Du riz blanc togolais en quantité et en qualité

Importateur du riz, le Togo veut à court et à moyen terme doper sa production locale, afin de satisfaire le besoin du marché local. Cette ambition qui épouse les objectifs du Mécanisme Incitatif de Financement Agricole (MIFA) est en voie de concrétisation avec un projet de l’entreprise Vabhekos.

Vabhekos veut produire du riz blanc « made in Togo » en quantité et en qualité. L’entreprise a désormais de quoi concrétiser son projet grâce à l’appui d’Orabank qui vient de lui octroyer un financement de 106 millions FCFA pour  l’installation d’une chaîne de transformation du riz paddy en riz blanc, à Kovié, environ 30 km de Lomé.

Ce projet a pour but d’apporter une valeur ajoutée au riz produit au Togo par les Togolais en le transformant et en le commercialisant sous la marque Riz La PAIX.

« Riz La Paix », selon Kossivi Ametana, promoteur de Vabhekos est disponible en long grain, en couscous et en brisure fine et conditionné dans des sacs de 1kg, 5kg et 25kg.

4935 accidents, 535 morts et 6903 blessés au Togo en 2019

Le ministère de la Sécurité et de la Protection civile au Togo vient de publier le  Bilan sécuritaire du deuxième semestre 2019. Durant les six derniers mois de l’année le ministère note une baisse des accidents de circulation.

Du 1er août au 30 novembre 2019, les services techniques du ministère de la sécurité ont  enregistré 1757 accidents avec 181 morts (78 accidents causés par des motocyclistes, 60 par des voitures légères, 43 par des poids lourds) et 2420 blessés.

Des chiffres moins alarmants que ceux du premier semestre de l’année au cour duquel  l’on avait enregistré 3178 accidents qui ont engendré 354 morts et 4483 blessés.  Le total de l’année 2019 fait 4935 accidents pour 535 morts et 6903 blessés.

En 2018 le ministère a enregistré  5814 accidents avec 7951 blessés et 592 morts. Le ministre de la Sécurité précise que ces chiffres ne se limitent pas qu’à la circulation routière. Il y a aussi les braquages qui sont devenus récurrents ces dernières années dans notre pays.

 

Alerte : 6 produits pharmaceutiques rappelés du circuit de distribution au Togo

La direction de la pharmacie au Togo a ordonné il y a quelques jours,  le rappel de quelques produits pharmaceutiques du circuit légal de distribution du pays. Voici la liste des médicaments en question.

Debridat granulés

Pour le Debridat granulés pour suspension buvable en flacon, lot 3821 (date de péremption : juin 2021) et lot 3822 (date de péremption : juin 2021), et le Debridat enfant 4,8 mg/ ml, granulés pour suspension buvable en flacon, lot 3848 (date de péremption : septembre 2021), la mesure fait suite à la présence potentielle d’un élément métallique dans quelques flacons.

Largactil 25 mg, comprimé pelliculé, boîte de 50 comprimés

Il a été aussi observé un défaut de scellage du conditionnement primaire de certains produits du lot 315 (date de péremption : août 2021) du produit Largactil 25 mg, comprimé pelliculé, boîte de 50 comprimés, sur le territoire togolais. Cela conduit à un risque potentiel pour la santé publique.

Le Diable Coricide 11g/100g

Pour le produit Le Diable Coricide 11g/100g, solution pour application cutanée, lot AC8712 (date de péremption : juin 2021), la mesure prise par la direction de la pharmacie fait suite à la mise en évidence d’une erreur de la date de péremption, conduisant à un risque potentiel pour la santé publique.

Les produits restants sont : les APFLU poudre effervescente en sachet, boîte de 10, lots VA0028G, PN0019A, VA0039A, PN0039B, VA0069A, VA0029A, VA0028F, VA0058H, VA0018H, VA0028H, VA0038C ; et Parafizz 500 mg comprimé effervescent, boîte de 48, lot ID91266. Ici, on parle d’un défaut de scellage entrainant un gonflement des conditionnements primaires.

Prises le 4 décembre 2019, les notes d’information ajoutent que «cette disposition n’est ni une suspension de l’autorisation de mise sur le marché, ni une abrogation d’autorisation de mise sur le marché». Elles sont adressées aux centres hospitaliers publics, aux directions régionales de la santé, aux 7 grossistes-répartiteurs que compte le Togo et aux 185 officines de pharmacies privées.

« Nous venons par la présente vous informer de la décision du laboratoire Oman Zynova de procéder au rappel des lots 9BF003A, 8BF066A, 8BF067A et 8BF069A du produit Cefim sirop 100 mg, flacon de 60 ml. Motif de rappel : changement de couleur et/ou de texture de la poudre. Nous vous invitons à arrêter la distribution / dispensation de ces lots dans les meilleurs délais. En cas d’événement indésirable médicamenteux signalé / observé sur ce produit, nous vous prions de bien vouloir le signaler à la Direction de la pharmacie, du médicament et des laboratoires», informe le Docteur Nyansa le directeur de la pharmacie dans sa note  d’information.

Mgr Kpodzro : « je suis convaincu que le salut du peuple du Togo dépend de la candidature unique»

Monseigneur Philippe Fanoko Kpodzro tient vraiment à sa position « divine » qui recommande la candidature unique de l’opposition pour favoriser l’alternance politique en 2020. Il y croit fermement.

Devant les médias mardi, l’Archevêque émérite de Lomé a encore réitéré son désir de voir toute l’opposition togolaise réunir autour d’un seul candidat à la prochaine élection présidentielle prévue pour se tenir le 22 février 2020. L’homme de Dieu reste convaincu que « le salut des Togolais » épris de liberté, de justice et d’alternance politique au sommet de l’Etat « dépend de ce mystérieux candidat » unique de l’opposition.

« Quand je parle de candidature unique, je m’appuie sur cette force mystique et mystérieuse de notre Religion. J’y crois fermement. Et je suis convaincu que le salut du peuple du Togo dépend de la candidature unique », a indiqué Mgr Kpodzro.

Pour ceux qui s’empressent à connaitre le nom du « messie », le prophète de Dieu rassure qu’il ne sera pas un «ange» tombé tout droit du ciel. Le prélat octogénaire précise que cet « oiseau rare » en qui tous les Togolais doivent mettre (aveuglement) leur confiance sera déniché au sein même des Forces Vives de la Nation.

« Vous vous demandez qui sera ce candidat unique. Le moment viendra, vous saurez qui sera ce candidat unique. Ce n’est pas un ange qui tombera du ciel, le Seigneur se sert des moyens les plus imparfaits, les plus ordinaires pour réaliser son œuvre afin que l’homme ne se vante pas, que la gloire revienne à Dieu. Que moi votre évêque, je me sois impliqué pour répondre à la détresse des pauvres, des malheureux, des misérables. Je ne le fais pas de ma propre force. C’est pourquoi le candidat unique auquel j’invite toute l’opposition, tous les leaders des partis politiques et de la société civile à prendre comme fer de lance de Dieu pour sauver le pays et favoriser l’alternance, ce candidat unique sera choisi parmi vous », a souligné l’ancien président du Haut Conseil de la République.

