 2020 avec 133 voix contre 21 pour son challenger, Yaya Zoungrana. 

Porté en mai 2015 à la tête du CDP, un an après des soulèvements populaires ayant conduit au départ de Blaise Compaoré du pouvoir, Eddie Komboïgo, tient le gouvernail du parti. A son septième congrès ordinaire,  le parti a décidé de reconquérir le pouvoir d’Etat. 

Avec 130 membres que compte le bureau exécutif national, le CDP a reconstruit ses comités de base et crée un maillage sur toute l’étendue du territoire pour mobiliser les militants et les sympathisants dans l’optique de revenir au pouvoir.

  Cette bataille s’annonce épique et palpitante. Les dirigeants du Mouvement du peuple pour le progrès ( MPP, parti au pouvoir), fondé par Roch Marc Christian Kaboré, un ancien cadre du parti de Blaise Compaoré, connaissent bien leurs principaux adversaires politiques, surtout le CDP, et s’attèlent à rempiler et rester aux affaires.   

Présidentielle 2020 : l’opposition ivoirienne juge «irréaliste le délai de 14 jours» pour constituer la liste électorale

Les partis politiques de l’opposition ivoirienne jugent « irréaliste le délai de 14 jours, allant du 10 au 24 juin » 2020, proposé par la Commission électorale indépendante (CEI) pour constituer la liste électorale, dans une déclaration transmise lundi à APA.« Les partis politiques de l’opposition ont jugé irréaliste le délai de 14 jours, allant du 10 au 24 juin, proposé par la Commission chargée des élections pour constituer la liste électorale », indique une déclaration signée par Kakou Guikahué (Pdci) et Georges Armand Ouégnin (EDS).

 Dans cette déclaration,  l’opposition rejette cette proposition au regard de l’importance du nombre de personnes en âge de voter non inscrites sur la liste électorale, estimées à cinq millions d’électeurs, dont de nombreux nouveaux majeurs, selon les statistiques.

Cette déclaration de l’opposition ivoirienne intervient après une rencontre, le 6 mai 2020, entre les partis politiques (PDCI-RDA, RPP, USD, RPCI, UPCI, URD, CAP- UDD, LIDER), la plateforme EDS, et le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), qui a initié  un atelier d’informations et d’échanges sur le processus électoral et la confection de la liste électorale.

Au cours de cette rencontre, ces partis politiques ont réaffirmé au coordonnateur du PNUD en Côte d’Ivoire leur  « décision de ne pas reconnaître la CEI actuelle », qui selon eux est un organe «déséquilibré, partial, inféodé au RHDP Unifié (pouvoir) et incapable d’organiser des élections libres, transparentes et crédibles ».

Face à cette situation, ces partis et la plateforme EDS ont réitéré leur demande d’utilisation de la Carte nationale d’identité (nouvelle ou ancienne) et du certificat de nationalité comme pièces, pour l’inscription sur la liste électorale.

Ils ont demandé la prorogation de la validité des anciennes cartes nationales d’identité, la durée de la révision de la liste électorale à au moins 30 jours dans les dix mille cinq cents (10 500) lieux de vote et la proclamation des résultats par bureau de vote.

Ces partis politiques ivoiriens ont en outre exigé le respect des délais de publication des listes, conformément aux dispositions prévues par la loi. La prochaine présidentielle ivoirienne est fixée par la Constitution au 31 octobre 2020.

L’Etat ivoirien compte tenir la présidentielle d’octobre 2020 malgré l’impact du Covid-19

Le gouvernement ivoirien travaille dans la perspective d’organiser la présidentielle du 31 octobre 2020, comme fixé par la Constitution, malgré l’impact du Covid-19 sur le processus électoral, a dit dimanche son porte-parole, Sidi Touré, à la RIT 1, la télévision nationale.La crise sanitaire continue, certes, mais « le gouvernement travaille à l’effet de pouvoir rendre toutes ces élections réalisables pour octobre 2020 et c’est la perspective ; pour ce qui concerne le gouvernement, les élections auront lieu en octobre 2020 », a dit M. Touré au journal télévisé de 13h.

