Covid-19, politique et faits divers dominent la Une des quotidiens sénégalais

Les quotidiens sénégalais, parvenus ce mardi à APA, traitent d’une diversité de sujets de la Covid-19 aux faits divers, sans oublier l’actualité politique.« L’alerte des syndicats », barre à sa Une Sud Quotidienqui dénonce le non-respect du protocole sanitaire dans les écoles sur fond de… seconde vague de covid-19. Dans ses colonnes, le journal donne la parole au secrétaire général du Syndicat autonome des enseignants du moyen et secondaire du Sénégal (Saems), Saourou Sène, qui déclare : « Le moyen le plus rapide de faire la propagation du virus, c’est qu’il entre à l’école ». 

Son collègue, secrétaire général national du Cadre unitaire syndical des Enseignants du Moyen et du Secondaire(Cusems/authentique), Dame Mbodj, estime qu’: « avec la flambée des cas, la logique voudrait qu’on ferme les écoles ». 

EnQuête se focalise sur la riposte contre le coronavirus et arbore ce titre : « Le vaccin de la peur ». « Alors que les autorités craignent une deuxième vague de la pandémie au Sénégal, la course effrénée pour un vaccin se fait sans toutes les précautions et respect des étapes préétablies. Au risque d’exposer les populations à une solution aux conséquences non-maîtrisées », alerte le quotidien.

Le même journal donne ensuite la parole au Pr Didier Raoult qui se montre « sceptique » face aux dernières annonces prometteuses sur les vaccins contre la pandémie. A l’en croire, « c’est de la science-fiction, de la publicité… »

L’affaire des Centres de redressement de Serigne Modou Kara revient à la Une des quotidiens sénégalais. Le Quotidien, use d’un jeu de mots et affiche : « Karabinée ! ». En sous titres, le journal informe que « Mes El Hadj Diouf et Bamba Cissé (chargés de défendre les disciples du marabout) se désistent, (les) 42 inculpés (ont été) placés sous mandat de dépôt, le marabout confie l’affaire à Serigne Touba (fondateur de la confrérie soufie des mourides) ». 

Sous le titre « La Justice ferme la bizuterie Kara », L’Observateur que les « membres du Diwane (ont été) envoyés en prison pour traite de personnes, actes de torture et blanchiment de capitaux… ». « Ils risquent entre 10 ans et les travaux forcés à perpétuité », poursuit le journal. 

En politique, WalfQuotidien s’intéresse au message d’Idrissa Seck, président du Conseil économique, social et environnemental (Cese), à Joe Biden et titre : « Le faux pas protocolaire de Idy ». 

« Ses pourfendeurs le dépeignent comme quelqu’un de pressé voire trop pressé. Mais, Idrissa Seck ne fait rien pour se départir de cette étiquette qui lui colle à la peau comme la tunique de Nessus. Après sa note nommant Coumba Ngouye Thiam où il dégage les airs d’un  chef d’Etat avec des formules solennelles et ronflantes, genre +Vu la Constitution…+ ; + Vu la loi numéro…+, Idrissa Seck sombre dans la récidive. Son dernier faux pas protocolaire, c’est ce message qu’il a envoyé au… Président élu des Etats-Unis. Une missive dans laquelle il félicite Joe Biden d’avoir nommé Cécilia Elena Rouse comme chef du CEA (Council Of Economic Advisors) qui est l’équivalent du Cese », écrit WalfQuotidien.

L’AS revient sur la cherté des tarifs de l’autoroute à péage et soutient que « Mansour Faye prend la défense de Eiffage (le gestionnaire) ». Dans les colonnes du quotidien, le ministre des Infrastructures nargue les usagers et déclare : « Ceux qui ne peuvent pas payer n’ont qu’à prendre la route nationale ». 

Le Soleil reprend cette autre déclaration de Mansour Faye : « Le Ter (train express régional) fonctionnel au 2ndsemestre de 2021 ». Selon nos confrères, « les essais vont démarrer en janvier, l’exploitation au second semestre ».

Maroc : la question de la dépénalisation de la culture du cannabis refait surface

Récemment, le cannabis a été reclassé par la Commission des stupéfiants des Nations-Unies hors de la catégorie des drogues les plus dangereuses. Au Maroc, considéré comme l’un des plus gros producteurs de résine de cannabis dans le monde, la question de la dépénalisation de la culture du cannabis refait désormais surface.Récemment, le cannabis a été reclassé par la Commission des stupéfiants des Nations-Unies hors de la catégorie des drogues les plus dangereuses. Au Maroc, considéré comme l’un des plus gros producteurs de résine de cannabis dans le monde, la question de la dépénalisation de la culture du cannabis refait désormais surface.

