Togo- Insécurité, un homme trouve la mort suite à une agression

La scène s’est déroulée, dans la ville de Lomé. Ce jeudi 30 septembre 2021, non loin de la Caisse Nationale de Sécurité Sociale (Cnss), Où  les voleurs ont emporté avec eux un sac contenant de l’argent avant de prendre la poudre d’escampette. 

 

Selon la chronologie des évènements racontés par quelques sources, « la victime revenait de la banque et ne savait pas qu’il était poursuivi par des malfaiteurs ». Ce dernier a été pris de panique lorsque deux personnes à bord des motos, lui ont demandé de leur remettre le sac. Voulant se défendre, il a subi un coup et les présumés voleurs l’ont laissé en partant aussi vite avec le sac qui contenait de l’argent.

N’ayant pas pu supporter cette douleur, il est finalement passé de vie à trépas au Centre Hospitalier Universitaire (Chu) où il a été conduit d’urgence. Pour l’heure, les forces de l’ordre sont à leur recherche. Afin de retrouver ces braqueurs, qui nuisent les populations de la ville de jour comme de nuit.

Notons que depuis la semaine dernière, les forces de l’ordre font des descentes dans des localités et quartiers dans le but d’améliorer le climat de sécurité par le renforcement du dispositif de protection des populations et de leurs biens sur l’ensemble du territoire.

Togo- campagne de vaccination contre les maladies tropicales

Le ministre de la santé a annoncé le 27 septembre dernier, le lancement d’une première vague de vaccination contre les maladies parasitaires. Celle-ci va s’achever le 9 octobre 2021, sur toute l’étendue du territoire Togolais.

Depuis le 28 septembre dernier, les équipes de vaccinations, poursuivent leur descente dans les quartiers et localités du Togo.  cette campagne vise  beaucoup plus les enfants âgés entre 5 ans à 14 ans. Des traitements leurs seront soumis notamment, des  traitements contre les vers intestinaux, la bilharziose ou la présence du sang dans les urines et l’onchocercose ou alors la cécité des rivières dans les zones endémiques.

Notons que ces traitements sont administrés, selon leur catégorie d’âge. Par ailleurs, le ministre de la santé rappelle que,  cette campagne doit se faire dans le strict respect des mesures barrières afin d’éviter toute contamination au covid-19.

Togo- Conseil des ministres : un projet de décret portant création de l’Agence Togo Digital

A l’occasion de son conseil ministériel tenue ce mercredi 29 septembre 2021, le président Faure Gnassingbé, a consacré des sujets parmi lesquels des décrets portant création de plusieurs projets.

Le numérique s’étant développé dans le monde entier, le Chef de l’Etat en rapport avec les ambitions inscrites dans la feuille de route 2025 et la mise en œuvre de la stratégie Togo Digitale 2025, a mis sur pied un projet de décret portant création, attribution, organisation et fonctionnement de l’Agence Togo Digital (ATD).
En dehors de ce projet sur l’Agence  Togo Digital, trois autres projets ont également fait l’objet de ce Conseil ministériel. Précisément, la loi portant régime des transports routiers et des professions auxiliaires, la promotion de l’inclusion économique, sociale et de l’artisanat afin de favoriser la création des emplois.
Enfin, l’examen d’un projet de décret portant réglementation des établissements privés, d’enseignement supérieur et la réforme des bourses et allocations.

Togo, covid-19: la grille des decés augmente à 226

Le bilan officiel de la journée du dimanche 26 septembre 2021, fait état de 4 morts, de nombreux guéris et plusieurs cas de contamination.

 

La pandémie du coronavirus continue à faire des ravages. Dimanche dernier, 4 personnes ont encore été touchées par ce virus. Faisant ainsi grimper le nombre de morts qui passe désormais de 222 à 226.

Selon le journal Togo tribune, Au cours de la même journée, 55 personnes ont été  déclarées porteuses du coronavirus,  tandis que le nombre des guéris a grimpé de 294.

Un total de 509.377 tests de laboratoire a été effectué,  sur toute l’étendue du territoire national. Les populations sont appelées à plus de vigilance en  pratiquant les mesures barrières,  afin d’éviter toutes formes de contamination.

Togo- journée du tourisme : une baisse de 49,10% enregistré pendant la période de covid-19

Les chiffres ont été révélés ce lundi 27 septembre 2021 par le ministre Kossi Lamadokou, à l’occasion de la 42ème journée internationale du tourisme.

 

 

C’est sous le thème, « tourisme et croissance inclusive, dans un contexte de crise sanitaire», que s’est déroulée la 42ème journée du tourisme. En effet, ces deux dernières années à cause de la pandémie du covid-19, le secteur du tourisme a été lourdement ébranlé et a connu une baisse de 49, 10% pour les arrivées de touristes au Togo y compris les recettes, le Togo a enregistrés 19 milliard de Fcfa en 2020, contre 53 milliard de Fcfa en 2019 soit une baisse de 64%.

D’après les dernières données de l’organisation mondiale du tourisme, (Omt) en 2020 le tourisme a engendré les plus mauvais résultats de son histoire à l’échelle mondiale. Les destinations ont reçu 1 milliard d’arrivée internationale en moins, par rapport à l’année précédente.  Les arrivées internationales ont pratiquement chuté de 74% tel que relève baromètre de l’omt. Cette mise en arrêt des voyages internationaux représente une perte de recette d’exportation estimée à 1300 milliard de dollars.

Cependant, le Togo, s’est résolument engagé dans le développement et la promotion du secteur touristique pour une croissance inclusive. le ministre appel tous les nationaux et tous ceux qui résident sur le territoire togolais à saisir toutes les occasions pour voyager et découvrir le Togo dans toute sa dimension naturelle et culture.

 

 

Production de médicaments : l’Afrique invitée à jouer sa partition

Le continent noir doit prendre les devants en produisant ses propres remèdes afin d’éviter que sa situation de vulnérabilité durant la pandémie ne se reproduise.Le nouveau coronavirus a mis nu, si besoin en était encore, la vulnérabilité de l’Afrique sur le plan sanitaire. Au manque d’infrastructures aux normes s’est ajoutée la pénurie de plusieurs médicaments génériques. Des tensions et des perturbations sur la chaîne de distribution ont ainsi été notées un peu partout sur le continent.

Partant de ce constat, le ministre en charge du suivi du Plan Sénégal Emergent (PSE), Abdou Karim Fofana, a déclaré, lundi à Dakar, que « l’Afrique ne doit plus être dans l’attente de recevoir sa part de médicaments dans une file d’attente infinie comme nous l’avons vécu durant cette situation de pandémie de la Covid19. Elle doit plutôt jouer sa partition dans leur production. »

« C’est à la fois une opportunité économique et une nécessité de protéger nos populations », a ajouté M. Fofana, qui s’exprimait à l’occasion de l’atelier intensif de structuration du projet « Plan de relance du secteur pharmaceutique ». Ce dernier vise à garantir la souveraineté du Sénégal en matière de médicaments essentiels, en réduisant la dépendance aux importations de produits pharmaceutiques par l’accélération de la production et de la distribution locale.

C’est dans ce contexte qu’est développé actuellement le projet « Dakar Medical City » à travers lequel le Sénégal ambitionne d’être le centre de soins de référence et un hub pharmaceutique au niveau régional.

Il s’agira essentiellement, selon le ministre en charge du suivi du PSE, de promouvoir une offre médicale intégrée et compétitive à travers des services de pointe, la recherche médicale et la formation, l’offre de soins secondaires et primaires via des cliniques privées et services annexes.

« Cette orientation, confortée par le contexte de la pandémie du Covid-19, permettra de capter à la fois une demande nationale et régionale », a indiqué Abdou Karim Fofana. Il précise que la stratégie de développement de l’industrie pharmaceutique du Sénégal vise à relever le défi d’une production locale de médicaments de 30% de la consommation du pays d’ici 2030 et 50% d’ici 2035.

