Les Profs Kpodar et Kokoroko rendent hommage à leur aîné le Prof  Ahadzi-Nonou  

Le Professeur Koffi Ahadzi-Nonou a donné des cours à plusieurs étudiants dont la pluparts sont aujourd’hui devenus Professeurs comme lui.  Les profs Adama kpodar, vice-président de l’Université de Kara et Dodzi Kokoroko, président de l’Université de Lomé qui sont deux de ses anciens élèves lui ont rendu hommage hier mercredi au cours d’une cérémonie solennelle à l’auditorium de l’Université de Lomé.  

Au cours de la cérémonie, les deux professeurs ont remis à leur ainé des « Mélanges » édités en son honneur.  Selon Pr. Dodzi Kokoroko,  ces « Mélanges » sont une œuvre collective, faite d’articles, coordonnée par les premières élèves du Pr. Koffi Ahadzi-Nonou, autour de l’idée fondamentale chère à leur maître. Il s’agit, a-t-il dit, de la finalité de droit et de la science politique, une problématique éternelle qui justifie l’existence même des disciplines et de leurs enseignements, mais qui ne sauraient se réduire à un questionnement réducteur des objectifs. Il a précisé que l’idée de finalité fait remonter à la conception, à la qualité, à l’exécution et à l’évaluation de l’instrument qui doit atteindre sa cible.

Pour le président de l’UL, les « Mélanges » remis au Pr. Ahadzi-Nonou ont été conçus pour immortaliser son parcours exceptionnel et lui témoigner amour, admiration et amitié. Selon lui, les « mélanges » sont une sorte de dévotion intellectuelle manifestée sous forme d’hommage des collègues et amis, en récompense à l’éminent professeur pour tout ce qu’il a apporté à la communauté universitaire.

Aussi, de tous les éloges qui lui ont été faits hier, l’on retiendra-t-il que Pr. Koffi Ahadzi-Nonou est le symbole de la rigueur, de l’engagement et de la fidélité : « Cet éminent personnage se distingue par sa pluridisciplinarité et par sa complétude universitaire avec en toile de fond « une passion  » hors pair dans ce qu’il entreprend », a déclaré Pr. Kokoroko.

Un parcours exceptionnel

De l’avis de nombreuses personnalités à la cérémonie d’hommage, Pr. Ahadzi-Nonou fait partie des icônes du droit public et de la science politique. En effet, après l’obtention de son Diplôme d’Etude Approfondie en Droit public (DEA) à l’Université de Poitiers en 1979, il s’est engagé pour un autre en Analyse politique et institutionnelle dans la même institution en 1980. Il soutient en 1989 sa thèse « Essai de réflexion  sur les régimes de fait : le cas du Togo », thèse qui lui a valu le prix de thèse de l’Université de Poitiers. Par cette récompense, il devient ainsi un intellectuel célèbre.

De 1986 à 1987, il enseigne à l’Université Nationale du Bénin, puis de 1987 à 1992, à  celle de Niamey, au Niger. Pr. Ahadzi-Nonou commence sa carrière universitaire au Togo en 1992 et devient le premier agrégé en Droit public et sciences politiques en 1997, puis professeur titulaire de Droit public en 2003.

L’homme que beaucoup présentent comme un passeur entre les universités draine derrière lui des doctorants, des docteurs, des agrégés et des professeurs titulaires. Membres du jury d’agrégation du concours de droit public en 2005 et président du jury en 2013, 2015 et 2017, Pr. Ahadzi-Nonou continue de former une génération d’enseignants de haut rang.

Chef de département de Droit public de 1995 à 2003, il a été vice-président de l’Université de Kara (2003-2006) et président de l’UL (2006-2014). Sur le plan régional, il fut président du comité consultatif général du CAMES (2009-2014). Membre du Comité Technique spécialisé des sciences juridiques et politiques de 1996 à 2006. Attaché à la paix et à la réconciliation, il fut le premier rapporteur de la Commission Vérité, Justice et Réconciliation du Togo (2009-2012) et juge à la Cour constitutionnelle en 2014. Prof Koffi Ahadzi-Nonou entame sa retraite administrative en juin prochain, fier d’avoir préparé sa succession, qui n’entend  point parler de parricide.

Source: Togo Presse

Voici la liste des candidats à la présidentielle 2020

Hier 8 janvier était la date limite du dépôt des candidatures pour la présidentielle de 2020 dont le premier tour est prévu en février. L’on note au totale 10 candidatures dont celle d’une femme, candidate indépendante.

 

La liste des candidats

Jean-Pierre FABRE

Faure GNASSINGBE

Aubin THON

Agbéyomé KODJO

Dr William KOUESSAN

Komi WOLOU

Aimé GOGUE

Me Traoré TCHASSONA

Innocent KAGBARA

Mme KPETIGO Afiwa

Faure Gnassingbé, soutiens et oppositions à son 4è mandat

L’annonce hier  de la candidature de Faure Gnassingbé pour la présidentielle de 2020 suscite des diverses réactions des acteurs politiques et acteurs de la société civile. Le chef de l’Etat qui est dans le starting-block pour un quatrième mandat, bénéficie toujours du soutien de son parti. Toutefois, sa candidature a du mal à passer chez une partie de l’opposition et de certaines organisations de la société civile.

En dehors des différents mouvements du parti (MJU, MFU et MSU) des organisations comme le NJSPF et bien d’autres, Faure Gnassingbé pourra également compter sur le soutien de certains partis politiques.

Le Bloc Alternatif Togolais pour une Innovation Républicaine (BATIR), l’un d’eux vient d’ailleurs de promettre publiquement son soutien à Faure Gnassingbé. Les premiers responsables de ce parti ont animé un point de presse où la décision de porter leurs soutiens à Faure Gnassingbé a été rendue publique à travers une déclaration.

A côté des soutiens, il y a également des résistances à la candidature du chef de l’Etat togolais qui se profilent à l’horizon. Il s’agit des marches et manifestations que compte organiser le mouvement « En Aucun Cas » et le Front citoyen Togo debout.

Tchatikpi Olympio et Djimon créent un nouveau mouvement politique

Exclu du Parti national panafricain (PNP) parce que allant à l’encontre des idéaux et de la ligne du parti, Ouro Djikpa Tchatikpi  crée avec Nathaniel Olympio du Parti des Togolais et Djimon Oré du Front patriotique pour la démocratie (FPD), un « creuset de réorientation » de la lutte pour l’alternance et le développement au Togo.

C’est au cours d’une conférence de presse ce matin que les trois hommes viennent de partager avec l’opinion nationale leurs objectifs en créant ce mouvement politique. Il s’agit selon ces derniers d’un « creuset de réorientation de la lutte pacifique pour l’avènement d’une transition politique apaisée et la transformation du Togo».

« C’est dans ce contexte affreux que le régime RPT/UNIR s’apprête à organiser la septième parodie d’élection présidentielle des trente dernières années. Sous le prétexte de « démocratie apaisée », le principe de cette mascarade suit le rituel : élection truquée, contestation réprimée suivie de pseudo dialogue. La conséquence est le maintien du peuple dans l’humiliante domination hors pair sur le continent », lit-on dans leur déclaration liminaire.

Présidentielle 2020 : aujourd’hui dernier jour pour le dépôt des candidatures

Ce mercredi 8 janvier est la date finale pour le dépôt des candidatures pour le compte de la présidentielle de février 2020.

Mais jusqu’alors, seulement 1 candidat a officiellement déposé sa candidature au niveau de la Commission électorale nationale indépendante(Ceni).

La journée d’aujourd’hui sera certainement chargée au siège de l’institution chargée d’organiser les élections au Togo. Si l’on prend en compte les annonces de candidatures notées depuis l’année dernière, la Ceni devrait enregistrer plus de 17 candidatures.

