L’Afrique du Sud « pas en mesure » d’accueillir des Afghans

L’Afrique du Sud n’est « pas en mesure » d’accueillir les réfugiés afghans après la prise de contrôle de Kaboul, le 15 août dernier par les Talibans.Le gouvernement sud-africain avait reçu une demande pour accueillir un certain nombre de réfugiés afghans qui ont trouvé refuge au Pakistan en route vers une destination finale.  Selon un communiqué le ministère sud-africain des Affaires étrangères (DIRCO) « Le gouvernement sud-africain n’est malheureusement pas en mesure de répondre à une telle demande ».

La nation arc-en-ciel justifie cette mesure par le nombre important de réfugiés sur le sol sud-africains. « Nous aimerions pouvoir aider les réfugiés d’Afghanistan mais nous avons d’autres réfugiés d’autres pays à accueillir. L’Afrique du Sud accueille déjà un nombre important de réfugiés et est saisie pour répondre à leurs besoins », a-t-il ajouté.

Selon un diplomate sud-africain, la plupart des réfugiés arrivés en Afrique du Sud, bénéficient déjà de l’assistance sociale et des programmes de santé gratuits proposés par le gouvernement sud-africain.

L’Ouganda et le Rwanda sont les deux premiers pays africains à avoir accepté d’accueillir des réfugiés afghans. Un premier groupe est déjà arrivé à Kampala, la capitale ougandaise. Le Rwanda compte pour sa part accueillera 250 réfugiés afghans en l’occurrence des étudiants du seul internat pour filles d’Afghanistan, de leurs professeurs, du personnel d’encadrement et des membres de leurs familles.

Plus de 100.000 personnes, principalement des Afghans, ont fui le pays depuis la mi-août, lorsque les Talibans ont formé un nouveau gouvernement à Kaboul.

Afrique du Sud : hausse du prix de l’essence

Les automobilistes sud-africains se sont réveillés, ce mercredi, avec une hausse de quatre cents du prix du litre d’essence et une baisse de 15,22 cents de celui du diesel.Le ministre des Ressources minérales et de l’énergie, Gwede Mantashe, les prix des deux catégories d’essence sans plomb (ULP) 93 octanes et 95 octanes ont été augmentés de quatre cents par litre.

Cela signifie qu’un litre d’ULP 95 à Gauteng, qui coûtait 18,30 R (environ 1,26 USD), coûte désormais 18,34 R.

Quant au prix du diesel à 0,05% de soufre, il a diminué de 15,22 cents par litre, là ou celui du diesel à 0,005% de soufre coûte désormais 14,22 cents de moins.

Selon le ministère des Ressources minérales et de l’Energie, les prix internationaux de l’essence, du diesel et de la paraffine d’éclairage ont diminué au cours du mois dernier, tandis que la monnaie locale Rand s’est dépréciée par rapport au dollar américain.

Vers une saison très pluvieuse en Afrique australe

La prévision est faite par la Forum régional d’Afrique australe sur les perspectives climatiques qui réunit les pays des experts météorologiques de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC).Selon eux, les précipitations de la saison des pluies qui démarre en octobre prochain devraient être supérieures à la normale.

Ils soulignent que l’exception est faite au Sud-Ouest de l’Angola, de l’Ouest de Madagascar, des zones côtières de la Namibie et des franges occidentales de l’Afrique du Sud, qui ont des chances accrues de recevoir des précipitations normales à inférieures à la normale pendant la même période.

Dans la seconde moitié de la saison des pluies, couvrant la période janvier-mars 2022, des précipitations supérieures à la normale sont attendues au Botswana, en République démocratique du Congo, en eSwatini, au Lesotho, au Malawi, en Zambie et au Zimbabwe, ainsi que dans la majeure partie de l’Angola, du Mozambique, de la Namibie, de l’Afrique du Sud et de la Tanzanie.

Les perspectives climatiques positives sont attribuées à un épisode La Nina attendu au cours de la prochaine saison. La Nina est déclenchée par le refroidissement de la température dans l’océan Pacifique et est généralement associée à de fortes pluies et à des inondations en Afrique australe.

Jeux paralympiques : une nouvelle médaille d’or pour l’Afrique du Sud

Pieter du Preez, champion du monde de paracyclisme, a remporté mardi à Tokyo (Japon) le concours de cyclisme sur route chez les hommes.« Je suis ravi de la performance impressionnante de nos athlètes aux Jeux paralympiques », a déclaré Nathi Mthethwa, ministre sud-africain des Sports. La victoire de Pieter Du Preez devant l’Italien Fabrizio Cornegliani et le Belge Maxime Hordies porte à quatre le nombre de médailles de la délégation sud-africaine.  

En effet, Ntandjo Mahlangu, amputé des deux jambes, a gagné le concours de saut en longueur avec un bond de 7,17 m. Sa compatriote Anrune Weyers s’est parée d’or sur le 400 mètres. Louzanne Coetzee, malvoyante, s’est adjugé l’argent sur le 1500 mètres avec un chrono de 4 minutes, 40 secondes et 96 tierces. Un temps qui lui permet d’établir un nouveau record d’Afrique.

Cela autorise M. Mthethwa à dire : « Nous assistons actuellement à une performance remarquable de nos ambassadeurs dans le sport. Je suis convaincu que nous sommes destinés à truster les sommets dans les classements mondiaux ».

Covid-19 : l’Irlande retire neuf pays africains de sa liste de quarantaine

La Namibie est l’un des neuf pays africains retirés de la liste des nations dont les ressortissants ne sont plus tenus de subir une quarantaine à leur arrivée en République d’Irlande.Le gouvernement irlandais a déclaré dans un communiqué que la suppression de l’obligation de quarantaine pour les neuf pays concernés signifie « qu’aucun pays d’Afrique ne figure actuellement sur la liste des Etats soumis à la quarantaine ».

« Le Botswana, la République démocratique du Congo, Eswatini, le Mozambique, la Namibie, l’Afrique du Sud, la Tunisie, l’Ouganda et le Zimbabwe ont été retirés de cette liste le vendredi 27 août avec effet immédiat », précise le communiqué.

L’Irlande impose une quarantaine obligatoire à l’hôtel pour les personnes arrivant des pays désignés sans preuve de vaccination complète, de guérison ou autre exemption. Les passagers provenant de ces pays, devaient rester en quarantaine dans un hôtel pendant quatorze jours même avec un test négatif.

Un test positif peut nécessiter une nouvelle période de quarantaine de 14 jours dans un hôtel à compter de la date du test ou de l’apparition des symptômes, à condition que la personne n’ait pas eu de fièvre pendant les cinq jours précédents.