Mais pour atteindre cet objectif, a souligné la Représentante Résidente de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) au Sénégal, Dr Lucile Imboua, « un environnement sain dans plusieurs secteurs est nécessaire afin de rendre moins vulnérable le pays aux lancinantes pénuries de médicaments et asseoir une sécurité pharmaceutique. »

A cet effet, elle a recommandé l’élaboration de politiques incitatives à l’endroit d’investisseurs nationaux et étrangers pour le développement d’une industrie pharmaceutique locale et l’adaptation de curricula de formation au niveau des départements de pharmacie pour disposer d’une expertise locale en adéquation avec les besoins de l’industrie.

Elle a invité aussi à l’exploitation du potentiel de la pharmacopée sénégalaise traditionnelle en développant par une approche intégrée de recherche ethnopharmacognosique sur les plantes médicinales et toxiques.

Mme Imboua a par ailleurs suggéré le renforcement du soutien de la mutualisation pour une accessibilité financière du médicament aux populations pour davantage dynamiser le marché pharmaceutique local et l’éradication du marché illicite de médicaments permettant de corriger l’étroitesse du marché pharmaceutique sénégalais.

Pour une industrie pharmaceutique locale prospère

La responsable de l’OMS reste convaincue que la pérennité de l’industrie pharmaceutique passera par la diversification de la production pharmaceutique et la résolution des questions de qualité qui entravent la circulation des produits fabriqués localement.

Car, à en croire Dr Lucie Imboua, les normes réglementaires nationales de certains pays africains peuvent ne pas être reconnues comme suffisamment solides pour garantir la qualité des produits fabriqués localement. Cela limite le marché disponible pour les approvisionnements internationaux aux fabricants locaux.

C’est pourquoi, a-t-elle dit, « il est donc nécessaire de faire participer le Sénégal dans un marché pharmaceutique commun à l’Afrique. (Car) l’accès au marché sous-régional et continental est crucial dans le contexte de méga-producteurs de médicaments comme l’Inde et la Chine ».

Mme Imboua a en enfin annoncé qu’une mission d’experts de l’OMS est attendue en octobre prochain pour l’adoption d’un plan de développement intentionnel de la Direction de la pharmacie et des médicaments et du Laboratoire national de contrôle de la qualité des médicaments.

« C’est le lieu messieurs les ministres de disposer d’un dispositif juridique nécessaire à une autorité nationale de régulation des médicaments et de mettre les moyens financiers conséquents pour la transformation de la Direction de la pharmacie et des laboratoires en cette autorité de régulation avec les infrastructures et les ressources humaines adéquates », a-t-elle conclu.

Togo: ouverture des opérations du port sec franc d’Adétikopé

Les opérations du port sec franc de la Plateforme industrielle d’Adétikopé, hub économique situé à environ 18 km de Lomé, sont ouvertes officiellement depuis le 15 septembre 2021.

Le port sec franc de la Plateforme industrielle d’Adétikopé, un hub économique de dernière génération, s’étend sur une superficie totale de 6 hectares et bénéficiera à des centaines de clients. 

L’ouverture des opérations sur le port sec franc s’inscrit dans la volonté de faire de la plateforme PIA un hub économique de pointe.

Elle intervient après la réception ces dernières semaines des équipements de manutention de dernière génération, notamment des engins élévateurs de conteneurs vides et pleins (reachstrackers).

La plateforme également réceptionné  des engins dédiés à la manutention de conteneurs vides (Empty Container Handlers) et des engins dédiés au transfert des conteneurs (Terbergs et trailers). 

En complément du parking déjà opérationnel, le port sec permettra de fluidifier le trafic régional grâce à l’interconnexion des réseaux logistiques et participera au désenclavement des arrière-pays. 

Le parking de PIA met une capacité totale de 484 camions à disposition des opérateurs de transport logistique nationaux et internationaux. 

Sur ce parking à camions, ont été accueillis le 26 juillet dernier, les premiers véhicules en provenance des pays enclavés, notamment du Burkina Faso et du Niger.

L’unité a pour objectif de désengorger le Port autonome de Lomé, d’alléger son trafic, tout en permettant aux opérateurs de transport de desservir les pays enclavés à l’instar du Burkina Faso, du Mali et du Niger avec des services logistiques et des installations de pointe. 

Hub logistique de dernière génération, la plate-forme est dotée d’un système de billetterie et d’accès automatisé, d’un système de contrôle visuel (CCTV).

Il comprend en outre une station-service, une caserne de pompiers, d’un poste de police, une clinique, des cantines et une salle de prière, etc.

Source de dynamisme économique pour le Togo, ce terminal s’inscrit dans la volonté de l’Etat de contribuer au développement économique du pays en favorisant l’industrialisation et en générant des milliers d’emplois résilients au profit de la jeunesse.

Reconnue pour son impact positif sur l’économie du pays, la Plateforme industrielle d’Adétikopé a reçu la visite du ministre des Transports Routiers Aériens et Ferroviaires, Affo Atcha Dedji, le 31 août 2021 et celle de Kokou Edem Tengue, le ministre de l’Economie Maritime de la pêche et de la protection côtière le 10 septembre 2021. 

Tous deux ont souligné l’ambition et le leadership du président de la République togolaise Faure Essozimna Gnassingbé grâce à qui, ce projet devient une réalité aujourd’hui.

La Plateforme industrielle d’Adétikopé (PIA) a été inaugurée par le président de la République togolaise, Faure Essozimna Gnassingbé le 6 juin 2021. 

Ce terminal est dotée d’une zone portuaire composée d’un Inland Containers Depot (ICD) d’un port sec, d’un parc à camions et des entrepôts de stockage de nouvelle génération. 

La PIA est issue d’un partenariat Public Privé entre la République togolaise et Arise IIP. Cette plateforme, dont l’investissement total s’élève à 130 milliards de F CFA, sera opérationnelle à partir de janvier 2022 (Phase 1). 

Putsch en Guinée : la Cédéao corse les sanctions contre la junte

La Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement est allée au-delà du maintien de la suspension de la Guinée de toutes les instances de l’organisation régionale.Juste six mois, c’est le délai donné aux militaires au pouvoir en Guinée pour la restauration de l’ordre constitutionnel. La Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) veut absolument que les élections présidentielle et législatives se tiennent au bout de cette période.

Face à « la résurgence des coups d’Etat après ceux du Mali en 2020 et 2021 », l’organisation régionale s’est montrée ferme à l’égard  des putschistes en Guinée réunis au sein du Comité National de Rassemblement et de Développement (CNRD).

En Session extraordinaire, hier jeudi à Accra (Ghana), les chefs d’Etat et de gouvernement ont prononcé, conformément aux protocoles de la Cédéao, leur « interdiction de voyage » ainsi que « le gel de leurs avoirs financiers ». Des mesures qui s’appliquent également aux « membres de leur famille ».

De plus, aucun militaire n’est autorisé à être candidat au scrutin présidentiel censé avoir lieu en mars 2022. Pour contraindre les tombeurs d’Alpha Condé à respecter toutes ces décisions, la Cédéao a sollicité « l’appui de l’Union africaine (UA), de l’Union européenne (UE), des Nations Unies et des partenaires multilatéraux et bilatéraux ».

Tout au début de cette réunion, faisant suite à celle tenue le 8 septembre  par visioconférence, les dirigeants ouest-africains ont pris note du Rapport de la Mission de haut niveau dépêchée en Guinée le 10 septembre et conduite par Goodluck Jonathan, le médiateur en chef.

Alpha Condé est toujours détenu par les hommes du colonel Mamady Doumbouya, auteurs du coup d’Etat du 5 septembre dernier. De ce fait, la Cédéao a réaffirmé « son exigence pour la libération immédiate et sans condition » du président déchu.

L’organisation régionale a rappelé qu’ « elle tient les membres du Comité National de Rassemblement et de Développement (CNRD) pour responsables individuellement et collectivement de l’intégrité physique » de l’ancien homme fort de Conakry.

Après avoir noté « l’apparent engagement » du CNRD à œuvrer pour un retour rapide de l’ordre constitutionnel, la Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de la Cédéao a demandé au président en exercice de visiter, dès que possible, la Guinée afin de notifier en personne ses décisions.

Les présidents Nana Addo Akufo-Addo du Ghana, Roch Marc Christian Kaboré du Burkina, Alassane Ouattara de la Côte d’Ivoire, Umaro Sissoco Embalo de la Guinée Bissau, Georges Weah du Libéria, Mohamed Bazoum du Niger, Macky Sall du Sénégal, Julius Maada Bio de la Sierra Leone, Faure Gnassingbé du Togo et Yemi Osinbajo, vice-président du Nigéria, ont notamment assisté à cette rencontre.