Affo Atcha-Dédji, sa nouvelle fonction à bras le corps

Nommé il y a quelques semaines ministre de l’Enseignement primaire et secondaire, Affoh Atcha-Dédji a entamé hier lundi une tournée qui se fera de Lomé à Cinkassé dans les établissements scolaires publics.

Au cours de cette tournée, l’ancien directeur général de Togocom va échanger avec plusieurs  acteurs de l’éducation (les inspecteurs, les enseignants, les élèves), afin de mieux cerner son département.

Le ministre était ainsi hier, 1er jour de la reprise des cours après les congés de Noël, à Agoè ouu il a discuté avec les enseignants et les élèves de plusieurs établissements d’enseignement général de la préfecture.

Du Collège d’Enseignement Général Agoènyivé Centre, au Lycée d’Agoènyivé-Est en passant par le Complexe scolaire Islamique d’Agoènivé, le nouveau ministre s’est entretenu avec le corps enseignant et les élèves à qui, il a souhaité ses vœux de nouvel an.

Affoh Atcha-Dédji a fait son entrée dans le gouvernement II de Komi Klassou le 12 décembre dernier.

Candidat pour la présidentielle 2020, Faure Gnassingbé sera investi ce mardi

Après plusieurs sollicitations des cadres de son parti (Unir) et  un suspens qui est allé jusqu’au bout, Faure Essozimna Gnassingbé aurait donné son OK pour un autre mandat, le quatrième à la tête du Togo. Il sera investi ce mardi à Lomé.

Le long silence du président de la République togolaise a laissé libre court à des commentaires et des rumeurs dont la plupart envisageaient d’autres candidatures au sein du parti. Mais ces rumeurs ont pris fin depuis quelques heures, avec l’info relative à l’investiture ce jour du candidat du parti Unir en la personne de Faure Gnassingbé.

Selon les informations qui nous parviennent, la cérémonie d’investiture se déroule en deux étapes. D’abord une phase populaire à Blue Zone de Cacaveli (Lomé) et une autre phase au siège du parti. Cette étape réservée aux instances est présentée comme un conclave. Ce sera l’occasion pour les responsables du parti de revenir sur le rapport des différentes tournées pour acter la volonté du candidat Faure Gnassingbé choisi par les militants.

Tchatikpi démis de ses fonctions, après plusieurs rappels à l’ordre

Le parti de maître Atchadam Tikpi a démis  le 31 décembre 2019, Tchatikpi Ouro-Djikpa de ses fonctions de Conseiller  du président national du parti. Le PNP a donné les raisons qui ont motivé cette décision dans un communiqué récemment rendu public.

Pendant que les débats se cristallisent sur les candidatures pour l’élection présidentielle de 2020,  au Pati national panafricain (PNP) l’heure est aux sanctions. Après donc Agouzou Ricardo, c’est désormais Tchatikpi Ouro-Djikpa qui est sanctionné.

Il est reproché au désormais ex conseiller de Tikpi Atchadam d’avoir lors de son séjour en Allemagne pour un contrôle de santé, et à son retour au Togo, d’avoir pris et mené des initiatives de façon solitaire, sans  mandat, sans avis et sans consultation du bureau national.

« Les multiples rappels à l’ordre du Bureau national ont été systématiquement rejetés par monsieur Ouro Djikpa Tchatikpi », écrit le parti dans son communiqué.

Agbéyomé Kodjo : « j’ai accepté en toute humilité la mission »

Agbéyomé Kodjo, le candidat choisi par Mgr Phillip Kpodzro et son comité de sages pour fédérer toutes les forces politiques de l’opposition togolaise à la présidentielle de 2020 s’est adressé à la nation togolaise. Dans son message diffusé sur sa page Facebook, l’ancien Premier ministre a souhaité une bonne et heureuse année 2020 à tous les Togolais et fait quelques mises au point par rapport au choix qui a été porté sur lui.

 

Lire le message de l’honorable Agbéyomé ici diffusé

C’est avec dévouement qu’il me plaît tout particulièrement de satisfaire à la tradition de présentation des vœux du nouvel an à vous toutes et tous, Togolaises et Togolais.

Dans ce temps porté par l’exultation générale, qu’accompagnent nos élans sincères, la pureté de nos pensées, et notre générosité désintéressée, s’incarne la véritable magie des fêtes du Nouvel An.

L’année 2019 s’est achevée avec son contingent de fortunes diverses : des succès, des joies, des béatitudes, mais aussi des désarrois, des tourments, des révélations, des désillusions, des contrariétés et des épreuves.

Nulle existence humaine, nulle âme qui vive n’échappe à ces enjouements et à ces impénitences sur son chemin de vie.

Partout à travers le monde, nous vivons une époque agitée, dynamique et en même temps contrastée. Pour autant, nous pouvons et nous devons tout faire pour que notre cher pays le Togo connaisse l’apaisement, et un développement fructueux, pour que tout dans nos vies change uniquement en bien.

Nos projets personnels et nos rêves sont indissociables du Togo : de son présent, de son avenir. L’avenir de nos enfants dépend des efforts et de la contribution de chacun d’entre nous en tous les points du maillon national. C’est ensemble et unis que nous résoudrons les problèmes qui se posent aujourd’hui à notre société et à notre pays. Si nous restons unis, nous atteindrons tous les plus grands objectifs pour un Togo démocratique, pour un Togo apaisé, pour un Togo prospère, pour un Togo qui gagne.

Mes Chers compatriotes,

Togolaises, Togolais,

 

Durant cette nouvelle année 2020, nous élirons un Président de la République.

La grande histoire retiendra qu’à la faveur de la vaillante détermination et du très respectable engagement personnel de l’Archevêque émérite de Lomé, Monseigneur Philippe Fanoko Kossi KPODZRO, la fin de l’année 2019 a été marquée par le choix du candidat unique de l’opposition pour l’élection présidentielle de 2020.

 

Mes Chers compatriotes,

Togolaises, Togolais,

Permettez-moi de porter à votre connaissance que c’est à l’issue d’un long processus d’exploration, d’entretiens, de quasi primaires internes puis de l’activation des modalités transparentes de désignation que l’Archevêque émérite de Lomé Monseigneur Philippe Fanoko Kossi KPODZRO entouré d’un Collège de sages, portèrent leur choix sur ma personne en qualité de candidat unique de l’opposition pour l’élection présidentielle de 2020.

Je rappelle que toutes les étapes procédurales préalables que j’ai énoncées furent non dépourvues d’obstacles de toute nature, qui auraient pu conduire les initiateurs de ce projet à l’abandon.

Je voudrais ici exprimer ma sincère gratitude, et saluer le courage, la grâce efficace, mais aussi magnifier l’abnégation des forces démocratiques notamment la C14 ainsi que celle de tous les autres parties prenantes et acteurs de la société civile, pour leur ferme engagement, pour leur discernement, et pour leur sacrifice citoyen en vue de l’avènement de l’alternance politique dans notre cher pays le Togo en 2020.

Je mesure la gravité de ce temps politique fédérateur, car trop longtemps, la classe politique issue de l’opposition politique togolaise n’a eu de cesse de ritualiser tous les cinq (5) ans, la chronique de sa défaite annoncée.

Le choix porté sur ma modeste personne fut pour moi une grande et non moins généreuse surprise, car les salves de critiques infondées, malveillantes, outrageantes et cyniques qui s’ensuivirent m’ont presque conduit au renoncement.

J’ai vécu ces commentaires désobligeants et mal fondés comme une dure épreuve.

 

À l’instar de toutes les créatures humaines, je me sais imparfait. Pour l’anecdote, après son admonestation contre une fidèle le mardi 31 décembre 2019 sur le parvis de la basilique Saint-Pierre à Rome (Italie), je me permets de me référer avec piété au contenu du propos développé par le Pape François, le lendemain, mercredi 1er janvier 2020, avant la traditionnelle prière de l’Angélus : je cite le Pape François « Tant de fois nous perdons patience. Cela m’arrive à moi aussi. Je m’excuse pour le mauvais exemple donné hier. »

Ainsi, à l’égal de tout être humain, je suis conscient de ce que j’ai vraisemblablement plus de défauts que de qualités. En toute humilité, soyez assurés mes chers compatriotes de ce que je déploie mes meilleurs efforts pour précisément rectifier mes défauts.

