Covid-19: Le Togo disposera de certaines doses de vaccins avant l’arrivée de l’initiative Covax

«Dans l’ensemble, la population a respecté les mesures barrières édictées par le gouvernement dans le cadre des fêtes de fin d’année sur toute l’étendue du territoire», selon le médecin colonel Djibril Mohaman, responsable de la coordination nationale de gestion de la riposte à la Covid 19 lors de la conférence de presse tenue, le mercredi 6 janvier à Lomé.

Le coordonnateur national a exprimé sa satisfaction par rapport à l’observation desdites mesures et remercié le chef de l’Etat pour son leadership dans la gestion de la crise sanitaire et la population pour avoir respecté les nouvelles mesures qui ont pris fin le 3 janvier dernier. Il a précisé néanmoins que le pays est toujours en situation d’état d’urgence sanitaire.

Parlant des solutions de sortie de crise, le médecin colonel Djibril a fait cas de l’utilisation du vaccin contre la pandémie dans les pays développés. «Le chef de l’Etat, président du comité de crise a, dans son adresse à la nation le 31 décembre 2020, dit que le Togo est membre de l’initiative Covax, qui est une collaboration pour un accès en groupe et équitable aux vaccins, ceci permettra aux pays africains d’avoir les vaccins d’ici juin 2021.

Cependant il convient de souligner que le Togo dans sa stratégie disposera de certaines doses de vaccins avant l’arrivée de l’initiative Covax, une stratégie d’anticipation rendue possible grâce au leadership du chef de l’Etat», a-t-il précisé. Pour l’admission desdits vaccins, le médecin colonel a souligné qu’une équipe travaille pour proposer une stratégie à adopter au Togo. Il a rappelé également l’implication du chef de l’Etat, depuis le début de la crise, qui a permis d’assurer au Togo un approvisionnement régulier en équipements et en matériels pour une riposte efficace.

Concernant l’évolution actuelle de la pandémie, l’orateur a mentionné que du 23 décembre au 5 janvier, il a été enregistré 303 cas positifs, 424 guéris et 3 décès. Cette augmentation est due de façon générale aux contaminations communautaires et l’arrivée des voyageurs qui représentent la moitié des contaminations malgré la présentation de leurs certificats montrant qu’ils sont négatifs.

Il a demandé à la population d’être vigilante et appelé les hôtels à mieux s’organiser et à collaborer avec le ministère de la Santé, la FOSAP et la coordination pour la gestion des cas positifs qu’ils ont actuellement pour éviter la multiplication des cas.

Le coordonnateur a ajouté que plus des 2/3 des cas de contaminations se trouvent dans le Grand Lomé et seulement le tiers se retrouve dans les autres préfectures. Il a demandé à la population de continuer par respecter les mesures barrières afin de permettre au Togo de vaincre la pandémie.

Source : ATOP

Faure Gnassingbé : « la foi ; le travail et la détermination. Seul le respect de ces valeurs permettra d’atteindre l’essentiel »

Le 1er Conseil des ministres de l’année, s’est tenu mercredi 06 janvier 2021 au nouveau palais de la Présidence sous la présidence de Son Excellence Monsieur Faure Essozimna Gnassingbé, Président de la République

À l’ouverture de la séance, Madame le Premier ministre a présenté, au nom du Gouvernement, les vœux de bonne santé et de réussite à Monsieur le président de la République.

Rendant grâce à Dieu, elle a saisi cette opportunité pour saluer le leadership du Chef de l’Etat qui a permis à notre pays de préserver ses acquis face à la crise sanitaire et renouveler solennellement l’engagement du Gouvernement à ne ménager aucun effort dans la réalisation de la feuille de route du quinquennat.

En réponse, Son Excellence Monsieur le président de la République a remercié les membres du Gouvernement et a mis en exergue trois valeurs devant guider l’action des membres du Gouvernement à savoir : la foi ; le travail et la détermination. Seul le respect de ces valeurs permettra d’atteindre l’essentiel.

L’essentiel pour Faure Gnassingbé sera de satisfaire les besoins primaires des populations togolaises. Des besoins qui sont notamment l’eau, l’électricité, l’éducation, la santé, les pistes rurales, …

 

Kako Nubukpo nommé conseiller économique du président de la Commission de l’UEMOA

L’économiste togolais Kako Nubukpo, prend désormais fonction à Ouagadougou, en tant que Conseiller économique du président de la commission de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA), Abdallah Boureima.

L’ancien ministre togolais de la prospective, et désormais ancien doyen de la faculté des sciences économique et de gestion de l’Université de Lomé, en a lui-même fait l’annonce, sur les réseaux sociaux.

« Comme vous le savez, je travaille sur la question monétaire de nos nations depuis 20 ans maintenant, ceci est avant tout un devoir. J’en profite pour vous annoncer ma nomination en tant que conseiller économique du président de la commission de l’UEMOA. Restons mobilisés ! », a-t-il écrit.

Rappelons que l’Universitaire et haut-fonctionnaire togolais est un des plus emblématiques critiques du Franc CFA, monnaie commune aux 8 pays de l’Union. Il occupe cette nouvelle position au sein de l’institution communautaire en remplacement d’un autre togolais, Essowè Barcola (qui y était depuis 2017). Sa candidature aura notamment été soutenue par le Chef de l’Etat togolais, Faure Gnassingbé.

Rappelons que, Kako Nubukpo, qui a été directeur de la Francophonie économique et numérique au sein de l’OIF, fut déjà chef du Pôle « Analyse économique et recherche » de la Commission de l’organisation sous-régionale.

Le président Faure Gnassingbé adresse un message aux togolais à l’occasion du nouvel an

Comme le veut la tradition à l’orée de la nouvelle année, le Président de la République,  Faure  Gnassingbé, s’est adressé aux  Togolais le 31 décembre  2020.

Ci-dessous l’intégralité du message du Président de la République

Togolaises, Togolais,

Mes chers compatriotes,

Au seuil de la nouvelle année, je suis heureux de m’adresser à vous, et –en faisant le bilan du chemin parcouru– je veux rendre grâce à Dieu pour ses multiples bienfaits, au profit de notre pays et de sa population.

Je forme pour chacun et pour tous, sur le territoire national et à l’étranger, des vœux de santé, de paix et de bien-être pour la nouvelle année.

J’ai une pensée solidaire pour les familles éprouvées par la maladie ou la séparation d’avec les êtres chers.

Je salue –pour leur engagement et leur sens du devoir– les personnels de santé, les forces de défense et de sécurité et toutes les catégories professionnelles que les contraintes du métier tiennent éloignés des réjouissances en famille.

Je rends hommage à nos compatriotes, illustres ou anonymes, qui ont achevé durant cette année la course terrestre, mais qui demeure présent dans notre mémoire collective et dans nos cœurs.

Mes chers compatriotes,

L’année 2020 a été essentiellement marquée, au plan politique et sanitaire, par deux évènements majeurs.

En me référant à la tenue de l’élection présidentielle au mois de février, je remercie la providence divine qui nous a permis d’honorer ce rendez-vous républicain, juste avant la survenue de la pandémie dans notre pays.

Je me réjouis de la bonne organisation de cette consultation et salue la maturité et la mobilisation du corps électoral qui a massivement exprimé son choix en toute liberté et responsabilité.

Cette occasion me permet de vous réitérer mes remerciements pour la confiance renouvelée, et redire solennellement que je mesure chaque jour -avec humilité et détermination– ma responsabilité dans la conduite de notre pays sur la voie qu’il a choisie : celle d’un Togo en paix, d’une nation moderne avec une croissance économique inclusive.

À ce stade, je voudrais partager à nouveau avec vous ma conviction que l’œuvre de développement national est nécessairement commune et c’est ensemble que nous devons l’aborder, car elle est beaucoup plus importante que toutes nos divergences d’approche ou d’opinion.