Selon l’Archevêque émérite de Lomé, tout ce que le Seigneur Dieu Tout Puissant demande au peuple togolais qui aspire au changement, c’est d’avoir la « foi », d’avoir le courage d’accepter ce candidat unique, quels que soient sa physionomie, son passif, son aura, ses faiblesses, son charisme… L’essentiel, c’est de lui faire confiance et d’avoir la foi.

« Le Seigneur demande seulement la foi, de l’accepter. Si c’est un cabri qui est présenté, si c’est un cochon que le Seigneur nous donne, acceptez-le ! Le salut de tous les Togolais dépend de ce candidat. Moi je me mets à la place de Dieu et je vois déjà la victoire », a prophétisé Mgr Philippe Kpodzro.

Rappelons que pour soutenir ce candidat unique de l’opposition dont le nom n’est encore dévoilé, l’Archevêque a lancé une opération de collecte de fonds. Ce fonds dont la fourchette se situe entre 4 et 7 milliards de francs CFA permettra (pour une fois) de mettre en place la logistique adéquate pour gagner de façon incontestable la présidentielle de 2020, a expliqué le prélat.

Avec Icilome.com

Mission d’évaluation préélectorale de la Cedeao : Voici les exigences formulées par la C14

24 heures après sa rencontre avec la délégation de la Cedeao en mission d’évaluation préélectorale au Togo, la Coalition des 14 partis de l’opposition a rendu public un communiqué dans lequel elle a fait le point des échanges qu’elle a eues avec la délégation conduite par le Général BEHANZIN,

« Au cours des échanges, la C14, tout en réitérant son engagement pour une alternance pacifique par les urnes, a insisté sur les exigences des populations togolaises en vue de l’organisation d’une élection présidentielle libre, équitable et apaisée», annonce d’entrée la C14 dans son communiqué.

La coordinatrice de la Coalition a énuméré quelques exigences dans le communiqué.

« Les exigences concernent entre autres points : La refonte complète du fichier électoral et l’audit de l’ensemble du processus électoral par une institution internationale; La recomposition de la Cour constitutionnelle conformément aux recommandations de la CEDEAO ; Le réaménagement de la CENI et de ses démembrements en vue d’une représentation des acteurs du paysage politique national ; Le renforcement du système de sécurisation et d’authentification des bulletins de vote ; L’arrêt des violences, des violations répétées des droits de l’homme et la stigmatisation d’une ethnie et religion dans la vie politique nationale ; Etc. », peut-on lire dans le communiqué.

Près de 100 000 acteurs à professionnaliser et former dans le secteur du transport routier

Au Togo, ils sont près de 100 000 acteurs de premier plan, évoluant dans le sous-secteur des transports routiers, à professionnaliser et à former, selon des données compilées auprès des associations professionnelles ou syndicales. 

Plus de 95 000 dans le transport de personnes et de marchandises, près de 1 000 intermédiaires reconnus, environ 2 600 possédants de structures ou entreprises de transports, ou encore 69 auto-écoles officiellement reconnues et agréées par l’Etat, entre autres.

Si les chiffres sont à prendre avec des pincettes, principalement du fait de la relative absence de vrais registres ou de répertoires à jour, les principales parties prenantes sont unanimes sur l’urgence de réformer profondément le secteur et de professionnaliser les acteurs.

Elles l’ont encore rappelé mardi, au cours d’un atelier de travail inscrit dans le cadre du projet d’appui à la compétitivité des services logistiques pour le commerce, piloté par le gouvernement togolais avec l’assistance technique de l’Union Internationale des transports routiers (IRU) et de la Banque Mondiale.

L’objectif est de rendre d’ici 2022, le secteur des transports routiers plus performant et plus professionnel, dans la lignée des ambitions déclinées dans le PND de faire du pays un hub logistique d’excellence.

Avec Togo First

Mgr Nicodème Barrigah-Bénissan, sa prise de fonction canonique le 11 janvier 2O2O

Le nouvel Archevêque de prendra fonction le janvier prochain au cours d’une messe pontificale de prise de possession canonique du siège épiscopal de Lomé.

La messe va se dérouler à la Cathédrale de Lomé. « Je suis tout heureux de vous inviter à participer ou à vous unir d’intention à la célébration eucharistique du samedi 11 janvier 2020 au cours de laquelle aura lieu la prise de possession canonique du siège épiscopal de Lomé par le nouvel Archevêque », invite Mgr Denis Amouzou-Dzakpa, le désormais Evêque émérite de Lomé.

Et de rendre grâce pour le nouvel Archevêque : « De tout cœur, nous rendons une immense action de grâces au Dieu de toute bonté et bienveillance pour ce don merveilleux qu’il vient de faire à notre Eglise-famille de Dieu à Lomé et au Togo ».

Président de la Commission Vérité, Justice et Réconciliation (CVJR), Mgr Nicodème Barrigah-Benissan est un diplomate qui a sillonné beaucoup de pays pour la résolution des conflits et l’instauration de la paix et la justice. Bien que nommé nouvel Archevêque de Lomé, il continuera à être Administrateur Apostolique du Diocèse d’Atakpamé où il était Evêque. Il a été nommé le 23 novembre dernier, nouvel Archevêque de Lomé.

Avec icilome.com

Gerry Taama « Raima était une femme extraordinaire, talentueuse et généreuse »

A part une publication sur sa page Facebook,  dans laquelle il lui faisait ses adieux, Gerry Taama réagit enfin par rapport à la mort de la jeune journaliste Raima Akondo, décédée il y a quelques semaines.

Dans une interview qu’il a accordée au site Togo Breaking News, le président du Nouvel Engagement Togolais (NET) n’a pas caché qu’il était en couple avec la jeune journaliste. « Raima était une femme extraordinaire, talentueuse et généreuse. J’ai partagé une partie de ma vie avec elle et je crois avoir été privilégié », a-t-il déclaré.

Ce que le candidat à l’élection présidentielle de 2020 n’accepte pas, c’est le fait qu’il soit accusé de meurtre de la défunte.  « En déplacement professionnel, elle a eu une crise à laquelle elle n’a pas survécu. Les médecins ont fait tout leur possible. C’est tout. Tout le reste ne procède que de la méchanceté gratuite à l’encontre de l’homme politique que je suis. Mais à la veille des élections majeures, c’est plutôt normale », a expliqué l’honorable  Taama dans l’interview.

Tentative d’insurrection : d’autres  membres du groupe arrêtés, explications au corps diplomatique

Le ministre de la Sécurité, le général Yark Damehame a rencontré hier les membres du corps diplomatique à qui d’amples informations ont été données sur le  réseau (dont des membres ont été arrêtés) qui  a tenté une insurrection le 23 novembre dernier à Lomé et à Sokodé.