Je sais aussi qu’au sein de la classe politique togolaise issue de l’opposition en lutte pour l’alternance politique, nombreux ont un profil meilleur que le mien et que l’un en leur nombre pourrait être mieux indiqué à l’accomplissement de la mission que l’homme de Dieu après plusieurs mois de méditation et d’analyse en lien avec un Collège de sages ont librement considéré bienséant de confier à ma personne.

Je suis très honoré de la confiance qui m’est ainsi témoigné et je mesure le poids de la responsabilité qui m’incombe. C’est pourquoi, j’ai accepté en toute humilité la mission qui m’échet dorénavant, avec gravité et sans badinage.

J’en appelle à la mobilisation de toutes les citoyennes togolaises et de tous les citoyens togolais pour la réussite du temps politique nouveau qui est à la portée de notre peuple meurtri.

J’ai toujours servi l’État avec détermination, professionnalisme, rigueur, abnégation, probité morale et avec une obligation de résultats assortie d’un rythme d’évaluations discrétionnaires.

S’agissant des imputations particulièrement fantasmées, portées contre ma personne, j’affirme ici avec solennité sans risque d’être démenti que les accusations chuchotées de détournement des fonds au Port Autonome de Lomé procèdent d’une malsaine manipulation politique ainsi qu’en témoignent les conclusions du Pôle financier près le Tribunal de Grande Instance de Paris en (France) saisi d’une commission rogatoire internationale, après un scrupuleux contrôle conjoint d’une part, des autorités bancaires ; et d’autre part, des investigations du Parquet financier français agissant sur commission rogatoire internationale délivrée par le Parquet togolais.

Par ailleurs, afin que cesse la prolifération des infamies jetées en pâture, et afin que nul n’en ignore, je tiens à rappeler que la Chambre d’accusation de la formation de jugement togolaise, compétente pour en connaître stipula en sa décision judiciaire, dont je cite le dispositif du jugement intervenu « le délit reproché à l’ancien Premier Ministre Agbéyomé KODJO relève du domaine de l’impossible. » Conséquemment, cette affaire imaginaire qui fut falsifiée au moyen d’un empilement abracadabrantesque est définitivement close depuis 2005 et tout soupçon de malversations fut judiciairement écarté.

Sur un autre sujet et non des moindres, je voudrais à nouveau fortement rappeler en toute clarté, afin que nul n’en ignore, que je ne suis ni de près ou de loin mêlé au drame de Fréau Jardin ainsi qu’en attestent formellement la correspondance du 13 mai 1993 de Maître Ahlonko DOVI, Président de la Commission Nationale des Droits de l’Homme du Togo (CNDH) au Secrétaire Général des Nations Unies, le rapport du 5 Octobre 1993 d’Amnesty International, le rapport du 20 janvier 1994 de la Commission des Droits de l’Homme de l’ONU sur la situation des droits de l’homme au Togo ; qu’au surplus, le témoignage sous serment déposé de l’ancien Premier Ministre Monsieur Edem KODJO me disculpe entièrement, de façon étayée ; que le contenu exhaustif dudit témoignage déposé sous serment est consigné dans les archives de la CVJR et peut être consulté par tous les citoyens togolais qui en feront la demande.

Mon audition publique devant la CVJR ainsi que le contenu argumenté et amplement étayé de la lettre ouverte au peuple togolais publiée par mes soins le 19 novembre 2011 sont autant d’éléments matériels qui infirment en tous points les imputations hasardeuses ourdies contre ma personne.

La vérité relative à ma totale innocence dans la tragédie de Fréau Jardin n’est pas méconnue de tous les acteurs du Collectif de l’opposition démocratique (COD) 2 qui n’ignorent absolument rien et ce, par le menu détail, des vrais auteurs de cette tragédie du 25 janvier 1993.

J’ai une pensée émue pour tous nos compatriotes tombés sur le champ de l’honneur pour leur combat pour la démocratie et la justice sociale.

 

Mes chers compatriotes,

Togolaises, Togolais,

 

A la lumière de la clarification et de la vérité dans sa simplicité nue que je viens d’énoncer relativement au regrettable drame de Fréau Jardin, convenez de ce que je ne peux être tenu pour responsable des turpitudes d’autrui.

Sur ma trajectoire professionnelle, politique et personnelle, j’ai certainement, inconsciemment offensé ou blessé plus d’un, par mes propos, ou par mes actes ; à toutes celles et à tous ceux-ci, j’implore humblement leur pardon. Mais, je ne peux assumer des faits dont je ne suis à aucun égard comptable.

S’agissant des incendies des marchés de Lomé et de Kara, il s’est avéré dès la connaissance de ces faits criminels que ce fut un montage grotesque du pouvoir aux fins de polluer, d’entacher gravement et de paralyser les activités du -Collectif Sauvons le Togo-. J’ai payé de ma personne des souffrances arbitraires et je fus jeté en prison pour un acte criminel dont je n’ai jamais rêvé.

Le récent revirement du dénommé Mohamed Loum constitue à tous égards, un cinglant camouflet pour le pouvoir dont le silence assourdissant témoigne de l’embarras dans lequel il se trouve depuis l’aveu et le repentir public de celui qui fut manipulé et instrumentalisé.

 

Le devoir de vérité et l’exigence de morale publique requièrent une clarification du pouvoir suite au témoignage accablant et troublant impliquant des hauts responsables de l’État. La dignité commande de laver de tout soupçon les innocentes victimes expiatoires qui furent arbitrairement violentées, outragées et qui traînent à ce jour, le traumatisme, le pretium doloris, le préjudice moral et le préjudice matériel qu’occasionnèrent les souffrances qui nous furent imposées.

Les magistrats qui ont accepté de se livrer à cette hérésie juridique et judiciaire doivent faire un acte de contrition au-devant du peuple togolais au nom duquel ils disent le droit, prennent des actes de procédure et rendent des décisions de justice.

Les obscurs inspirateurs ainsi que les auteurs de ces crimes perpétrés à Kara puis à Lomé doivent avoir sur leur conscience le fait que les femmes victimes de leurs agissements criminels ont perdu leur fonds de commerce et subissent à ce jour, le harcèlement de leurs créanciers. En la circonstance, je comprends parfaitement que chaque togolaise et chaque togolais atteint dans sa chair par cette sordide affaire criminelle puisse se poser la question de savoir si au Togo, la justice est égale et la même pour tous les citoyens, ou si elle est protectrice des puissants et autres criminels en col blanc ?

 

Mes Chers compatriotes,

Togolaises et Togolais.

 

L’heure a sonné ! Rassemblons-nous et mobilisons-nous pour aller à l’essentiel en vue de la réalisation de l’alternance politique au Togo en 2020. La division n’a jamais été féconde pour la réalisation d’un idéal partagé.

 

J’appelle avec force et vigueur toute la classe politique, la société civile, la diaspora et toutes les bonnes volontés, au Grand Rassemblement Citoyen pour que l’alternance devienne réalité lors de la prochaine élection présidentielle pour la refondation de la république.

La campagne que nous allons mener ensemble ne doit pas s’inscrire dans un format classique de campagne électorale. Elle devra être atypique à tous les niveaux. Ce devra être une campagne explicative, une campagne pour expliquer, surtout aux jeunes, mais pas seulement, comment le peuple souverain, comment les citoyennes et les citoyens peuvent avec d’autres outils démocratiques notamment par les suffrages qu’ils exprimeront, être les principaux acteurs du changement et de l’alternance politique tant souhaités.