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Electricité pour tous : le Togo s’inspire de l’expérience ivoirienne

En visite à Abidjan, la ministre déléguée auprès du président de la République chargée de l’Energie et des mines du Togo, Mme Mawunyo Mila Aziablé a déclaré, jeudi, être venue en Côte d’Ivoire pour s’inspirer de l’expérience ivoirienne en matière de programme d’électricité pour tous.

Mme Mawunyo Mila Aziablé et sa délégation ont été reçues par le ministre ivoirien des Mines, de l’énergie et du pétrole, Thomas Camara. « Nous allons nous inspirer durant cette visite sur la mise en œuvre réussie du PEPT en Côte d’Ivoire », a-t-elle déclaré à l’issue de la rencontre avec son homologue ivoirien.

Dans un cadre un peu plus large, a poursuivi Mme Mme Mawunyo Mila Aziablé, « nous allons discuter de tout le segment de la chaîne de l’électricité, de la production au transport et de la distribution et de voir de quelle manière, on peut concrétiser la volonté des deux Nations ».

« Cette délégation est intéressée par le PEPT  (Programme électricité pour tous). La délégation est là pour s’enquérir de la mise en œuvre de ce projet en vue de le mettre en œuvre au Togo », a renchéri le ministre Thomas Camara.

Le PEPT qui connait un franc succès en Côte d’Ivoire est un Programme destiné à faciliter l’accès à l’électricité pour les ménages à faibles revenus, en leur offrant des modalités souples d’acquisition des branchements et abonnements.  Démarré en octobre 2014, il a permis, au 30 juin 2021, à 1 079 234 ménages d’avoir accès à  l’électricité.

Des documents ainsi que des informations relatifs à ce Programme seront mis à la disposition de la délégation  togolaise.

Des visites de sites et de structures telles que la Compagnie ivoirienne de l’électricité (CIE), la Direction générale de l’énergie (DGE), l’Autorité nationale de régulation du secteur de l’électricité de Côte d’Ivoire (ANARE-CI) et  Côte d’Ivoire-Energies sont au menu de ce séjour de 48 heures en terre ivoirienne.

Football : Sénégal-Togo à huis clos

La Confédération africaine de football (Caf) a refusé la présence de spectateurs lors de ce match comptant pour la 1ère journée des éliminatoires de la Coupe du monde 2022.L’instance faîtière du foot continental a invoqué la Covid-19 dans un communiqué de la Fédération Sénégalaise de Football (FSF) reçu vendredi à APA. Le stade Lat Dior de Thiès, 70 kilomètres à l’Est de Dakar, où s’affronteront les Lions et les Éperviers, sonnera très creux. 

La rencontre est prévue le mercredi 1er septembre prochain à 16 heures Temps Universel. Aliou Cissé, le sélectionneur du Sénégal, a publié ce matin une liste de 25 joueurs. Après la réception du Togo, les Lions feront face au Congo. Ce sera le mardi 7 septembre à Brazzaville.  

L’Afrique s’engage à éradiquer toutes les formes de polio

Près de 100 millions d’enfants africains ont été vaccinés contre la poliomyélite depuis juillet 2020.L’Afrique a été certifiée exempte de poliovirus sauvage il y a un an, après quatre années consécutives sans nouveau cas. Mais des flambées de poliovirus circulants dérivés d’une souche vaccinale (PVDVc) continuent de se propager, notamment au sein des communautés où peu d’enfants ont été vaccinés contre ce virus.

Le nombre de cas a augmenté l’année dernière, en partie à cause des perturbations des campagnes de vaccination contre la poliomyélite causée par la Covid-19. Depuis 2018, 23 pays africains ont été touchés par des flambées et plus de la moitié des 1071 cas de PVDVc dans le monde ont été enregistrés en Afrique.

C’est pourquoi, les gouvernements de la Région africaine de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) se sont engagés à éliminer toutes les formes de poliomyélite qui subsistent. Pour ce faire, ils ont présenté un tableau de bord conçu pour suivre les progrès accomplis en vue de l’éradication du virus. Ces engagements ont été pris lors d’une réunion consacrée à la lutte contre la poliomyélite organisée dans le cadre de la 71ème session du Comité régional de l’OMS pour l’Afrique tenue du 24 au 26 août en mode virtuel.

« En tant que Président de l’Union africaine, je suis résolu à travailler de concert avec les autres pays dans le but de préserver les acquis obtenus grâce à nos efforts multiples dans la lutte contre la poliomyélite et d’éradiquer toutes les autres formes de cette maladie en Afrique. Une fois cette ambition réalisée, nous serons en mesure de dire que nous avons tenu notre promesse », a déclaré Félix Tshisekedi, président de la République démocratique du Congo.

Lors du Comité régional, les pays ont discuté de la manière d’amorcer la mise en œuvre de la nouvelle Stratégie d’éradication de la poliomyélite 2022-2026 lancée en juin pour stopper de toute urgence la propagation des poliovirus circulants dérivés d’une souche vaccinale. La stratégie décrit divers outils et tactiques visant à endiguer les épidémies.

Ainsi, il a été décidé d’accélérer et d’améliorer la qualité de la riposte aux flambées épidémiques ; d’intégrer davantage les campagnes de lutte contre la poliomyélite à la prestation des services de santé essentiels et à la vaccination systématique ; et d’accélérer le déploiement du nouveau vaccin antipoliomyélitique oral de type 2 (nOPV2).

« La poliomyélite ignore et méprise les frontières. Sa présence dans n’importe quel coin ou recoin de notre région constitue une menace pour tous les pays. Le Togo s’engage à travailler avec nos partenaires régionaux et à agir de toute urgence pour mettre en œuvre des meilleures campagnes de lutte contre la polio et protéger les enfants dans toute l’Afrique. Avec une action collective, nous vaincrons toutes les formes de polio », a déclaré le professeur Moustafa Mijiyawa, ministre de la santé du Togo.

Le tableau de bord lancé par le Comité régional permettra de suivre les indicateurs de la mise en œuvre d’une riposte rapide et de qualité aux flambées de poliomyélite, de la préparation à l’introduction du nOPV2 lorsque le nouveau vaccin pourra être utilisé à plus grande échelle, du renforcement de la vaccination systématique pour combler les lacunes en matière de vaccination, et de la transition des actifs consacrés à la poliomyélite vers les systèmes de santé nationaux selon une approche stratégique et progressive.

Les ministres se sont engagés à examiner régulièrement les progrès réalisés sur chacun de ces indicateurs afin d’assurer une réussite collective dans la clôture en toute urgence du processus d’éradication de la poliomyélite et dans la garantie d’un avenir sans poliomyélite pour chaque enfant de la Région.

« Notre succès dans l’éradication du poliovirus sauvage dans la Région témoigne de ce que nous pouvons accomplir lorsque nous œuvrons de concert en ayant pleinement conscience de l’urgence. La Covid-19 a menacé cette victoire, dans la mesure où les gouvernements ont travaillé d’arrache-pied pour limiter la propagation de la pandémie en suspendant certaines campagnes de vaccination », a dit Dr Matshidiso Moeti, Directrice régionale de l’OMS pour l’Afrique.

Elle a ajouté : « Néanmoins, nous ne pouvons pas hésiter, et grâce à une détermination renouvelée, nous pouvons surmonter les derniers obstacles qui compromettent nos chances de succès. Nous disposons du savoir-faire, mais il doit être adossé à des ressources humaines dévouées pour atteindre toutes les communautés sous-vaccinées et faire en sorte que tous les enfants s’épanouissent dans un monde exempt de poliomyélite. Ensemble, nous pouvons aider le monde à venir à bout de la poliomyélite ».

Relance post-Covid : 23 milliards de DTS du FMI à l’Afrique

Le Fonds monétaire international (FMI) va verser aux pays africains 23,73 milliards de droits de tirage spéciaux (DTS), soit 33,66 milliards de dollars US, pour financer notamment leurs achats de vaccins contre la Covid-19.Sans surprise, les deux géants du continent que sont l’Afrique du Sud et le Nigéria, sont les plus gros bénéficiaires de l’assistance du Fonds monétaire international. Pretoria et Abuja vont respectivement recevoir 2,92 milliards de DTS (4,15 milliards de dollars) et 2,35 milliards de DTS (3,34 milliards de dollars).