Ils sont désormais 28 personnes à être arrêtées dans l’affaire de tentative d’insurrection orchestrée le 23 novembre dernier. Selon le ministre togolais de la sécurité, le général Yark Damehame, l’objectif de la rencontre avec le corps diplomatique était d’informer ces derniers de la situation et solliciter leur aide afin de démanteler l’ensemble du réseau, dont certains sont hors du Togo.

« Le gouvernement a tenu à informer le corps diplomatique de ce qui s’est passé dans notre pays le 23 novembre 2019. Un mouvement appelé « Tigre de la révolution » a tenté de déstabiliser les institutions de la République. Ils se sont attaqués aux forces de l’ordre et de sécurité qui étaient en service et ont récupéré leurs armes. Ils ont molesté et poignardé ces agents. Leur objectif était de créer une insurrection armée », a indiqué le Général Yark Damehane.

 

Présidentielle 2020 : 7 milliards pour financer l’alternance au Togo

7 milliards CFA et le tour est joué. C’est en tout cas ce que croit Mgr Philippe Fanoko Kpodzro qui vient de  lancer une campagne de collecte de fonds.

Le « Fonds Mgr Kpodzro pour la candidature unique de l’opposition, l’alternance pacifique en 2020 et l’enracinement de la démocratie au Togo d’ici 2050 » a pour objectif de mettre en place une logistique adéquate pour remporter  la présidentielle de 2020 au Togo.

Les 7 milliards, selon le prélat vont servir à  prendre en charge un seul candidat de l’ensemble de l’opposition démocratique, financer sa campagne dans une dynamique unitaire soutenue sans réserve, assurer la représentation et la prise en charge complète de ses délégués dans les 9000 bureaux de vote.

Il doit également servir à constituer des comités de veille citoyenne autour de tous les bureaux de vote en vue de décourager toute manœuvre frauduleuse et assurer la compilation des résultats, bureau de vote par bureau de vote, pour une victoire éclatante du candidat.

La 16è Foire internationale de Lomé a drainé 308.525 personnes  

La 16è Foire internationale de Lomé (FIL), après 17 jours d’intenses activités a pris fin lundi 8 décembre 2019. 308 525 personnes ont visité les stands selon un rapport du comité d’organisation de l’évènement.

Le rapport bilan produit par le CO de la FIL  trouve  « satisfaisant » l’organisation du carrefour commercial le plus important du Togo qui est à sa 16è édition. Les chiffres enregistrés sont « largement au-dessus de ceux connus l’année passée », ont indiqué les premiers responsables du CETEF.

Sur le plan sécuritaire, « tout s’est bien passé », a précisé M. Johnson, directeur de la CETEF. « Les policiers et autres agents de sécurité ont fait un parfait boulot. Le site a été bien sécurisé. Sauf un cas de petit voleur qui a été signalé, les auteurs ont été vite repérés et sont actuellement dans les mains de la police », a-t-il ajouté.

Kako Nubukpo : «les dirigeants africains ont été formés pour être le relais du colonisateur, voire de le remplacer»

Le discours sur l’émergence africaine serait-il la dernière trouvaille de dirigeants en perte de légitimité ? Certes, sur les 54 pays que compte le continent, une trentaine a enregistré des taux de croissance d’au moins 3 % en 2018. Les investissements directs étrangers y ont augmenté de 11 %, contre 4 % en Asie pendant qu’ils baissaient de 13 % au niveau mondial. Malgré ces chiffres, l’émergence de l’Afrique apparaît à bien des égards une arlésienne. C’est du moins l’avis de Kako Nubukpo qui a été ministre chargé de la Prospective et de l’Evaluation des politiques publiques du Togo (2013-2015) et chef du pôle « analyse économique et de recherche » de la Commission de l’Union économique et monétaire ouest-africaine à Ouagadougou. Dans une interview qu’il a accordée à nos confrères de Libération.fr, l’intellectuel togolais tire la sonnette d’alarme sur la réalité d’une Afrique qu’il juge à la dérive, subissant des prédations de toutes sortes, des sorties de capitaux licites et illicites… Il appelle à la mobilisation autour des projets de société collectifs et inclusifs, et à la reconquête des instruments de la souveraineté agricole. 

 

Vous soutenez la thèse selon laquelle l’Afrique est toujours «le laboratoire du néolibéralisme», n’est-ce pas un peu exagéré ?

On pourrait ajouter l’Amérique latine. La spécificité de l’Afrique, c’est de coupler ce statut de laboratoire avec une démographie très dynamique et une absence de classe moyenne. L’Afrique a un terreau fragile qui accentue ses difficultés. La proximité des côtes libyennes avec celles de l’Europe rend encore plus urgente la nécessité de regarder ce qui se passe en Afrique.

C’est un continent cobaye, un laboratoire de postulats qui ne se vérifient pas, d’idéologies économiques en provenance du reste du monde… Erigée en horizon indépassable de la science économique, la pensée néolibérale n’a eu de cesse de tester sa toute-puissance en Afrique. On peut reprendre les propos de la philosophe Hannah Arendt lorsqu’elle affirmait que «l’Occident a pour habitude d’infliger aux populations périphériques les maux qu’il s’apprête à s’infliger à lui-même».

 

Mais en quoi l’Afrique est-elle un «laboratoire» ?

Historiquement, les dirigeants africains ont été formés pour être le relais du colonisateur, voire de le remplacer. La première école, créée par Louis Faidherbe en 1855 au Sénégal, s’appelait «l’Ecole des otages». L’expression était tellement forte qu’on l’a ensuite remplacée par «l’Ecole des fils de chefs». Il fallait qu’ils deviennent les relais de l’administration coloniale et qu’ils puissent à terme remplacer le colonisateur. Il y avait donc une extraversion originelle par rapport à l’élite.

Pendant toute cette période, les syndicats africains ont gagné en puissance. Et ce sont souvent leurs chefs de file qui ont pris le pouvoir. Or les qualités pour prendre le pouvoir ne sont pas forcément celles qu’il faut pour gérer l’après. Ensuite, les responsables politiques africains ont été pris en étau dans la guerre froide. Ce qu’il y a de commun dans ces deux expériences, africaine et sud-américaine, c’est que vingt ans après les indépendances, nous nous sommes retrouvés dans une grave crise de la dette.

 

Est-ce pour cette raison que vous affirmez que la tragédie grecque fut d’abord africaine ?

Oui. A partir des années 80, le FMI et la Banque mondiale utilisent l’Afrique pour tester le consensus de Washington, faisant de ce continent leur laboratoire où seront appliqués, contre une aide financière, des programmes d’ajustement structurel. Il s’agissait de faire de la désinflation compétitive, en clair faire baisser tous les coûts y compris ceux des salaires pour s’insérer dans la globalisation économique, le tout avec des réformes dites «structurelles» au premier rang desquelles il convient de mentionner la libéralisation du marché du travail et les privatisations des entreprises publiques.