Cette assertion s’impose aujourd’hui à nous avec d’autant plus d’acuité que la pandémie actuelle accentue les besoins, ébranle les certitudes et menace les équilibres.

Mes chers compatriotes,

L’année 2020 a été éprouvante à bien des égards, avec l’irruption de la maladie à covid19 et ses multiples conséquences aux plans sanitaire, économique et social.

L’épreuve nous a permis de mesurer la pertinence des efforts consentis durant les années antérieures pour bâtir une économie résiliente et développer des mécanismes d’inclusion sociale.

Mais elle nous aura également rappelé combien nous serions vulnérables si nous ne veillions constamment à préserver et consolider nos acquis.

Si nous avons pu faire face à la pandémie en limitant la propagation de la maladie et en atténuant les effets de la crise sur la vie économique et sociale, c’est grâce à l’engagement et au sens de responsabilité de tous.

Le personnel de la santé qui s’est retrouvé au-devant de ce front sans précédent, a fait montre d’un courage et d’une mobilisation exemplaires qu’il convient de souligner.

Je voudrais donc l’exhorter, pour les mois à venir, à poursuivre avec le même engagement sa mission au chevet des patients pour protéger des vies.

Je salue la mobilisation de la communauté internationale et exprime notre reconnaissance à nos partenaires pour le soutien qu’ils nous ont apporté dans la mise en œuvre de notre plan de riposte contre la pandémie et ses conséquences socio-économiques.

J’adresse également la gratitude de la nation à toutes les structures impliquées dans la riposte, et à tous ceux qui –de près ou de loin– se sont mobilisés pour sensibiliser, aider et soutenir les populations partout sur l’étendue du territoire.

Une lueur d’espoir point à l’horizon avec la mise au point des vaccins. Je veux vous dire que nous ne lésinerons sur aucun moyen pour préserver nos vies et nous permettre de reprendre rapidement le cours normal de nos activités.

Aussi ai-je instruit le gouvernement pour que les dispositions soient prises afin que notre pays, qui a déjà adhéré à l’initiative COVAX, bénéficie, dès que possible, des premières doses de vaccin qui seront destinées prioritairement aux personnes présentant des facteurs de comorbidité et au personnel soignant.

Mes chers compatriotes,

Lorsque les temps deviennent aussi durs et incertains, il est important de faire appel à nos valeurs de fraternité et de solidarité pour nous permettre de continuer notre marche en ne laissant personne de côté.

C’est dans ce sens que le gouvernement a agi en mettant en place dès les premières semaines un revenu national de solidarité – le programme Novissi– qui a constitué un secours efficace pour nos concitoyens susceptibles d’être les plus affectés par les mesures de lutte contre la pandémie.

Nous avons à tous égards maintenu nos efforts vis-à-vis de la lutte contre les vulnérabilités en mettant en place une feuille de route du quinquennat qui prend appui sur trois axes et met en exergue l’harmonie, l’inclusion sociale et la paix.

C’est aussi en faisant appel au dialogue et à la concertation que nous avons pris des mesures spécifiques de soutien aux acteurs de l’économie, et initié un plan de relance des entreprises qui sera mis en œuvre.

Lors de mon adresse de circonstance le 1er avril dernier, j’ai lancé un appel à une grande discipline collective pour nous permettre de remporter la bataille que la pandémie nous a imposée.

Puiser dans le génie togolais nous a permis de démontrer une capacité collective salutaire d’innovation, d’adaptation et de résilience.

Cet effort, nous le faisons collectivement, avec l’adhésion de tous et la contribution de nos partenaires.

Je voudrais insister sur la nécessité pour chacune et chacun d’entre nous de maintenir le respect des mesures barrières, en ne cédant pas à un relâchement qui pourrait être cause d’aggravation.

Mes chers compatriotes,

Si la mobilisation nationale à laquelle vous avez tous adhéré, nous a permis de préserver l’essentiel, nous devons reconnaître que les solutions que nous avons pu mettre en œuvre demeurent forcément perfectibles, en raison des contraintes et des inconnues inhérentes à la maladie.

Nous devons donc nous enrichir des leçons que la crise nous aura administrées, pour continuer d’améliorer notre quotidien dans ce contexte.

Le renforcement de notre système de santé sera poursuivi. Davantage d’efforts seront consentis pour dispenser une formation de qualité au personnel médical, et disposer d’un plateau technique performant.

Tout en continuant de renforcer le plateau technique, l’assurance maladie universelle sera généralisée de manière progressive. Spécifiquement, nous démarrerons dans les prochains jours le programme de gratuité des soins pour les femmes enceintes.

Dans le secteur de l’éducation –principal levier de réduction des inégalités– nous ferons encore preuve de capacité d’adaptation et d’innovation, et mobiliserons les ressources nécessaires pour former la relève et accroître, pour la jeunesse, les chances d’accéder à un emploi décent.

La digitalisation s’est trouvée au cœur des solutions les plus efficientes mises en œuvre récemment.

Elle devra alors être généralisée à tous les secteurs et nous ferons appel au numérique et à ses applications technologiques pour relever le défi de l’inclusion et de la protection sociale, en particulier avec le programme d’identification biométrique de tous les résidents, et l’instauration d’un registre social unique.

Elle sera également un des outils phares, qui permettra de renforcer les efforts déjà entrepris en vue d’améliorer la gouvernance économique et prévenir les actes de corruption.

Les résultats encourageants obtenus cette année par les régies financières malgré la pandémie sanitaire en sont une preuve.

Ces évolutions resteront fondées sur le socle de la solidarité à laquelle nous continuerons de donner corps, afin que la communauté nationale se tienne toujours prête à soutenir les plus vulnérables.

Mes chers compatriotes,

La préservation de la paix et de la sécurité apparaît plus que jamais décisive au regard des menaces qui émergent çà et là, et particulièrement dans notre sous-région.

Je salue l’engagement des forces de défense et de sécurité et les encourage à maintenir ce dévouement professionnel dans la fidélité à leur déontologie et le respect des citoyens.

La récente loi de programmation militaire confère aux forces de défense et de sécurité les outils idoines pour l’exercice de leur mission de protection et de défense, dans la cohésion avec l’ensemble des forces vives de la nation.

Au plan économique, nous allons poursuivre la transformation structurelle de notre économie et confirmer notre capacité à générer une croissance durable et inclusive, à même de s’intégrer aux grands ensembles.

Notre pays devra consolider ses succès passés, notamment en matière d’assainissement des finances publiques, tout en continuant d’accroître les investissements et de renforcer les capacités de transformation de nos produits.

Togolaises, Togolais,

Mes chers compatriotes,

L’année qui s’achève a marqué le 60ème anniversaire de notre accession à l’indépendance.

Je voudrais, au regard de ce repère important, nous exhorter à inscrire la cohésion nationale au rang de nos priorités pour l’avenir.

Retrouvons-nous autour de l’essentiel, assumons notre histoire et reconnaissons nos différences comme autant de sources d’enrichissement mutuel.

Nous nous donnerons ainsi les moyens d’aborder les mois et années qui viennent avec sérénité et confiance.

Nous pouvons légitimement être fiers de nos atouts et en faire des avantages comparatifs, pour hisser notre pays à la hauteur de nos ambitions de développement, en dépit de l’impact de la pandémie actuelle.

Je reste pour ma part convaincu que nous sortirons de cette situation pour relancer notre économie grâce au dynamisme de notre jeunesse, des femmes et de notre secteur privé.

Puisse notre attachement à la cohésion nationale demeurer le fil conducteur qui nous permette de poursuivre résolument notre marche vers la prospérité partagée en 2021.

Que Dieu bénisse notre cher Togo et qu’il nous accorde à tous la santé et la vigueur d’esprit nécessaires pour bâtir notre pays suivant le destin que nous avons choisi.

Le vice-président de la transition du Mali, Assimi Goita en visite de travail au Togo

Le Vice-président de la transition au Mali le colonel Assimi Goita a été reçu en audience mardi à Lomé par le Président togolais Faure Gnassingbé. 