Actuellement, seuls les voyageurs en provenance de certains pays d’Amérique du Sud sont soumis à une quarantaine obligatoire à leur arrivée en Irlande.

Vaccins Covid-19 : la France au chevet de l’Union africaine

Les États membres de l’Union africaine (UA) vont recevoir de Paris 10 millions de doses supplémentaires de vaccins AstraZeneca et Pfizer contre la Covid-19.Les vaccins seront alloués et distribués dans le cadre de l’initiative du « Fonds africain pour l’acquisition des vaccins » (Avat) et du mécanisme pour un accès mondial au vaccin contre la Covid-19 (Covax) au cours des trois prochains mois, lit-on sur le site de l’Elysée.

L’initiative Avat, explique la présidence française, est un mécanisme d’achats groupés pour permettre aux États membres de l’Union africaine de se procurer suffisamment de vaccins pour répondre à au moins 50 % de leurs besoins. Elle est menée en étroite collaboration avec le mécanisme Covax qui s’efforce de son côté de fournir les 50 % restants grâce à des dons.

Ce programme est piloté, pour le compte des États membres de l’Union africaine, par les Centres africains pour le contrôle et la prévention des maladies, la Commission Economique des Nations Unies pour l’Afrique (CEA) ainsi que la Banque africaine d’import-export (Afreximbank), qui fournit les fonds pour acheter les vaccins.

Selon l’exécutif français, suffisamment de vaccins ont déjà été achetés dans le cadre de cette initiative pour permettre, d’ici à septembre de l’année prochaine, la vaccination par les pays africains de 400 millions de personnes, soit un tiers de la population africaine, pour un coût de 3 milliards de dollars, avec l’appui d’un partenariat innovant noué avec la Banque mondiale.

Par ailleurs, indique la publication de l’Elysée, la France contribuera à la plateforme soutenue par l’Organisation mondiale de la Santé (Oms) qui permettra le transfert de la technologie des vaccins à ARN messager vers le continent africain.

En outre, poursuit-elle, grâce à son nouveau partenariat avec l’initiative Avat, le gouvernement français accroîtra encore ces efforts et progressera dans la réalisation de son engagement de partager au moins 60 millions de doses de vaccins d’ici à la fin de l’année 2021.

Pour le président de la République d’Afrique du Sud, Cyril Ramaphosa, « le don par la République française de 10 millions de doses de vaccins contre la Covid-19 au continent africain est un geste fort et bienvenu de solidarité humaine et de coopération politique à un moment où le monde en a le plus besoin ».

M. Ramaphosa a ainsi félicité « le Président Macron, le gouvernement et le peuple français pour cette contribution importante à la lutte de notre continent contre la maladie et contre la triste mais non inéluctable réalité de l’accès inégal aux vaccins dans beaucoup de régions du monde, en particulier en Afrique. »

De son côté, son homologue, Emmanuel Macron, a déclaré que cette assistance illustre sa volonté en tant que Président de la République française, de se tenir aux côtés des populations africaines pour faire front ensemble contre la pandémie.

Af’Sud : une nouvelle souche de la Covid-19 détectée (étude)

Un nouveau variant de la Covid-19 plus infectieuse que les souches précédentes a été détecté en Afrique du Sud, selon les résultats d’une étude.L’étude menée par l’Institut national des maladies transmissibles d’Afrique du Sud et la plateforme de recherche, d’innovation et de séquençage du KwaZulu-Natal indique que le nouveau variant, connu sous le nom de C.1.2, a été identifié pour la première fois en mai 2021 lors de la troisième vague de Covid-19 dans le pays. Les chercheurs ont averti que le variant C.1.2 est « associé à une transmissibilité accrue et à une sensibilité réduite à la neutralisation ».

Le variant aurait depuis été détecté dans la plupart des dix provinces d’Afrique du Sud et dans sept autres pays d’Afrique, d’Europe, d’Asie et d’Océanie, indiquent les chercheurs dans l’étude qui doit encore faire l’objet d’un examen par les pairs.

Les autres pays où la souche a été détectée sont l’Angleterre, la Chine, la République démocratique du Congo, l’Ile Maurice, la Nouvelle-Zélande, le Portugal et la Suisse.

Le variant aurait évolué à partir de la souche C.1, l’une des lignées qui a dominé la première vague d’infections par le SRAS-CoV-2 en Afrique du Sud et qui a été détectée pour la dernière fois dans ce pays en janvier 2021.

Af’Sud : Ramaphosa appelle à protéger les lanceurs d’alerte

Le président Cyril Ramaphosa a appelé à la protection des dénonciateurs de corruption, suite au récent meurtre de Babita Deokaran, un haut fonctionnaire des finances du Département de la santé de Gauteng.Dans son message hebdomadaire à la nation, M. Ramaphosa a indiqué qu’à mesure que la lutte du gouvernement contre la corruption prenait de l’ampleur, il était évident que l’Etat devait revoir de toute urgence son approche actuelle, non seulement en matière de protection des témoins, mais aussi de protection plus large des dénonciateurs.

Le meurtre de Deokaran est « un rappel brutal des grands enjeux de la quête collective du gouvernement et de la société pour supprimer et éliminer le cancer de la corruption en Afrique du Sud », a-t-il déclaré.

« Bien que de nombreux systèmes soient en place pour permettre aux dénonciateurs de signaler des faits de manière anonyme, nous devons renforcer les systèmes existants et apporter un soutien accru à ceux qui communiquent publiquement des informations », a déclaré M. Ramaphosa.

Et d’ajouter : « En tant que société, nous devons identifier les domaines dans lesquels les lois et politiques existantes sont inadéquates pour protéger les moyens de subsistance, la réputation et la sécurité des dénonciateurs et travailler ensemble pour y remédier ».

M. Ramaphosa a déclaré que « l’intention des criminels qui ciblent les lanceurs d’alerte n’est pas seulement de réduire au silence des individus particuliers, mais aussi d’envoyer un message aux autres lanceurs d’alerte potentiels ».

Sans la bravoure et les interventions fondées sur des principes de dénonciateurs comme Deokaran, le gouvernement serait incapable de démasquer ceux qui commettent des actes de corruption, a-t-il ajouté.

Le message de M. Ramaphosa est intervenu alors que sept suspects arrêtés pour leur rôle présumé dans l’assassinat de M. Deokaran en plein jour à son domicile ont comparu devant le tribunal lundi.

Le Premier ministre de Gauteng, David Makhura, a déclaré qu’il existait un « lien » entre le meurtre de Mme Deokaran et les personnes inculpées pour une fraude de 24 millions de dollars dans le cadre d’un appel d’offres portant sur des équipements de protection individuelle au sein du ministère de la Santé de Gauteng.