Bref, ces plans ont conduit les Etats à réduire drastiquement leurs dépenses sociales, leurs investissements en infrastructures et la taille des fonctions et services publics. Au lieu d’assumer que ces jeunes nations avaient besoin de dépenser beaucoup pour construire les bases du développement, les bailleurs de fonds, comme le FMI, se sont arc-boutés sur la réalisation d’équilibres macroéconomiques de court terme. Les résultats se passent de commentaires : des sociétés africaines exsangues, des économies faiblement productives dépendantes du reste du monde, un chômage de masse dont le pendant est une vague sans précédent de migrations de populations jeunes.

Le FMI et la Banque mondiale ont agi comme si les conditions institutionnelles nécessaires à la réalisation des réformes étaient réunies. Or toutes les études démontrent le contraire, et on voit que le remède est pire que le mal. Les apôtres des politiques d’ajustement structurel expliquent, en cas de résultats insuffisants, que leurs réformes n’ont pas été totalement mises en œuvre et que si leur théorie ne cadre pas avec la réalité, cette dernière a forcément tort.

 

A vous écouter on est loin des discours de ceux qui expliquent que l’Afrique est désormais émergente.

Ce sont là des discours de tables rondes de bailleurs de fonds et autres cabinets de conseil. Derrière ces discours performatifs, les faits sont têtus : l’Afrique subsaharienne est la seule région du monde où la population extrêmement pauvre, vivant avec moins de 1,25 dollar par jour, a doublé en cinquante ans. C’est aussi la région du monde où la croissance du revenu par habitant est la plus faible depuis 1960. Ses Etats pointent depuis vingt ans dans le bas du classement de l’Indice de développement humain (IDH).

 

Alors rien n’encourage à l’optimisme ?

Pas sur cette question de l’émergence… D’ailleurs, la plupart des dirigeants africains ont des discours à géométrie variable. Au FMI, ils réaffirment de se conformer au néolibéralisme, à l’équilibre des finances publiques coûte que coûte ; à l’OMC à l’ouverture des frontières commerciales ; et dans les sommets avec les pays émergents, les voilà qui deviennent très volontaristes, vantant les mérites du néomercantilisme asiatique qui combine protection face aux importations et politiques agressives à l’export. Et quand ils se retrouvent à New York, au siège de l’ONU, ils n’ont plus qu’un seul credo : atteindre les objectifs du développement durable.

N’importe qui peut comprendre que tous ces discours forment un amas de contradictions. Et je ne parle pas ici de ces gouvernements qui souffrent de statistiques peu fiables. On ne dira jamais assez que dans la plupart des pays africains, pour avoir des données nationales fiables, on extrapole les statistiques urbaines à l’ensemble du pays. De telles pratiques ne peuvent pas rendre compte de la forte hétérogénéité des situations régionales pour un même pays.

 

L’Afrique rurale représente les deux tiers de la population africaine, et vous dites que c’est surtout elle qui souffre de la pauvreté. Comment la connecter au reste du monde ?

Elle est, en effet, déconnectée du monde. Nous savons bien que c’est grâce au travail des paysans, qui nous procurent des devises via les exportations, que les urbains peuvent jouir d’un niveau de vie beaucoup plus haut. Or l’agriculture africaine est prise en étau entre les prédations massives de terres auxquelles se livrent des pays émergents, comme la Chine, et l’importation récurrente de surplus agricoles étrangers au continent, qui baissent drastiquement les incitations pour les Africains à produire eux-mêmes ce qu’ils consomment. L’urgence africaine est celle de la voie de la reconquête des instruments de la souveraineté agricole.

 

Comment faire ?

Il s’agit d’opérer une transformation agricole en augmentant la productivité du secteur. Il s’agit aussi de faire en sorte de développer l’accès aux services de banques, d’assurances, de transports… Il faut surtout la mise en place de politiques agricoles dignes de ce nom. Il faut donc clarifier le rôle exact des pouvoirs publics dans la gestion, la régulation et le soutien aux prix et donc aux revenus des agriculteurs. Il faut aussi des institutions capables de cibler des aides. C’est ainsi qu’on pourra renforcer des chaînes de valeur agricoles. Il faut changer ce modèle de croissance extravertie qui conduit l’Afrique à exporter des produits sans les transformer et à importer en retour des produits finis et l’alimentation. C’est là le gage à terme d’une prospérité partagée et d’une réduction de l’immigration subie.

 

Vous dites d’ailleurs que certaines perspectives d’immigration sont gratuites et non fondées.

Migrants économiques, climatiques, réfugiés de guerre, ruées vers l’Europe… L’invasion semble aux portes de l’Europe. Sauf que les chiffres sont inexacts. Certains spécialistes de la question démographique, comme François Héran et Pierre Jacquemot que je cite dans mon ouvrage, contestent trois affirmations récurrentes sur le phénomène migratoire.

L’Europe du Nord ne sera pas peuplée de 25 % d’immigrés subsahariens, même si l’Afrique subsaharienne passe de 970 millions à 2,2 milliards de personnes en 2050. La pauvreté serait source de migration : cette affirmation est elle aussi fausse car on sait qu’en raison même de sa pauvreté, l’Afrique subsaharienne émigre peu. Plus un pays est pauvre, moins ses habitants ont de chances de migrer loin. L’aide au développement permettra de réduire les migrations : cette dernière affirmation est également fausse car plus un pays se développe, plus ses ressortissants ont les moyens financiers pour migrer…

 

Comment éviter de reproduire les erreurs du passé ?

Il faut cesser de croire que ce qui permet à un pays de s’en sortir, ce sont les matières premières. Je crois que la clé du développement réside dans la capacité à mobiliser les populations autour d’un projet objectif collectif. Mais pour que la population accepte de faire des sacrifices pour que demain soit meilleur qu’aujourd’hui, il faut des gouvernements crédibles et légitimes.

Encore faudrait-il que le temps court du politique corresponde à celui qu’exigent les enjeux du développement. De ce point de vue, je suis relativement pessimiste. D’autant que l’Afrique ne produit pas encore elle-même ses dirigeants.

 

Mais affirmer, comme vous l’écrivez, que «l’Afrique montre au reste du monde les dirigeants que le reste du monde veut voir», là encore, ça paraît exagéré.

Mais il est évident que la plupart des dirigeants ont le discours de la doxa internationale. L’essentiel de la classe politique africaine est offshore, elle est adoubée de l’extérieur, elle ne rend compte qu’à ses maîtres occidentaux. Certes, l’industrialisation, dont tout le monde parle, peut constituer une voie nécessaire à l’émergence. Mais elle ne saurait se substituer à l’impératif de définir un projet de société inclusif, ouvert. Une société qui tournerait résolument le dos à la prédation ayant cours dans des économies qui sont le plus souvent des économies rentières. Mais pour cela, il nous faut des dirigeants qui ont le sens de l’intérêt général.

Source: Libération.fr

 

Candidature de Faure Gnassingbé en 2020 : des manifestations donnent le la

La plupart des partis politiques ont déjà investi leurs  candidats pour présidentielle de 2020 au Togo.  Ce n’est pas encore le cas au niveau du  parti Union pour la  République (Unir). Faure Gnassingbé devrait se prononcer très prochainement, mais pour le moment, ce sont les organisations de soutien du parti qui annoncent les couleurs.