Le Vice-Président de la transition  du Mali,  le Colonel Assimi GOITA,  a achevé hier mardi 29 décembre 2020, une visite de travail de 48 heures  à Lomé au Togo. Cette  visite fait suite à celle du Président de la transition  Bah N’DAW, les 13 et 14 novembre derniers.

Pendant son séjour à Lomé,  le Colonel Assimi GOITA a été reçu en audience par le Président de la République, Faure  Gnassingbé.

Au cours de  leur entretien, le Chef de l’Etat togolais  a salué l’engagement de la CEDEAO qui, sous le leadership de son Président en exercice, Nana AKUFO-ADDO, Président de la République du Ghana, a tenu plusieurs sommets extraordinaires et envoyé de multiples missions de médiation à Bamako, pour un retour à l’ordre constitutionnel et une transition réussie au Mali, condition sine qua non du rétablissement de la paix et de la stabilité institutionnelle dans ce pays.

Le Président togolais a également réaffirmé l’appui indéfectible du Togo au Groupe de Soutien de la Transition au Mali (GST-MALI) initié par la Commission de l’Union africaine.

Le Vice-Président GOITA s’est réjoui de la solidarité manifestée par le Togo à l’endroit de son pays depuis le début de la crise et a vivement remercié le Chef de l’Etat togolais pour sa détermination et son engagement sans faille aux côtés du peuple frère malien.

Sur le plan international, les deux personnalités ont longuement échangé sur les questions de paix et de sécurité dans la sous-région ouest-africaine notamment au Sahel. Ils ont réaffirmé leur convergence de vues tant sur la nécessité d’une coordination des différentes initiatives visant à lutter contre le terrorisme et l’extrémisme violent que sur l’importance de l’implication des acteurs locaux dans la recherche de solutions aux problèmes politiques et sécuritaires en Afrique de l’Ouest.

Sur la question du terrorisme, le Président togolais et le Vice-président malien ont vivement déploré et condamné l’attaque terroriste qui a entraîné la mort, le 28 décembre 2020, de trois soldats français de l’Opération Barkhane. Tout en exprimant leurs condoléances au peuple français et aux familles éplorées, ils ont réitéré leur vif rejet de cet acte perpétré dans le but d’attenter à la vie des forces de défense et de sécurité au Mali.

Le gouvernement annonce une augmentation des frais de péage

Lors de son dernier conseil des ministres en date du mercredi 23 décembre, le gouvernement a annoncé une augmentation prochaine des tarifs de péage.

En effet, apprend-on, « les tarifs des contributions des usagers (les engins à deux roues, les tricycles, les véhicules légers, les véhicules poids lourds de toutes catégories) seront ajustés d’ici les prochaines semaines », il s’agit de combler cet écart », explique le gouvernement qui indique « vouloir tenir compte des enjeux d’entretien et de modernisation de notre réseau routier« .

Le gouvernement justifie également l’ajustement des contributions des usagers par la récente automatisation de nombreux postes de péages et la nécessité d’assurer une maintenance efficace.

« Chaque année, le besoin de financement pour l’entretien régulier des routes revêtues, non revêtues s’élève à environ 30 milliards de francs CFA tandis que les ressources budgétaires totales mobilisées, se situent en moyenne autour de 17 milliards de francs CFA par an« , indique le gouvernement.

De 2005 à 2020, de plus de 1 500 milliards de francs CFA investi dans le domaine des infrastructures routières, selon le gouvernement.

Mali: le dialogue avec les djihadistes peut aboutir à un «cessez-le-feu» (analyste)

Le dialogue annoncé, hier lundi, par le président malien Ibrahim Boubacar Keïta avec les chefs djihadistes de son pays devrait aboutir à « un cessez-le-feu », analyse pour APA le Béninois, Maurice Mahounon, spécialiste des questions de sécurité.Ce dialogue pourrait aboutir à « un cessez-le-feu, un accord classique comme dans les guerres », estime le docteur en Sciences Politiques, par ailleurs spécialiste de défense et de sécurité en Afrique de l’ouest.

Pour lui, ce type de négociations « a marché en Algérie et ça peut marcher également au Mali ». Présent au 33e sommet de l’Union Africaine (UA) à Addis-Abeba (Ethiopie) tenu les 9 et 10 février, le président IBK a annoncé, dans des médias français, l’ouverture d’un dialogue avec les chefs djihadistes Iyad Ag Ghaly et Amadou Koufa.

Quelques jours auparavant, son prédécesseur et Haut représentant pour le centre, Dioncounda Traoré, expliquait avoir mandaté des émissaires pour prendre contact avec les groupes terroristes.

A lire aussi: Dialogue avec les terroristes: lueur d’espoir à Bamako

L’initiative de Bamako, qui est « une bonne chose », s’inscrit ainsi « dans la logique des Occidentaux, en l’occurrence la France et les Etats-Unis. Officiellement, c’est ça la doctrine », analyse Maurice Mahounon, soulignant que l’on « sait ce qui s’est passé en sourdine dans la libération des otages ».

Mais « si le numéro un malien opte pour cette solution, il faut toujours essayer pour voir si les leaders djihadistes sont prêts à saisir cette main tendue de Bamako », poursuit-il.

Même s’ils « sont des gens avec une idéologie que ne partage pas le commun des mortels », les djihadistes devraient exprimer par ce dialogue ce qu’ils demandent : « autonomie, développement de leurs localités, … ».

A lire aussi: Mali : l’intégration d’ex-rebelles dans l’armée, « un couteau à double tranchant » (expert)

« Il y a beaucoup de choses à mettre sur la table pour savoir ce qu’ils veulent complètement », ajoute Dr Mahounon, notant néanmoins que Bamako « n’a pas la mainmise sur tous ces mouvements (qui) poussent comme des champignons. Mais c’est déjà un pas qui peut inciter les autres également à venir à la table de négociation ».

Au-delà du dialogue annoncé, le président Keita a également confié que l’armée malienne devrait arriver vendredi prochain à Kidal. Une ville du nord du pays qui échappe au contrôle de l’Etat central depuis six ans.

ODD: l’Afrique doit accroître les investissements (rapport)

Pour atteindre les Objectifs de Développement Durable (ODD), l’Afrique doit accroître les investissements, souligne un rapport de la Commission économique pour l’Afrique (CEA).« Un défi central que l’Afrique doit relever pour réaliser les ODD et parvenir à un développement durable et inclusif consiste à mobiliser les investissements requis dans des secteurs clés tels que la santé, l’énergie, les transports, la construction, l’éducation et la fabrication », indique le rapport économique sur l’Afrique.

Le document rendu public récemment par la CEA révèle que les besoins en infrastructures du continent se chiffrent entre 130 et 170 milliards de dollars par an jusqu’en 2025, avec un déficit de financement annuel de 67,6 à 107,5 milliards de dollars.

Selon le rapport, 19,6 % des entreprises opérant en Afrique estiment que le manque de financements est un obstacle majeur à la conduite de leurs activités. Près d’un quart des petites entreprises l’ont cité comme un obstacle majeur, tout comme environ 13 % des grandes entreprises.

A propos de l’énergie, il souligne qu’environ 590 millions de personnes en Afrique n’ont pas accès à l’électricité, et pour ceux qui y ont accès, la qualité est généralement médiocre et la fiabilité inacceptable en comparaison à d’autres régions du monde.

Sur le plan environnemental, la CEA note que 18 à 30 milliards de dollars par an au cours des deux prochaines décennies sont nécessaires pour l’action climatique et l’adaptation au changement climatique en Afrique, des projets et investissements de près de 1 000 milliards de dollars étant prêts à être financés.

« Pour la (bonne) gouvernance, quelque 6,3 % des entreprises en Afrique ont mentionné la corruption comme un obstacle majeur à la conduite de leurs activités », indique le rapport.

