Mali : les raisons de l’expulsion du représentant de la Cédéao

Le chef de la diplomatie malienne accuse Hamidou Boly « d’agissements incompatibles avec le statut de diplomate. »Le représentant de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) à 72 heures « pour quitter le territoire national » selon un communiqué du ministère malien des Affaires étrangères, qui précise que la notification officielle lui a été envoyée lundi matin.

Le diplomate de nationalité burkinabé en poste depuis plus de deux ans à Bamako, est déclaré « persona non grata » après plusieurs mises en garde des autorités maliennes et de sa hiérarchie, renseigne le communiqué.

« Je pense que l’intéressé a engagé avec des groupes, des individus de la société civile comme du monde politique ou même du monde de la presse et qui entreprennent des activités hostiles à la transition. Il y a des devoirs des autorités en place de s’assumer », a expliqué Abdoulaye Diop, ministre malien des Affaires étrangères et de la Coopération internationale.

Accusé de « déstabiliser la transition »

Avant d’ajouter que le Mali est un pays souverain, « nous estimons qu’à un certain moment, si cette personne ne comprend pas les limites de sa mission qu’elle a outrepassées, il est du devoir des autorités en place de s’assumer »

Toutefois, le patron de la diplomatie malienne « réitère la disponibilité du gouvernement (malien) à maintenir le dialogue avec la Cédéao et à œuvrer ensemble pour la réussite de la transition ».

L’expulsion de Hamidou Boly, connu pour son franc-parler, survient dans un contexte diplomatique tendu entre le Mali et l’organisation régionale. Après deux putschs successifs en août 2020 et mai 2021, la junte est en retard par rapport au processus électoral qui doit aboutir à la transmission du pouvoir aux civils dans moins de quatre mois.

Un respect du calendrier électoral qui semble difficile à envisager après que le ministre  malien Abdoulaye Diop en visite à Rabat (Maroc) le 11 octobre dernier, a soutenu que « la présidentielle et les législatives du 27 février 2022, pourraient ne pas se tenir si la situation sécuritaire n’est pas prise en charge ». Une position qui tranche nettement avec la volonté de la Cedeao. L’organisation intergouvernementale exige la tenue des élections à la date fixée dans la charte de la transition.

Afrique: des chercheurs pour la promotion des innovations agricoles

La mise à l’échelle des technologies éprouvées par les centres de recherches devrait permettre à l’Afrique d’atteindre la sécurité alimentaire.L’Afrique dispose de 60 % des surfaces arables inexploitées du monde. Un immense potentiel de production agricole. Mais le continent noir dépense, chaque année, près de 35 milliards de dollars pour l’importation de denrées alimentaires. D’ici à 2025, ce chiffre pourrait dépasser les 110 milliards de dollars.

Cette tendance pourrait toutefois être inversée par une augmentation de la production africaine. C’est dans ce cadre que le Conseil de l’Afrique de l’Ouest et du Centre pour la recherche et le développement agricoles (Coraf) et Technologies pour la Transformation Agricole Africaine (TAAT) co-organisent, du 25 au 29 octobre à Dakar (Sénégal), la première foire aux technologies de l’Afrique de l’Ouest vers la transformation agricole.

L’événement vise à présenter les technologies TAAT, ainsi que celles des centres de spécialisation/d’excellence du Coraf, afin d’ouvrir des voies de courtage et d’adoption. Elle est considérée comme une plate-forme pour mettre des technologies et des produits livrables éprouvés sur le marché. Le but est de créer une situation où la demande rencontre l’offre et ainsi exposer les technologies et les produits à des acheteurs potentiels.

« Nous sommes dans une région où nous importons essentiellement ce que nous consommons alors que nous avons la possibilité de le produire. Il suffit donc de déployer les technologies pour faire en sorte que cette courbe d’importation soit renversée. L’Afrique est capable de se nourrir elle-même et de nourrir le reste du monde », a déclaré le directeur exécutif du Coraf, Dr Abdou Tenkouano.

Pour ce faire, les chercheurs misent sur une plus grande implication des capitaux privés. « Le sens à donner à cette foire est de mettre face à face la production agricole et le secteur privé, chaînon manquant dans l’écosystème qui permettrait de disposer d’outputs conformes aux besoins réels des populations », a fait savoir Mme Aïssa Kabo.