Ils sont suivis par l’Egypte, l’Algérie et la Libye avec des avoirs estimés respectivement à 1,95 milliard de DTS (2,77 milliards de dollars), 1,88 milliard de DTS (2,66 milliards de dollars) et 1,51 milliards de DTS (2,14 milliards de dollars).

Le top 10 des plus importants bénéficiaires de cette allocation en DTS sur le continent est complété par la République démocratique du Congo (1449 millions de dollars), la Zambie (937,6 millions de DTS/1330 millions de dollars), le Maroc (857,2 millions de DTS/1216 millions de dollars), l’Angola (709,4 millions de DTS/1006 millions de dollars) et le Ghana (707,3 millions de DTS/1003 millions de dollars).

Dans la zone Uemoa (Union économique et monétaire ouest-africaine), la Côte d’Ivoire, grâce à son poids économique, reçoit la part la plus importante avec une allocation équivalente à 884,3 millions de dollars, soit près de 496 milliards FCFA.

Elle est suivie par le Sénégal qui pourra renforcer ses réserves de change à hauteur de 440 millions de dollars. Dans le même sillage, on retrouve successivement le Mali avec 254 millions de dollars, le Togo pour 200 millions de dollars, le Niger doté de 179 millions de dollars, le Bénin avec 168 millions de dollars et le Burkina Faso qui bénéficie de 164 millions de dollars.

Le Fonds monétaire international a procédé depuis ce 23 août 2021 à l’injection record d’une liquidité de 456,5 milliards de Droits de tirage spéciaux (DTS) estimés à 650 milliards de dollars dans l’économie mondiale.

A travers ces fonds, le FMI espère renforcer la stabilité du système monétaire international face aux dégâts économiques et sociaux sans précédent causés par la pandémie de la Covid19. Cette injection historique, qui est la réponse de l’institution de Bretton Woods à la grave crise sanitaire que connaît actuellement le monde, vise à compléter les réserves de change des pays membres du FMI.

Cette manne financière constitue donc une véritable bouffée d’oxygène pour les pays dont le compte des transactions courantes est structurellement déficitaire comme la plupart des pays en développement.

La Francophonie porteuse d’une stratégie économique

Louise Mushikiwabo, la Secrétaire Générale de l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF), présentera le 24 août à Paris (France) les grandes lignes d’un plan visant à renforcer les échanges et les coopérations entre acteurs économiques de l’espace francophone.L’économie n’est pas la vocation première de la Francophonie. Mais, souligne la Rwandaise Louise Mushikiwabo, « en tant que catalyseur et acteur aux côtés de (ses) partenaires », elle doit jouer un « rôle important » dans la dynamique économique des Etats membres.

C’est pourquoi la Secrétaire Générale de l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF), indique un communiqué reçu lundi à APA, « a voulu une nouvelle Stratégie économique de la Francophonie (SEF) pour la période 2021-2025 ».

Ladite stratégie sera à l’honneur lors de La Rencontre des entrepreneurs francophones (LaREF 21) organisée par le Mouvement des entreprises de France (Medef) et élargie à une vingtaine d’associations patronales francophones (Algérie, Cameroun, RD Congo, Côte d’Ivoire, Djibouti, Gabon, Madagascar, Maroc, Maurice, G-5 Sahel patronal, Congo, Sénégal, Togo, Tunisie…).

Sur la route de Djerba

L’OIF va lancer, dans le cadre de LaREF 21, les Rencontres précédant son Forum économique prévu en marge du 18e Sommet des chefs d’Etat et de gouvernement qui aura lieu du 20 au 21 novembre 2021 à Djerba, en Tunisie.

Avant ce rendez-vous, les discussions dans la capitale française ont pour ambition « d’ouvrir des horizons partagés au sein de l’espace francophone en temps de relance économique post-Covid et d’illustrer de manière concrète les opportunités offertes sur le terrain ».

A cet effet, les participants se poseront notamment ces questions : quelles nouvelles opportunités pour des échanges économiques et commerciaux diversifiés ?  Quelles solutions pour accompagner les entreprises en croissance ? Quelles réponses au défi du numérique pour une employabilité efficace ?

Covid : le Togo reçoit le vaccin Johnson & Johnson made in Africa

La livraison d’un lot de 118.000 doses, hier jeudi, fait du Togo le tout premier pays du continent noir à acquérir le vaccin américain produit en Afrique du Sud.Dans un monde « covidé », les pays riches ont fait main basse sur les vaccins au détriment des nations pauvres. À ce jour, l’Afrique n’a reçu que 91 millions de doses de vaccin anti-Covid. Environ 24 millions d’Africains sont entièrement vaccinés, soit à peine 1,7 % de la population globale.

Pour satisfaire dans les meilleurs délais les besoins du continent, une unité de fabrication de vaccins a été installée en Afrique du Sud. D’ici la fin de l’année en cours, l’objectif des dirigeants africains est de vacciner complètement 30 % de la population.

L’Etat du Togo, par le biais de la Plateforme africaine de fournitures médicales (AMSP), a obtenu une partie de sa commande de quatre millions de doses du vaccin Johnson & Johnson pour un coût de plus de 16 milliards F CFA.

Faure Gnassingbé, le président togolais, a salué « l’arrivée rapide » de ce vaccin à dose unique conservable à une température comprise entre 2 et 8 degrés, non sans inviter ses concitoyens « à se faire vacciner massivement pour endiguer la maladie ».

De son côté, Victoire Tomégah-Dogbé, le Premier ministre, a souligné que « tout le monde pourra avoir accès  » aux vaccins parce qu’ils seront déployées, dans les jours à venir, sur l’ensemble du territoire national.

Depuis mars 2021, 834.620 doses de vaccin ont été acheminées au Togo grâce à l’initiative Covax, l’Union Africaine et la Chine. En tout, la première dose a été administrée à 337.820 personnes (4,2 % de la population) et 158.310 individus pour la seconde.

Economie : la Zlecaf soutient Made in Africa pour le rachat de Vlisco

Le Secrétariat de la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf) trouve « surprenant » le refus de l’offre de 200 millions de dollars de la part de la société textile néerlandaise dont l’essentiel du chiffre d’affaires est réalisé en Afrique.D’Abidjan à Lagos en passant par Cotonou, le wax est omniprésent dans les rues à telle enseigne qu’on pourrait aisément penser que ce pagne est une création africaine. Il n’en est rien.

Les Pays-Bas sont les pionniers de la fabrication de ce tissu coloré. Peu importe, le refus de Vlisco, une marque hollandaise dont « les ventes sont presque exclusivement centrées sur l’Afrique », d’être rachetée par Made in Africa passe mal auprès du Secrétariat de la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf).

Car la proposition de Made in Africa, dirigée par Kojo Annan, fils de Kofi, l’ancien Secrétaire Général des Nations Unies, a notamment bénéficié du soutien financier de la banque africaine d’import-export (Afreximbank), partenaire stratégique de la Zlecaf.

Celle-ci, dans un communiqué reçu mardi à APA, tout « en respectant les droits des parties dans le cadre d’une transaction privée », compte peser de tout son poids dans ce dossier parce qu’il s’agit d’ « une question d’intérêt public pour l’intégration du marché africain et la compétitivité régionale et mondiale ».

La Zlecaf, dans le document, rappelle que son objectif est d’accélérer « l’industrialisation du continent africain, de consolider un marché intégré comptant plus de 1,3 milliard de personnes et un PIB combiné de 3,4 billions de dollars et de placer l’Afrique sur une voie durable en matière de compétitivité régionale et mondiale ».

Et le secteur du textile est, constate la Zlecaf, « au cœur » de cette lutte économique entre Etats et continents. C’est pourquoi son secrétariat suit « de près » cette affaire étant donné que « la vente de Vlisco à Made in Africa servirait les intérêts économiques et commerciaux plus larges de l’Afrique ».