Selon les médias, les meurtriers présumés de Mme Deokaran l’ont harcelée pendant plus d’un mois.

Selon ces rapports, trois jours après le meurtre, les tueurs ont été repérés par un dédale de caméras de vidéosurveillance qui ont permis de reconstituer leur itinéraire de fuite et ont conduit à leur arrestation.

Zambie : le nouveau président chamboule l’armée et la police

Hakainde Hichilema a nommé les nouveaux chefs des forces de défense et de la police nationale, quelques jours après avoir pris ses fonctions.Après avoir prêté serment le 24 août dernier, le nouveau président a pris ses premières mesures en direction de l’armée et de la police. Hichilema a annoncé dans un discours télévisé à la nation dimanche qu’il avait élevé Dennis Alibuzwi au poste de commandant de l’armée zambienne, en remplacement de William Sikazwe.

Il a également nommé Collin Barry comme nouveau chef de la force aérienne zambienne (ZAF) et Patrick Solochi comme commandant du service national zambien (ZNS). Barry et Solochi succèdent à David Muma et Nathan Mulenga qui dirigeaient respectivement la ZAF et la ZNS.

Hichilema a également nommé Lemmy Kajoba au poste d’Inspecteur général de la police zambienne, en remplacement de Kakoma Kanganja qui a été relevé de ses fonctions avec effet immédiat.

La force de défense zambienne comprend l’armée zambienne, la force aérienne zambienne (ZAF) et le service national zambien (ZNS).

Opposant historique au régime du président sortant d’Edgar Lungu, le nouveau président zambien a été arrêté à plusieurs reprises ces dernières années. 

Malawi : la banque centrale veut améliorer la disponibilité des devises étrangères

La Reserve Bank of Malawi (RBM) a réintroduit une mesure obligeant les entreprises à lui céder une partie de leurs recettes d’exportation.En 1994, la banque centrale malawite avait lancé un programme d’incitation à l’exportation. Objectif, permettre aux sociétés de conserver l’ensemble des recettes d’exportation dans leurs comptes libellés en devises étrangères (FCDA, sigle en anglais).

Cette politique a, par la suite, fait l’objet d’ajustements avant d’être supprimée en mars 2015. Toutefois, la Reserve Bank of Malawi (RBM) a récemment constaté, d’après son Gouverneur Wilson Banda, « un resserrement du marché des changes ». De ce fait, l’institution financière a décidé de restaurer la vente obligatoire des produits d’exportation.

Avec cette mesure « à effet immédiat », tous les exportateurs doivent désormais vendre « au minimum 30% de leurs recettes d’exportation » à l’entité offrant le meilleur taux de change, a précisé ce lundi M. Banda.

Zimbabwe : chute de l’inflation annuelle

Le taux d’inflation annualisé du Zimbabwe a baissé jusqu’à 50,24% en août, contre 56,37% le mois précédent, indiquent les données officielles publiées vendredi.Selon l’Agence nationale des statistiques du Zimbabwe (ZIMSTAT), la baisse de l’inflation globale s’explique par une diminution significative de l’inflation alimentaire en glissement annuel, qui est passée de 55,1% en juillet à 50,47% au cours du mois considéré.

Toutefois, les chiffres de ZIMSTAT montrent que l’inflation mensuelle du Zimbabwe a augmenté de 1,62 point de pourcentage pour atteindre 4,18% en août, contre 2,56% en juillet.

L’agence a indiqué qu’une famille de cinq Zimbabwéens aurait besoin de 31.751 dollars zimbabwéens (environ 370 dollars) par mois pour payer les produits de base, contre 30.630 dollars zimbabwéens le mois précédent.

La baisse de l’inflation globale survient quelques jours après que le gouverneur de la banque centrale, John Mangudya, a annoncé que la lutte contre l’inflation gagnait du terrain suite à une augmentation récente de 29% des exportations du Zimbabwe.

M. Mangudya a déclaré que l’augmentation des exportations, qui s’est produite grâce à une série de politiques de stimulation de la croissance mises en œuvre au cours de l’année dernière, a jeté les bases de la stabilité monétaire et de la baisse des prix.

Le G20 invité à plus d’investissements en Afrique

Le Groupe des vingt pays les plus riches (G20) doit davantage investir en Afrique et doter ce continent de vaccins anti-Covid-19, a plaidé le président sud-africain, Cyril Ramaphosa.M. Ramaphosa, qui est arrivé, hier jeudi à Berlin (Allemagne), prend part au sommet « Compact avec l’Afrique » du G20 convoqué par la Chancelière allemande, Angela Merkel, et qui réunit 13 pays africains.

Il s’agit de l’Afrique du Sud, du Bénin, du Burkina Faso, de la Côte d’Ivoire, de l’Egypte, de l’Ethiopie, du Ghana, de la Guinée, du Maroc, du Rwanda, du Sénégal, du Togo et de la Tunisie.

Dans le cadre du sommet (27 août), les représentants de ces pays participent à une réunion spéciale, un rassemblement connu sous le nom de Pacte du G20 avec l’Afrique.

Lancée en 2017 sous la présidence allemande du G20, la Conférence « Compact avec l’Afrique » du 27 août est une initiative visant à « stimuler l’investissement en Afrique par différents mécanismes de soutien, y compris les réformes nécessaires à l’amélioration de l’environnement des affaires ».

Covid-19 : l’Afrique du Sud se prépare à une quatrième vague (ministre)

Le ministre de la Santé, Joe Phaahla annonce une quatrième vague de la Covid-19 à partir de novembre.L’Afrique du Sud a déjà enregistré plus de 80.000 morts depuis l’apparition de la pandémie en mars 2020. Et malgré une campagne de vaccination qui s’est accélérée ces derniers jours, le pays est exposé à une quatrième vague selon les autorités sanitaires.

« La troisième vague s’accélère, se propage plus rapidement. Et en l’absence d’une nouvelle variante, ce que cela signifie, c’est que beaucoup d’entre nous ne respectent pas les précautions prescrites pour la contrôler », a déclaré M. Phaahla lors d’un point de presse à Pretoria jeudi soir.

Selon le ministre, « le risque de cette situation est que, lorsque la quatrième vague arrivera, ce qui est prévu pour novembre, elle sera probablement conduite par une nouvelle variante ».

Et d’ajouter : « Et elle pourrait nous trouver encore à la queue de la troisième vague, ce qui signifierait que les établissements de santé et les travailleurs n’auraient pas eu beaucoup de repos ».

M. Phaahla a également félicité les jeunes pour leur réponse enthousiaste à la campagne de vaccination du pays, qui a vu les inscriptions en grand nombre pour la tranche d’âge des 18-35 ans, ouverte vendredi dernier.