« Pour ce qui est du gouvernement, nous prenons toutes les dispositions pour la bonne tenue à bonne date de cette élection qui devra s’organiser dans les conditions de transparence et d’équité pour tout le monde », a-t-il poursuivi.

Il a toutefois fait savoir que « le véritable maître d’œuvre de ces élections, c’est la Commission électorale indépendante qui dans son rôle a un temps opportun, donnera (au gouvernement) le calendrier opérationnel après avoir apprécié le contexte de déroulement de ces élections ».  

Interrogé sur l’état de santé du Premier ministre, Amadou Gon Coulibaly, qui s’est rendu à Paris pour un « contrôle sanitaire » selon l’Etat, il a répondu que le candidat du Rhdp (pouvoir) « va très  bien », ajoutant à avoir eu « le privilège de lui parler ».

M. Coulibaly « est allé en France pour faire un contrôle régulier de son état de santé », a-t-il insisté, rapportant qu’il a subi un examen de la coronarographie (relative au cœur) qui est une technique courante en matière médical. 

A la suite de cet examen, dira-t-il, « il se repose pour pouvoir reprendre des forces et revenir…il sera parmi nous dans quelques jours ». 

Dans un communiqué sur sa page Facebook, le Premier ministre, chargé du Budget et du portefeuille de l’Etat, Amadou Gon Coulibaly, avait indiqué s’être rendu à Paris et que dans quelques semaines, il serait de retour.

Candidat du Rhdp, cette intervention sur son cœur pourrait réduire son activité politique à environ six mois de l’élection présidentielle. M. Gon Coulibaly appelé « Le lion », devra trouver les ressources et l’énergie nécessaire au plan physique pour rebondir dans la course à la présidentielle. 

Malawi: la Cour suprême déboute le président Mutharika

La Cour suprême du Malawi a rejeté vendredi l’appel du président Peter Mutharika et de la commission électorale du pays contre une décision antérieure annulant le résultat des élections présidentielles de l’année dernière qui avait donné la victoire à Mutharika.

Le tribunal supérieur a confirmé un jugement de la Cour constitutionnelle du 3 février qui avait constaté des irrégularités généralisées de la part de la Commission électorale du Malawi (MEC) dans le déroulement des dernières élections présidentielles tenues en mai 2019 et avait déclaré nul le résultat des élections.

 Le tribunal inférieur avait ordonné la tenue d’un nouveau scrutin présidentiel dans un délai de 150 jours.

 Mutharika et la MEC ont cependant fait appel de cette décision devant la Cour suprême, arguant que la juridiction inférieure avait commis une erreur dans sa décision.

 La décision de la cour de vendredi signifie que le pays devra procéder à une nouvelle élection présidentielle prévue pour le 2 juillet.

Burundi: la campagne électorale bat son plein, malgré le Covid-19

Les candidats aux élections générales burundaises du 20 mai 2020 poursuivent la campagne électorale, lancée le 27 avril dernier.Dans ce pays de la région des Grands Lacs qui a enregistré 15 cas de Covid-19, la campagne électorale pour la présidentielle, les législatives et les municipales est ponctuée par de grands rassemblements.

Pour l’élection présidentielle à laquelle le chef de l’Etat sortant, Pierre Nkurunziza, n’est pas partant, six candidats demandent le suffrage des 5 126 351 électeurs inscrits, selon la Commission électorale nationale indépendante (CENI), dirigée par Pierre Claver Kazihise.

Le parti au pouvoir, le Conseil national pour la défense de la démocratie-Forces pour la défense de la démocratie (CNDD-FDD)  a porté son choix sur le général, Evariste Ndayishimiye, considéré comme favori à la succession du président Nkurunziza.