Le Togo lance son 5è recensement général de la population et de l’habitat

Le Gouvernement et l’UNFPA, Chef de file des Partenaires Techniques et Financiers, ont signé,  mardi 15 décembre 2020, le document de projet du 5ème recensement général de la population et de l’habitat (RGPH5).

Après le 4ème RGPH4 en 2010, le Togo s’est engagé à réaliser le 5è en 2021 avec la spécificité de l’utilisation des technologies d’information et de Communication (TIC). Ce recensement se réalise dans un contexte marqué par la mise en œuvre des agendas nationaux et internationaux notamment le plan national de développement (PND), l’agenda 2063 de l’Union Africaine et les objectifs du développement durable (ODD).

Ainsi, le RGPH-5 permettra d’une part de disposer des indicateurs nécessaires au suivi et à l’évaluation des agendas nationaux et d’autre part de connaitre la situation sociale de la population, y compris celle des populations vulnérables, notamment les personnes vivant avec un handicap, les orphelins, les enfants, les personnes âgées et les femmes à des niveaux géographiquement désagrégés.

Les caractéristiques de l’habitat et du cadre de vie de la population et les différents mouvements de la population seront également appréciés.

Les informations essentielles suivantes seront issues du recensement. Il s’agit :

  • d’une série de résultats détaillés et désagrégés de l’effectif et des caractéristiques de la population et de l’habitat ;
  • des cartes des communes, des cantons et croquis des grandes agglomérations ;
  • d’un système d’information géographique prenant en compte le fichier village et des lieux habités et intégrant les infrastructures socio collectives de base pouvant servir d’outils d’aide à la décision dans le processus de décentralisation et de l’aménagement du territoire ;
  • d’un Atlas démographique ;
  • des résultats d’analyses thématiques et des données communautaires.

Le coût du projet est estimé à près de 8,7 milliards FCFA, dont le pays a pu mobiliser 40%, apprend-on. A cet effet, Lomé fait un appel du pied à ses partenaires (dont l’UNFPA, en tête), pour combler les 60% restants, soit 5,17 milliards FCFA. Ce recensement devrait durer 3 ans.

La croissance économique de l’Afrique s’établit à 3,4% en 2019

L’économie africaine a connu une croissance de 3,4% l’année dernière, révèle un rapport de la Commission économique pour l’Afrique (CEA).« L’Afrique est la région du monde qui affiche la deuxième plus forte croissance, estimée à 3,4 % en 20193 », informe l’édition 2020 du rapport économique sur l’Afrique rendu public ce mardi à Addis-Abeba (Ethiopie).

Toutefois, note le document, « la pandémie de Covid-19 aura pour effet de ralentir la croissance, la ramenant entre 1,8 % et -4,1 % en 2020 ».

« La croissance en Afrique devrait rebondir à 5 % en 2021, à la faveur d’une mise en œuvre efficace des mesures de riposte à la Covid-19 et de la reprise économique mondiale », prévoit la CEA.

Elle souligne qu’après de légères hausses en 2019, les prix de plus de 2/3 des matières premières africaines exportées ont chuté en 2020. Le prix du pétrole, qui représente 40 % des exportations africaines et 7,4 % du PIB du continent, s’est effondré de plus de 50 %, atteignant son plus bas niveau depuis 2003. Les prix des métaux ont chuté de 20 % et ceux du coton de 26 %.

Selon les projections de la CEA, la pandémie fera basculer 5 à 29 millions de personnes en dessous du seuil d’extrême pauvreté fixé à 1,90 dollar par jour, par rapport à un scénario de référence de la croissance africaine en 2020.

La crise sanitaire actuelle a de nombreux effets sociaux négatifs et l’Afrique est particulièrement vulnérable, du fait de la faiblesse des systèmes de santé, des conditions de vie difficiles et d’un accès limité aux services d’assainissement.

Les systèmes de santé africains sont plus fragiles que ceux du reste du monde, avec des nombres plus faibles de lits d’hôpitaux, d’unités de soins intensifs et de professionnels de la santé rapportés à la population. L’Afrique compte en moyenne 1,8 lit pour 1 000 habitants, contre 6 en France et 8,2 en Fédération de Russie.

La cheffe du gouvernement a procédé au lancement officiel du branchement au réseau électrique de plusieurs localités

En tournée dans la préfecture de Vo, le 12 décembre 2020,  la cheffe du gouvernement Victoire Sidemeho TOMEGAH-DOGBE,  a procédé au lancement officiel du branchement de ces différentes localités au réseau électrique.

A Avetchèdome,  Boko-totsoagni, et  Tokpli,  le Premier Ministre  et les cadres UNIR-Vo ont échangé sur les questions de développement avec les responsables des groupements de femmes, des jeunes,  des enseignants volontaires et des leaders locaux des villages.

Dans ces différentes localités, les populations ont rappelé les réalisations faites par le gouvernement et les cadres UNIR-Vo. De l’électrification,  à l’ appui aux projets des jeunes entrepreneurs, en passant par les réseaux d’adduction d’eau,  la construction ou la réhabilitation de salles de classes,  les micro-crédits aux groupements de femmes, ou encore  les formations en transformation de manioc aux membres des groupements,  la construction d’unités modernes de transformation de manioc,  etc. , les populations se dites satisfaites de ces réalisations et ont adressé leurs remerciements au Président de la République et leurs félicitations au Premier Ministre.

Comme dans toutes ses sorties,  le Premier Ministre a profité de ces rencontres pour rappeler aux populations, les consignes du gouvernement pour lutter contre le Covid-19, l’importance de la paix pour la mise en œuvre des politiques du gouvernement. Elle a rappelé dans la foulée,  les récentes mesures  prises par le Chef de l’Etat comme la gratuité des soins aux femmes enceintes à partir de janvier 2021 et la suppression des frais d’inscription aux  examens scolaires et universitaires.

Elle a également remercié les électeurs de  ces localités pour leur appui aux Chef de l’Etat lors des élections présidentielles du 22 février 2020.

Covid-19 : un communiqué circule faisant état de dispositions complémentaires prises par le gouvernement, il s’agit d’un faux communiqué

Depuis le 10 décembre 2020, il circule sur les réseaux sociaux,  un communiqué faisant état de prétendues  dispositions complémentaires prises par le gouvernement pour éviter la propagation du coronavirus.

« Il  s’agit d’un faux communiqué », prévient le gouvernement dans un communiqué.  « Si des mesures doivent être prises, elles seront annoncées par les canaux officiels », rappelle le gouvernement qui  « appelle la population à la vigilance ».

 

Voici le faux communiqué

COMMUNIQUE DU GOUVERNEMENT

Le Gouvernement communique :
Dans le cadre des mesures envisagées par le gouvernement pour prévenir la propagation de l’épidémie du coronavirus, les dispositions complémentaires ci-après sont prises :

1. La fermeture pour deux semaines, à compter de ce vendredi 11 Décembre  2020 à minuit de toutes les frontières terrestres de notre pays aux passagers. Cette mesure ne s’applique pas à la circulation des marchandises.
2. Le bouclage de certaines villes notamment Lomé, Tsévié, Kpalimé et Sokodé, à partir de samedi 12 Décembre 2020 à 06 heures, avec les contrôles stricts aux entrées à hauteur de Tsévié sur la route nationale N°1 ; du péage d’Aného sur la route nationale N°2 et d’Amoussou-Copé sur la route nationale N°5.
3. L’interdiction jusqu’à nouvel ordre de la fréquentation par toute personne de la plage tout le long du littoral.

4. La fermeture pour un mois, des lieux de culte, des églises et des mosquées, à compter de samedi 12 Décembre  2020 à 6h.

5. La fermeture immédiate de tous les établissements scolaires publics, privés et confessionnels, primaires, secondaires et universitaires pour une période de trois (03) semaines.

6. Les funérailles et les enterrements ne devront pas regrouper plus de                         15 personnes, et ce, jusqu’à nouvel ordre.