Selon un rapport de l’Union européenne, l’industrie du cannabis pourrait générer pour le Royaume, en cas de son usage légalisé, des revenus annuels de l’ordre de 900 millions de dollars. Des recettes importantes pour renflouer la trésorerie de l’Etat déjà frappée de plein fouet par la crise sanitaire liée à la Covid-19.

Certes, la culture du cannabis assure des revenus à 140.000 ménages au Maroc et emploie près de 800.000 personnes, dans un marché estimé, globalement, à près de 10 milliards de dollars par an.

En même temps, le Maroc fournit l’Union européenne de 70% de la consommation en cette matière. Le marché du cannabis représente, en termes de revenus au niveau continental, plus de 7 milliards de dollars en raison de la forte demande internationale pour cette matière aux vertus médicinales désormais reconnues.

Déjà ces dernières années, des partis politiques marocains, à l’instar du parti Authenticité et Modernité (PAM), ont proposé la légalisation de la culture du cannabis thérapeutique. D’après ce parti, la dépénalisation du cannabis n’encourage guère son utilisation entant que stupéfiant.

Pour argumenter voire défendre son projet la légalisation du cannabis, le PAM a donné mis l’accent sur l’utilisation de cette plante dans des usages industriels et médicaux. De même, les extraits de la plante font les meilleurs isolateurs dans les bâtiments et ils sont utilisables également dans la fabrication des produits de beauté et le papier.

Il est à souligner que la Commission des stupéfiants de l’ONU hors de la catégorie des drogues les plus dangereuses s’est concentrée sur la décision de retirer le cannabis du tableau 4 de la Convention unique sur les stupéfiants de 1961, où il figurait aux côtés d’opioïdes mortels et toxicomanogènes, dont l’héroïne.

Les 53 Etats membres de la commission ont voté pour retirer le cannabis des listes de contrôle les plus strictes qui décourageaient même son utilisation à des fins médicales.

Cette décision pourrait conduire à des recherches scientifiques supplémentaires sur les propriétés médicinales de la plante, annoncées depuis longtemps, et agir comme un catalyseur pour que les pays légalisent la drogue à usage médical et reconsidèrent les lois sur son usage récréatif.

En janvier 2019, l’OMS a dévoilé six recommandations concernant l’inscription du cannabis dans les traités des Nations-Unies sur le contrôle des drogues. Actuellement, plus de 50 pays ont adopté des programmes relatifs au cannabis médicinal. Au niveau de la région Moyen Orient et Afrique du nord (MENA), le Maroc est le seul pays à avoir voté pour cette résolution tandis que l’Algérie, l’Egypte et le Bahreïn s’y sont opposés.

An 27 décès FHB: le Rhdp et le Pdci se recueillent à la paroisse Saint-Jean d’Abidjan

Le Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix (Rhdp, pouvoir) et le Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci, ex-allié), se sont recueillis lundi, successivement, à la paroisse Saint-Jean de Cocody, dans l’Est d’Abidjan, en commémoration du 27e anniversaire du décès de Félix Houphouët-Boigny, dont ils se réclament de l’idéologie politique.Le Rhdp, conduit par son directeur exécutif, Adama Bictogo, a rendu hommage à feu Félix Houphouët-Boigny, lors d’une messe d’actions de grâces, dans la matinée, à la paroisse Saint-Jean de Cocody, où étaient présents des membres du gouvernement et d’institutions.

Pour M. Adama Bictogo, cette messe de commémoration « permet à tous les Ivoiriens de se souvenir de ce grand homme de paix, le père de la nation ». Le Rhdp, « habité de ses vertus de paix, de dialogue et de tolérance », vient ainsi célébrer sa mémoire. 

Il a fait observer que l’actuel chef de l’Etat, Alassane Ouattara, « fut le seul Premier ministre de feu Félix Houphouët-Boigny (…) et est le prolongement de l’houpouëtisme », insinuant qu’il est l’héritier politique de celui qui fut le premier président ivoirien.

L’ancien président Henri Konan Bédié, chef du Pdci, le parti politique fondé par feu Félix Houphouët-Boigny, a pris part à une messe d’actions de grâces en hommage à son mentor, à la paroisse Saint-Jean de Cocody, dans l’après-midi avec des cadres et partisans de sa formation. 

