Mgr Kpodzro : « je suis convaincu que le salut du peuple du Togo dépend de la candidature unique»

Monseigneur Philippe Fanoko Kpodzro tient vraiment à sa position « divine » qui recommande la candidature unique de l’opposition pour favoriser l’alternance politique en 2020. Il y croit fermement.

Devant les médias mardi, l’Archevêque émérite de Lomé a encore réitéré son désir de voir toute l’opposition togolaise réunir autour d’un seul candidat à la prochaine élection présidentielle prévue pour se tenir le 22 février 2020. L’homme de Dieu reste convaincu que « le salut des Togolais » épris de liberté, de justice et d’alternance politique au sommet de l’Etat « dépend de ce mystérieux candidat » unique de l’opposition.

« Quand je parle de candidature unique, je m’appuie sur cette force mystique et mystérieuse de notre Religion. J’y crois fermement. Et je suis convaincu que le salut du peuple du Togo dépend de la candidature unique », a indiqué Mgr Kpodzro.

Pour ceux qui s’empressent à connaitre le nom du « messie », le prophète de Dieu rassure qu’il ne sera pas un «ange» tombé tout droit du ciel. Le prélat octogénaire précise que cet « oiseau rare » en qui tous les Togolais doivent mettre (aveuglement) leur confiance sera déniché au sein même des Forces Vives de la Nation.

« Vous vous demandez qui sera ce candidat unique. Le moment viendra, vous saurez qui sera ce candidat unique. Ce n’est pas un ange qui tombera du ciel, le Seigneur se sert des moyens les plus imparfaits, les plus ordinaires pour réaliser son œuvre afin que l’homme ne se vante pas, que la gloire revienne à Dieu. Que moi votre évêque, je me sois impliqué pour répondre à la détresse des pauvres, des malheureux, des misérables. Je ne le fais pas de ma propre force. C’est pourquoi le candidat unique auquel j’invite toute l’opposition, tous les leaders des partis politiques et de la société civile à prendre comme fer de lance de Dieu pour sauver le pays et favoriser l’alternance, ce candidat unique sera choisi parmi vous », a souligné l’ancien président du Haut Conseil de la République.

Selon l’Archevêque émérite de Lomé, tout ce que le Seigneur Dieu Tout Puissant demande au peuple togolais qui aspire au changement, c’est d’avoir la « foi », d’avoir le courage d’accepter ce candidat unique, quels que soient sa physionomie, son passif, son aura, ses faiblesses, son charisme… L’essentiel, c’est de lui faire confiance et d’avoir la foi.

« Le Seigneur demande seulement la foi, de l’accepter. Si c’est un cabri qui est présenté, si c’est un cochon que le Seigneur nous donne, acceptez-le ! Le salut de tous les Togolais dépend de ce candidat. Moi je me mets à la place de Dieu et je vois déjà la victoire », a prophétisé Mgr Philippe Kpodzro.

Rappelons que pour soutenir ce candidat unique de l’opposition dont le nom n’est encore dévoilé, l’Archevêque a lancé une opération de collecte de fonds. Ce fonds dont la fourchette se situe entre 4 et 7 milliards de francs CFA permettra (pour une fois) de mettre en place la logistique adéquate pour gagner de façon incontestable la présidentielle de 2020, a expliqué le prélat.

Avec Icilome.com

Présidentielle 2020 : 7 milliards pour financer l’alternance au Togo

7 milliards CFA et le tour est joué. C’est en tout cas ce que croit Mgr Philippe Fanoko Kpodzro qui vient de  lancer une campagne de collecte de fonds.

Le « Fonds Mgr Kpodzro pour la candidature unique de l’opposition, l’alternance pacifique en 2020 et l’enracinement de la démocratie au Togo d’ici 2050 » a pour objectif de mettre en place une logistique adéquate pour remporter  la présidentielle de 2020 au Togo.