 

Mes Chers compatriotes,

Togolaises et Togolais,

Nous sommes entrés dans une nouvelle phase de la marche de l’histoire de la gouvernance politique au Togo. Les stratégies politiques novatrices et fédératrices de conquêtes politiques sont à tous égards les seules qui vaillent et demeurent éminemment avantageuses.

En ce début d’une année nouvelle plein de défis et de belles promesses, je voudrais présenter mes chaleureux voeux au peuple togolais.

Aux malades sur leur lit d’hôpital, j’adresse tous mes voeux de prompte guérison.

Aux prisonniers, je forme à votre endroit, mes voeux ardents d’une prochaine libération.

À celles et ceux qui vivent dans le dénuement le plus abject et pour lesquels la vie paraît un supplice, je vous invite à tenir bon dans l’espérance.

À nos vaillantes Forces de défense et de sécurité qui assurent inlassablement nuit et jour l’intégrité de notre territoire national, je rends hommage.

Je salue l’engagement et la bravoure de nos Forces de défense et de sécurité qui sont engagées en opérations extérieures, au service de la paix dans le monde, au péril de leur vie. Je salue votre courage et vos actions sacrificielles.

En mémoire de toutes celles et de tous ceux qui nous ont quitté au cours de l’année 2019, je joins mes prières aux vôtres, pour leur repos dans la lumière céleste.

 

Mes Chers compatriotes,

Togolaises et Togolais,

Aujourd’hui, la majorité silencieuse des togolaises et des togolais désirent ardemment une alternance politique paisible pour la restauration de leur dignité, habités par l’espoir de ce que demain leurs besoins les plus simples soient un tant soit peu satisfaits, par exemple que l’école ouverte à tous donne à chacun les moyens de s’insérer et de s’épanouir dans la société, notamment grâce à un emploi décent, ou que l’hôpital soit un lieu de soins et de guérison, ou encore que la pension de retraite perçue après une vie de travail ait un autre visage que celui de l’indigence.

C’est en réponse aux cris du cśur de toutes les filles et tous les fils du Togo tout entier qu’ensemble nous voulons mettre en mouvement une gouvernance plurielle et vertueuse au service du bien-être du peuple togolais.

Nous sommes déterminés à śuvrer pour l’émergence d’une démocratie apaisée et d’une prospérité partagée que tous les togolais appellent de tous leurs voeux.

Mes Chers compatriotes,

Togolaises et Togolais,

Je voudrais, en ce temps de grâce et de félicité, vous rappeler que la rancune et les récriminations n’ont pas leur place dans le combat que nous menons pour un Togo démocratique et prospère.

Nous nous inclinons avec vénération et foi devant notre génie créateur et nous comptons fédérer toutes les compétences et toutes les intelligences au service du bien-être commun de notre Chère patrie le Togo.

Ensemble, faisons aimer le Togo à nos enfants et aux générations futures.

À ce travail exaltant, à ce travail plein de belles promesses, la Nation nous invite pour le bonheur de chacun et de tous.

Togolaises et Togolais,

Mes Chers Compatriotes,

Du fond du cœur, je souhaite d’heureuses fêtes à celles et ceux de nos compatriotes qui demeurèrent mobilisés aux avant-postes ainsi qu’à celles et ceux de nos compatriotes qui assurèrent l’arrière-plan et qui ont enduré la rudesse et les épreuves des manifestations sur la voie publique pour que notre patrie et nous tous ayons un meilleur avenir ainsi que des perspectives d’avenir plus engageantes.

Qu’il vous en soit rendu hommage mes chers compatriotes !

Tout indique que de nouvelles pages, les plus belles de notre histoire commune vont commencer par s’écrire pour le peuple togolais, pour qui sur le plan divin tout est déjà accompli en cette année 2020.

Que Dieu soit béni, et qu’il bénisse davantage le Togo et chacun de ses enfants !

À toutes et à tous, je souhaite mes meilleurs vœux d’heureuse Année 2020.

 

Fait à Lomé, le 03 janvier 2020

Agbéyomé Messan KODJO

Présidentielle 2020: Agbéyomé Kodjo, le « candidat unique de l’opposition  » déjà décrié

beaucoup  d’acteurs politiques (du moins, ceux que l’on aimerait entendre à ce sujet) ne se sont pas encore officiellement prononcés. Mais le choix de l’ancien Premier ministre Agbéyomé Kodjo  par Mgr Philippe Kpodzro et son comité comme candidat unique de l’opposition, divise les leaders d’opinion et commentateurs  de l’actualité  politique togolaise.

On nom du politiquement correcte les leaders de la classe politique de l’opposition togolaise évitent sûrement de se prononcer. Mais, la plupart des réactions d’activistes proches de l’opposition  laissent transparaître un désaccord global  du choix du prélat qui se donne un mal fou pour réunir les partis d’opposition au Togo.

D’abord, il est reproché au président du MPDD, son « accointance » avec le pouvoir et le parti au pouvoir dont il a été membre très influent il y a quelques années.  Beaucoup de partis de l’opposition ne digèrent toujours pas la position de l’ancien président de l’Assemblée nationale au temps fort de la crise qu’a connue le Togo en 2017, crise au cours de laquelle la majorité des partis de l’opposition ont battu les pavés…

« Agbéyomé Kodjo est une girouette politique et notre pays ne saurait être dirigé par des personnes sans principes, ni convictions. Des gens qui deviennent opposants parce qu’ils sont aigris, non nous n’en voulons pas pour notre pays », écrit un activiste dans un message largement diffusé sur les réseaux sociaux.

En attendant les réactions officielles des responsables des partis politiques, les commentaires vont bon train. Et beaucoup de rumeurs circulent. Des rumeurs qui parlent à la place des acteurs.

Le gouvernement togolais dote la presse d’un fonds de soutien  

Afin  de contribuer au développement et à la professionnalisation de la presse togolaise, le gouvernement  crée un fonds de soutien et de développement au secteur, et porte à 150 millions de F Cfa, l’aide à la presse.  L’annonce a été faite lundi 30 décembre lors de l’adoption par les députés du nouveau code à la presse.

Ainsi, devenir journaliste au Togo nécessite une licence ou un brevet de technicien supérieur en journalisme obtenu dans un institut, une école ou un établissement de l’enseignement supérieur ou d’un diplôme équivalent.

« Les innovations du présent projet de loi vise à consolider et renforcer davantage la liberté de la presse au Togo », indique le ministre de la communication, Foly Bazi-Katari.

Avec 24hinfo

Présidence de la Cour constitutionnelle : Aboudou Assouma reconduit

L’ancien président de la Cour constitutionnelle et l’un des juges de la Cour, nommés par l’Assemblée nationale il y a quelques jours, Aboudou Assouma est encore à la tête de la juridiction.  Il a été reconduit par le chef de l’Etat Faure Gnassingbé.

Le chef de l’Etat togolais Faure Gnassingbé a nommé hier soir, Aboudou Assouma comme président de la Cour Constitutionnelle du Togo, selon un décret présidentiel, rendu public quelques heures après la prestation de serment des membres.

Élu membre de la Cour par l’Assemblée nationale par 89 voix sur 91 députés le 24 décembre, Aboudou Assouma est membre de la Haute cour du Togo depuis 2007.

Éliminatoires Coupe du monde 2022 : le Togo dans le chapeau 4 avec l’Angola, le Libéria…

Les Eperviers du Togo savent désormais dans quel chapeau ils évolueront dans le cadre des éliminatoires de la Coupe du monde 2022, Zone Afrique. Selon une publication de Fédération togolaise de football (FTF), les Eperviers sont dans le chapeau 4.

Dans ce chapeau, l’on note plusieurs autres sélections des  pays comme  le Malawi l’Angola, le Soudan le Rwanda, la Tanzanie, la Guinée Equatoriale, l’Ethiopie, le Liberia et le Djibouti.

« Le 2e tour des qualifications pour la zone Afrique démarrera en mars 2020 et se poursuivra jusqu’en octobre 2021. Quant au troisième tour, il débutera en novembre 2021. Les matches retour se joueront sur la pelouse de l’équipe la mieux placée au classement de la FIFA », informe la FTF.