Le Pdci et le Rhdp qui se réclament de l’houpouëtisme, les idéologies du premier président ivoirien, sont aujourd’hui opposés sur le plan politique. Autrefois, alliés ils co-géraient les affaires du pays, mais actuellement chacun cherche à contrôler le pouvoir d’Etat. 

M. Alassane Ouattara, président du Rhdp a été réélu à l’issue du scrutin présidentiel du 31 octobre 2020, des joutes électorales récusées par le Pdci et d’autres partis de l’opposition, estimant que sa candidature était illégale et les conditions n’étaient pas réunies pour une élection crédible.

L’opposition avait appelé à la désobéissance civile et à un boycott actif de l’élection présidentielle, ce qui a créé des violences et des pertes en vies humaines. Le 11 novembre, MM. Bédié et Ouattara se sont rencontrés, ce qui a brisé le mur de glace.

Les deux personnalités politiques ont convenu de se parler aux fins de trouver une issue à la crise liée à l’élection présidentielle du 31 octobre 2020. L’opposition exige la libération de certains de ses leaders, incarcérés suite à la mise en place d’un Comité national de transition, sensé se substituer aux institutions en place. 

Le gouvernement ivoirien veut œuvrer au maintien d’un «cyberspace sain »

Le gouvernement ivoirien veut œuvrer au maintien d’un «cyberspace sain » qui inspire confiance et protège les consommateurs contre les utilisations inadéquates des TIC, a affirmé lundi Mamadou Sanogo, le ministre ivoirien de l’économie numérique et de la poste.« Tout en étant engagé à déployer les efforts nécessaires pour vulgariser l’utilisation des services de télécommunications/TIC, pour toutes les populations sur toute l’étendue du territoire, le gouvernement ne perd pas de vue  l’objectif impérieux d’oeuvrer au maintien d’un cyberspace sain qui inspire confiance et protège les consommateurs contre les utilisations inadéquates des TIC», a indiqué M. Sanogo dans une déclaration faite à la faveur de la 43è journée africaine des télécommunications/TIC . 

Poursuivant, il a assuré que l’exécutif ivoirien renforce constamment sa stratégie de lutte contre toutes les formes de cybercriminalité qui engendrent des préjudices moraux et financiers importants. Auparavant M. Sanogo a rappelé que les télécommunications/TIC ont été un  « outil indispensable  » au cours du premier semestre 2020 marqué par la pandémie de la Covid-19 qui a contraint les populations au confinement. 

 « Avec le confinement d’un tiers de la population mondiale au premier semestre 2020, les TIC se sont avérées un outil essentiel pour faire vivre l’économie mondiale  dans presque toutes ses composantes en permettant à de nombreuses personnes de continuer à être productives depuis leurs domiciles et de communiquer avec leurs proches  », a fait remarquer M. Sanogo.

 Par ailleurs, il a soutenu qu’au regard de cette importance des TIC, le gouvernement ivoirien a le devoir de veiller, entre autres à garantir à tous un accès abordable des services, assurer l’extension et la résilience des infrastructures et promouvoir l’innovation et la recherche. 

Le thème retenu cette année pour la célébration de la 43è journée africaine des télécommunications est:  « L’après Covid-19, le rôle des télécommunications /TIC dans la reprise des activités socio-économiques ». Cette journée qui est célébrée le 07 décembre de chaque année coïncide avec l’anniversaire de création de l’Union africaine des télécommunications ( UAT). 

Rabat et Paris signent une déclaration d’intention pour la prise en charge des mineurs non accompagnés

Le Maroc et la France ont signé, lundi à Rabat, une déclaration d’intention relative à la prise en charge des mineurs non accompagnés (MNA), un document qui ouvre la voie à une coopération mutuelle pour la protection de cette catégorie d’enfants.Signée le ministre marocain de la justice, Mohamed Benabdelkader et son homologue français, Eric Dupond-Moretti, qui effectue une visite dans le Royaume, cet accord prévoit la diffusion d’un schéma de procédures qui détaille le processus de gestion de la situation des MNA, permettant ainsi aux magistrats de la jeunesse français de disposer d’informations indispensables pour prendre les mesures les plus adaptées à l’intérêt de l’enfant.