La semaine dernière, plus de 500 000 personnes se sont inscrites le premier jour, et les chiffres de vaccination des jeunes restent supérieurs à 80 000 par jour, a déclaré M. Phaahla.

« Il y a exactement sept jours, nous avons ouvert les inscriptions et les vaccinations pour toutes les personnes âgées de plus de 18 ans
et la réponse de nos jeunes a été écrasante », s’est-il réjoui

L’Institut national des maladies transmissibles (NICD) a enregistré à la date jeudi 26 août, 357 décès dus à la maladie de Covid-19 portant le nombre total de décès dans le pays à 80.826.

Mozambique : faible participation étrangère à la Facim 2021

La pandémie de la Covid-19 a porté un coup de frein à la Foire internationale de Maputo (Facim).Les organisateurs de la Foire internationale de Maputo de cette année, ont manqué leur objectif en matière de participation étrangère. Seuls 12 pays sur les 24 pays attendus ont confirmé leur participation à l’événement de cette année en raison des effets de la pandémie de Covid-19.

La 56ème édition de la Facim annulée en 2020 à cause de la pandémie du coronavirus, doit se dérouler du 30 août au 5 septembre à Maputo, sous le thème « Industrialisation, innovation et diversification de l’économie nationale ».

Selon la porte-parole du gouvernement mozambicain, Ludovina Bernardo, vendredi, l’Etat avait pour objectif « la participation de 24 pays à la foire, mais seuls 12 ont confirmé leur présence ».

En raison des mesures contre la pandémie de Covid-19, les entreprises locales devraient participer de manière hybride, certaines devant être installées sur place, sur le lieu de l’exposition, tandis que celles situées en dehors de Maputo exposeraient virtuellement.

La Facim est une foire commerciale multisectorielle au Mozambique organisée par l’Ipex (Institut de la promotion des exportations), qui tend à faciliter le contact avec les exposants internationaux à stimuler la consommation et l’intégration économique dans l’économie mozambicaine.

L’Afrique s’engage à éradiquer toutes les formes de polio

Près de 100 millions d’enfants africains ont été vaccinés contre la poliomyélite depuis juillet 2020.L’Afrique a été certifiée exempte de poliovirus sauvage il y a un an, après quatre années consécutives sans nouveau cas. Mais des flambées de poliovirus circulants dérivés d’une souche vaccinale (PVDVc) continuent de se propager, notamment au sein des communautés où peu d’enfants ont été vaccinés contre ce virus.

Le nombre de cas a augmenté l’année dernière, en partie à cause des perturbations des campagnes de vaccination contre la poliomyélite causée par la Covid-19. Depuis 2018, 23 pays africains ont été touchés par des flambées et plus de la moitié des 1071 cas de PVDVc dans le monde ont été enregistrés en Afrique.

C’est pourquoi, les gouvernements de la Région africaine de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) se sont engagés à éliminer toutes les formes de poliomyélite qui subsistent. Pour ce faire, ils ont présenté un tableau de bord conçu pour suivre les progrès accomplis en vue de l’éradication du virus. Ces engagements ont été pris lors d’une réunion consacrée à la lutte contre la poliomyélite organisée dans le cadre de la 71ème session du Comité régional de l’OMS pour l’Afrique tenue du 24 au 26 août en mode virtuel.

« En tant que Président de l’Union africaine, je suis résolu à travailler de concert avec les autres pays dans le but de préserver les acquis obtenus grâce à nos efforts multiples dans la lutte contre la poliomyélite et d’éradiquer toutes les autres formes de cette maladie en Afrique. Une fois cette ambition réalisée, nous serons en mesure de dire que nous avons tenu notre promesse », a déclaré Félix Tshisekedi, président de la République démocratique du Congo.

Lors du Comité régional, les pays ont discuté de la manière d’amorcer la mise en œuvre de la nouvelle Stratégie d’éradication de la poliomyélite 2022-2026 lancée en juin pour stopper de toute urgence la propagation des poliovirus circulants dérivés d’une souche vaccinale. La stratégie décrit divers outils et tactiques visant à endiguer les épidémies.

Ainsi, il a été décidé d’accélérer et d’améliorer la qualité de la riposte aux flambées épidémiques ; d’intégrer davantage les campagnes de lutte contre la poliomyélite à la prestation des services de santé essentiels et à la vaccination systématique ; et d’accélérer le déploiement du nouveau vaccin antipoliomyélitique oral de type 2 (nOPV2).

« La poliomyélite ignore et méprise les frontières. Sa présence dans n’importe quel coin ou recoin de notre région constitue une menace pour tous les pays. Le Togo s’engage à travailler avec nos partenaires régionaux et à agir de toute urgence pour mettre en œuvre des meilleures campagnes de lutte contre la polio et protéger les enfants dans toute l’Afrique. Avec une action collective, nous vaincrons toutes les formes de polio », a déclaré le professeur Moustafa Mijiyawa, ministre de la santé du Togo.

Le tableau de bord lancé par le Comité régional permettra de suivre les indicateurs de la mise en œuvre d’une riposte rapide et de qualité aux flambées de poliomyélite, de la préparation à l’introduction du nOPV2 lorsque le nouveau vaccin pourra être utilisé à plus grande échelle, du renforcement de la vaccination systématique pour combler les lacunes en matière de vaccination, et de la transition des actifs consacrés à la poliomyélite vers les systèmes de santé nationaux selon une approche stratégique et progressive.

Les ministres se sont engagés à examiner régulièrement les progrès réalisés sur chacun de ces indicateurs afin d’assurer une réussite collective dans la clôture en toute urgence du processus d’éradication de la poliomyélite et dans la garantie d’un avenir sans poliomyélite pour chaque enfant de la Région.

« Notre succès dans l’éradication du poliovirus sauvage dans la Région témoigne de ce que nous pouvons accomplir lorsque nous œuvrons de concert en ayant pleinement conscience de l’urgence. La Covid-19 a menacé cette victoire, dans la mesure où les gouvernements ont travaillé d’arrache-pied pour limiter la propagation de la pandémie en suspendant certaines campagnes de vaccination », a dit Dr Matshidiso Moeti, Directrice régionale de l’OMS pour l’Afrique.

Elle a ajouté : « Néanmoins, nous ne pouvons pas hésiter, et grâce à une détermination renouvelée, nous pouvons surmonter les derniers obstacles qui compromettent nos chances de succès. Nous disposons du savoir-faire, mais il doit être adossé à des ressources humaines dévouées pour atteindre toutes les communautés sous-vaccinées et faire en sorte que tous les enfants s’épanouissent dans un monde exempt de poliomyélite. Ensemble, nous pouvons aider le monde à venir à bout de la poliomyélite ».