 

Les autres chapeaux

1er chapeau : Sénégal / Tunisie / Nigéria / Algérie / Maroc / Ghana/ Egypte / Cameroun / Mali / RD Congo

2e chapeau : Burkina Faso / Afrique du Sud / Guinée / Ouganda / Cap Vert / Gabon / Bénin / Zambie / Congo / Côte d’ivoire

3e chapeau : Madagascar / Mauritanie/ Libye / Mozambique /Kenya/ Afrique centrale / Zimbabwe / Niger / Namibie / Guinée Bissau

Interview/Kako Nubukpo : « Ne jetons pas l’ECO avec l’eau du FCFA!»

Il s’est déjà prononcé il y a quelques jours (sur sa page Facebook), d’ès l’annonce de l’abandon du franc CFA par les président Alassane Ouattara et Emmanuel Macron en 2020, mais l’un des portes paroles de la lutte anti CFA,  l’économiste togolais Kako Nubukpo revient encore une fois sur le sujet dans une interview avec Lepoint Afrique. L’ancien ministre de la Prospective du Togo paraît plutôt très optimiste. Un revirement de celui-là que l’opinion internationale savait très critique ?  Lire l’interview ici diffusée en intégralité ?

 

Peut-on réellement qualifier d’historique l’annonce du remplacement du franc CFA par l’éco dans huit pays d’Afrique de l’Ouest ?

C’est une décision historique pour deux raisons. Premièrement, c’est la première fois depuis 75 ans qu’on change le nom de cette monnaie. C’est-à-dire que depuis le 26 décembre 1945, et malgré les différentes évolutions, on a gardé l’acronyme CFA pour « colonies françaises d’Afrique ». Ce qui fait que dans l’imaginaire populaire, le CFA n’a pas bougé. Mais étant de l’école institutionnaliste, je pense que la monnaie dépasse le seul cadre de l’économie. Parce que c’est ce qui renvoie à votre identité. Il suffit de se rappeler les débats qui ont eu lieu au moment de la création de l’euro. L’Allemagne ne voulait pas abandonner le deutsche mark parce que le mark, c’est l’identité allemande. Vous ne pouvez pas aujourd’hui demander aux Américains de compter en yen parce que leur identité, c’est le dollar. L’unité de compte de la monnaie, c’est la fonction première de la monnaie. La monnaie est un fait social total. Ce n’est pas que de l’économie. Et donc la décision qui a été annoncée samedi est un fait historique, un fait politique et un fait sociétal. La dimension symbolique est aussi importante que le reste. Et donc, contrairement à ce que beaucoup de gens pensent, le changement de nom de la monnaie est une rupture par rapport à l’ordre existant. De plus, ce nom est celui choisi pour la future monnaie unique des 15 pays de la Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest (Cedeao). Après, les modalités de cette rupture peuvent ne pas être évidentes tout de suite.

Deuxièmement, il faut souligner la fermeture du compte d’opération et le renoncement par Paris du dépôt d’au moins 50 % des réserves de change des pays de la zone franc auprès du Trésor français avec en sus le retrait des Français de toutes les instances de décisions de l’UEMOA. Toutes ces décisions marquent bien la fin d’une époque, puisque la France sort de la gestion monétaire quotidienne des États de l’UEMOA.

 

Quels sont les ressorts qui ont conduit la France à opérer un tel revirement après des années de statu quo ?

C’est un faisceau de convergences qui a conduit à accélérer les choses. Il y a eu un élargissement des parties prenantes dans le débat qui a permis de banaliser au sens positif du terme, ce qui apparaissait au départ comme une polémique. Cela a permis d’analyser les termes du débat et finalement de le médiatiser aussi. Et moi, je vois quatre parties prenantes qui ont impulsé la décision des chefs d’État français et africains.

Il y a le travail des chercheurs et économistes. J’ai coécrit avec d’autres collègues l’ouvrage Sortir l’Afrique de la servitude monétaire : à qui profite le franc CFA ?, sorti en 2016. Il y a eu mon histoire personnelle et douloureuse avec mon éviction de l’Organisation internationale de la Francophonie après la publication d’une tribune dans le Monde Afrique en 2017 à la suite de la visite du président Macron à Ouagadougou. Il y a eu des colloques ouverts au public, des émissions grand public et j’ai encore tout récemment consacré tout un chapitre au franc CFA dans mon dernier ouvrage.

Ensuite, il y a les sociétés civiles africaines et les diasporas qui se sont mobilisées. On a aussi vu des figures comme Kémi Séba qui a été jusqu’à brûler un billet de 5 000 francs CFA en public à Dakar. Différents mouvements comme Y’en a marre au Sénégal, le Balai citoyen au Burkina Faso qui ont aussi rué dans les brancards. Le rôle de ces divers acteurs a été fondamental, car ce sont eux que le président Emmanuel Macron a écoutés. Selon moi, le président français a joué un rôle parce que n’oublions pas qu’il a créé le Conseil présidentiel pour l’Afrique, dont le rôle est de remonter les souhaits des sociétés civiles africaines du continent et de ses diasporas.

Le deuxième bloc, c’est le Fonds monétaire international. En 2016, Christine Lagarde s’était déplacée en personne à Yaoundé pour solliciter de la part des chefs d’État de l’Afrique centrale une dévaluation du franc CFA, parce qu’elle estimait que les réserves de changes de la Cemac étaient quasiment proches de zéro. Depuis la dévaluation de 1994, le FMI est resté très vigilant sur la gestion monétaire dans la zone franc, c’est un élément de pression additionnel.

Le troisième bloc, c’est la Chine. Il y a une poussée de la Chine sur le plan économique, mais aussi monétaire. Parce que nos États se sont fortement endettés vis-à-vis de la Chine et ont été obligés de négocier avec le FMI pour des remises de dettes. Je donne l’exemple du Congo-Brazzaville. La Chine est rentrée dans la zone franc par le biais de l’endettement et aussi par le biais de ce qu’on appelle « l’Angola mode ». Depuis le 15 août 2016, l’Angola a adopté la monnaie chinoise ayant cours légal et pouvoir libératoire sur tout le territoire. En août 2018, le Nigeria aussi a passé un accord avec la Chine qui permet de contourner le dollar et l’euro pour faire des transactions entre le yuan chinois et le naira nigérian. En fait, cette internationalisation des échanges a donné l’impression que le franc CFA était une sorte de relique coloniale. Le dernier bloc, c’est l’arrivée dans le débat de pays européens comme l’Italie, qui a fortement attaqué la France en disant qu’avec le franc CFA elle maintenait des colonies en Afrique pour citer les propos de Luigi Di Maio et Matteo Salvini au printemps dernier. Puis il y a eu le sommet Russie-Afrique de Sotchi où les Russes ont clairement pris fait et cause pour les anti-CFA.

 

Pourquoi la décision de mettre fin au franc CFA ne concerne-t-elle que la zone UEMOA et non l’ensemble des quinze pays ?

La Cedeao, qui a enclenché le 29 juin 2019 à Abuja son processus de création d’une monnaie commune, a par ce fait favorisé l’évolution en Afrique de l’Ouest. C’est-à-dire que l’alternative crédible est déjà mise en branle. Vous n’avez pas le même processus en Afrique Centrale. Ensuite, il y a effectivement les Comores, qui n’ont pas pour le moment d’autre d’alternative. Mais la situation peut tout à fait évoluer dans les prochaines semaines ou les prochains mois pour l’Afrique centrale et les Comores.

 

Est-ce que la réforme annoncée du CFA ne va pas « court-circuiter » le projet de monnaie unique de la Cedeao qui englobe les quinze pays de la zone ouest-africaine ?