Selon le ministre français, cet accord est de nature à faciliter l’échange d’informations et à contribuer à mettre en place des outils concrets à même de résoudre une problématique commune aux deux pays. « Il s’agit notamment d’identifier ces mineurs en vue d’un éventuel rapatriement », a-t-il souligné.

De son côté, le ministre marocain de la justice a indiqué que l’accord se base sur « une série de mesures déterminant le cadre législatif en vertu duquel agissent les défenseurs des droits des mineurs », ajoutant que cette déclaration d’intention va tracer un cadre de coopération conforme à la convention des Nations Unies.

Dehoulé Omer désigné président par intérim de la Fédération ivoirienne de football

Dehoulé Omer Kouamé, le vice-président le plus âgé de la Fédération ivoirienne de football ( FIF) a été désigné lundi président par intérim de cette institution jusqu’à la prochaine assemblée générale en vertu de l’alinéa 2 de l’article 43 des statuts, a appris APA sur place dans la capitale économique ivoirienne.

Cet intérim de M. Dehoulé intervient après le décès du président en exercice, Augustin Sidy Diallo survenu le 21 novembre dernier.  « Le Comité exécutif a fait le constat de la vacance de la présidence de la FIF suite au décès du président en exercice Augustin Sidy Diallo. En application des dispositions de l’alinéa 2 de l’article 43 des statuts de la FIF, l’intérim de la présidence est assurée par M. Dehoulé Omer, le vice-président le plus âgé jusqu’à la prochaine assemblée générale », rapporte un communiqué sanctionnant une réunion du Comité exécutif de la FIF.

 Selon ce communiqué, M. Dehoulé qui est désormais le président par intérim de la FIF, continuera également d’assurer ses fonctions en tant que président de la ligue de football amateur. 

Par ailleurs, souligne le texte, le nouveau président intérimaire a nommé M. Bilé Dieméléou en qualité de 3è vice président de la Fédération en charge de la promotion et du marketing et a désigné M. Yeboua Cevérin, président du Conseil d’administration de l’association sportive de Tanda ( AS-Tanda) comme membre du Comité exécutif en application des dispositions de l’alinéa 3 de l’article 43 des statuts de la FIF. 

L’ex-président de la FIF, Augustin Sidy Diallo est décédé le 21 novembre dernier à Abidjan à l’âge de 61 ans.

Le président de la BOAD en visite de travail à la BRVM (Communiqué)

Trois mois après sa prise de fonction à la tête de la Banque Ouest Africaine de Développement (BOAD), Monsieur Serge EKUE a effectué une visite de travail au siège de la BRVM ce lundi 07 décembre 2020, visite au cours de laquelle il a fait sonner la cloche pour marquer l’ouverture de la journée de bourse.
Souhaitant la bienvenue à son hôte de marque, Dr. Edoh Kossi AMENOUNVE, Directeur Général de la BRVM et du DC/BR, a adressé ses chaleureuses félicitations à Monsieur Serge EKUE pour sa nomination à la tête de la BOAD. Il a ensuite salué l’excellence de la coopération existante entre les deux Structures Centrales (BRVM et DC/BR) du Marché Financier Régional et la BOAD qui en est un acteur majeur, en tant qu’actionnaire de la BRVM et du DC/BR, émetteur de référence sur le marché des obligations et investisseur
institutionnel.
Au cours de cette visite de travail, Monsieur le Président de la BOAD a ouvert la journée de cotation en procédant à la sonnerie de la cloche et a eu droit à quelques explications sur le fonctionnement de la Salle de Marché de la BRVM.
Lors des échanges avec le Comité de Direction de la BRVM et du DC/BR, des sujets d’intérêt commun ont été abordés en vue du développement du marché des capitaux de l’UEMOA.

Il s’agit notamment du rôle structurant que la BOAD doit continuer de jouer sur le marché obligataire en tant qu’émetteur de référence, du développement de la Titrisation pour le refinancement des banques et des entreprises, d’une meilleure valorisation des actifs sous conservation auprès du DC/BR grâce à des techniques modernes de circulation de titres (Prêts/emprunts de titres, swaps d’actifs etc.) et enfin, de la promotion des instruments comme les obligations sécurisées, les green ou social bonds etc.
Au terme de sa visite, le Président de la BOAD s’est dit très heureux d’être « à la maison » à la BRVM, car il a passé l’essentiel de sa carrière professionnelle sur les marchés de capitaux, et d’y rencontrer un professionnel réputé de la finance en la personne du Dr Edoh Kossi AMENOUNVE.