7. Tous les vendeurs dans les  marchés devront porter des masques de protection.

8. Les activités culturelles et sportives de masse sont suspendues jusqu’à nouvel ordre.

9. La fermeture immédiate des discothèques sur toute l’étendue du territoire national.
Le Gouvernement invite la population à plus de précaution dans les lieux publics et lors des activités d’ordre social notamment le respect des mesures d’hygiène préconisées et à limiter les déplacements non indispensables.

Il fait appel à la compréhension, au civisme et au sens de responsabilité de tout un chacun pour la mise en œuvre efficace de toutes ces mesures.

Tout contrevenant à ces mesures s’expose à de sévères sanctions.

Fait à Lomé, le 10 Décembre  2020

Le Gouvernement

 

 

 

 

Le casier judiciaire informatisé à partir d’avril 2021

Le gouvernement togolais décide enfin d’informatiser la demande et l’obtention du casier judiciaire.

En conseil des ministres mercredi 09 décembre 2020, le gouvernement a suivi une communication relative à l’informatisation du casier judiciaire présentée par le Ministre de la justice et de la législation.

Selon le communiqué sanctionnant la rencontre, cette initiative s’inscrit dans le programme de modernisation du secteur judiciaire, entamé depuis 2005 qui a abouti à la mise en exploitation effective de la chaîne commerciale au tribunal de première instance (TPI) de Lomé.

« Face aux difficultés rencontrées par la population pour se faire délivrer un bulletin de casier judiciaire (nécessité de se déplacer dans sa préfecture de naissance générant d’importants coûts annexes ; délais longs…), ce projet vise à permettre que la demande et l’obtention du bulletin soient totalement dématérialisées », indique le communiqué qui précise : « Ainsi, tout requérant pourra, en se connectant via un smartphone ou un ordinateur, soumettre en ligne, la demande, le paiement et le traitement des casiers judiciaires ».

Ce dispositif innovant et qui s’inscrit dans la volonté du Gouvernement de dématérialiser les principales procédures administratives sera opérationnel dans toutes les juridictions en avril 2021.

La BRVM évoque le projet de construction d’une antenne au Togo

Le directeur général de la Bourse régionale des valeurs mobilières (Brvm), Dr Edoh Kossi Aménounvé, à la tête d’une délégation de l’institution régionale basée à Abidjan, effectue une visite au Togo. Il a été reçu en audience, le 4 décembre, par la cheffe du gouvernement togolais, Victoire Tomégah-Dogbé.
Le Dg de la Brvm a saisi l’occasion pour présenter à son hôte la feuille de route de la bourse pour accompagner la mission du gouvernement pour les prochaines années. Les deux personnalités ont également évoqué le projet de construction prochaine d’une antenne de la Brvm au Togo qui abritera plusieurs infrastructures de marchés. Dr Edoh Kossi Aménounvé a assuré la cheffe du gouvernement togolais de l’engagement de la Brvm à accompagner l’économie togolaise. « Nous avons également parlé du financement à long terme de l’économie togolaise, aussi bien pour l’État togolais que pour le secteur privé de ce pays, faire en sorte que le marché financier puisse accompagner l’État et le privé dans le financement des grands projets de développement. Nous avons, enfin, parlé du développement de l’actionnariat populaire au Togo. Comment faire en sorte que les Togolais, dans le cadre de la politique d’inclusion sociale et financière, puissent participer à la vie des entreprises togolaises en devenant actionnaires et faire en sorte que la richesse créée par les entreprises puisse être partagée aussi avec les populations », a déclaré Dr Edoh Aménounvé à la sortie de l’entrevue.

La Brvm salue la réponse adéquate du gouvernement togolais face à la crise sanitaire liée à la Covid-19. Pour son directeur général, « un des enseignements à tirer, c’est la digitalisation des activités économiques et c’est un sujet que Mme le Premier ministre nous a indiqué comme important pour le gouvernement togolais. Elle nous a présenté les points sur lesquels l’État est en train de travailler pour que cette digitalisation soit vraiment mise en place au Togo », a-t-il conclu.

Deux membres de l’opposition de la DMK inculpés et envoyés en prison

Le doyen des juges d’instruction du Tribunal de Lomé a signé vendredi dernier un mandat de dépôt à l’encontre de Brigitte Adjamagbo-Johnson et Dodzi Gérard Djossou, membres de la DMK ( Dynamique Monseigneur Kpodzro). Ils ont été inculpés pour rassemblement de malfaiteurs et atteinte à la sécurité intérieure de l’État.

La DMK s’indigne contre la posture de la justice togolaise et fonde de nouveau ses arguments sur le différend post-électoral de février 2020. La DMK, pour ce faire, «élève sa vive protestation contre la décision du Procureur de la République et du Doyen des juges d’instruction qui ne sont que des injonctions du pouvoir dictatorial togolais, dans le but de faire taire la DMK qui réclame sa victoire à lui confiée par le peuple dans les urnes le 22 février 2020».

Et la DMK de clamer une fois de plus son innocence dans cette nouvelle affaire à la fois judiciaire et politique. «La DMK déclare à la face du monde qu’elle n’a jamais été et ne sera jamais un groupement de malfaiteurs et n’a jamais envisagé une quelconque action de déstabilisation ou de tentative d’atteinte à la sécurité intérieure de l’État dont on accuse ses deux responsables inculpés».

Pour leur avocat, Maître Darius Atsoo, c’est une manœuvre pour les intimider.

« Après 155 heures de garde à vue pour Madame Adjamagbo-Johnson Kafui et 192 heures pour monsieur Djossou, la défense révèle que monsieur le procureur de la République n’est pas parvenu à étayer les charges qu’il retient d’éléments matériels pertinents pouvant justifier la poursuite en cours.

Nous considérons que leur placement sous mandat de dépôt vise tout simplement à les intimider en réduisant à néant leur droit à la liberté d’expression d’opinions politiques.

Notons que, des organisation de la société civile annoncent des initiatives pour exiger leur libération.

 

Le Togo renforce son dispositif de protection des inventions et créations

Misant sur un secteur privé qui s’engage dans des innovations, le gouvernement a reçu lundi 30 novembre 2020, l’onction des députés pour ratifier l’accord de Bangui qui institue l’Organisation Africaine de la Propriété intellectuelle (OAPI).

Ce texte qui prend en compte les nouveaux traités internationaux relatifs à la propriété intellectuelle, « est un outil juridique qui permet au Togo de mieux protéger les inventions et les créations ainsi que de lutter efficacement contre la contrefaçon, notamment celle des produits pharmaceutiques », indique-t-on à l’Assemblée nationale.

 Kodjo Sévon-Tépé ADEDZE, Ministre togolais du commerce, de l’industrie et de la consommation locale, fait savoir pour sa part, que la ratification autorisée est une garantie de réussite surtout de l’axe 2 de la vision stratégique Togo 2025 dont l’objectif principal est de dynamiser la création d’emplois en s’appuyant sur les forces de notre économie. Avant d’ajouter qu’elle s’inscrit en droite ligne de l’ambition du pays de renforcer son attractivité vis-à-vis de potentiels investisseurs.

Notons qu’en plus du Togo, l’OAPI compte 16 pays membres que sont :  le Bénin, le Burkina Faso, le Cameroun, la Centrafrique, le Congo, la Côte d’Ivoire, le Gabon, la Guinée, la Guinée Bissau, la Guinée équatoriale, le Mali, la Mauritanie, le Niger, le Sénégal, le Tchad, l’Union des Comores.

Diplomatie : la cheffe du gouvernement a reçu la présidente de la Haute cour de justice du Bénin, et l’ambassadrice du Sénégal au Togo

Le Premier Ministre, Victoire Tomégah-Dogbé , a reçu mardi 1er décembre 2020, la présidente de la Haute cour de justice du Bénin Cécile de Dravo Zinzindohoué est en visite de travail au Togo dans le cadre de la préparation du colloque international prévu à Cotonou au Bénin les 09 et 10 décembre prochain.