De son côté, Wamkele Mene, le Secrétaire Général de la Zlecaf, déclare : « Nous ne saurions émettre un jugement de valeur sur les motifs du rejet de l’offre de Made in Africa, laquelle était par ailleurs la plus élevée. Nous avons cependant l’intime conviction que lorsqu’une entreprise africaine soumet une offre exceptionnelle pour acquérir une entreprise étrangère qui semble tirer ses bénéfices exclusivement de ventes sur le continent africain, qui plus est soutenue par une banque de financement du commerce africain de premier plan, cette entreprise africaine est légitimement en droit d’espérer conclure la transaction en faveur de l’Afrique ».

En définitive, le Secrétariat de la Zone de libre-échange continentale africaine invite instamment l’entreprise Vlisco « à reconsidérer cette décision ».

Le Togo adhère aux Conventions de l’Onu sur l’apatridie

Le Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) salue la décision du Togo d’intensifier ses efforts pour lutter contre l’apatridie.Ce pays est le dernier à avoir rejoint la Convention de 1954 relative au statut des apatrides et à la Convention de 1961 sur la réduction des cas d’apatridie, contribuant ainsi au combat global contre l’apatridie.

« En déposant les instruments d’adhésion aux deux traités le 14 juillet, le Togo a signifié sa volonté politique de s’attaquer aux causes profondes de l’apatridie ainsi que son soutien à la campagne #Jexiste du HCR visant à mettre fin à l’apatridie d’ici 2024 », se félicite le HCR dans un communiqué reçu à APA.

Notre source précise que cette décision intervient alors que la communauté internationale célèbre le 60e anniversaire de la Convention de 1961 sur la réduction des cas d’apatridie et que le HCR intensifie ses efforts de plaidoyer sur cette question.

« Je félicite le Togo pour son adhésion aux deux conventions des Nations Unies sur l’apatridie », affirme le Haut Commissaire pour les réfugiés, Philipo Grandi, ajoutant : « Cette avancée prouve sa ferme détermination à améliorer le sort des personnes apatrides sur son territoire et d’aider à éliminer l’apatridie dans le monde ».

Le HCR souligne que l’adhésion du Togo s’inscrit dans la puissante dynamique de lutte contre l’apatridie développée en Afrique de l’Ouest qui compte 1,6 million d’apatrides ou de personnes de nationalité indéterminée.

Le Togo et de nombreux autres États de la région, avaient déjà adopté en 2015, la Déclaration d’Abidjan des chefs d’État de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) contre l’apatridie en Afrique de l’Ouest, ainsi que le Plan d’action de Banjul de 2017.

Energie : appel à candidatures pour les start-up africaines

Les jeunes entreprises du continent peuvent bénéficier d’un financement en participant au concours « Salon de l’énergie et du développement durable (SEDD for Innovation) » organisé par l’association Light On.Deux semaines. C’est le temps qu’il reste aux start-up africaines pour soumettre leur projet. En effet, la réception des candidatures sera close le 31 juillet prochain. Pour espérer décrocher l’un des prix mis en jeu par Light On, les innovateurs devront proposer des solutions énergétiques hors-réseaux innovantes. La finalité étant d’améliorer les conditions de vie des populations du continent noir.

Cette compétition vise donc à promouvoir l’inventivité et la créativité « made in Africa » dans les domaines du développement durable et de l’énergie par la mise en place de formations et de financements de projets innovants.

Elle cible les start-up proposant des solutions pour éclairer durablement les ménages non raccordés au réseau électrique national ou développant des solutions pour l’efficacité énergétique.

Cinq pays (Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Mali, Sénégal et Togo) sont concernés par le concours. Le prix décerné dans chaque catégorie est doté d’une enveloppe de trois millions F CFA, plus des formations, de la visibilité et des contacts avec des professionnels et de potentiels investisseurs. Les étudiants peuvent également y participer pour tenter de remporter jusqu’à un million F CFA.

Programme GPE-Abidjan: une opportunité de bourse au profit des candidats

La Banque mondiale, un partenaire du Programme de formation en Gestion de la politique économique «Programme GPE-Abidjan » de l’Université Félix Houphouët-Boigny, offre une opportunité de bourse pour les auditeurs.

Lancé le 22 mai dernier, le recrutement des auditeurs de la 22e promotion s’achève le 19 juillet 2021. Les candidats peuvent toutefois, par le biais du GPE-Abidjan, postuler pour une bourse de l’Institut de la Banque mondiale « JJ/WBGSP ». 

Le Programme GPE-Abidjan vise notamment le renforcement des capacités des cadres des administrations publiques et privées de la sous-région ouest-africaine francophone, en matière de Management des politiques économiques.

Les candidatures des auditeurs sont reçues uniquement en ligne sur le site www.gpe-afrique.net/recrutement/. Le GPE-Abidjan, programme d’excellence de l’Université Félix Houphouët-Boigny, se veut un incubateur de compétences en gestion de la politique économique.   

Les pays ciblés par le Programme GPE-Abidjan sont la Côte d’ivoire, le Burkina Faso, le Bénin, le Mali, le Togo, la Guinée et la Mauritanie. La session est également ouverte au Tchad, au Burundi, au Congo et au Cameroun. 

Dans l’espace de l’Union économique ouest-africaine (Uemoa), les candidatures sont fortement encouragées au Bénin, au Burkina Faso et au Niger pour les personnes désireuses de décrocher un Master professionnel de haut niveau en gestion des politiques économiques. 

Selon le calendrier du recrutement, la clôture des candidatures est prévue le 19 juillet 2021, et la publication de la liste des candidats autorisés à concourir, le 27 juillet. L’épreuve écrite, elle, a lieu le 05 août 2021. 

La publication de la liste définitive des admis est fixée au 7 septembre 2021 et la clôture des inscriptions le 17 décembre 2021. Le GPE-Abidjan, fleuron de la formation en gestion de la politique économique, capitalise aujourd’hui plus de 20 ans d’expériences dans le renforcement des capacités.

Le programme a permis de former de nombreux directeurs de départements dans les administrations des pays bénéficiaires ainsi que des cadres d’institutions internationales : BAD, PNUD, Banque mondiale, FMI, BIT, OMS, etc.

Afrique subsaharienne : de belles perspectives pour la 5G

Les pays du Sud du Sahara vont compter 70 millions d’abonnés à la 5G dans cinq ans, selon le Rapport d’Ericsson sur la mobilité parvenu ce jeudi à APA.Les chiffres sont modestes par rapport à d’autres régions du monde, mais l’Afrique subsaharienne n’est pas en reste dans la course vers la 5G. Des volumes perceptibles d’abonnements 5G sont attendus à partir de 2022, atteignant 7 % en 2026. Globalement, les abonnements mobiles 5G dépasseront 580 millions d’ici la fin 2021, avec environ un million de nouveaux abonnements mobiles quotidiens.

Ces prévisions, souligne le rapport, corroborent les attentes selon lesquelles la 5G deviendra la génération mobile la plus rapidement adoptée. Les abonnements au haut débit mobile en Afrique subsaharienne devraient en effet augmenter pour atteindre 76 % des abonnements mobiles d’ici 2026.

Si ces tendances se confirment, la 5G dépasserait le milliard d’abonnements deux ans avant l’échéance de la 4G LTE. Mais en attendant, note le document, c’est la 4G qui tient la corde. Elle a polarisé environ 15 % des abonnements mobiles en fin 2020. Alors que, de manière générale, sept abonnements mobiles sur dix devraient concerner le haut débit d’ici 2026.

Par ailleurs, le document estime que d’ici 2025, les consommateurs auront ajouté en moyenne 3,4 services en ligne à leurs activités quotidiennes en ligne. Ce changement d’habitude est notamment dû à la Covid-19. Les prévisions tablent sur 10 heures par semaine d’ici 2025 que les gens passeraient en ligne par rapport à leurs habitudes pré-pandémiques.

« Avec la 4G plus répandue et la disponibilité de la 5G croissante en Afrique subsaharienne, nous envisageons une +nouvelle normalité+ avec des activités en ligne de plus en plus courantes d’ici 2025 », a déclaré le vice-président et Directeur d’Ericsson pour l’Afrique de l’Ouest et le Maroc, Nora Wahby, cité par le document.