Af’Sud : Manuel Chang extradé vers le Mozambique ou les Etats-Unis ?

Un tribunal sud-africain a ordonné la suspension de l’extradition de l’ancien ministre mozambicain des Finances, Manuel Chang vers le Mozambique.Le scandale de la « dette cachée » va-t-il connaître son épilogue au Mozambique ou aux États-Unis ? Un énième rebondissement vient bloquer l’extradition de Manuel Chang vers le Mozambique. Selon la justice sud-africaine, un recours a été introduit par des militants de la société civile pour demander son extradition vers les Etats-Unis, où il est également accusé de blanchiment d’argent et de détournement de fonds.

La Haute Cour de Johannesburg a ordonné mercredi au ministre sud-africain de la Justice, Ronald Lamola, de ne pas extrader Manuel Chang vers son pays d’origine en attendant que le tribunal se prononce sur le recours du Forum de contrôle budgétaire du Mozambique (FMO), un groupe d’organisations de la société civile, qui demande son extradition vers les Etats-Unis.

Un préjudice à 2,2 milliards de dollars

Chang a été arrêté en vertu d’un mandat d’arrêt américain dans un aéroport sud-africain alors qu’il était en transit vers Maputo pour rallier Dubaï en décembre 2018. Les Etats-Unis ont demandé son extradition à l’Afrique du Sud, tandis que le Mozambique souhaitait également qu’il soit transporté à Maputo pour y être jugé, pour avoir prétendument reçu des pots-de-vin pour autoriser des prêts internationaux de 2,2 milliards de dollars destinés à l’achat de chalutiers de pêche et de patrouilleurs militaires.

L’ancien ministre des Finances du Mozambique de 2005 à 2015 sous le régime du président Armando Guebuza, Chang avait obtenu « frauduleusement » des prêts d’une valeur de plus de 2,2 milliards de dollars auprès d’institutions financières internationales pour des entreprises privées, en utilisant le gouvernement comme garant.

M. Chang est appelé à témoigner devant un tribunal de Maputo où 19 autres accusés – dont le fils de l’ancien président mozambicain Armando Guebuza sont déjà jugés dans le cadre du scandale de corruption de la « dette cachée ».

Le FMO souhaite toutefois que l’ancien ministre soit extradé vers les Etats-Unis, où il est également recherché pour des motifs similaires. Les militants de la société civile craignent des ingérences dans le dossier car ils estiment que Mozambique n’a pas la volonté politique ou la capacité de garantir un procès libre et équitable.

Relance post-Covid : 23 milliards de DTS du FMI à l’Afrique

Le Fonds monétaire international (FMI) va verser aux pays africains 23,73 milliards de droits de tirage spéciaux (DTS), soit 33,66 milliards de dollars US, pour financer notamment leurs achats de vaccins contre la Covid-19.Sans surprise, les deux géants du continent que sont l’Afrique du Sud et le Nigéria, sont les plus gros bénéficiaires de l’assistance du Fonds monétaire international. Pretoria et Abuja vont respectivement recevoir 2,92 milliards de DTS (4,15 milliards de dollars) et 2,35 milliards de DTS (3,34 milliards de dollars).

Ils sont suivis par l’Egypte, l’Algérie et la Libye avec des avoirs estimés respectivement à 1,95 milliard de DTS (2,77 milliards de dollars), 1,88 milliard de DTS (2,66 milliards de dollars) et 1,51 milliards de DTS (2,14 milliards de dollars).

Le top 10 des plus importants bénéficiaires de cette allocation en DTS sur le continent est complété par la République démocratique du Congo (1449 millions de dollars), la Zambie (937,6 millions de DTS/1330 millions de dollars), le Maroc (857,2 millions de DTS/1216 millions de dollars), l’Angola (709,4 millions de DTS/1006 millions de dollars) et le Ghana (707,3 millions de DTS/1003 millions de dollars).

Dans la zone Uemoa (Union économique et monétaire ouest-africaine), la Côte d’Ivoire, grâce à son poids économique, reçoit la part la plus importante avec une allocation équivalente à 884,3 millions de dollars, soit près de 496 milliards FCFA.

Elle est suivie par le Sénégal qui pourra renforcer ses réserves de change à hauteur de 440 millions de dollars. Dans le même sillage, on retrouve successivement le Mali avec 254 millions de dollars, le Togo pour 200 millions de dollars, le Niger doté de 179 millions de dollars, le Bénin avec 168 millions de dollars et le Burkina Faso qui bénéficie de 164 millions de dollars.

Le Fonds monétaire international a procédé depuis ce 23 août 2021 à l’injection record d’une liquidité de 456,5 milliards de Droits de tirage spéciaux (DTS) estimés à 650 milliards de dollars dans l’économie mondiale.

A travers ces fonds, le FMI espère renforcer la stabilité du système monétaire international face aux dégâts économiques et sociaux sans précédent causés par la pandémie de la Covid19. Cette injection historique, qui est la réponse de l’institution de Bretton Woods à la grave crise sanitaire que connaît actuellement le monde, vise à compléter les réserves de change des pays membres du FMI.

Cette manne financière constitue donc une véritable bouffée d’oxygène pour les pays dont le compte des transactions courantes est structurellement déficitaire comme la plupart des pays en développement.

Af’Sud : Manuel Chang sera extradé vers le Mozambique

L’Afrique du Sud va extrader l’ex-ministre mozambicain des Finances Manuel Chang, éclaboussé dans le scandale de la « dette cachée ».Ancien ministre des Finances du Mozambique de 2005 à 2015 sous le régime du président Armando Guebuza, Chang avait obtenu « frauduleusement » des prêts d’une valeur de plus de 2,2 milliards de dollars auprès d’institutions financières internationales pour des entreprises privées, en utilisant le gouvernement comme garant.

A l’époque, il n’avait pas demandé l’aval du Parlement mozambicain pour une telle opération. C’est vers la fin du mandat d’Armando Guebuza, que ces prêts avaient été « secrètement négociés et signés» selon le gouvernement mozambicain. Ce scandale surnommé l’affaire de la « dette cachée », continue de plonger le Mozambique dans sa pire crise financière depuis son accession à l’indépendance en 1975.

Manuel Chang (65 ans) a été arrêté dans un aéroport sud-africain le 29 décembre 2018 alors qu’il s’apprêtait à rallier Dubaï. Selon les lois mozambicaines, l’ancien argentier du gouvernement, devenu député après son départ des Finances, ne bénéficie plus d’une immunité parlementaire depuis 2019, date à laquelle a expiré son mandat.