Après  le Mouvement des jeunes Unir, le mouvement des sages Unir, le mouvement des femmes du parti, la Nouvelle jeunesse pour le soutien au président Faure  (NJSPF), c’est maintenant  le Mouvement pour le soutien à Faure (MSF) de réclamer  une candidature de Faure Gnassingbé pour la présidentielle de 2020.

L’association a mobilisé ce weekend des militants et sympathisants du parti au pouvoir dans les rues de Blitta au centre du Togo.

Une décision de Faure Gnassingbé est attendue dans les prochaines semaines. Selon des indiscrétions, ce dernier se prononcera à l’ occasion d’un très prochain congrès de son parti.

Cyril Ramaphosa visite le port de Lomé et le Palais des gouverneurs   

En visite d’Etat au Togo, le président sud-africain Cyrille Ramaphosa a eu un tête à tête avec son homologue togolais. Il a ensuite visité le Port Autonome de Lomé et le Palais des gouverneurs, ancien bâtiment colonial devenu aujourd’hui un centre d’art et de culture.

A sa descente d’avion jeudi, le président sud-africain a été accueilli  par le chef de l’Etat togolais avec qui il a échangé pendant un moment et eu une séance de travail.

Hier  vendredi, deuxième jour de sa visite en terre togolaise Cyrille Ramaphosa a visité le Port Autonome de Lomé où il a pu constater la modernisation des infrastructures portuaires qui font de celle-ci l’un des plus équipés dans la sous-région.

Le chef de l’Etat sud-africain a ensuite visité le Palais des Gouverneurs avant d’achever sa première visite d’Etat au Togo.

Conseil des ministres : Voici tous les décrets relatifs à la présidentielle de 2020 

Le Conseil des ministres tenu hier jeudi a adopté 5 décrets relatifs à l’organisation de l’élection présidentielle de 2020.  De la convocation du corps électoral à la date de vote par anticipation des forces de défense en passant par la date des campagnes, découvrir ici l’ensemble des décrets adoptés.

 Le troisième décret adopté par le Conseil des ministres fixe la date du 1er tour de l’élection présidentielle de 2020 et convoque le corps électoral pour le premier tour de cette élection présidentielle.

Le code électoral prévoit en son article 79 que la date du scrutin soit fixée par décret en Conseil des ministres. Cette loi précise également que le corps électoral est convoqué par décret en Conseil des ministres sur proposition de la Commission électorale nationale indépendante (CENI). Ce décret précise les heures d’ouverture et de clôture du scrutin. Aussi, l’article 65 de la constitution du 14 octobre 1992 dispose-t-il que « le scrutin est ouvert sur convocation du corps électoral par décret pris en Conseil des ministres 60 jours au moins et 75 jours au plus avant l’expiration du mandat du Président en exercice ». C’est donc en application des dispositions desdits articles que le présent décret fixe la date du 1er tour de l’élection présidentielle de 2020 au 22 févier 2020 et convoque le corps électoral pour la même date.

Les bureaux de vote sont ouverts de sept (7) heures à seize (16) heures en heure UTC/GMT sur toute l’étendue du territoire national et en heure locale pour les bureaux de vote dans les ambassades retenues pour le vote des Togolais vivant à l’étranger.

 

Le quatrième décret adopté par le Conseil des ministres fixe le montant du cautionnement à verser pour l’élection présidentielle de 2020. La loi n° 2012-002 du 29 mai 2012 portant code électoral dispose en son article 155 que : « les candidats sont astreints au dépôt au Trésor public d’un cautionnement dont le montant est fixé par décret en Conseil des ministres sur proposition conjointe de la CENI et du ministre chargé de l’administration territoriale ». Le présent décret fixe le montant du cautionnement pour l’élection présidentielle de 2020 à vingt millions (20 000 000) de francs CFA.

 

Le cinquième décret adopté par le Conseil des ministres porte ouverture et clôture de la campagne électorale pour le premier tour de l’élection présidentielle de 2020. Le premier tour de l’élection présidentielle de 2020 est précédé de la campagne électorale animée par les candidats à l’élection présidentielle et les partis politiques reconnus, conformément à l’article 67 de la loi portant code électoral. L’article 68 de la même loi dispose que : « la campagne électorale est déclarée ouverte quinze (15) jours francs avant la date du scrutin. Elle s’achève vingt-quatre (24) heures avant le jour du scrutin ». C’est en application de ces dispositions que le présent décret ouvre la campagne électorale pour l’élection présidentielle le jeudi 6 février 2020 à zéro heure ; elle prend fin le jeudi 20 février 2020 à minuit.

 

Le sixième décret adopté par le Conseil des ministres porte contribution de l’Etat au financement de la campagne électorale pour les deux tours de l’élection présidentielle de 2020. La loi n° 2013-013 du 7 juin 2013 portant financement public des partis politiques et des campagnes électorales dispose à son article 1er que « L’Etat alloue une aide pour le financement des activités des partis et regroupements de partis politiques… ». L’article 10 de la même loi prévoit que « L’Etat contribue au financement des campagnes électorales des partis et regroupements de partis politiques ainsi que des candidats ou listes de candidats dans le cadre des élections législatives et présidentielles. Le montant de cette contribution est inscrit dans la loi de finances de l’année de l’élection visée. S’il n’a pas été prévu dans la loi de finances de l’exercice en cours, ce montant est fixé par décret en Conseil des ministres.». Le présent décret fixe donc le montant de la contribution de l’Etat au financement de la campagne électorale pour l’élection présidentielle de 2020 à cinq cent millions (500 000 000) de francs CFA. Cette contribution de l’Etat est répartie comme suit :

– 60% du montant sont répartis à égalité entre tous les candidats ;

– 40% du montant de la contribution financée par l’Etat sont répartis proportionnellement aux suffrages obtenus entre les candidats ayant obtenu au moins 10 % des suffrages exprimés. Le montant de l’aide proposée tient compte de l’organisation de la campagne électorale pour les deux (2) tours par les candidats à l’élection présidentielle. Ce montant est fonction du nombre de candidats qui seront retenus par la Cour constitutionnelle.

 

Le septième décret adopté par le Conseil des ministres porte vote par anticipation des forces de défense et de sécurité pour l’élection présidentielle de 2020. La loi portant code électoral prévoit en son article 117 que les membres des forces de défense et de sécurité peuvent, en cas de besoin exercer leur droit de vote par anticipation. Cette mesure est prévue par le code électoral pour permettre aux forces de défense et de sécurité de garantir la sécurité des électeurs et des opérations électorales le jour du scrutin. Elle est d’autant plus pertinente au vu de l’environnement sécuritaire qui prévaut dans la sous-région.  En application du code électoral, le présent décret fixe ainsi la date du vote des forces de défense et de sécurité à soixante-douze (72) heures avant la date du scrutin général.