Mais il devra croiser le fer avec le principal opposant, Agathon Rwasa, candidat du Conseil national pour la liberté (CNL) qui, lui aussi, draine des foules aussi bien dans la capitale, Bujumbura, que dans les provinces du pays.

En 2015, lors des dernières élections générales remportées par le CNDD-FDD, la CENI avait enregistré plus de 4 millions d’électeurs.

Recomposition de la Cour Constitutionnelle : A défaut du sénat, Mme Adjamagbo-Johnson appelle à un dialogue

La semaine dernière, le gouvernement togolais a annoncé la recomposition de la Cour Constitutionnelle, conformément aux dispositions de la nouvelle loi fondamentale. Dans le camp de l’opposition, même si la décision du gouvernement a été saluée, l’on estime que cette recomposition devrait être faite dans les règles de l’art, c’est-à-dire de façon consensuelle.

jointe au téléphone hier lundi par nos confrères de la radio Victoire Fm, la Coordinatrice de la C14, Mme Brigitte Kafui Adjamagbo-Johnson a réagi par rapport à cette décision du gouvernement relative à la recomposition de la Cour Constitutionnelle.

Selon elle, étant donné qu’il n’existe pas de Sénat pour élire certains des membres de cette Cour, le mieux pour le pouvoir de Lomé serait de s’asseoir avec l’ensemble des leaders de l’opposition pour prendre des mesures consensuelles dans ce sens.

« Nous avons formulé un certain nombre de mesures à prendre en compte avant l’élection présidentielle de 2020. Et effectivement dans nos revendications, il y avait la recomposition de la Cour Constitutionnelle. Nous avons demandé également que la classe politique s’asseye avec le chef de l’Etat pour discuter de ces mesures. Mais nous constatons de manière unilatérale que le gouvernement décide de cette recomposition de la Cour Constitutionnelle. La question est de savoir si cette recomposition sera faite conformément aux dispositions de la nouvelle constitution », a indiqué Mme Adjamagbo-Johnson.

Et de poursuivre : « Vous savez, il y a un certain nombre de membres de la Cour Constitutionnelle qui vont être désignés par le Sénat. Mais vous savez que le Sénat n’existe pas encore. Donc politiquement, on pourrait trouver une solution. Si on veut bien faire les choses, il faut qu’on s’assoie et qu’ensemble on décide de ce qu’il faut faire pour que l’élection puisse être organisée dans un climat de transparence et de paix ».

Même si la Secrétaire Générale de la Convention Démocratique des Peuples Africains (CDPA) doute de la « volonté politique » du gouvernement togolais, elle l’invite toutefois au bon sens, en organisant la prochaine présidentielle de façon libre et transparente.

Les Togolais vivant à l’étranger peuvent désormais voter

Les Togolais vivant à l’extérieur de leur pays ont désormais leur droit de vote. Le projet de loi du gouvernement, portant modification du code électorale en vue de rendre cela possible a été adopté hier soir par les députés à l’Assemblée nationale.

 

La nouvelle révision du Code électoral concerne entre autres la création des Commissions Electorales d’Ambassades Indépendantes (CEAI) dans les représentations du Togo à l’extérieur comme démembrements de la CENI, les types d’élections auxquelles les Togolais de l’extérieur peuvent prendre part et le nombre d’électeurs minimum pour l’ouverture d’une commission électorale d’ambassade indépendante.

Les nouvelles dispositions évoquent en outre la particularité de la composition des démembrements de la CENI (Commission Electorale Ambassade Indépendante (CEAI), Commissions des Listes et Cartes (CLC), Bureaux de vote BV) à l’extérieur.

Elles précisent les pièces à fournir pour se faire inscrire sur la liste électorale dans sa Commission Electorale Ambassade Indépendante et se faire délivrer une carte d’électeur ; les conditions d’intervention sur les médias d’Etat tout en résidant à l’étranger, l’organisation des réunions électorales lors de la campagne ; la condition de résidence dans le pays de vote pour pouvoir siéger pour le compte d’un parti politique dans un démembrement de la CENI à l’extérieur.