C’est le contraire. On peut dire que les décisions qui ont été annoncées vont faciliter la mise en place de l’éco. D’un côté, nous avons, la Cedeao qui a décidé lors du sommet du 29 juin 2019 à Abuja de créer en 2020 une monnaie commune appelée l’éco. Dans ces textes, l’organisation a mis en place des critères de convergence. Il y en a six qui portent notamment, sur le déficit budgétaire, sur l’inflation, sur la dette, sur les réserves de change, etc. Or il se trouve qu’aujourd’hui ce sont les pays de l’UEMOA qui respectent le mieux ces critères. Tout simplement parce qu’ils existent déjà au sein de l’UEMOA depuis 1999.

337 personnes arrêtées par les forces de sécurités lors d’une opération préventive

Le ministère togolais de la Sécurité a arrêté 337 personnes, saisi 3 fusils de fabrication artisanale, 4 sabres, 3 cartons de pétards, 153 motos sans pièces et 2 vélos hier, à l’issue d’une opération de prévention.

Selon le ministère de la Sécurité et de la Protection civile, l’opération s’est déroulée à Lomé, à Agoè Atchanvé, à Zongo puis à Kpalimé ; entre 6 h et 17 h.

Le but de cette opération, informe un communiqué du ministère, est d’assurer la quiétude et la tranquillité des populations et de leurs biens, d’anticiper la commission de tout acte délictueux en cette période de fin d’année où la recrudescence de la criminalité est susceptible de prendre de l’ampleur.

« Au cours de cette opération, il a été également saisi au domicile d’un marabout un coupe-coupe, des produits en bouteille, un lot de vêtements rouges, 9 bonnets, une paire de rangers et autres », lit-on dans le communiqué.

Le Glyphosate interdit au  Togo à partir de décembre 2020

C’est officiel, les agriculteurs togolais doivent trouver autre chose pour le désherbage de leurs terres à partir du 30 décembre 2020.  Un arrêté du ministre signé il y a quelques jours donne encore un délai de 12 mois aux commerçants de ce produit pour écouler leurs stocks.

Passé ce délai, « l’importation, la commercialisation et l’utilisation du glyphosate et tout produit le contenant » est formellement interdit.

« Les dispositions de l’arrêté ne s’appliquent pas au Glyphosate ou tout produit le contenant expédié directement au Togo avant le 30 décembre 2019 », a décidé le ministre de l’Agriculture Noel Koutéra Bataka dans son arrêté.

Le glyphosate est un herbicide total foliaire systémique, c’est-à-dire non sélectif, absorbé par les feuilles et à action généralisée. Exclusivement produit par Monsanto à partir de 1974, il l’est aussi par d’autres firmes depuis que son brevet est passé dans le domaine public.

Crash de Lungi : la CAF, la FTF et la SLFA assignées en justice

Les familles des 13 victimes du crash de Lungi intervenu le 3 juin 2007, ont saisi le Tribunal de Première Instance de Lomé ce 2 décembre pour réclamer à la Confédération africaine de football (CAF), la Fédération togolaise de football (FTF) et celle de la Sierra Leone la réparation de tous les préjudices subis

Les ayant droits avec l’appui du cabinet de Me Martial Akakpo et associés exigent « une légitime et équitable indemnisation d’un montant de quatre-vingt-un millions huit cent trente-sept mille deux cent soixante-onze (81.837.271) Francs CFA en réparation de tous les préjudices confondus, soit au total un milliard soixante-trois millions huit cent quatre-vingt-quatre mille cinq cent vingt-trois (1.063.884.523) pour l’ensemble des treize (13) demandeurs ».

Selon la requête déposée début décembre 2019, les parties (CAF, FTF, Fédération sierra léonaise de football) « sont tenues de comparaître en personne à cette audience (fixée au 25 février 2020 à 8 heures) ou se faire représenter par un Conseil et qu’à défaut, elles s’exposent à ce qu’une décision soit rendue à leur encontre sur les seules pièces fournies par le requérant ».

13 Togolais ont trouvé la mort dans le crash de Lungi du 03 Juin 2007. Parmi eux figurent Richard Attipoé, ex-ministre des Sports, Théodore Amégnran, ancien Conseil de la Fédération togolaise de football.

Source : icilome.com

Présidentielle de 2020 : Le candidat de l’ADDI bientôt  désigné

L’Alliance des Démocrates pour le Développement Intégral (ADDI) tient depuis lundi 23 décembre 2019 à Lomé, son Conseil National. Une rencontre regroupant les fédérations venues de toutes les régions du Togo et qui se déroule à quelques mois de l’élection présidentielle de 2020.

Ce conseil, ont confié les premiers responsables de ce parti à l’agence de presse AfreePress, va offrir l’occasion aux premiers responsables de ce parti de réfléchir sur les enjeux du scrutin de 2020 et prendre des « décisions importantes » quant à la participation ou non de leur formation politique.

« Le Conseil national est un organe statutaire du parti qui se réunit entre deux congrès. Notamment à la veille de chaque élection présidentielle. Il est important de se réunir pour discuter de la situation politique dans le pays, de la situation dans les fédérations du parti et aussi poser la question quant à la participation ou non de notre parti au prochain scrutin », a confié le Professeur Aimé Gogué, Président du parti ADDI, à l’issue de la cérémonie d’ouverture de ces retrouvailles entre cadres et militants du parti ADDI. Ce parti a, à cette occasion invité les autres formations politiques du Togo à œuvrer pour l’amélioration du cadre électoral, qui selon lui est « gage de l’alternance » recherchée.

« Pour nous à ADDI, qui avons inscrit notre lutte dans la non-violence depuis toujours, il n’est pas question de se décourager et de sombrer dans le fatalisme. Toutes les forces démocratiques doivent poursuivre la lutte pacifique sous toutes les formes. La conquête de la liberté par les urnes est aussi, malgré les vicissitudes qu’elle connaît au Togo, une forme de lutte à ne jamais abandonner », a exhorté Professeur Gogué.

« Comment aller à l’élection de 2020 pour assurer la victoire à toute l’opposition togolaise ? ». C’est l’une des questions qui sera débattue au cours de ce conseil national, a-t-il complété, invitant d’inviter ses militants et sympathisants à défendre l’intérêt national.

« Pour notre parti, c’est la victoire de toute l’opposition qui est nécessaire car déjà, dans notre programme pour l’élection présidentielle de 2015, nous préconisons, en cas de victoire, un seul mandat de 5 ans, qui serait une véritable transition démocratique inclusive de toutes les forces démocratiques », a-t-il lancé lors de l’ouverture de la rencontre.

Pour rappel, le Conseil National du parti ADDI est l’instance chargée de désigner et d’annoncer le nom du candidat qui représentera ce parti à l’élection présidentielle de 2020.

Source : Afreepress.info

Les prix des véhicules neufs et d’occasion vont beaucoup baisser  en 2020

Selon des dispositions prises dans la loi de finances exercice 2020,  les droits de douanes sur les véhicules neufs et d’occasion vont baisser de 53 à 5,3%. Logiquement, les prix des voitures devront également  baisser considérablement .

La loi de finances 2020 adoptée le 20 décembre 2019 par l’Assemblée nationale prévoit des dispositions devant permettre une réduction considérable des prix de vente des véhicules neufs et d’occasions sur toute l’étendue du territoire national.

Pour ce qui concerne les véhicules électriques et hybrides, aucun droits ou taxe ne leur seront plus attribués.

L’abattement sur la valeur en douane des véhicules neufs (essence et diesel) devrait passer à 90%, selon cette loi qui a été votée à l’unanimité par les députés.

Une stratégie d’inclusion financière mise en place au Togo

Les autorités togolaises veulent donner accès à la majorité des populations aux services financiers. Plusieurs projets et programmes  ont déjà été mises en œuvre  dans ce sens, mais le secrétariat d’Etat en charge de l’Inclusion financière vient d’adopter fin semaine dernière une stratégie nationale d’inclusion financière (Snif).