En conséquence, le ministre de la Justice sud-africaine a soutenu avoir reçu une demande du gouvernement mozambicain pour que Chang soit extradé afin qu’il puisse faire face à la justice de son pays. Une demande à laquelle a répondu favorablement les autorités sud-africaines. « L’accusé sera remis aux autorités mozambicaines afin d’être jugé pour les chefs d’accusation suivants en droit mozambicain : abus de position et de fonction ; violation des lois budgétaires ; fraude par tromperie ; détournement de fonds ; et blanchiment d’argent, entre autres », a déclaré Chrispin Phiri, porte-parole du ministère de la Justice sud-africaine.

Les Etats-Unis ont accentué la pression sur le gouvernement sud-africain pour obtenir l’extradition de Manuel Chang. En mai, un ancien banquier du Crédit Suisse, jugé aux Etats-Unis, a plaidé coupable d’avoir comploté pour blanchir des fonds dans cette affaire. Trois autres personnes ont été arrêtées, deux en Grande-Bretagne et une à New York. Au Mozambique, vingt personnalités politiques, dont le fils de l’ancien président Armando Guebuza, sont actuellement jugés dans le même dossier par le régime du président Filipe Nyusi.

Le nouveau président zambien promet plusieurs réformes

Hakainde Hichilema a promis de relancer l’économie de son pays et de lutter contre la corruption.Dans son discours d’investiture, ce mardi à Lusaka, le chef de l’Etat de la Zambie s’est engagé à mettre sur pied une administration « rationnelle » et « efficace » pour redresser l’économie au cours des cinq prochaines années.

« Notre objectif au cours des cinq prochaines années sera de restaurer la stabilité macroéconomique de notre pays », a promis Hichilema, devant des milliers de supporters enthousiastes et de dignitaires étrangers au Heroes Stadium de Lusaka.

Il a ajouté : « Nous accorderons une attention particulière à la réduction du déficit budgétaire, à la réduction de la dette publique et au rétablissement de la confiance de la société et des marchés dans notre pays ».

Hichilema, 59 ans, hérite d’un portefeuille de dette extérieure de plus de 12 milliards de dollars américains qui a explosé au cours des dernières années de l’administration de son prédécesseur Edgar Lungu qui a dirigé la Zambie depuis 2015.

Le nouveau président a promis d’introduire des réformes démocratiques, des politiques économiques favorables aux investisseurs et une « tolérance zéro » pour la corruption.

« Nous allons promouvoir l’unité et la diversification et assurer le respect des libertés, des droits de l’homme et des libertés pour tout notre peuple », a-t-il assuré, s’engageant à rétablir l’Etat de droit et à renforcer les institutions démocratiques dans le pays.

Hichilema est arrivé au pouvoir après une victoire écrasante sur Lungu lors des élections générales du 12 août dernier.

Le Zimbabwe reçoit 961 millions de dollars du FMI

Le financement entre dans le cadre des Droits de tirage spéciaux (DTS) octroyés par l’institution de Bretton Woods pour fournir des liquidités supplémentaires au système financier mondial.Dans une déclaration conjointe avec le Gouverneur de la Banque centrale, John Mangudya, le ministre des Finances, Mthuli Ncube a indiqué que les fonds ont été déposés hier lundi sur le compte de la Reserve de la Banque du Zimbabwe auprès du FMI.

« Le résultat immédiat de ce soutien du FMI est l’augmentation de la position des réserves de change du pays de 961 millions de dollars US. Cela contribuera grandement à renforcer la stabilité de notre monnaie nationale », a déclaré le ministre.

Les DTS sont des actifs supplémentaires de réserve de change qui sont conservés par le FMI et mis à la disposition des pays membres s’ils le souhaitent.

Selon M. Ncube, ces fonds seront « utilisés avec prudence, dans le respect de la plus grande transparence, pour soutenir les secteurs sociaux, à savoir la santé, l’éducation et les groupes vulnérables ; les secteurs productifs, à savoir l’industrie, l’agriculture et l’exploitation minière ; les investissements dans les infrastructures, à savoir les routes et les logements ; et les réserves de devises et le fonds de prévoyance pour soutenir notre monnaie nationale et la stabilité macroéconomique ».

L’aide du FMI intervient à un moment où le Zimbabwe tente de stimuler les performances de son secteur productif, qui est confronté à des problèmes de liquidités.

Af’Sud/Covid: 500.000 personnes vaccinées en 24 heures

L’Afrique du Sud intensifie la lutte contre la pandémie de coronavirus.Selon les dernières données du ministère de la Santé, ce pays d’Afrique australe a vacciné 10.790.501 de personnes grâce aux vaccins à dose unique Johnson & Johnson et à double dose Pfizer.

L’augmentation spectaculaire du nombre de personnes vaccinées est due au fait que le gouvernement a autorisé, depuis vendredi dernier, la vaccination des jeunes âgés de 18 à 35 ans, a expliqué le ministère.

Toutefois, les infections au Covid-19 ont continué à augmenter, 7.632 nouveaux cas ayant été enregistrés à travers le pays à la date du 23 août dernier.

Selon l’Institut national des maladies transmissibles (NICD), cela porte le total à 2.698.605 infections, depuis que le premier cas a été signalé en mars 2020.

La majorité des nouveaux cas ont été enregistrés dans la province du KwaZulu-Natal (2.542), suivie du Cap-Occidental (1.634) et du Cap oriental (1.286).

Au total, 163 personnes ont succombé à la maladie respiratoire hier lundi, portant le nombre de décès à 79.584.

Zambie : Hakainde Hichilema investi président

Le président élu de la Zambie zambien a prêté serment ce mardi 24 août 2021 à Lusaka.La cérémonie d’investiture s’est déroulée devant des milliers de partisans enthousiastes et plusieurs dirigeants africains.

L’éternel opposant est devenu le septième président de ce pays de l’Afrique australe après avoir prêté serment devant le juge Michael Musonda, juge en chef par intérim de la Cour suprême, au Stade des héros (Heroes Stadium).

Le nouveau vice-président de la Zambie, Mutale Nalumango, ancien vice-président du Parlement, a également prêté serment.

Plusieurs chefs d’Etat et de gouvernement ont assisté à la cérémonie, notamment le président du Botswana, Mokgweetsi Masisi, le président de la République démocratique du Congo, Félix Tshisekedi, le président du Kenya, Uhuru Kenyatta, le président du Malawi, Lazarus Chakwera, le président sud-africain, Cyril Ramaphosa, le président de la Namibie, Hage Geingob, et le président du Zimbabwe, Emmerson Mnangagwa.

Les chancelleries étrangères étaient aussi au rendez-vous, notamment le Royaume-Uni, les Etats-Unis d’Amérique, l’Arabie Saoudite et le Ghana, ainsi que l’Union africaine et le Commonwealth.