Il a souligné la convergence de vues entre la BOAD et la BRVM pour le développement des marchés de capitaux dans l’UEMOA en raison de leur rôle crucial dans le financement à long terme des Etats et du secteur privé pour une création de richesse plus accrue au sein de l’UEMOA.

Pour rappel, Monsieur Serge EKUE a été porté à la tête de la Banque Ouest Africaine de Développement (BOAD) depuis le 28 Août 2020.

A propos de Monsieur Serge EKUE
Monsieur Serge EKUE a pris fonctions au poste de Président de la Banque Ouest Africaine de Développement (BOAD) le 28 août 2020.
Avant son arrivée au sein de la BOAD, Monsieur EKUE dirigeait depuis 2016 les activités de Banque de Financement et d’Investissement (BFI) de Natixis pour le Royaume Uni à Londres. Il cumulait cette responsabilité avec celle des Solutions de Marchés pour l’Europe, le Moyen-Orient et l’Afrique (EMEA). Serge EKUE était par ailleurs responsable des Départements Afrique et Russie de Natixis.
Expert reconnu des Marchés Financiers et des Marches de Capitaux, il a dirigé les Activités de Marchés de Natixis pour la zone Asie-Pacifique pendant près de six ans (2010-2016) avant d’assumer la Direction Générale de la banque basée à Hong-Kong. Il cumule plus de vingt années d’expérience en Finance Internationale, Financements Structures et de Marchés pour avoir exercé ces larges responsabilités dans le monde entier.
Il est détenteur d’un Exécutif MBA d’HEC Paris, d’un DESS Banques-Finances de Paris V, d’un diplôme de l’institut d’Études Politiques de Bordeaux et jouit d’une solide expérience internationale.

Serge Ekué, le nouveau président de la BOAD «aborde sa feuille de route» avec Ouattara

Le nouveau président de la Banque ouest-africaine de développement ( BOAD), Serge Ekué a été reçu lundi en audience au palais d’Abidjan par le président ivoirien Alassane Ouattara avec qui il dit avoir « abordé sa feuille de route ».« (…) J’ai  pu échanger également avec le chef de l’Etat sur des sujets plus personnels. Il s’agit pour moi de bien cadrer la feuille de route. Il s’agit de faire en sorte que la BOAD et la République de Côte d’Ivoire, nous soyons parfaitement synchronisés. Donc, c’est cett feuille de route que j’ai souhaité aborder avec le président Ouattara », a déclaré M. Ekué à la presse à l’issue de cette rencontre. 

Par ailleurs, le nouveau patron de la BOAD dit avoir félicité M. Ouattara pour sa réélection à la présidentielle du 31 octobre dernier et a indiqué avoir abordé aussi avec ce dernier,  plusieurs autres sujets de développement dans les secteurs des infrastructures, de la santé, de l’agriculture , etc.  

« J’ai également remercié le chef de l’Etat d’avoir soutenu ma candidature à la présidence de la BOAD. Je ressors de cette audience heureux et  confiant du soutien que le président Ouattara a bien voulu m’accorder », a conclu M. Ekué. gé de 54 ans, M. Serge Ekué a été nommé à la présidence de la BOAD le 18 août dernier et a officiellement pris fonction au siège de l’institution à Lomé au Togo le 28 août dernier. 

Revue annuelle des politiques de l’Uemoa en Côte d’Ivoire

La 6e revue annuelle des réformes, politiques, programmes et projets communautaires de l’Union économique et monétaire Ouest-africaine (Uemoa) en Côte d’Ivoire s’est ouverte lundi à Abidjan et devrait permettre d’examiner 116 réformes dont trois nouveaux textes.« L’édition 2020 de la revue annuelle portera sur un ensemble de 116 réformes contre 113 en 2019, soit trois nouveaux textes », a indiqué M. N’Galadjo Bamba, conseiller technique, représentant le ministre ivoirien de l’Economie et des finances, dans un discours d’ouverture de la session.

Ces nouveaux textes concernent la directive sur l’harmonisation des législations des Etats membres en matière de droits d’accise applicables aux tabacs, et la décision déterminant les caractéristiques et les règles d’établissement du certificat d’origine des produits originaires de l’Uemoa.

Il a été en outre introduit le texte sur règlement portant adoption des règles visant à éviter la double imposition au sein de l’Uemoa et des règles d’assistance en matière fiscale, a fait savoir le représentant du ministre de l’Economie et des finances.