Cette stratégie a pour objectif de permettre aux Togolais de bénéficier des produits financiers. La Snif a été élaborée sur la base des résultats complets du diagnostic  de l’inclusion financière, selon le processus « Making Access to Financial services Possible – MAP » (Rendre possible l’accès aux services financiers). Un processus qui a inclus les conclusions de l’étude FinScope 2016 (rapport qui s’appuie sur la recherche et les sondages au niveau national ainsi que sur la recherche qualitative menés dans le pays), les conclusions de l’étude sur l’offre et la réglementation, ainsi que la feuille de route de l’inclusion financière du Togo qui a défini les priorités nationales relatives à l’amélioration de l’inclusion financière.

La Snif a également intégré les orientations du Plan national de développement (PND 2018-2022) notamment en son axe 3 qui vise à « Consolider le développement social et renforcer les mécanismes d’inclusion ». La Stratégie a également pris en compte les orientations de la Stratégie régionale d’inclusion financière (SRIF) de la Bceao dont les visions et objectifs consacrent un accès permanent aux services financiers et une utilisation effective, par les populations de l’Uemoa, d’une gamme diversifiée de produits et services financiers adaptés et à coûts abordables.

Présidentielle 2020 : Les listes électorales seront affichées demain vendredi

Les électeurs peuvent à partir  de demain vendredi, consulter les listes électorales dans les centres de recensement et de vote (CRV).

Selon un communiqué publié par la Commission électorale nationale indépendante(Ceni) les électeurs peuvent aller vérifier leurs noms sur les listes électorales qui seront affichées à partir de demain.

Ces listes provisoires pour le moment, permettront aux populations de constater leur inscription effective  et entamer (si possible) la procédure de réclamation auprès des Commissions électorales locales indépendantes (Celi) de leur localité.

« Le président de la Ceni compte sur la mobilisation effective des électrices et des électeurs, le sens de responsabilité des partis politiques et le civisme des populations  pour le succès de cette opération, gage de la qualité du fichier électoral devant servir pour l’élection présidentielle de 2020 », lit-on dans le communiqué signé par le président de la Ceni, Tchambakou Ayassor.

L’Assemblé nationale togolaise adopte la loi de finances gestion 2020

En session ordinaire jusqu’à très tard dans la nuit  d’hier mercredi, les députés togolais ont adopté la loi de finances gestion 2020 et  la seconde loi de finances rectificative, gestion 2019.

La loi de finances, gestion 2020 s’équilibre en ressources et en charges à 1.466,2 milliards de FCFA. Elle  a été votée après la validation du second collectif  2019 d’un montant de  1.430,1 milliards de francs CFA. Les recettes fiscales connaissent une hausse de 1,3% en passant de 669,5 milliards de FCFA en 2019 à 678,4 milliards de FCFA en 2020 et les recettes non fiscales progressent de 8,0%, pour s’établir à 75,0 milliards de FCFA contre 69,4 milliards de FCFA en 2019.

Les recettes budgétaires enregistrent une augmentation de 27,8 milliards de FCFA pour atteindre 892,0 milliards de FCFA contre 864,2 milliards de FCFA prévus dans le budget 2019. Les dépenses budgétaires, pour leur part, enregistrent une hausse de 23,3 milliards de FCFA pour ressortir à 959,1 milliards de FCFA comparativement au montant de 935,8 milliards de FCFA prévu en 2019.

La session d’hier a également permis d’adopter la seconde loi de finances rectificative, gestion 2019. Selon le ministre de l’Economie et des finances, Sani Yaya,  qui a participé aux travaux, cette loi de finances rectificative « constate simplement l’encaissement des ressources d’environ 48,3 milliards CFA à l’issue de la cession des actions détenues par l’Etat dans le Groupe TOGOCOM ».

Des recettes fiscales en hausse de 22,4%, sur les neufs premiers mois de 2019

Sur les neufs premiers mois de 2019, le Togo enregistre une augmentation des recettes fiscales de 22,4%, selon les données communiquées par Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Bceao).

C’est la deuxième plus importante augmentation des recettes fiscales dans l’espace communautaire, sur la période sous revue, derrière le Mali (+35,9%), et aux coudes à coude avec le Sénégal (également +22,4%). Le Banque centrale note à cet effet les « performances des régies financières en matière de collecte de ressources fiscales», en lien notamment avec « les projets de modernisation de l’Administration et de renforcement de la gestion des finances publiques en cours dans les pays membres. »

Notons que, sur la même période, les recettes non fiscales quant à elles, s’établissent au Togo à 46,64 milliards FCFA, en hausse de 4,18%.

Plus globalement, dans l’espace communautaire, les recettes budgétaires sont ressorties 11 348,2 milliards FCFA au cours des trois premiers trimestres de l’année 2019, en hausse de 1 757,7 milliards FCFA (+18,3%), par rapport à la même période de l’année précédente.

Avec Togofirst.com

Le FMI encense le Togo pour les réformes mises en œuvre

A l’issue de sa 6è et dernière mission dans le cadre de la revue du programme du gouvernement togolais appuyé par le Fonds monétaire international (FMI), une équipe du Fonds en mission depuis quelques jours à Lomé a présenté les conclusions de ses travaux hier lundi à Lomé.

Après avoir échanger avec plusieurs acteurs politiques et économiques et avoir pris le pouls de l’économie togolaise, la mission du FMI conduite par Ivohasina Fizara Razafimahefa a noté de bonnes perspectives pour le pays.

Selon M. Razafimahefa  et son équipe, la reprise économique togolaise se raffermit. Le taux de croissance qui est de 5,3% cette année (2019) pourrait aller à 5,5 % en 2020.

L’équipe note également que les autorités togolaises ont réalisé une réduction significative du déficit budgétaire et de la dette publique ainsi que des réformes structurelles importantes. Les réformes dans le secteur financier progressent et les discussions continuent.

«Les autorités togolaises ont mis en œuvre de réformes structurelles vigoureuses. Plusieurs mesures liées à ladministration des recettes ont été mises en œuvre, notamment la création et lharmonisation des numéros d’identification fiscale, l’instauration de télé-procédures dans le but de réduire les coûts de mise en conformi, les retenues à la source et les cautionnements provisoires pour garantir le recouvrement des recettes, les contrôles internes pour lutter contre la corruption et la réduction des exonérations fiscales. Des mesures importantes sont en train dêtre prises pour promouvoir le consentement volontaire au paiement de l’impôt», a noté M. Fizara Razafimahefa.

Louise Mushikiwabo, la SG de l’OIF en visite au Togo

La secrétaire général de l’Organisation internationale de la francophonie (OIF), Louise Mushikiwabo est arrivée hier lundi à Lomé pour une visite de 72h.

Plusieurs activités sont inscrites dans l’agenda de la Rwandaise. D’abord, elle a été reçue par le chef de l’Etat Faure Gnassingbé. Selon le programme de sa visite, elle participera à la première conférence régionale sur l’intelligence artificielle qui sera couplée de la pose de la première pierre de l’Agence francophone pour l’intelligence artificielle.

Elle devrait aussi visiter le Palais de Lomé, l’ancien Palais des gouverneurs réhabilité.

« Je suis très heureuse d’être au Togo. C’est Lomé qui abrite le Bureau régional pour la Francophonie, le plus ancien dans le monde entier. Le Togo est un pays avec lequel la Francophonie a beaucoup d’activités notamment dans le domaine de l’éducation, de la formation, de la politique et bientôt dans le domaine numérique. Il fallait donc que je vienne au Togo dans ma première année en tant que secrétaire générale de l’OIF pour marquer l’importance de ce pays », a-t-elle déclaré.