A l’issue des échanges et des délibérations relatifs aux questions électorales, le Président de la République a donné des instructions au Gouvernement de maintenir l’esprit d’ouverture et d’écoute avec l’ensemble des acteurs politiques et la société civile avec le souci primordial d’assurer le déroulement serein et pacifique du processus électoral et de garantir par des mesures concrètes et pratiques, la tenue d’un scrutin présidentiel libre, équitable, transparent et crédible. Le Chef de l’Etat a également exhorté les membres du Gouvernement à demeurer concentrés sur leurs mission et tâches et à garder le cap des réformes et des efforts visant à répondre aux besoins de nos concitoyens.

Présidentielle: Le premier tour le 22 février 2020

On connait désormais la date du premier tour de l’élection présidentielle 2020 au Togo. Le Conseil des ministres tenu hier jeudi a adopté un décret convoquant   le corps électoral pour le 22 février 2020 et fixe la date du premier tour de l’élection présidentielle à la même date.

 

Le 1er tour du prochain scrutin présidentiel aura lieu le 22 février 2020. Ainsi en a décidé jeudi 5 décembre le gouvernement, qui s’est réuni en conseil des ministres à Lomé sous la supervision du Chef de l’Etat.

La décision convoquant ainsi le corps électoral a été prise par décret, conformément aux dispositions qui stipulent que le scrutin se tienne « 60 jours au moins et 75 jours au plus avant l’expiration du mandat du Président en exercice ».

Les bureaux de vote seront ouverts de 7h à 16h GMT sur toute l’étendue du territoire national et en heure locale pour les bureaux de vote dans les 06 ambassades retenues pour le vote de la diaspora.

Pour rappel, début novembre, la Cour constitutionnelle avait déjà estimé que le scrutin devait se tenir entre le 19 février et le 05 mars 2020, conformément aux dispositions constitutionnelles en vigueur.

6 nouveaux ambassadeurs accrédités au Togo

6 nouveaux ambassadeurs accrédités au Togo ont présenté leurs lettres de créances au président de la République togolaise, Faure Gnassingbé  ce mercredi 4 décembre, au palais de la présidence.

Les nouveaux ambassadeurs du  Gabon, du Maroc, de l’Ouganda, des Émirats Arabes Unis, de la Turquie et d’Israël ont été reçus chacun par le chef de l’Etat togolais ce 04 Décembre 2019.

« Ces nouveaux diplomates accrédités au Togo se sont félicités de l’excellente relation d’amitié et de coopération bilatérales respectives avec notre pays, et exposé au chef de l’Etat les stratégies de renforcement de ces liens », informe la présidence de la république togolaise dans une publication sur sa page Facebook.

Porté disparu il y a quelques jours, Atsou Atcha aurait donné signe de vie ce mercredi

Selon les membres de sa famille et ses proches collaborateurs, Atsou Atcha, le porte-parole de la Coordination des syndicats de l’éducation au Togo (CSET) est porté disparu depuis lundi. Mais ce mercredi, un de ses collaborateurs informe qu’il va bien et a donné signe de vie.

M. Atcha n’avait plus donné signe de vie depuis lundi, jour qu’il a quitté la maison l’aube, suite à un coup de file qu’il a reçu.

D’après Icilome.com qui dit avoir l’information auprès de la famille du syndicaliste et ses collègues,   « Atchou Atcha a quitté son domicile ce lundi 02 décembre 2019 aux environs de 4 heures du matin après un coup de fil. Et depuis, plus de ses nouvelles, et toutes tentatives de joindre ce dernier sont vaines. Les familles et proches collaborateurs s’inquiètent et lance une alerte à toute la population pour une mobilisation pouvant les aider à recueillir toutes sortes d’information qui puisse permettre de le retrouver ».

Selon les dernières nouvelles venant de l’un de ses collaborateurs, l’homme va bien. Nous attendons de plus amples informations sur où était le porte-parole du CSET et ce qui lui était arrivé.

La police met la main sur des membres du mouvement « Tigre révolution »

Le directeur général de la police et son staff ont présenté hier mardi à la presse, une vingtaine d’individus, qui auraient essayé de déstabiliser le pays par à travers une insurrection  armée déjouée il y a quelques jours à Agoè et à sokodé.

Ces individus arrêtés par la police nationale sont accusés de vouloir organiser une insurrection armée. Selon le directeur de la police nationale, le lieutenant-colonel Yaovi Okpaoul les hommes qui ont été présentés à la presse hier sont membre du mouvement dénommé « Tigre révolution ».

Les faits, tels que présentés par la police

Selon les faits tels que rapportés par le directeur de la police nationale, Le 23 novembre dernier, des compatriotes armés d’armes blanches se sont attaqués à des agents des forces de l’ordre en patrouilles et postés devant certaines administrations. L’objectif des assaillants constitués en trois groupes était selon le directeur de la police nationale de neutraliser les corps habillés, de leur retirer leurs armes et d’empêcher par tous les moyens les renforts d’intervenir.

Ils devaient également violenter les civils afin de créer la panique. Les événements qui se sont déroulés à Lomé et à Sokodé, ont connu un échec. Toutefois l’on a enregistré des blessés graves dans les rangs des forces de l’ordre. Le mouvement qui a pris ses racines à Lomé, Sokodé, Anié, Tchamba etc… avait pour ambition de réussir à déstabiliser les institutions dans la période du 23 au 26 novembre…

 

Togo-Afrique du sud : Le président Cyril Ramaphosa attendu à Lomé

Selon un article du site www.icilome.com, le  président Cyril Ramaphosa est attendu à  Lomé pour une visite de travail et d’amitié.

Selon notre confrère, le président Cyril Ramaphosa sera en tournée dans trois (3) capitales ouest-africains dont Lomé.

« Déjà ce mardi 03 décembre 2019, le chef de la nation arc-en-ciel est attendu à Conakry (Guinée) pour une visite de 48 heures, rapporte les médias locaux citant un communiqué de la Présidence guinéenne. Selon le communiqué cette visite du président Ramaphosa s’inscrit dans le « cadre du renforcement des liens d’amitié et de fraternité » entre les deux nations », écrit le site.

Notre confrère renseigne par ailleurs que «  le président Ramaphosa est également attendu dans deux autres capitales de la sous-région, notamment Lomé et Accra toujours cette semaine ».

Test du Vatican à Mgr Denis Amuzu-Dzakpah avant sa retraite

Mgr Denis Amuzu-Dzakpah, le désormais ancien archevêque de Lomé, est revenu sur les jours qui ont précédé son remplacement à la tête de l’archidiocèse de Lomé.

Dans une interview accordée à notre confrère Christian Barrigah, de Radio Maria à Lomé, Mgr Amuzu-Dzakpah a souhaité du succès à son successeur Mgr Nicodème Barrigah-Benissan et croit qu’il s’est bien préparé pour être archevêque de Lomé et qu’ils auront « à le soutenir, à être en communion profonde avec lui pour que le travail puisse continuer ».

 

Indice et test

S’agissant de la fin de son service, l’archevêque sortant a fait savoir qu’il était conscient que le Saint siège allait pouvoir à son remplacement et a déclaré « Depuis le 10 novembre, je savais que le Saint siège avait pris sa décision. En revenant de Ouaga, le Nonce m’a appelé, j’ai été le voir ».