Le dernier rapport d’Ericsson ConsumerLab est, selon ses auteurs, la plus grande étude de consommation d’Ericsson à ce jour, révélant des informations clés sur ce que les consommateurs d’Afrique subsaharienne pensent qu’il se passera au-delà de la pandémie, jusqu’en 2025. Il a interrogé un échantillon de 1 000 à 2 000 répondants âgés de 15 à 79 ans.

Energie solaire: 52 acteurs de la Cedeao formés à la certification en Côte d’Ivoire

Un programme de formation et de certification en énergie renouvelable solaire, prévu du 5 au 17 juillet 2021, a été lancé lundi à Bingerville, à l’Est d’Abidjan, au profit de 52 acteurs du secteur issus de 13 pays de la Cedeao.

Le lancement de la session a eu lieu au Centre des métiers de l’électricité (CME) de la Compagnie ivoirienne de l’électricité (CIE), en présence des instructeurs, des responsables en charge du programme et des stagiaires.

Ce programme s’inscrit dans le cadre du développement des parcs solaires en Afrique subsaharienne. Il est mis en oeuvre par l’Institut international de l’ingénierie, de l’eau et de l’environnement (2iE), retenu à l’issue d’un appel à candidature.  

L’Institut 2IE, basé à Ouagadougou, dans la capitale burkinabé, est une école d’ingénieurs créée par 14 pays africains qui fait de la formation initiale, la formation en continue, de la recherche et du développement.

Il est prévu deux semaines de formation qui constituent la première série de formations, a indiqué M. Francis Semporé, un responsable de 2iE, chef de mission pour le Programme de formation et de certification en énergie renouvelable solaire.

Cette formation vise à permettre à l’Afrique subsaharienne de disposer d’un pool d’experts dans le domaine de l’énergie renouvelable solaire. Les participants sont issus notamment des sociétés d’électricité et du ministère de l’Énergie des pays de la Cedeao.   

Le secteur de l’énergie renouvelable « est un domaine très important pour nos pays et nos économies, donc il est important que nous ne rations pas ce virage technologique », a déclaré le directeur général de la CIE, M. Ahmadou Bakayoko. 

Il s’est félicité de ce que ces séances permettront de développer les compétences de ces acteurs  au Centre de métier de l’électricité que sa structure opère par le biais d’une convention avec l’Etat de Côte d’Ivoire, pour que la région soit au rendez-vous de cette nouvelle technologie.

La Côte d’Ivoire accueille cette première session dans ce centre de référence régionale qui forme aux métiers de l’énergie. Bâti sur 25 hectares, ce centre offre toutes les commodités pour une session et une implémentation réussie.

Le secrétaire général du Système d’échanges électrique ouest-africain (EEEOA), Siengui Ki, a noté que « les énergies renouvelables de la région ouest-africaine seront de l’ordre de 70% de l’ensemble de la production qui se fera » à l’avenir.

Par conséquent, « il est très important de maîtriser ce transfert (technologique) d’électricité étant entendu que tout ce qui concerne le solaire et l’éolienne, est quasi inexistant dans notre sous-région », a-t-il poursuivi.

Intervenant par visioconférence, le représentant de la Banque mondiale, Jan Kappen, a souligné l’enjeu aujourd’hui de « renouveler l’architecture du secteur de l’énergie » pour la région afin de faire face aux défis du déficit énergétique.

Les participants des pays présents à l’ouverture de la session étaient, entre autres, la Côte d’Ivoire, le Sénégal, le Ghana, la Sierra Leonne, le Togo, le Bénin, le Burkina Faso, la Gambie, le Liberia, le Niger, la Guinée, le Nigéria.

Afrique : Ecobank désigné banque des PME

Le Groupe bancaire panafricain a été récompensé, lors des Trophées African Banker 2021, pour sa contribution significative au développement des Petites et Moyennes Entreprises sur le continent.Durant l’année 2020 marquée au fer rouge par le nouveau coronavirus, indique un communiqué reçu ce mercredi à APA, Ecobank s’est beaucoup illustrée en aidant les PME très « touchées » par la pandémie.

La banque panafricaine, dont le siège social se trouve à Lomé, la capitale togolaise, a « su catalyser des fonds dans le secteur privé en Afrique ». Parmi les critères ayant fait basculer la balance de son côté, il y a l’accroissement des investissements dans les programmes ciblant les PME, l’assistance technique aux institutions de développement des PME, l’augmentation des lignes de crédit axées sur les PME et le renforcement de capacités de ces entreprises.

Le jury des Trophées African Banker 2021 a également apprécié le « rôle de premier plan » joué par Ecobank dans l’inclusion des femmes et la réduction de l’écart financier avec les hommes. En effet, l’institution financière a lancé des initiatives innovantes telles que « Ellever par Ecobank ». Celle-ci est exclusivement destinée aux entreprises dirigées par des femmes ou axées sur elles.

Josephine Ankomah, la Directrice de la Banque Commerciale du Groupe Ecobank, a déclaré que le groupe a complètement repensé « son activité et proposé des solutions innovantes pour aider ses PME clientes à traverser les difficultés engendrées par la pandémie ».

Pour soulager les PME, considérées comme le socle des économies africaines, Ecobank a pris un certain nombre de décisions. Il s’agit entre autres de la mise en place rapide de mesures d’atténuation dont les reports de crédit et les suspensions d’intérêts afin d’aider les PME à gérer le remboursement de leurs prêts, du développement de l’utilisation des canaux numériques pour permettre aux clients d’effectuer des paiements à distance de manière pratique et de la collaboration avec les partenaires actuels de partage des risques, y compris les institutions de financement du développement dans le but de partager une partie du risque associé aux prêts accordés aux PME.

Le Sénégal préside l’Association des sociétés d’électricité d’Afrique

Le Directeur général de la Société nationale d’électricité du Sénégal (Senelec), Papa Mademba Bitèye, est élu à la présidence de l’Association des sociétés d’électricité d’Afrique (ASEA), appris APA mercredi.Son élection a été validée par l’Assemblée générale ordinaire de l’ASEA, avec la participation des Présidents Directeurs Généraux des sociétés d’électricité.

« L’Assemblée générale ordinaire a adopté une résolution pour approuver le transfert transitoire de charge du Président de l’ASEA, ZESCO (Zambie) au 1er Vice-Président, Senelec (Sénégal) pour agir en tant que Président jusqu’au 20ème congrès de l’association. Par conséquent, Monsieur Papa Mademba Bitèye, Directeur général de Senelec (Sénégal), a effectivement pris ses fonctions de Président de l’ASEA depuis le 03 décembre 2020 », rapporte un communiqué de la Senelec.

Le texte précise que tous les autres organes statutaires de l’ASEA seront maintenus en place jusqu’à la tenue du 20ème congrès dont la date sera annoncée en temps voulu compte tenu de l’évolution de la situation pandémique en Afrique et dans le monde.

« Car l’essence de ce prochain congrès est la célébration du 50ème anniversaire de l’ASEA, un événement marquant que le Sénégal aura le grand honneur d’organiser », poursuit le communiqué.

Pour rappel, l’ASEA anciennement dénommée Union des Producteurs et Distributeurs d’Energie Electrique en Afrique (UPDEA) est une organisation continentale à but non lucratif dont le siège est à Abidjan (Côte d’Ivoire).

Composée de 54 membres, elle a été créée en 1970 pour promouvoir le développement et l’intégration du secteur électrique africain. Sa mission est de rassembler les sociétés africaines d’électricité et les parties prenantes en vue de rendre l’énergie électrique plus accessible, abordable et fiable pour les populations africaines.

TE/APA

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Le Togo inaugure une centrale solaire de 50 Mégawatt

Fruit d’un partenariat avec la multinationale AMEA Power, basée aux Emirats Arabes Unis, la centrale photovoltaïque de Blitta (plus de 250 kilomètres au Nord de Lomé) est, selon le Togo, la plus grande en Afrique de l’Ouest.C’est un coup double. La centrale solaire, baptisée du nom du prince émirati, Sheikh Mohamed Bin Zayed, est capable de générer 90.255 MWh d’énergie par an. Elle pourra donc fournir de  l’ « énergie propre et renouvelable » à 158.333 ménages.