Les échanges entre les deux personnalités ont porté sur l’organisation de ce colloque placé sous le thème, responsabilité civile et pénale des gouvernants. Elles ont également fait le tour d’horizon des relations d’amitié qui existent entre les institutions de la République du Bénin et du Togo.

« Cette entrevue avec Mme le Premier Ministre, c’est d’abord pour présenter toutes mes félicitations à Mme le Premier Ministre », a déclaré Cécile de Dravo Zinzindohoué «  J’ai porté à son attention l’admiration, la solidarité et l’espoir que suscite sa nomination en tant que femme à la tête du gouvernement togolais. Nous avons par ailleurs, échangé sur la teneur du colloque. Elle a insisté sur la solidarité qui devrait exister entre nous qui avions eu le privilège d’être propulsées sur la scène nationale et internationale. Nous devons être des modèles non seulement pour les jeunes filles, mais des modèles de compétences et de succès pour toutes nos populations », a-t-elle ajouté.

Le Premier Ministre s’est également entretenu avec l’ambassadrice du Sénégal au Togo Bineta Samb Ba en fin de mission après cinq ans passés en poste au Togo.

Occasion pour la diplomate de dresser un bilan de la coopération entre les deux pays au Premier ministre. La coopération entre le Sénégal et le Togo ces dernières années s’est tournée plus vers une coopération économique et culturelle. En témoigne  l’organisation des premières journées économiques et commerciales sénégalo-togolaises en 2017 à Dakar au Sénégal et en 2018 à Lomé.

Togo: Amnesty dénonce les nouvelles arrestations d’opposants

Les arrestations arbitraires d’opposants survenues le week-end dernier s’inscrivent dans une répression croissante des voix dissidentes par les autorités togolaises depuis la réélection du président Faure Gnassingbé pour un quatrième mandat en février 2020, a déclaré, ce mardi, Amnesty International.L’organisation de défense des droits humains rappelle que la garde à vue de Brigitte Kafui Adjamagbo-Johnson, nouvelle coordonnatrice de la Dynamique Monseigneur Kpodrzo (DMK), un regroupement de partis d’opposition et d’organisations de la société civile au Togo, et de Gérard Yaovi Djossou, chargé des affaires sociales et des droits de l’homme, a été prolongée hier lundi.

Ils ont été arrêtés respectivement les 28 et 27 novembre, alors que la DMK avait appelé à une grande manifestation à Lomé pour dénoncer les résultats de l’élection présidentielle et le harcèlement judiciaire contre des opposants. Ils sont accusés de regroupement de malfaiteurs et atteinte à la sécurité intérieure de l’Etat.

« L’arrestation des deux opposants semble être strictement liée à l’appel à manifestation et apparait comme une nouvelle illustration des autorités de vouloir réduire au silence l’opposition et les voix dissidentes », a déclaré Marceau Sivieude, directeur régional adjoint d’Amnesty International pour l’Afrique de l’Ouest et l’Afrique centrale.

Cité dans un communiqué de presse, M. Sivieude estime que « les autorités togolaises doivent libérer immédiatement et de façon inconditionnelle Brigitte Kafui Adjamagbo-Johnson et Gérard Yaovi Djossou, et respecter la liberté d’expression et de manifestation pacifique de toutes les personnes, y compris les opposants politiques ».

Le ministre de l’Administration du territoire a évoqué des raisons liées à la pandémie de Covid-19 pour interdire la manifestation de l’opposition. Les deux opposants ont été arrêtés et leurs domiciles perquisitionnés.

« La lutte contre la pandémie de Covid-19 ne doit pas servir de prétexte pour justifier la pratique illégale de l’interdiction systématique des manifestations de l’opposition politique au Togo », a déclaré Marceau Sivieude.

 

Selon les informations recueillies par Amnesty International, Brigitte Kafui Adjamagbo-Johnson était partie rendre visite à Gérard Yaovi Djossou arrêté le 27 novembre. Dans les locaux du Service central de recherches et d’investigations criminelles (SCRIC), elle se verra remettre une convocation.

Elle est revenue à son domicile accompagnée par des éléments du SCRIC, venus faire une perquisition avec un photographe. Ils ont fouillé la chambre à coucher de Brigitte et celle de son enfant, ont pris deux cartables contenant des documents personnels de sa famille, une dizaine de carnets de notes, des feuilles de présence, un ordinateur et deux disques durs.

Les accusations contre elle lui ont été notifiées après six heures d’audition dans les locaux du SCRIC.

Quant à Gérard Yaovi Djossou, Amnesty souligne qu’il a été entendu pendant 10 heures, menotté et sans la présence de son avocat. Il a été arrêté à Lomé dans la circulation par des gendarmes en civil. Un des agents en civil lui aurait asséné trois coups de poing.

Au total, rappelle Amnesty International, 16 militants de la DMK ont été arrêtées le 21 avril 2020 et inculpés pour flagrant délit de rébellion. Ils ont été jugés puis condamnés à 12 mois de prison dont huit mois avec sursis. Elles voulaient s’opposer à l’arrestation de l’opposant Agbéyomé Kodjo le même jour. Elles ont été libérées le 25 août dernier.

« En outre, le harcèlement contre les journalistes se poursuit. Au cours de cette année, plusieurs médias togolais ont été sanctionnés par la Haute autorité de l’audiovisuel et de la communication (HAAC), ordonnant la suspension des journaux tels que +Alternative, Fraternité  et Liberté+ », conclut Amnesty.

FETUE : 125 projets retenus bénéficieront d’une assistance technique

Les projets retenus lors du premier Forum Economique Togo-UE (FETUE) vont bénéficier d’une assistance technique. Cet appui est l’œuvre du  gouvernement togolais qui,  avec l’appui de la Délégation de l’Union Européenne au Togo (DUE), a recruté  le cabinet BAGE SARL  pour appuyer les porteurs de projets dans la restructuration de leurs plans d’affaires en vue de disposer de dossiers solides facilement défendables devant les institutions financières.

BAGE SARL  mobilisera une équipe de 15 experts, spécialistes dans différents domaines notamment, des experts comptables, des managers de projets, des agroéconomistes et des ingénieurs industriels.

Au total, 125 projets sont retenus pour bénéficier de cette assistance technique.

A terme, le cabinet devra non seulement, renforcer les capacités des porteurs de projets notamment, dans la gestion d’entreprise, la gestion de la dette et sur d’autres aspects techniques pour leur permettre de mieux gérer leurs entreprises, mais aussi les accompagner dans la levée des fonds.

Les travaux du cabinet  ont été lancés  mardi 17 novembre 2020 par la Ministre, Secrétaire Générale de la Présidence, Sandra Johnson au cours d’une rencontre  à la Présidence de la République, en présence du Chef de Coopération de la DUE et du Chef de mission du cabinet BAGE SARL.

Un atelier de cadrage est prévu dans la première quinzaine du mois de décembre 2020 entre le cabinet et les porteurs de projets, pour permettre aux experts d’engager des échanges B to B en vue de la restructuration des plans d’affaires selon les standards requis. Des visites d’entreprises ou de sites de production sont prévues dès janvier 2021; des rencontres structurées auprès  des banques, des institutions non-bancaires, des sociétés crédit-bail, des fonds d’investissement et des investisseurs potentiels seront organisées pour présenter les projets restructurés.

Enfin, un atelier de pitching sera organisé en juin 2021, en présence des institutions financières locales, régionales et internationales, des fonds d’investissement pour la mobilisation des financements.

 

 

 

La cheffe du gouvernement a reçu le soutien des femmes du secteur privé

La cheffe du gouvernement Victoire TOMEGAH-DOGBE  a échangé, mardi 24 novembre 2020, avec une délégation  des femmes du secteur privé, notamment les femmes chefs d’entreprise et les femmes du Grand marché. La délégation était conduite  par Edwige Sant’Anna Atayi, Secrétaire générale de l’Association professionnelle des revendeuses de tissus Wax hollandais.