A la question de savoir s’il connaissait le nom de son successeur avant le 23 novembre dernier, Mgr Amuzu-Dzakpah a répondu que « C’est allant à la Nonciature. Lui [Mgr Barrigah], était venu avant, j’ai appris ca là-bas ».

En parlant de l’attitude adoptée depuis qu’il a appris la nouvelle, le nouvel archevêque émérite de Lomé a précisé que « depuis ce moment, c’est l’embargo. On ne dit rien, … j’ai tout fait pour qu’on ne sache pas que le nom de mon successeur vient de quelqu’un ».

Et Mgr Mgr Amuzu-Dzakpah d’expliquer son silence par la raison que  « le Saint siège m’a fait un test pour savoir si on peut garder la langue, si on peut être discret, si j’avais dit ça a quelqu’un, ça aurait déjà fait le tour ».

 

Vie après la retraite

Admis à la retraite, le natif de Kpogamé, une localité située à une vingtaine de kilomètres au nord-est de Lomé, entrevoit qu’il sera « occupé mais plus préoccupé ». Il a expliqué qu’« On ne reste sans rien faire mais on est plus préoccupé, ce qu’on à faire, on le fait plus simplement ».

Ayant fait une partie de sa vie sacerdotales au Canada et en Côte d’Ivoire, l’homme pense pouvoir retourner en vacances sur ces traces s’il a le temps pour aller saluer les amis qui y sont restés.

A propos de la nomination du nouvel archevêque de Lomé, rappelons que le Pape François a accepté, le samedi 23 novembre 2019, la renonciation au gouvernement pastoral de l’archidiocèse de Lomé présentée par Mgr Denis Amuzu-Dzakpah. En même temps, il a nommé Mgr Nicodème Barrigah-Benissan, jusqu’alors évêque d’Atakpamé, comme le nouvel archevêque de Lomé.

Source : koaci.com

Faure Gnassingbé à Dakar pour deux événements internationaux

Le président de la République togolaise est à Dakar, la capitale du Sénégal. Faure Gnassingbé y est dans le cadre d’une conférence internationale du Fonds Mondial International et du sommet qu’organise l’Union Economique et monétaire ouest africaine (Uemoa).

Faure Gnassingbé participe lundi à la conférence internationale du Fonds Mondial International. Cette rencontre est organisée par la Présidence du Sénégal en collaboration avec les Nations unies et le Cercle des Économistes.

Plusieurs autres chefs d’État y prennent part ainsi que des représentants des institutions partenaires et des organisations de la société civile. Ils y aborderont en particulier la question du financement d’un développement réellement durable sous le prisme du renforcement des partenariats, notamment l’intégration régionale et l’implication du secteur privé.

Après cette réunion, Faure Gnassingbé prendra part au sommet extraordinaire de l’Union Economique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA) prévu pour mardi toujours dans la capitale sénégalaise.

Présidentielle 2020 : Des organisations de la société civile  interpellent le gouvernement

Des organisations de la société civile (OSC) sont inquiètes par rapport aux différentes tensions qui se profilent à l’horizon des élections présidentielles de 2020. Ces OSC, (6 au total) rassemblées au sein d’un consortium d’organisations  ont  invité ce lundi, les autorités gouvernementales à créer les conditions sine qua non de crédibilité et de transparence pour ce scrutin.

La sortie du groupe des 6 OSC (G6)fait suite à un conclave qu’il a tenu la semaine dernière à Lomé. Cette sortie  a donc pour objectifs d’appeler le parti au pouvoir, ceux de l’opposition à jouer chacun son rôle dans la transparence et éviter tout comportement ou toute action susceptible de créer un climat délétère pendant et après les élections présidentielles.

Bientôt, va publier un rapport quinquennal 2015-2020 qui entend présenter une analyse de la situation sociopolitique, des droits de l’Homme en termes de droits civils et politiques mais aussi  des droits économiques, sociaux et culturels au Togo. Le rapport, fait savoir le groupe d’OSC, dressera un bilan de cinq ans de la situation sociopolitique du Togo sous la présidence de Faure Gnassingbé « sans complaisance et en toute impartialité, neutralité et objectivité ».

Le G6 est composé de l’Action des Chrétiens pour l’Abolition de la Torture (ACAT Togo), de l’Association Togolaise pour la Défense et la Promotion des Droits Humains (ATDPDH), du Groupe de Réflexion et d’Action pour le Dialogue, la Démocratie et le Développement(GRAD), de Solidarité et Action pour le Développement Durable (SADD), du Syndicat des Praticiens Hospitaliers du Togo (SYNPHOT) et du Conseil Episcopal Justice et Paix (CEJP-Togo) en suspension provisoire à sa demande.

Apévon trouve la candidature de Gnagnon « anachronique »

Me Dodji Apévon s’est finalement prononcé sur la candidature Dr Gnagnon, l’ancien Secrétaire à la Communication de son parti les FDR. Le président des Forces Démocratiques pour la République (FDR) a profité du bilan-anniversaire du parti pour fustiger l’attitude de son  ancien collaborateur.

« Un parti politique, c’est des règles qui le gouvernent. Un individu ne peut pas se lever contre l’option prise par le parti et dire qu’il est candidat. Non. Cette candidature de Dr Gnagnon est une candidature qui est quelque chose d’anachronique », a déclaré Me Apévon.

« C’est incompréhensible. Lorsque nous parlions d’union de l’opposition pour aller régler les problèmes qui est le nôtre, et à l’interne il y a des individus qui s’écartent de la ligne, ils ne sont plus dignes d’être dans nos rangs », a-t-il ajouté.

Dr Gnagnon n’a pas encore répondu aux affirmations de son ancien mentor.  Une réaction de sa part est en tout cas souhaitée pour situer l’opinion sur les raisons qui ont motivé sa candidature.

Razak Derman : « Le transfert des marchandises au sein du port de Lomé se fait sans difficultés douanières »

La modernisation des infrastructures n’est pas la seule innovation dont a bénéficié le Port autonome de Lomé (PAL) ces dernières années. Cette modernisation s’est accompagnée par une amélioration des prestations de services, de la manutention aux formalités douanières.

Le port Autonome de Lomé était à l’honneur vendredi dernier à la foire internationale de Lomé. Le chef de service Relations commerciales du Port autonome de Lomé, M. Razak Derman a profité de cette aubaine pour donner  des informations  sur  les différentes améliorations des services offerts aux clients au Port Autonome de Lomé.  C’était à l’occasion d’une conférence débat.

« Le bassin du PAL est délimité par deux digues qui le protègent de l’ensablement. Grâce au statut du port franc dont bénéficie le PAL, la manutention et le transfert des marchandises au sein du PAL se fait sans difficultés douanières », a-t-il expliqué.

Grâce aux innovations, ajoute Monsieur Derman, le trafic portuaire connaît une progression exponentielle qui est passée de 7,700 millions de tonnes en 2012 à plus 19 millions de tonnes en 2017, soit une augmentation de 148%.