En outre, la centrale solaire devrait contribuer à réduire l’empreinte carbone du Togo en évitant l’émission de « plus d’un million de tonnes de CO2 tout au long de sa durée de vie ». Le chef de l’Etat, Faure Gnassingbé, a procédé le 22 juin à l’inauguration de cette infrastructure qui s’inscrit dans le cadre d’un programme visant un « accès universel à l’électricité ».

Le président togolais s’est notamment félicité de la construction « en un temps record » de la centrale avec « 80 % de la main d’œuvre locale ». Faure Gnassingbé a également souligné que c’est « la consécration du premier projet d’énergie renouvelable à grande échelle » dans son pays, avant de souhaiter que les autres projets de ce genre connaissent la même « célérité » dans la réalisation.

Afrique/Investissements : pas de retour rapide aux niveaux pré-pandémie

Les flux d’Investissements Directs Etrangers (IDE) vers l’Afrique ont baissé de 16% en 2020, à 40 milliards de dollars, contre 47 milliards de dollars en 2019, et ne devraient retrouver le niveau d’avant la pandémie qu’en 2022.Lourdement affectée par la pandémie de la Covid-19, l’Afrique attendra plus longtemps que les autres continents avant de revoir un flux important d’IDE. En effet, selon le Rapport 2021 sur l’investissement dans le monde de la Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement (Cnuced) publié ce lundi, les IDE vers le continent ne devraient croître que de 5 % en 2021, ce qui est inférieur aux taux de croissance prévus à l’échelle mondiale et dans les pays en développement.

Bien que la Cnuced prévoit une croissance des IDE en Afrique en 2021, une reprise économique tiède et un programme lent de déploiement des vaccins menacent l’ampleur de la reprise des investissements, explique le rapport.

Toutefois, relativise le directeur de l’investissement et des entreprises de la Cnuced, James Zhan, « malgré les prévisions d’une faible reprise de l’investissement en 2021, certains facteurs positifs permettent d’envisager une reprise de l’IDE d’ici 2022 et un retour aux niveaux pré-pandémie. »

L’organisme onusien fonde son optimisme sur quelques facteurs atténuants. Tout d’abord, la hausse attendue de la demande de produits de base, en particulier dans le secteur de l’énergie, dans un contexte de reprise de l’économie mondiale au second semestre 2021, entraînera une augmentation des investissements dans les ressources naturelles.

Deuxièmement, la reconfiguration des chaînes de valeur mondiales (CVM) et l’importance croissante des chaînes de valeur régionales (CVR) ouvriront de nouvelles perspectives aux pays africains.

Troisièmement, la mise en œuvre de projets clés annoncés en 2021 ou auparavant, y compris ceux qui ont été retardés en raison de la pandémie, pourrait soutenir les IDE.

Enfin, la finalisation imminente du protocole d’investissement durable de l’accord sur la Zone de libre-échange continentale africaine (Zleca) pourrait donner un élan aux investissements intracontinentaux.

Inauguration à Lomé du siège ouest-africain de African Guarantee Fund

African Guarantee Fund a inauguré, à Lomé, le siège social de sa filiale ouest-africaine (AGF West Africa), en présence d’un parterre de personnalités dont Kodjo Adedze, ministre togolais du commerce, de l’industrie et de la consommation locale, représentant le chef de l’Etat Faure Essozimna Gnassingbé.

Conçu par le cabinet togolais Eza architectures, dirigé par Eya-Eza Kao, ce nouveau siège social de six étages, situé à la cité OUA, d’une superficie utile totale de 5000m2, répond aux normes fonctionnelles et écologiques afin de créer un environnement de travail durable, viable et confortable pour les équipes et partenaires de AGF West Africa, rapporte une note d’information transmise à APA, précisant que l’inauguration est intervenue le 10 juin dernier.

L’achèvement de ce nouveau siège social de la filiale ouest-africaine de AGF, représente une étape importante pour African Guarantee Fund dans la réalisation de son ambition de devenir une institution financière de premier plan en Afrique.

 « Les nouveaux espaces de réunion collaboratifs, qui remplacent les bureaux plus conventionnels, sont destinés à maintenir l’inspiration du personnel, en soutenant la créativité, le travail d’équipe, l’innovation, et en augmentant le lien social entre les différents départements », souligne la note.

M. Felix Adahi Bikpo, Chairman de AGF et Président du conseil d’administration de AGF West Africa ainsi que M. Jules Ngankam, Group Ceo de AGF et Mme Sibi Lawson, DG par intérim de AGF West Africa ont pris part à cette inauguration de même que des représentations diplomatiques et d’établissements bancaires togolais.

African Guarantee Fund est une institution financière non bancaire dont l’objectif est de promouvoir le développement économique, d’accroître les créations d’emplois et de réduire la pauvreté en Afrique en fournissant aux institutions financières des solutions de garantie et un appui au renforcement des capacités, spécifiquement destinés à soutenir les PME en Afrique.

Il a été créé par le gouvernement du Danemark par le biais de l’Agence Danoise de Développement International (DANIDA), le gouvernement espagnol par le biais de l’Agence Espagnole de Coopération et de Développement International (AECID) et la Banque Africaine de Développement (BAD).

Les autres actionnaires sont : l’Agence Française de Développement (AFD), le Fonds Nordique de Développement (NDF), le Fonds d’Investissement pour les Pays en Développement (IFU) et la KfW Development Bank. AGF est noté AA- par l’agence de notation Fitch Ratings.

Afrique : un prix pour l’engagement communautaire de la jeunesse

Le prix pour l’Action civique sera décerné pour la première fois lors du 3ème sommet AfricTivistes qui se tiendra à Nairobi (Kenya) en octobre 2021.A travers cette distinction, AfricTivistes veut récompenser les jeunes modèles et acteurs de changement pour favoriser une émulation chez l’ensemble de la jeunesse africaine.

« Nous comptons, à travers le Prix AfricTivistes pour l’Action Civique, honorer les champions citoyens du continent. Nous voulons démontrer le potentiel de la jeunesse africaine en tant que moteur de développement et acteur de changement. D’autant que depuis plus d’une décennie, les jeunes du continent rivalisent d’ingéniosité dans la construction de la citoyenneté et l’acquisition de nouvelles compétences », rapporte un communiqué d’AfricTivistes.

La structure qui regroupe des blogueurs et web activistes pour la démocratie en Afrique ajoute que les jeunes africains se sont montrés engagés pour répondre à des exigences de démocratie, de gouvernance et de transparence à travers des projets citoyens portés individuellement ou collectivement.

Le communiqué précise que jusque-là, AfricTivistes honorait les meilleurs journalistes et blogueurs qui s’activent dans l’engagement citoyen à travers le Prix Anna Guèye.

« Aujourd’hui, poursuit notre source, AfricTivistes va plus loin. Elle élève les jeunes africains qui se sont fait le plus remarquer dans le continent pour avoir initié des projets innovants ou actions civiques et citoyennes porteurs de changement dans leurs communautés respectives ».

L’Afrique invitée à satisfaire les besoins en sevrage tabagique

Le président de la Ligue sénégalaise de lutte contre le tabac (Listab), Amadou Moustapha Gaye, a plaidé ce jeudi à Dakar, pour des politiques de sevrage tabagique efficaces.Sur le continent africain, les besoins de sevrage tabagique sont toujours insatisfaits. Pour inverser la tendance, les pays africains doivent améliorer leurs politiques publiques en la matière.

« Les politiques et possibilités de sevrage tabagique doivent être améliorées (…) particulièrement en Afrique », a notamment dit le président de la Listab, Amadou Moustapha Gaye.

Il prenait part à un panel marquant la célébration de la Journée mondiale sans tabac, célébrée le 31 mai, mais dont les activités ont été décalées au Sénégal. Cette année, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) retenu ce thème : « S’engager à arrêter ».

De l’avis de M. Gaye, « de toutes les mesures de réduction de la demande proposées dans la Convention-cadre de l’OMS pour la lutte antitabac, les politiques de sevrage restent les moins appliquées ». Suffisant pour qu’il demande aux autorités publiques de prendre conscience de de ce besoin insatisfait et d’agir en conséquence, dans le cadre d’une stratégie globale de lutte contre le tabagisme.