Les 7 milliards, selon le prélat vont servir à  prendre en charge un seul candidat de l’ensemble de l’opposition démocratique, financer sa campagne dans une dynamique unitaire soutenue sans réserve, assurer la représentation et la prise en charge complète de ses délégués dans les 9000 bureaux de vote.

Il doit également servir à constituer des comités de veille citoyenne autour de tous les bureaux de vote en vue de décourager toute manœuvre frauduleuse et assurer la compilation des résultats, bureau de vote par bureau de vote, pour une victoire éclatante du candidat.

Présidentielle 2020 : fin hier lundi de la révision des  listes électorales

Prévu pour prendre fin dimanche 1er décembre 2019,  la révision électorale démarrée vendredi 29 novembre 2019 dans le cadre de  l’élection présidentielle de 2020 au Togo a finalement pris fin hier lundi sur toute l’étendue du territoire.

Tout comme le vendredi, samedi et dimanche,  les CRV ont ouvert leurs portes hier mardi à 7 heures pour permettre aux citoyens en âge de voter et désireux d’établir la carte d’électeur, de le faire. Ce sont les premiers responsables de la Ceni qui ont prolongé les opérations.

«Le président de la Ceni porte à la connaissance du public et de tout le personnel électoral que les opérations d’enrôlement sont prorogées jusqu’à demain lundi 02 décembre 2019, afin de permettre à tous les citoyens qui n’auraient pas pu se faire enrôler jusque-là, de le faire », avait informé le président de la Ceni, M. Tchambakou Ayassor.

Présidentielle 2020 : Des organisations de la société civile  interpellent le gouvernement

Des organisations de la société civile (OSC) sont inquiètes par rapport aux différentes tensions qui se profilent à l’horizon des élections présidentielles de 2020. Ces OSC, (6 au total) rassemblées au sein d’un consortium d’organisations  ont  invité ce lundi, les autorités gouvernementales à créer les conditions sine qua non de crédibilité et de transparence pour ce scrutin.

La sortie du groupe des 6 OSC (G6)fait suite à un conclave qu’il a tenu la semaine dernière à Lomé. Cette sortie  a donc pour objectifs d’appeler le parti au pouvoir, ceux de l’opposition à jouer chacun son rôle dans la transparence et éviter tout comportement ou toute action susceptible de créer un climat délétère pendant et après les élections présidentielles.

Bientôt, va publier un rapport quinquennal 2015-2020 qui entend présenter une analyse de la situation sociopolitique, des droits de l’Homme en termes de droits civils et politiques mais aussi  des droits économiques, sociaux et culturels au Togo. Le rapport, fait savoir le groupe d’OSC, dressera un bilan de cinq ans de la situation sociopolitique du Togo sous la présidence de Faure Gnassingbé « sans complaisance et en toute impartialité, neutralité et objectivité ».

Le G6 est composé de l’Action des Chrétiens pour l’Abolition de la Torture (ACAT Togo), de l’Association Togolaise pour la Défense et la Promotion des Droits Humains (ATDPDH), du Groupe de Réflexion et d’Action pour le Dialogue, la Démocratie et le Développement(GRAD), de Solidarité et Action pour le Développement Durable (SADD), du Syndicat des Praticiens Hospitaliers du Togo (SYNPHOT) et du Conseil Episcopal Justice et Paix (CEJP-Togo) en suspension provisoire à sa demande.

Présidentielle 2020 : Début ce vendredi des opérations d’actualisation du fichier électoral

Aujourd’hui vendredi 29 novembre débute comme prévu les opérations d’actualisation du fichier électoral qui sera utilisé dans le cadre de l’élection présidentielle de 2020.

Hier jeudi, le président de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) a donné le coup d’envoi des opérations. Dans son discours, M. Tchambakou Ayassor a donné des informations sur le processus que ce soit au Togo ou pour les Togolais vivant à l’Etranger.