Face au Premier ministre,  la délégation  a exposé la situation des affaires, dans le contexte actuel marqué par la crise du Covid-19.  Elle a plaidé pour plus de financement pour une relance rapide de l’économie et souhaité la reprise rapide des travaux de reconstruction du bâtiment central du Grand marché de Lomé.

« C’est pour nous une fierté d’avoir une femme Premier Ministre », s’est félicitée la cheffe de la délégation.  « Nous sommes venues la féliciter, l’encourager pour le travail qu’elle a à faire. Nous sommes venues aussi lui dire combien nous avons été honorées qu’il y ait autant de femmes dans le gouvernement et que nous les femmes chefs d’entreprise, du secteur privé et du grand marché de Lomé sommes toutes derrière elle pour que le Togo puisse avancer », a-t-elle ajouté.

Asky se dote de son 4eme Boeing 737-800

ASKY a réceptionné son 4e Boeing 737-800. L’appareil était précédemment exploité par son partenaire Ethiopian Airlines. La compagnie basée dans la capitale togolaise comprend maintenant 10 avions dont cinq 737-700, 04 Boeing 737-800 et un Dash 8-400. 

L’appareil réceptionné par Asky a une capacité de 151 passagers, apprend-on, avec 135 en classe Économique et 16 en classe Affaires. Sa mise en service devrait permettre à la compagnie de reconstituer et consolider son réseau, alors qu’elle a renoué avec la quasi-totalité de son réseau d’Afrique centrale et de l’Ouest qui comprend plus d’une vingtaine de dessertes.

Hormis des opérations de cession d’avions entre les deux compagnies, il est à rappeler qu’Ethiopian Airlines est un partenaire stratégique d’Asky Airlines.

Togo : la cheffe du gouvernement a reçu les femmes des marchés du Grand-Lomé

Conduite par Mazalo Katanga , directrice générale de l’Agence Nationale d’Appui au Développement à la Base (ANADEB), une délégation des femmes des marchés du Grand-Lomé, et des Comités de développement à la base (CDB), a rencontré mardi 17 novembre 2020, la cheffe du gouvernement Victoire Tomégah-Dogbé.

Au cours des échanges, Mme Katanga a, au nom de toutes ces femmes, remercié le Chef de l’État pour le choix porté sur Mme le Premier Ministre. Pour elle, les femmes bénéficient d’une attention particulière du gouvernement avec plusieurs mécanismes d’accompagnement mis en place pour leur épanouissement.

« Nous sommes venues adresser nos sincères félicitations à notre maman qui a beaucoup fait dans nos marchés (clôture des marchés, construction de nouveaux hangars, assainissement). Nous lui avons demandé de transmettre nos remerciements à notre papa Son Excellence Monsieur Faure Essozimna Gnassingbé qui a fait un bon choix en nommant une femme à la Primature »,  a indiqué pour sa part Pascaline Dangbui, présidente des femmes du marché d’Adidogomé.  « Nous les femmes des marchés, sommes fières de cet honneur. Nous avons saisi l’occasion pour lui soumettre nos projets qui nous tiennent vraiment à cœur dans nos marchés », a-t-elle ajouté.

Recours à la science pour renforcer la résilience des agriculteurs africains

Un consortium d’acteurs a lancé, sous l’égide du Conseil ouest et centre africain pour la recherche et le développement agricoles (Coraf), le Programme détaillé pour le développement de l’agriculture en Afrique ex-Pilier 4 (PDDAA-XP4), axé sur la science pour renforcer la résilience des agriculteurs au climat.Financé par l’Union européenne et lancé le 12 novembre dernier, le PDDAA-XP4 aidera le Coraf et ses partenaires à tirer parti de la science, des technologies et des innovations, pour faire progresser les objectifs de productivité alimentaire, explique un communiqué reçu ce mercredi à APA.

« Ce projet est conçu pour déployer la science et l’innovation pour arriver à une transformation inclusive, durable et adaptée au climat, de l’agriculture et des systèmes alimentaires connexes en Afrique de l’Ouest et du Centre », a déclaré le Dr Abdou Tenkouano, Directeur exécutif du Coraf cité par le texte.

Le consortium d’acteurs de mise en œuvre comprend le Forum pour la recherche agricole en Afrique (Fara), le Forum africain pour les services consultatifs agricoles (Afaas), l’Association pour le renforcement de la recherche agricole en Afrique de l’Est et du Centre (Asareca) et le Centre de Coordination de la Recherche et du Développement Agricoles pour l’Afrique Australe (CCARDESA).

Le PDDAA-XP4 est administré par le Fonds international de développement agricole (Fida).

« (…) l’objectif du PDDAA-XP4 est de contribuer à la mise en œuvre de l’Agenda 2030, en particulier l’objectif 2 (zéro faim), l’objectif 5 (égalité des sexes), l’objectif 10 (réduire les inégalités), l’objectif 12 (consommation responsable) et l’objectif 13 (lutter contre le changement climatique), ainsi que l’Agenda 2063 de l’Union africaine et la Déclaration de Malabo », a expliqué de son côté, Dr Malu Ndavi, Spécialiste technique mondial en chef du Fida.

Le montant total du don de quatre ans est d’environ 30 millions d’Euros pour tous les partenaires d’exécution, avec un cofinancement potentiel du Fida et d’autres organisations.

Le PDDAA-XP4 fait partie du projet Développement de l’Innovation Intelligente grâce à la Recherche en Agriculture (en anglais, Development Smart Innovation through Research in Agriculture, DeSIRA), une initiative de l’Union européenne.

Grippe aviaire : le Togo interdit l’importation de volailles en provenance de six pays

Les volailles vivantes, leurs produits dérivés, et des aliments pour volailles en provenance d’Allemagne, Irlande, Danemark, Pays-Bas, Royaume-Uni et de la Russie ne seront plus importés au Togo à compter de ce lundi 16 novembre 2020. C’est ce qu’a annoncé Antoine Lékpa-Gbégbéni, ministre togolais de l’agriculture, et pour cause.

Dans ces six pays qui passent sur la liste rouge du Togo, une épidémie de grippe aviaire sévit depuis quelques semaines, explique le ministre qui invite les provendiers et agriculteurs au strict respect des mesures de biosécurité. Notamment aux frontières, aux marchés et dans les élevages afin de prévenir la menace.

Cette mesure préventive rappelle il y a un peu plus d’une décennie, deux épidémies liées au virus H5N1qui avaient entraîné l’abattage de plusieurs milliers de volailles.

Rentrée scolaire : les cadres d’Unir Vo en visite pour s’enquérir du bon démarrage des cours

Sur instruction du Premier Ministre, Mme Victoire Tomégah-Dogbé, une délégation des cadres du parti Union pour la République (UNIR-Vo),  a effectué  le jeudi 12 novembre 2020 , une tournée  dans les établissements scolaires des communes Vo2 et Vo4.

Conduite par le Secrétaire préfectoral UNIR-Vo, M. AGBOSSOUMONDE Aristide  la délégation est allée s’enquérir du bon démarrage des cours dans et de recueillir les difficultés rencontrées par le corps enseignant à l’entame de cette nouvelle année scolaire marquée par la pandémie du Covid-19.

Cette visite s’inscrit dans une démarche d’écoute et de proximité voulue par le Premier Ministre qui, il y a quelques jours, a offert  des outils pédagogiques et des équipements de protection individuelle aux élèves et enseignants de Vo.

Pour AGBOSSOUMONDE Aristide,  cette démarche «permettra de mieux cerner les besoins  dans notre localité et d’y apporter les solutions idoines,  certaines des difficultés pouvant être gérées au niveau local par une bonne organisation des cadres du milieu en synergie avec les établissements scolaires et les parents d’élèves».

 Responsables, enseignants et représentants des parents d’élèves des 15 établissements scolaires visités, ont salué cette  initiative et espèrent qu’elle permettra de  résoudre  dans les meilleurs délais certaines difficultés auxquelles ils font face notamment avec la gestion du Covid-19.