Présidentielle 2020 : Début ce vendredi des opérations d’actualisation du fichier électoral

Aujourd’hui vendredi 29 novembre débute comme prévu les opérations d’actualisation du fichier électoral qui sera utilisé dans le cadre de l’élection présidentielle de 2020.

Hier jeudi, le président de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) a donné le coup d’envoi des opérations. Dans son discours, M. Tchambakou Ayassor a donné des informations sur le processus que ce soit au Togo ou pour les Togolais vivant à l’Etranger.

La campagne concerne les citoyens togolais des deux sexes, âgés de 18 ans révolus, jouissant de leurs droits civils et politiques et n’étant dans aucun des cas d’incapacité prévus par la loi ; les deux sexes qui ont l’âge de voter et qui n’ont pas pu s’inscrire sur les listes électorales en mai 2019 ; ceux qui auront 18 ans révolus, avant la clôture définitive des opérations de révision des listes électorales ; ceux en âge de voter qui ont perdu leur carte d’électeur ; les Togolais âgés de 18 ans révolus qui ont changé de domicile suite à une affectation, ceci en vue de leur transfert dans les nouveaux centres de recensement et de vote de leur résidence.

 

Les Togolais de l’Etranger

Pour ce qui est des Togolais de l’extérieur, le vote n’est possible que dans les pays où le Togo dispose d’une ambassade.  Des Commissions électorales indépendantes d’ambassade (CEIA) sont ouvertes aux Etats Unis d’Amérique (USA), en France, au Gabon, au Maroc, au Nigeria et en République Démocratique du Congo (RDC).

Pour se faire délivrer une carte d’électeur, un compatriote vivant à l’étranger doit fournir, en dehors de la carte d’identité et du passeport en cours de validé, la carte consulaire attestant qu’il réside depuis plus de six (06) mois dans le pays de sa résidence.

Faure Gnassingbé  inaugure  deux ponts au nord du Togo

Le président de la République togolaise Faure Gnassingbé a inauguré hier jeudi  deux infrastructures routières au nord du pays. Il s’agit de deux  ponts. L’un sur la rivière Kara et l’autre sur la rivière Koumongou.

La cérémonie d’inauguration des nouveaux ponts sur les rivières Kara (120m) et Koumongou (160m), s’est faite en présence de représentants du Japon, partenaire du Togo dans la réalisation de ces ouvrages. La construction de ces deux infrastructures s’inscrit dans le projet de réhabilitation de la Nationale n°17, composante stratégique du corridor logistique du Togo.

« Ces ouvrages vont améliorer sensiblement la qualité des infrastructures de transport reliant le Port autonome de Lomé aux pays de l’hinterland, avec une réduction considérable du temps de parcours et de risques. Le projet répond également à la politique de désenclavement du pays et de création des pôles de développement socioéconomique par l’interconnexion des régions, et vise en sa deuxième composante la réhabilitation des tronçons Sokodé-Bassar-Kabou-Katchamba-Sadori dans l’Oti Sud, soit une distance de 210 km », informe la présidence de la République togolaise.

Les deux ponts ont coûté au  total de vingt milliards de francs CFA. Les travaux ont été cofinancés par l’Etat togolais et le Japon à travers l’Agence japonaise de coopération internationale (JICA).

Inclusion des Togolais de l’Etranger : Les délégués du HCTE en formation

L’ensemble des 77 Délégués Pays devant siéger au Haut Conseil des Togolais de l’Extérieur (HCTE) ont démarré jeudi à Lomé un forum de deux jours. La rencontre a pour but de renforcer la capacité des participants avant l’installation officielle du HCTE.

Les travaux ont été ouverts par le ministre des affaires étrangères, de l’intégration africaine et des Togolais de l’extérieur. Prof Robert Dussey a invité la diaspora togolaise à prendre parti pour le développement du Togo.

Le forum réunit l’ensemble des 77 Délégués Pays élus en septembre pour siéger au HCTE. Il est organisé par le gouvernement qui prévoit le renforcement institutionnel et managérial des  capacités des Délégués Pays.

Il sera  question notamment pendant les 2 jours d’aider les participants à mieux connaitre leurs rôles, les attributions et le statut du Délégué Pays, les relations entre les Délégués pays et les missions diplomatiques et consulaires du Togo.

Protection de l’environnement : l’ATJ2E pour fédérer les actions des  journalistes togolais

L’Association Togolaise des Journalistes Engagés pour l’Environnement (ATJ2E) a lancé officiellement ses activités hier mercredi 27 novembre. L’association veut jouer un grand rôle dans la lutte pour la préservation de l’environnement au Togo et dans le monde.

Tous les problèmes liés à l’environnement appellent à des actions urgentes. Et les médias sont appelés à jouer un grand rôle à la protection de l’environnement dans leur mission d’informer, d’éduquer, et de former. C’est dans ce contexte que l’Association Togolaise des Journalistes Engagés pour l’Environnement (ATJ2E) lancée hier par des journalistes togolais s’est constituée.

L’ATJ2E regroupe les professionnels de médias et de la communication. Ces derniers s’engagent  à jouer pleinement sa partition à la gestion durable de l’environnement et à la lutte contre le changement climatique.

Elle se fixe pour objectif de préserver l’environnement, de fournir une information complète, vérifiée et objective sur les grandes questions liées à l’environnement, de former les jeunes élèves, étudiants et journalistes sur la thématique de protection de l’environnement.

 

L’association  est composée de 4 membres :

Hector NAMMANGUE,   Président de l’Association (Vert-Togo)

Gabriel BLIVI,  Secrétaire Général de l’Association ( Nouvelle Afrique.com)

Charles KOLOU,  Chargé de Communication (Focus Info)

Nicholas KOUDOHA, le Chargé d’Organisation (Planète Ecologie)

Charlie AYIH, le Trésorier (Eartartist.com)

Le parti Unir condamne l’attaque des gendarmes par des groupes d’hommes armés

Le parti Union pour la République a réagi hier mercredi par rapport aux attaques des forces de sécurités le 23 novembre 2019 à Sokodé et à Lomé.

Lors d’un point de presse hier 27 novembre, Unir a exprimé avec consternation, son indignation vis-à-vis de ces actes odieux. Le parti, au chevet des victimes, n’a pas manqué de rappeler les conditions d’une nation stable.

« Notre préoccupation est d’autant plus grande que ces actes correspondent, dans leur déroulement, à des scenarios préalablement annoncés et largement diffusés via les réseaux sociaux. Nous tenons à exprimer la solidarité de notre parti aux victimes, et souhaitons un prompt rétablissement aux blessés. À leurs familles, le parti Unir adresse un message de sympathie et d’encouragement dans ces moments de dure épreuve. Le parti Unir présente ses sincères condoléances à la famille du gendarme qui a malheureusement succombé à ses blessures. À leurs frères d’armes, le parti lance un appel à la retenue et au maintien, en toutes circonstances, d’un comportement professionnel et exemplaire », a déclaré le secrétaire exécutif du parti, M. Atcholi Aklesso.