La campagne concerne les citoyens togolais des deux sexes, âgés de 18 ans révolus, jouissant de leurs droits civils et politiques et n’étant dans aucun des cas d’incapacité prévus par la loi ; les deux sexes qui ont l’âge de voter et qui n’ont pas pu s’inscrire sur les listes électorales en mai 2019 ; ceux qui auront 18 ans révolus, avant la clôture définitive des opérations de révision des listes électorales ; ceux en âge de voter qui ont perdu leur carte d’électeur ; les Togolais âgés de 18 ans révolus qui ont changé de domicile suite à une affectation, ceci en vue de leur transfert dans les nouveaux centres de recensement et de vote de leur résidence.

 

Les Togolais de l’Etranger

Pour ce qui est des Togolais de l’extérieur, le vote n’est possible que dans les pays où le Togo dispose d’une ambassade.  Des Commissions électorales indépendantes d’ambassade (CEIA) sont ouvertes aux Etats Unis d’Amérique (USA), en France, au Gabon, au Maroc, au Nigeria et en République Démocratique du Congo (RDC).

Pour se faire délivrer une carte d’électeur, un compatriote vivant à l’étranger doit fournir, en dehors de la carte d’identité et du passeport en cours de validé, la carte consulaire attestant qu’il réside depuis plus de six (06) mois dans le pays de sa résidence.

Agbéyomé Kodjo se voit déjà président de la République

Le foisonnement de déclarations de candidatures ne semble pas  inquiéter l’ancien Premier ministre Agbéyomé Kodjo. Ce dernier  investi par son parti MPDD (Mouvement Patriotique pour la Démocratie et le Développement)  le samedi 23 novembre 2019 s’imagine déjà vainqueur de la présidentielle de 2020.

«Le pouvoir en place fort en apparence est bien plus que fragile ! On oublie souvent des variables et des impondérables qui surprennent, c’est pourquoi je veux porter l’optimisme de la volonté. Je fais confiance à la sagesse du Peuple togolais dans sa détermination parce que je sais déjà qu’il réalisera l’Alternance en 2020 »…

« En politique le désespoir est une sottise absolue ! N’écoutez pas les oiseaux de mauvais augures et les faux prophètes ! Mobilisez-vous pour sauver la Patrie en danger ! Votre chef ici présent sera chaque instant à vos côtés», a entre autre déclaré le candidat du MPDD à l’occasion d’un congrès extraordinaire organisé par son parti le weekend dernier.

Un congrès extraordinaire auquel a pris part  plusieurs partis politiques de l’opposition dont le CAR, l’ANC, le NET…

Présidentielle 2020 : La rue, l’axe de la stratégie de Fabre ?

Jean Pierre Fabre, le président de l’ANC veut bien participer à l’élection présidentielle de 2020, mais pas dans les conditions dans lesquelles le gouvernement compte l’organiser. Reçu ce lundi dans une émission de la radio victoire Fm, le maire de la commune de Golfe 4 réclame plus de transparence dans le processus et menace de faire descendre ses militants dans les rues, s’il n’obtient pas ce qu’il demande.  

Dans sa sortie, le candidat investi par l’Alliance nationale pour le Changement (ANC) a réclamé beaucoup de réformes avant l’organisation du prochain scrutin électoral.   Pour l’ex-chef de file de l’opposition, les conditions actuelles ne sont pas propices pour tenir une élection transparente. C’est la raison pour laquelle  il a demandé au gouvernement de recomposer la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) et de procéder à un véritable recensement.
Ce n’est pas la date des élections qui est importante, c’est la qualité des élections qui est importante. Est-ce que la Cour constitutionnelle a été recomposée pour la rendre conforme à la composition prévue par les nouvelles dispositions de la constitution ? Nous à l’opposition, nous avions demandé la recomposition de cette Cour. La Cedeao a adhéré à cette revendication… Je constate que la composition actuelle de cette cour viole les dispositions constitutionnelles », a déclaré Jean pierre Fabre qui fait remarquer par ailleurs que la Ceni semble courir  « vers le précipice ».