La délégation se rendra  le jeudi prochain dans les communes Vo 1 et Vo 3.

Notons que, La rentrée scolaire 2020-2021 est effective sur le territoire togolais  depuis le 02 Novembre 2020. 

Covid-19 : « La chaîne de l’Espoir » offre des équipements de protection au CHU Sylvanus Olympio

Le CHU Sylvanus Olympio, le plus grand centre public de soins au Togo, a reçu un don de matériels et d’EPI (Equipements de protection individuelle) de l’ONG « La chaîne de l’Espoir » le 11 novembre afin de lutter contre la pandémie du coronavirus.

«La courbe de contaminations de la Covid-19 ne cesse de grimper partout dans le monde. Le personnel soignant enregistre ces derniers moments un taux de contamination inquiétant et cela demande des actions urgentes». C’est la situation sanitaire telle que décrite par la Direction de CHU ,Sylvanus Olympio .
Un cri de détresse qui a fait écho au sein de l’ONG française « La chaine de l’Espoir ». Elle a décidé de voler au secours du personnel de ce centre hospitalier en lui offrant un lot de consommables pour se prémunir contre la pandémie. Ce lot a été remis aux hautes autorités de cette structure sanitaire le mercredi 11 novembre 2020 par Thomas Dietrich, coordonnateur-pays de l’ONG au Togo. Ce lot de matériels de consommables, d’une valeur estimée à plus de 25 millions de francs CFA est composé de masques, de combinaison, de gants, d’écouvillons, de thermo-flashs, de bottes, de lunettes, de dispositifs de lave-mains, de gel et solutions hydroalcooliques, de visières, et de savon liquide.
Le Docteur Edorh Gbéhomilo, chef Comité local de la coordination de la gestion de la riposte contre la Covid-19 a tenu à exprimer la gratitude du CHU et de tous les agents de santé y exerçant au donateur: « Nous disons un sincère merci à la Chaîne de l’Espoir ».

Les résultats préliminaires d’une étude autour du niveau de protection au sein du personnel hospitalier révèle que 97% du personnel trouve insuffisants les EPI (Equipements de protection individuelle) disponibles. Et cette insuffisance a contribué à la survenance de plusieurs cas positifs parmi le personnel.
Du côté de l’ONG, c’est la satisfaction d’avoir contribué à amoindrir des besoins des praticiens hospitaliers.

A cet effet la coordonnateur de cette ONG a retracé l’historique de la collaboration entre les deux entités : «Le CHU SO est un partenaire de longue date de La Chaîne de l’Espoir. Nous travaillons avec le service pédiatrique dans l’amélioration de la santé des enfants, notamment à travers la chirurgie pédiatrique. Et ce matin du 11 novembre, nous avons voulu perpétuer ce partenariat. C’est vrai que nous sortons un tout petit peu de notre mandat habituel, mais cela se justifie par les circonstances exceptionnelles créées par la Covid-19. Elle nous a poussé à vouloir appuyer l’ensemble du Centre dans sa riposte anti-pandémique».

Diplomatie : Faure Gnassingbé magnifie la vision d’Alpha Condé

Le président Faure Gnassingbé s’est réjoui, mercredi de la réélection d’Alpha  Condé à l’issue du scrutin du 18 octobre. Faure Gnassingbé dit compter sur le locataire du palais de Sékhoutouréyah pour renforcer les relations d’amitié et coopération entre le Togo et la Guinée.

« La proclamation officielle des résultats du scrutin du 18 octobre en Guinée m’offre l’agréable plaisir de vous adresser mes vives et chaleureuses salutations ainsi que mes vœux ardents de succès », indique Faure Gnassingbé.

« La confiance renouvelée du peuple de Guinée à votre endroit tient à la fois à l’homme d’Etat d’expériences que vous êtes et à votre vision de faire de la Guinée un Etat moderne et prospère », ajoute le chef de l’Etat.

Le dirigeant togolais exprime son engagement à œuvrer pour le renforcement des relations entre la Guinée et le Togo.

« Je me réjouis de la perspective de continuer à œuvrer ensemble avec vous à la promotion et à la consolidation des relations de coopération qui existent entre nos deux pays frères ainsi qu’à la réalisation de nos objectifs commun afin de construire une CEDEAO des peuples à laquelle nous aspirons », formule Faure Gnassingbé.

Notons que, Alpha Condé a été élu pour un troisième mandat en Guinée.

Rose Kayi MIVEDOR nommé ministre de la promotion de l’investissement

Le  gouvernement Tomégah-Dogbé s’est élargi. Depuis  lundi 09 novembre 2020, Rose Kayi MIVEDOR a fait son entrée dans la nouvelle équipe avec le portefeuille de la promotion de l’investissement. Le nouveau membre du gouvernement a officiellement pris fonction au cours d’une cérémonie tenue au Ministère du commerce, de l’industrie et de la consommation locale.

À cette occasion, ADEDZE Kodjo , ministre du commerce, de l’industrie et de la consommation locale  a transmis  à Rose Kayi Mivédor, les attributions relatives  à  son poste, en présence  du Secrétaire général du gouvernement, NATCHABA Kanka-Malik.

Le Secrétaire général du Gouvernement a félicité Mme MIVEDOR Kayi pour sa nomination  tout en lui souhaitant une fructueuse mission. Kodjo ADEDZE et Mme Kayi MIVEDOR, ont tour à tour remercié le Chef de l’Etat pour sa bienveillance et sa vision de faire du Togo un pays plus attractif aux investissements, à travers les profondes et audacieuses réformes entreprises dans les différents secteurs, dont entre autres, la loi portant code des investissements en République Togolaise.

Les deux ministres ont également émis le vœu d’une interaction forte et dynamique entre leurs deux institutions, ce qui devra permettre de créer plus d’attractivité  pour les nouveaux investisseurs, et induire une résilience économique, une forte amélioration des conditions sociales et un meilleur positionnement du pays à l’échelle internationale.

Notons que, le Gouvernement togolais passe de 33 à 34 membres.

 

Route Lomé-Vogan-Anfoin : la cheffe du gouvernement fait l’état des lieux

Le mercredi 11 novembre 2020, Madame le Premier Ministre, Cheffe du Gouvernement Victoire Tomégah-Dogbé a effectué une visite de terrain sur la nationale N34 Lomé-Vogan-Anfoin pour constater la bonne évolution des travaux de réhabilitation de ce tronçon. Cette visite de terrain a permis à Mme Victoire Tomégah-Dogbé d’apprécier l’évolution des travaux et d’encourager les entreprises pour livrer ces travaux dans les prochains mois.

« Nous avons voulu, faire une descente sur le terrain pour nous rendre compte de l’évolution des différents travaux. Nous avons fait plusieurs arrêts. Nous nous sommes arrêtés à Djagblé, Hahotoé, Akoumapé, jusqu’à Anfoin en passant par le carrefour Yéssouvito à Vogan. Ensemble avec le préfet et les élus locaux, nous sommes allés constater de visu comment les choses se passent », a-t-elle indiqué.

Par ailleurs, elle a remercié les populations à travers les élus locaux et rassuré de l’engagement du Gouvernement à faire accélérer les travaux.

« Aujourd’hui, nous pouvons dire que les difficultés qui ont été rencontrées sont derrière nous. Grâce à l’engagement de tous et au leadership du Chef de l’État, les travaux évoluent bien. Des instructions ont été données aux ministres pour que les déplacements de réseaux soient accélérés et achevés rapidement. Je voudrais saisir cette occasion pour renouveler les regrets aux populations des localités, mais surtout les remercier pour leur patience et leur collaboration », a-t-elle rassuré.

Notons que, ces travaux sont Confiés depuis quelques années à l’entreprise chinoise CRBC (China Road and Bridge Corporation) pour 31 milliards FCFA, l’exécution des travaux sur ce tronçon long de 61 km a été financée par l’Etat togolais.