M. N’Galadjo a indiqué que « concernant les programmes et projets, les 16 projets ayant fait l’objet de la revue annuelle en 2019 ont été reconduits pour l’édition 2020 », invitant les experts à fournir à la Commission de l’Uemoa toutes les informations requises pour une évaluation juste et crédible.

Le représentant du ministre ivoirien de l’Economie a relevé que l’examen des 16 projets en exécution en Côte d’Ivoire, d’un montant total de 63,9 milliards Fcfa, a révélé un taux moyen d’exécution physique de 66% contre 61% en 2018, soit un accroissement de 5%. 

Quant à l’indice de performance, il est passé de 58% en 2018 à 49% en 2019, une contre-performance qui s’explique, globalement, à en croire M. N’Galadjo, par « les retards relevés dans l’exécution de la plupart des projets et programmes communautaires ».  

Instituée en octobre 2013 par un acte additionnel de la conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de l’Uemoa, la revue annuelle consiste à faire le point sur l’état de mise en œuvre des réformes, politiques, programmes et projets de l’Uemoa au plan national.

Cinq revues annuelles ont été déjà organisées par la Commission de l’Uemoa respectivement en 2014 ; 2015 ; 2017 ; 2018 et 2019. Selon Gustave Diasso, représentant résident de l’Uemoa en Côte d’Ivoire, elles ont permis la transposition des textes communautaires sur le plan national.   

Pour ce qui concerne la Côte d’Ivoire, première puissance économique de l’Uemoa, les résultats indiquent pour l’année 2019, que sur un total de 113 réformes examinées, l’on enregistre un taux moyen de mise en œuvre de 80% contre 69% en 2018, soit une hausse de 11%. 

« Dans la dynamique de pérennisation des acquis et du maintien, à tout le moins, du niveau d’engagement actuel des Etats membres, l’exercice de la revue mérite d’être poursuivi malgré les contingentements qu’impose la pandémie de Covid-19 », a soutenu M. Gustave Diasso.

Concernant la mise en œuvre des actes communautaires, l’Union est passée d’un taux de 47% en 2011 à 74% en 2019, soit un bond qualitatif de 27 points de pourcentage. Un résultat qui montre toutefois la volonté d’une intégration régionale des Etats membres.

La Commission de l’Uemoa passe en revue le processus d’intégration dans les Etats membres du 9 novembre au 18 décembre 2020. Pour la Côte d’Ivoire, les travaux, ouverts le lundi 7 décembre dans un hôtel de la place, devraient s’achever le vendredi 11 décembre 2020.

Bourse: pour une synergie d’actions entre la BOAD et la BRVM

Le directeur général de la Bourse régionale des valeurs mobilières ( BRVM) de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA), Edoh Kossi Amenounve a souhaité lundi à Abidjan, une synergie d’actions entre son institution et la Banque ouest-africaine de développement (BOAD), estimant que cela sera utile pour les États.«La BOAD est un acteur incontournable et majeur. Je pense qu’aujourd’hui une bonne synergie entre les actions de la BOAD et la BRVM serait quelque chose de fortement utile pour nos États », a estimé M. Kossi à l’issue d’une visite de Serge Ekué, le nouveau président de la BOAD au siège de la BRVM à Abidjan.

 Selon lui, cette visite de M. Ekué est un  «signal fort» dans l’accompagnement des États et du secteur privé de l’UEMOA.

 Avant lui, le nouveau patron de la BOAD a soutenu qu’il était  « absolument utile que je me rende ici à la BRVM pour me rendre compte de la façon avec laquelle notre région traite des sujets  d’actions et d’obligations ».

 De son avis, la BRVM est un  « outil essentiel  » de développement des Etats de la sous-région.  « La bourse est   un instrument au service des Etats et du secteur  privé.  C’est un instrument de fluidification de la dette. C’est un instrument de renforcement de nos  entreprises, voire des Etats au travers des émissions des trésors de nos États et la BOAD en tant qu’instrument et banque de financement, doit s’intégrer dans cet écosystème », a soutenu M. Ekué. 

Au cours de cette visite, M. Ekue à qui la BRVM a été présentée, a sonné à 09h45 (Heure locale et GMT), la cloche, marquant l’ouverture du marché du jour de cette institution. 

gé de 54 ans, Serge Ekue qui est de nationalité béninoise, a été nommé président de la BOAD le 18 août dernier et a officiellement pris fonction le 28 août dernier.