Et de poursuivre, le candidat malheureux à l’élection présidentielle de 2015 a menacé d’organiser des marches gigantesques, si le pouvoir « s’entête dans l’organisation unilatérale de la prochaine présidentielle ».

Présidentielle 2020 au Togo : A vos marques, prêts, votez

On connait depuis quelques heures, la date de l’élection présidentielle de 2020. Selon un communiqué de la Cour constitutionnelle,   le scrutin  doit avoir lieu le 19 février 2020 au plus tôt et le 05 mars 2020 au plus tard.

 

Dans son  communiqué, la Cour constitutionnelle a rappelé aux autorités l’intervalle dans laquelle elles devraient organiser l’élection présidentielle de 2020. « Le mandat du président en exercice qui a débuté le 04 mai 2015, date de prestation de serment, prend fin le 03mai 2020. Par conséquent, le prochain scrutin doit être ouvert sur convocation du corps électoral au plus tôt le 19 février 2020 et au plus tard le 05 mars 2020 », peut-on lire dans le communiqué signé par le président de la Cour  Aboudou Assouma.

 

En réalité, beaucoup d’acteurs politiques savaient déjà  que cette élection se tiendra en février. C’est sans doute la raison pour laquelle, plusieurs candidatures sont déjà déclarées. Avec ce communiqué de la Cour constitutionnelle, les Togolais verront certainement d’autres acteurs politiques déclarer leurs candidatures dans les prochains jours.

Les plus attendues sont celles du Partis Union pour la République (Unir), de la Coalition des 14 partis de l’opposition et celle du Parti national panafricain (PNP).

Présidentielle 2020 : la diaspora togolaise pourra peut-être voter 

Selon  le communiqué du Conseil des ministres tenu hier vendredi, le gouvernement togolais a adopté un projet de loi dont l’objectif vise à modifier le code électoral. Ce projet vise à faire en sorte que les Togolais vivant à l’étranger puissent voter lors des prochains scrutins électoraux que le Togo aura à organiser.

Ce projet de loi adopté par le Conseil des ministres est la réponse du gouvernement à la feuille de route adoptée par la conférence des Chefs d’Etat et de gouvernement de la CEDEAO, le 31 juillet 2018 à Lomé dans le cadre de l’accompagnement du dialogue inter-togolais en vue du règlement de la situation politique qu’a connue notre pays d’août 2017 à juillet 2018.

 

« La feuille de route comptait parmi ses recommandations, le point relatif à l’examen, par le gouvernement, de la possibilité de permettre aux Togolais de l’extérieur, de participer au vote en ce qui concerne les élections nationales. Le présent projet de loi modifie et complète donc des dispositions des titres I et IV du code électoral, en précisant les conditions dans lesquelles les Togolais de l’extérieur peuvent prendre part à des consultations électorales nationales », peut-on lire dans le communiqué du Conseil des ministres.

Les modifications apportées par le présent projet de loi adopté par le Conseil  précisent en effet  les conditions dans lesquelles le droit de vote de la diaspora se fera. Pour  ce faire,  des Commissions Electorales d’Ambassade Indépendantes (CEAI) seront prochainement créées dans les ambassades comme démembrements de la CENI à l’extérieur. Le projet prévoit entre autres, le type d’élections auxquelles les Togolais de l’extérieur peuvent prendre part, le nombre d’électeurs potentiels minimum pour l’ouverture d’une Commission Electorale d’Ambassade Indépendante (CEAI)  (ce nombre est déterminé à partir du nombre des Togolais détenteurs de la carte consulaire en cours de validité depuis au moins six (06) mois à la date de la révision des listes électorales, délivrée par les ambassades togolaises couvertes par les CEAI),  les pièces à fournir pour se faire inscrire sur la liste électorale dans sa Commission Electorale Ambassade Indépendante et se faire délivrer une carte d’électeur…

En sommes, le gouvernement togolais vient de prendre une décision significative à l’endroit de la diaspora togolaise qui a longtemps réclamé son droit de vote.