Hichilema a remporté le scrutin présidentiel du 12 août devant le président sortant Edgar Lungu. Pour son quinquennat à la tête du pays, cet homme d’affaires, autodidacte et millionnaire, aura la lourde mission de redresser l’économie du pays et de restaurer la démocratie.

Zambie : Ramaphosa à l’investiture de Hakainde Hichilema

Le président sud-africain Cyril Ramaphosa est arrivé mardi à Lusaka pour assister à l’investiture ce mardi 24 août 2021, du président élu de la Zambie.M. Hichilema a été élu président de la Zambie à l’issue des élections organisées dans le pays le 12 aout dernier. « L’Afrique du Sud et la Zambie entretiennent des liens historiques profonds forgés pendant la lutte contre l’apartheid et le colonialisme dans la région », a déclaré la présidence.

« Ces relations sont actuellement sous-tendues par la coopération mutuelle en matière de développement diplomatique, culturel et économique entre les deux nations », a ajouté la même source.

Le ministre à la Présidence, Mondli Gungubele, et la vice-ministre des Relations internationales et de la coopération, Candith Mashego-Dlamini, accompagnent M. Ramaphosa à la cérémonie de prestation de serment organisée au stade national de la capitale zambienne.

La semaine dernière, après son élection, Ramaphosa a assuré le président élu que l’Afrique du Sud, dans ses relations avec la Zambie, « s’appuierait sur les liens historiques profonds tissés entre les deux nations ».

La Francophonie porteuse d’une stratégie économique

Louise Mushikiwabo, la Secrétaire Générale de l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF), présentera le 24 août à Paris (France) les grandes lignes d’un plan visant à renforcer les échanges et les coopérations entre acteurs économiques de l’espace francophone.L’économie n’est pas la vocation première de la Francophonie. Mais, souligne la Rwandaise Louise Mushikiwabo, « en tant que catalyseur et acteur aux côtés de (ses) partenaires », elle doit jouer un « rôle important » dans la dynamique économique des Etats membres.

C’est pourquoi la Secrétaire Générale de l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF), indique un communiqué reçu lundi à APA, « a voulu une nouvelle Stratégie économique de la Francophonie (SEF) pour la période 2021-2025 ».

Ladite stratégie sera à l’honneur lors de La Rencontre des entrepreneurs francophones (LaREF 21) organisée par le Mouvement des entreprises de France (Medef) et élargie à une vingtaine d’associations patronales francophones (Algérie, Cameroun, RD Congo, Côte d’Ivoire, Djibouti, Gabon, Madagascar, Maroc, Maurice, G-5 Sahel patronal, Congo, Sénégal, Togo, Tunisie…).

Sur la route de Djerba

L’OIF va lancer, dans le cadre de LaREF 21, les Rencontres précédant son Forum économique prévu en marge du 18e Sommet des chefs d’Etat et de gouvernement qui aura lieu du 20 au 21 novembre 2021 à Djerba, en Tunisie.

Avant ce rendez-vous, les discussions dans la capitale française ont pour ambition « d’ouvrir des horizons partagés au sein de l’espace francophone en temps de relance économique post-Covid et d’illustrer de manière concrète les opportunités offertes sur le terrain ».

A cet effet, les participants se poseront notamment ces questions : quelles nouvelles opportunités pour des échanges économiques et commerciaux diversifiés ?  Quelles solutions pour accompagner les entreprises en croissance ? Quelles réponses au défi du numérique pour une employabilité efficace ?

Madagascar : nouvelle campagne de vaccination anti-Covid

Le gouvernement français a fait un don de 200.000 doses de vaccin AstraZeneca/AZD1222 à travers le mécanisme Covax auquel Madagascar a adhéré le 07 avril 2021.D’un délai d’utilisation de 2 à 3 mois, ces doses de vaccins AstraZeneca sont destinées à compléter les doses du même type de vaccin reçues par les 197.001 personnes qui ont été vaccinées dans les 22 régions du pays durant la première campagne de vaccination tenue du 10 mai au 17 juin 2021.

Ces doses ont été produites au Royaume Uni par le Wockhardt Biotech Park et ont reçu l’autorisation de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) pour une utilisation en cas d’urgence. Par ailleurs, l’importation et l’utilisation temporaire de ce vaccin ont été autorisées par l’Agence du Médicament de Madagascar, qui est l’autorité compétente concernée.

La réception des vaccins s’est tenue dans la matinée du 15 août 2021 sous la présidence du Professeur Hanitrala Jean Louis Rakotovao, ministre de la Santé Publique.

A l’issue de la cérémonie de réception, les doses sont livrées au dépôt central de la Direction du Programme Elargi de Vaccination (DPEV) où elles sont stockées suivant les normes de température recommandées par le producteur. Avec l’appui de l’UNICEF, la DPEV assurera la distribution des doses dans les 114 districts sanitaires qui gèrent la mise en œuvre de la vaccination proprement dite.

La SADC se dote d’un parlement régional

La Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) a approuvé la transformation de son Forum parlementaire en un Parlement régional.La décision prise, hier mardi au terme du 41e Sommet annuel de deux jours de la SADC au Malawi, met ainsi fin à des années de contestations car, certains pays considèrent cette initiative comme une menace pour leur souveraineté nationale.

La transformation du FP de la SADC en un Parlement régional était sur la table depuis 2004, toutes les tentatives précédentes ayant été rejetées par les dirigeants régionaux.

Le Forum parlementaire (FP) était une institution autonome de la SADC créée en 1997 en tant qu’organe interparlementaire régional composé de 14 parlements, représentant plus de 3.500 parlementaires en Afrique australe.

Les parlements membres sont l’Angola, le Botswana, la République démocratique du Congo, l’eSwatini, le Lesotho, le Malawi, Maurice, le Mozambique, la Namibie, les Seychelles, l’Afrique du Sud, la Tanzanie, la Zambie et le Zimbabwe.

Toutefois, le forum n’a pas été en mesure jusqu’à présent de contribuer pleinement à l’élaboration de politiques importantes pour l’intégration régionale.

Mais, le nouveau Parlement régional devrait faciliter la ratification et la domestication des protocoles et autres instruments juridiques de la SADC ainsi que des traités ou accords continentaux et internationaux auxquels la région a adhéré.

Une fois opérationnelle, l’institution rédigera et approuvera des lois types d’intérêt commun qui contribueront à améliorer la qualité de vie des citoyens de la région.

Covid: l’Afrique du Sud vaccine près de 10 millions de personnes

La campagne de vaccination contre le nouveau coronavirus avance à grands pas en Afrique du Sud.L’Institut national des maladies transmissibles (NICD) a annoncé que 9.557.542 personnes ont reçu leurs doses dans ce pays d’Afrique australe qui utilise les vaccins Pfizer et Johnson & Johnson.