« Des interventions d’un bon rapport coût-efficacité en faveur du sevrage tabagique au sein de la population doivent être une priorité pour les pays. Il convient d’encourager l’innovation et de tirer pleinement profit des technologies mobiles pour mieux entrer en contact avec des populations nombreuses et difficiles à atteindre », a poursuivi le président de la Listab.

Il a souligné que sur 1,4 milliard de fumeurs dans le monde, 780 millions d’entre eux disent vouloir arrêter de fumer, mais seulement 30% ont accès aux outils qui peuvent les aider à surmonter leur dépendance physique et mentale au tabac.

Pour le cas spécifique du Sénégal, Dr Mame Mbayang Dione du Programme national de lutte contre le tabac (PNLT) a révélé le manque de médicaments pouvant aider au sevrage tabagique. « Pour la disponibilité de ces produits, nous nous battons pour que la Pharmacie nationale d’approvisionnement (PNA) les inscrive sur la liste des médicaments essentiels. Au Sénégal, seules quelques pharmacies disposent de ces médicaments, ce qui fait que leur prix n’est pas accessible à tous », a dit Dr Mame Mbayang Dione.

De son côté, Dr Fatoumata Bintou Rassoul Mbaye Guèye du service de pneumologie de l’hôpital de Fann, a invité ses collègues médecins à se spécialiser davantage en tabacologie, déplorant le fait que le Sénégal ne compte que cinq tabacologues.

Le Système ouest africain d’accréditation s’allie à l’AFAO

Le Système ouest africain d’accréditation (SOAC) et l’Association des femmes de l’Afrique de l’ouest (AFAO) ont signé, mercredi à Dakar, une convention de partenariat.« Cette activité se tient à une date particulière, celle de la célébration de la journée mondiale de l’accréditation, le 9 juin de chaque année et dont le thème pour 2021 est +l’accréditation appuie la mise en œuvre des Objectifs de Développement Durable (ODD)+ », a indiqué d’emblée Aboubacry Baro, président du conseil d’administration du SOAC.

Selon lui, ce partenariat est motivé par le constat selon lequel « très peu de femmes ont accès au métier d’accréditation ».

« Or le SOAC, fruit de la coopération entre l’Union économique et monétaire de l’Afrique de l’ouest (Uemoa) et la Communauté économique de Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) s’inscrit naturellement dans la politique genre de la Cedeao. Cette dernière vise à offrir une égalité des chances à tous, comme prescrit par l’Objectif de Développement Durable n°5 relatif à l’égalité des sexes », a dit M. Baro.

Il a ajouté que grâce à ce partenariat, il est attendu que plus de femmes, qui s’inscrivent à l’AFAO, puissent soumettre leurs candidatures lorsque le SOAC forme ou recrute une expertise en accréditation. « La mise en commun de nos efforts permettra sans nul doute de mobiliser des partenaires intéressés à soutenir l’atteinte de notre but : offrir les mêmes conditions d’accès à tous aux métiers du SOAC », a-t-il souligné.

Prenant la parole, Khady Fall Tall, présidente de l’AFAO, a dit que sa structure dispose d’une organisation de production alimentaire d’une semi-usine de transformation.

« En même temps, nous dispensons de la formation en matière de transformation des produits agricoles, forestiers, entre autres, du lait. Nous avons fort besoin de nous rapprocher du Système Ouest Africain d’Accréditation (SOAC) pour essayer de nous mettre aux normes, davantage qu’on ne l’a été avec la supervision de l’Institut de Technologie Alimentaire (ITA) », a soutenu Mme Tall.

Elle a poursuivi : « Notre objectif, c’est d’encadrer toutes les femmes sénégalaises ou venant de l’Afrique de l’ouest, du continent, qui viennent recevoir des formations à ce niveau, de bénéficier de l’expertise du SOAC ».

Togo: ARISE IIP inaugure la première zone industrielle intégrée

ARISE Integrated Industrial Platforms (ARISE IIP), développeur et opérateur d’écosystèmes industriels de premier rang en Afrique, a inauguré officiellement, le 6 juin 2021, la Plateforme industrielle d’Adétikope (PIA), la première zone industrielle intégrée du pays.

La cérémonie s’est déroulée sous le haut patronage du président de la République du Togo, Faure Gnassingbé. La plateforme a pour vocation la création de chaînes à haute valeur ajoutée dans l’industrie textile au Togo, selon une note transmise à APA, lundi. 

La Plateforme industrielle d’Adétikope (PIA) devrait également permettre l’approvisionnement en matières premières, à la fabrication et à l’exportation de produits finis. Située à 15 km au nord de Lomé, PIA est le fruit d’un partenariat public-privé entre la République togolaise et ARISE IIP. 

Aligné sur le Plan National de Développement (PND) du Togo, PIA va créer 35 000 emplois locaux. Ce parc industriel intégré et multisectoriel jouera un rôle de catalyseur pour soutenir la croissance économique, l’intégration régionale et le commerce. 

Réparti sur 400 hectares, l’écosystème intégré offre une gamme d’avantages fiscaux et des infrastructures modernes facilitant la production compétitive de ressources agricoles locales, notamment le coton, la noix de cajou et le soja. 

PIA accueillera également d’autres entreprises des secteurs agroalimentaire, pharmaceutique, du recyclage et de l’automobile électrique. L’approvisionnement énergétique de PIA proviendra à 90 % de sources renouvelables. 

« Ce projet n’est qu’un exemple de ce qui peut être réalisé au Togo, lorsque la République du Togo ainsi que tous les investisseurs et toutes les entreprises qui souhaitent sérieusement créer de la valeur œuvrent en vue d’un objectif commun », a déclaré M. Faure Gnassingbé.

Il s’est félicité du fait que « malgré le contexte difficile lié à la pandémie, le projet a démarré dans les temps, il a été livré rapidement et est désormais opérationnel ». La plate-forme capitalisera par ailleurs sur les ressources naturelles abondantes du pays. 

Le chef de l’Etat a souligné qu’elle garantira que « le Togo obtienne une meilleure part de la valeur ajoutée grâce au développement de l’industrie locale afin de créer plus d’emplois pour nos jeunes. Car, PIA témoigne de l’engagement du Togo pour l’industrialisation ». 

Gagan Gupta, co-fondateur d’ARISE IIP, s’est quant à lui dit « très enthousiastes à l’idée de rassembler les acteurs de l’industrie locale et de mobiliser des investisseurs étrangers pour créer un écosystème compétitif de traitement du coton ».  

« PIA est une autre occasion pour ARISE IIP de mettre en valeur son modèle de développement industriel, un modèle qui génère des gains mutuels grâce à la transformation durable et éthique des ressources naturelles », a-t-il poursuivi, ajoutant que « le succès de PIA réside également dans un partenariat réussi avec la République togolaise, qui a mis en place le cadre réglementaire nécessaire pour  promouvoir l’industrialisation ».

Au cours des dernières années, ARISE IIP a connu une expansion remarquable à travers l’Afrique de l’Ouest grâce à des zones industrielles sur mesure accélérant l’industrialisation du continent. Au Gabon, le groupe gère la Zone économique spéciale du Gabon (GSEZ).  

La GSEZ, axée sur l’industrie du bois, a permis de créer 16 000 emplois, d’attirer 120 investisseurs et au Gabon de passer du statut d’exportateur de grumes à celui de 2ème producteur et exportateur mondial de bois de placage et premier en Afrique. 

À travers le continent, l’objectif principal du groupe a toujours été la création d’écosystèmes industriels engagés à générer une forte valeur ajoutée locale ainsi qu’une croissance durable. Il est engagé dans la transformation économique du continent. 

Le groupe identifie des opportunités dans les chaînes de valeur commerciales et industrielles à travers l’Afrique, conçoit, finance , construit et exploite les infrastructures nécessaires, en jouant un rôle de catalyseur tout en soutenant les pays dans leur transition vers une économie industrielle. 

Son ambition est de libérer le potentiel industriel du continent tout en neutralisant nos émissions de carbone et notre impact sur le climat. ARISE IIP est actuellement présent au Bénin (GDIZ), au Togo (PIA) et au Gabon (GSEZ). La GSEZ a été classée meilleure zone économique spéciale du monde dans le secteur du bois (classement 2020 du FDI).