Recomposition de la Cour Constitutionnelle : A défaut du sénat, Mme Adjamagbo-Johnson appelle à un dialogue

La semaine dernière, le gouvernement togolais a annoncé la recomposition de la Cour Constitutionnelle, conformément aux dispositions de la nouvelle loi fondamentale. Dans le camp de l’opposition, même si la décision du gouvernement a été saluée, l’on estime que cette recomposition devrait être faite dans les règles de l’art, c’est-à-dire de façon consensuelle.

jointe au téléphone hier lundi par nos confrères de la radio Victoire Fm, la Coordinatrice de la C14, Mme Brigitte Kafui Adjamagbo-Johnson a réagi par rapport à cette décision du gouvernement relative à la recomposition de la Cour Constitutionnelle.

Selon elle, étant donné qu’il n’existe pas de Sénat pour élire certains des membres de cette Cour, le mieux pour le pouvoir de Lomé serait de s’asseoir avec l’ensemble des leaders de l’opposition pour prendre des mesures consensuelles dans ce sens.

« Nous avons formulé un certain nombre de mesures à prendre en compte avant l’élection présidentielle de 2020. Et effectivement dans nos revendications, il y avait la recomposition de la Cour Constitutionnelle. Nous avons demandé également que la classe politique s’asseye avec le chef de l’Etat pour discuter de ces mesures. Mais nous constatons de manière unilatérale que le gouvernement décide de cette recomposition de la Cour Constitutionnelle. La question est de savoir si cette recomposition sera faite conformément aux dispositions de la nouvelle constitution », a indiqué Mme Adjamagbo-Johnson.

Et de poursuivre : « Vous savez, il y a un certain nombre de membres de la Cour Constitutionnelle qui vont être désignés par le Sénat. Mais vous savez que le Sénat n’existe pas encore. Donc politiquement, on pourrait trouver une solution. Si on veut bien faire les choses, il faut qu’on s’assoie et qu’ensemble on décide de ce qu’il faut faire pour que l’élection puisse être organisée dans un climat de transparence et de paix ».

Même si la Secrétaire Générale de la Convention Démocratique des Peuples Africains (CDPA) doute de la « volonté politique » du gouvernement togolais, elle l’invite toutefois au bon sens, en organisant la prochaine présidentielle de façon libre et transparente.

Candidature unique et Fonds Mgr Kpodzro : ce qu’en pense Adjamagbo

Brigitte Kafui Adjamagbo Johnson était le dimanche dernier sur la radio Pyramide FM dans l’émission « 12-13 ». Avec Pierrot Attiogbé, la coordinatrice de la Coalition des 14 partis de l’opposition togolaise s’est prononcé sur plusieurs sujets dont la candidature unique de l’opposition à l’élection présidentielle de 2020 et l’initiative de collecte de fonds lancée par Mgr Philippe Kpodzro.

 

Au cours de cette émission, la présidente de la CDPA a exhorté toutes les forces démocratiques et la population à soutenir l’initiative de Mgr Kpodzro. « Le temps joue contre nous. Chacun doit faire sa part. Nous devons faire confiance au prélat. L’opposition togolaise a besoin de moyens pour réaliser ses objectifs en 2020 », a-t-déclaré.

« Pour faciliter la discussion et créer des conditions pour que la candidature unique de l’opposition se réalise, la C14 avait pensé qu’il faut nécessairement l’implication d’autres acteurs. C’est pour ça que nous avons accepté le principe de travailler avec Mgr Kpodzro et la société civile. Nous avons imaginé que l’intervention de tous ces acteurs devrait être efficace en termes de capacité à rassembler les acteurs qui à un moment donné, étaient ensemble dans la C14 avant de se séparer. Ça fait partie des questions dont nous avion discuté avec le prélat et aujourd’hui, je peux dire que c’est principalement Mgr Kpodzro qui s’efforce de prendre des contacts formels avec tous les leaders de l’opposition et je pense qu’on aborde une étape importante qui nous conduira vers la candidature unique de l’opposition », a déclaré, Brigitte Adjamagbo-Johnson à propos de la possibilité d’une candidature unique pour la présidentielle de 2020.

Energie électrique : Le Togo et le Bénin doivent 7 millions de dollars au Nigéria

Selon le président du West African Power Pool (WAAP), M. Usman Mohammed, le Togo et le Bénin doivent actuellement 7 millions de dollars au Nigéria, pour la fourniture du courant électrique.

Le premier responsable de l’entreprise de fourniture de courant électrique menace de couper le courant au Togo et tous les autres pays qui doivent de l’argent à la WAAP si ces derniers de régularisent pas leur situation.

«Le gouvernement fournit de l’électricité aux clients internationaux sous contrat et ceux qui sont en défaut de paiement seront déconnectés…Le Togo et le Bénin nous doivent 7 millions de dollars. Le Niger doit moins de 2 millions de dollars. Bref, nous ne les quittons pas. Nous les déconnectons comme nous déconnectons les clients ici au Nigeria… Nous ne pouvons pas simplement permettre aux gens de consommer de l’électricité et de nous laisser ainsi», a déclaré M. Mohammed à l’occasion d’une récente sortie.

Les ingénieurs togolais font le bilan de la JNI2

La deuxième édition de la Journée nationale de l’Ingénieur (JNI) a pris fin samedi 14 décembre 2019. Cet événement a servi de cadre aux professionnels du secteur qui ont fait  des propositions concrètes au gouvernement dans le cadre de la mise en oeuvre du PND du Togo.

« L’ingénieur face au défi actuel du développement du Togo » est le thème qui a été retenu pour la deuxième édition de la JNI. L’évènement a été meublé par trois panels dont les sous-thèmes : « les ingénieurs togolais au cœur des projets structurants du PND 2018-2022 », « les ingénieurs dans le développement des PME/PMI : création, plan d’affaire, mobilisation de financement, gestion des projets », « Quelle formation d’ingénieur pour répondre aux défis d’aujourd’hui et de demain ?» ont permis aux professionnels de l’ingénierie de réfléchir sur les différents défis relatifs à la formation, au développement durable et à leurs contributions pour le développent de leur pays.

« Nous avons par ces trois panels, réussi à comprendre comment est-ce les ingénieurs peuvent agir dans les projets structurants du PND, apporter leur contribution pour le développement de notre pays. Les ingénieurs sont membres d’une organisation (l’Ordre nationale des ingénieurs du Togo) et beaucoup ont des entreprises. Nous pensons qu’il est temps de voir comment ces entreprises peuvent se comporter en PME ou PMI pour avoir accès au financement. C’est ce que nous avons fait dans le second panel. Quand on parle des ingénieurs, il faut qu’on parte à la source. Nous parlons de la formation. Les ingénieurs que nous avons actuellement sont en train d’avancer, mais il nous faut de la relève. C’est la raison pour laquelle nous avons animé un thème relatif à la formation des ingénieurs du futur », a déclaré le professeur Tiem René, enseignant chercheur à l’Ensi à l’Université de Lomé.

Affoh Atcha-Dédji, ministre de l’Enseignement Primaire

Le Chef de l’Etat togolais a nommé hier  jeudi le Vice-président de l’Union pour la République (UNIR) Région Centrale ministre de l’enseignement primaire et secondaire. Affoh Atcha-Dédji qui venait de passer la main à la tête de Togocom reprend ainsi de service.

Affoh Atcha-Dédji n’aura eu que quelques jours de répit. L’ingénieur en télécommunication qui a passé la main à la tête de Togocom revient pour une autre mission. Il a été nommé jeudi ministre de l’enseignement primaire et secondaire. Le décret de nomination a été lu à la Télévision nationale.

Atcha-Dedji prend les commandes d’un département qui n’a pas de ministre depuis le mois de janvier 2019. Il est nommé alors que les enseignants donnent de la voix depuis quelques semaines au sujet du respect du Protocole d’accord assurant la sérénité actuelle dans le secteur de l’éducation.

Affoh Atcha-Dédji est l’un des hommes de confiance de Faure Gnassingbé. Ce Vice-Président région Centrale du parti UNIR a déjà indiqué que la présidentielle de 2020 ne sera qu’une formalité pour le Chef de l’Etat actuel.

Avec Togo Breabings News