Au total, le Covid-19 a tué plus de 77.993 personnes sur les 2.624.254 cas enregistrés depuis sa détection pour la première fois dans le pays en mars 2020, a indiqué le NICD. Il a souligné que l’Afrique du Sud a enregistré, hier mardi, 10.685 nouveaux cas et 553 décès dus au virus Covid-19.

La majorité des nouveaux cas provenaient de la province du Cap-Occidental (27%), suivie de la province du KwaZulu-Natal (24%).

La province du Cap-Oriental a enregistré 18% des nouveaux cas, tandis que les provinces du Gauteng et du Cap-Nord en ont chacune enregistré 9%.

SADC : nouveau revers diplomatique pour Tshisekedi

Le botswanais Elias Mpedi Magosi, a été élu mercredi nouveau secrétaire exécutif de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC), devant le candidat de la République démocratique du Congo (RDC).L’élection du nouveau secrétaire exécutif a été actée lors du sommet des Chefs d’État et de Gouvernement de l’organisation ouvert à Lilongwe au Malawi, le mardi 17 août. Magosi succède à la tanzanienne Stergomena Lawrence Tax, première femme à occuper le poste, dont le mandat arrive à terme à la fin du mois d’août. 

Jusqu’à son élection à ce poste hautement stratégique, il occupait la fonction de secrétaire permanent à la présidence au Botswana. Ce diplomate chevronné, a précédemment occupé le poste de directeur des ressources humaines et de l’administration au secrétariat de la SADC entre mars 2017 et avril 2018. La nomination de ce proche du président botswanais Mokgweetsi Masisi pour un mandat de 4 ans, atteste des ambitions de Gaborone au sein de la SADC fondée en 1980.

Troisième revers diplomatique

En revanche, elle constitue un troisième revers diplomatique majeur pour Félix Tshisekedi, président de la République démocratique du Congo, lequel avait porté la candidature de son compatriote, l’économiste Faustin Luanga.

Après avoir perdu devant le Gabon le poste de membre non permanent du conseil de sécurité de l’Organisation des Nations unies (Onu), la RDC a été battue par l’Afrique du Sud au poste de secrétaire général de la Zone de libre-échange de l’Afrique (Zlecaf).

Ce troisième revers du pays le plus peuplé de l’Afrique francophone (105 millions d’habitants) et deuxième nation la plus vaste du continent (2.344.858 Km2) devant le Botswana (2,5 millions d’habitants), constitue un véritable camouflet pour le président congolais.

L’élection du secrétaire exécutif de la SADC qui compte 16 pays membres, constituait un enjeu géopolitique pour le successeur de Joseph Kabila, élu en janvier 2019, dont l’ambition est de repositionner son pays sur la scène africaine.

Malgré la bataille diplomatique et le poids de la RDC en sa qualité de Présidente en exercice de l’Union africaine (UA), Tshisekedi devra se contenter du poste de vice-président de la SADC derrière le Malawi qui assure la présidence.

Les chefs d’Etat et de gouvernements ont profité de cette session pour féliciter le secrétaire exécutif sortant de la SADC, le Dr Stergomena Lawrence Tax, pour avoir servi l’organisation de manière professionnelle, diligente et avec un haut niveau de compétence.

Can 2021 : les dés sont jetés

La Confédération africaine de football (Caf) a procédé, ce mardi 17 août au Palais des congrès de Yaoundé (Cameroun), au tirage au sort de la prochaine Coupe d’Afrique des nations.Le Cameroun a mis les petits plats dans les grands avec une cérémonie riche en sons et couleurs. Cinquante ans après la Can 1972 jouée sur ses terres, le pays de Roger Milla ou encore Samuel Eto’o accueille, du 9 janvier au 6 février 2022, la grand-messe du football continental.

Logés dans la poule A, les Lions indomptables, quintuples vainqueurs du tournoi, seront opposés au Burkina Faso lors du match d’ouverture. Six stades seront utilisés pour les 52 matchs de la compétition : Japoma (Douala), Ahmadou Ahidjo et Olembé (Yaoundé), Kouekong (Bafoussam), Roumdjié-Adja (Garoua) et Limbe Omnisport Stadium (Limbé-Buéa).

L’Algérie, championne en titre, figure dans le groupe E en compagnie de la Sierra Leone, de la Guinée équatoriale et de la Côte d’Ivoire. Tandis que le Sénégal, finaliste malheureux, hérite du Zimbabwe, de la Guinée et du Malawi.  

Composition des groupes :

Groupe A : Cameroun, Burkina Faso, Ethiopie et Cabo Verde.

Groupe B : Sénégal, Zimbabwe, Guinée et Malawi.

Groupe C : Maroc, Ghana, Comores et Gabon.

Groupe D : Nigeria, Egypte, Soudan et Guinée Bissau.

Groupe E : Algérie, Sierra Leone, Guinée équatoriale et Côte d’Ivoire.

Groupe F : Tunisie, Mali, Mauritanie et Gambie.

Lazarus McCarthy Chakwera, président en exercice de la Sadc

Le chef de l’Etat malawite a succédé ce mardi à Filipe Jacinto Nyusi, son homologue mozambicain, à la tête de la Communauté de développement de l’Afrique australe (Sadc).Le Malawi accueille le 41e sommet des chefs d’État et de gouvernement de la Sadc. Cette rencontre est placée sous le thème du « Renforcement des capacités de production face à la pandémie de Covid-19 en vue de mener des réformes économiques et industrielles à caractère inclusif et durable ».

Au cours de la cérémonie d’ouverture, le président du Malawi, Lazarus McCarthy Chakwera, a reçu du Mozambicain Philipe Nyusi « les symboles du pouvoir pour la présidence de cette organisation » sous-régionale.

Pour l’exercice 2021-2022, la République démocratique du Congo a accédé à la première vice-présidence. En outre, ce pays défend la candidature de son ambassadeur itinérant, Faustin Luanga, au poste de Secrétaire exécutif de la Sadc. Une fonction visée également par le Botswanais Elias Mpedi Magosi.

« Les travaux ministériels préparatoires n’ayant pas abouti à un consensus, il revient donc aux chefs d’État et de gouvernement de trancher cette question. Leur décision sera connue d’ici mercredi », informe sur Twitter la présidence de la RDC.

La Communauté de développement de l’Afrique australe (Sadc) regroupe 16 pays membres : Angola, Botswana, Comores, République démocratique du Congo, Eswatini, Lesotho, Madagascar, Malawi, Maurice, Mozambique, Namibie, Seychelles, Afrique du Sud, Tanzanie, Zambie et Zimbabwe.