Pour la représentante résidente de la Commission de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa) au Sénégal, cette foire est donc une convergence de l’offre et de la demande pour booster l’agriculture africaine afin d’en faire un secteur résilient et surtout le moteur principal devant alimenter les autres secteurs de l’économie.

De son côté, le représentant de la Banque africaine de développement (Bad), Garba Lawaly, a relevé la place prépondérante qu’occupe le secteur privé dans la mise à l’échelle et la commercialisation des technologies agricoles. Pour lui, « cette foire constitue donc un premier pas vers l’établissement d’un partenariat solide avec le secteur privé pour le développement, l’évaluation et la mise à l’échelle de ces innovations ».

Pour inciter les investisseurs privés à soutenir ce projet, une facilité de financement dotée d’un important fonds a été mise en place par la Bad, a indiqué M. Lawaly.

Post-Covid-19 : vers un nouveau partenariat UA-UE

Les dirigeants africains et européens ont appelé à des efforts communs pour faire face aux défis liés à la Covid-19.L’Union africaine (UA) et l’Union européenne (UE) veulent renforcer et approfondir leur coopération dans la lutte contre la pandémie du nouveau coronavirus et de ses conséquences. La vice-présidente de la Commission de l’UA, Monique Nsanzabaganwa, a déclaré, ce lundi 25 octobre à Kigali, que « depuis l’apparition de la Covid-19, le monde tel que nous le connaissons a rapidement changé, avec des conséquences considérables que nous essayons encore de déterminer ».

« Je tiens à souligner l’importance de notre partenariat avec l’Union européenne pour la trajectoire de développement de notre continent, en particulier dans le contexte de la pandémie de Covid-19 », a-t-elle dit, au cours d’un sommet UA-UE.

« En effet, a ajouté Mme Nsanzabaganwa, l’Afrique aura besoin de tout le soutien nécessaire de la part de ses partenaires et alliés les plus proches pour rebondir et mieux avancer après les conséquences néfastes causées par la pandémie de Covid-19 ».

Ainsi, le partenariat UA-UE devrait principalement promouvoir les investissements dans les infrastructures, l’industrie manufacturière et la diversification des exportations, et il devrait soutenir l’Afrique dans la quatrième révolution industrielle.

Au plan politique, la partie africaine demande des solutions structurelles à la question de la migration et de la mobilité, qui est un sujet de discorde dans le partenariat depuis plusieurs années.

L’UA demande l’expansion des voies légales pour la mobilité et la migration de la main-d’œuvre africaine, en particulier dans les secteurs des affaires et de l’éducation. La question des transferts de fonds et des investissements de la diaspora, impactés par la pandémie, reste également une préoccupation majeure.

Togo : 10 millions de dollars pour soutenir l’intégration agricole

Selon le communiqué du fonds de développement de l’Opep,  c’est un prêt  mis à la disposition du Togo, pour renforcer les secteurs de l’agriculture et du commerce.  

Dans le cadre du programme régional d’intégration des marchés agricoles, les secteurs de l’agriculture et du commerce seront désormais renforcés au Togo. Le fonds de 10 millions de dollars mis en appui au Togo, va servir à financer la réhabilitation d’un total de neuf marchés,  4000 hectares de terres agricoles pour une gestion durable de l’irrigation,  19 centres de collecte de produits et de 500 km de sections de routes d’accès rurales.

Ces secteurs seront transformés par la diversification et  l’augmentation de la productivité et la résilience au changement climatique. En effet, l’organisation des pays exportateurs de pétrole tient à appuyer leur intégration agricole, avec un objectif générale d’augmenter durablement les revenus et la sécurité alimentaire des ménages ruraux.

Selon le programme cofinancé par le fonds international de développement,  45000 ménages vont bénéficier de ce projet agricole. Pour rappel,  le Benin a également bénéficié de ce projet.

Togo: le sommet de cyber sécurité renvoyé à une date ultérieure

Selon un communiqué rendu publique le 23 octobre dernier, les organisateurs de l’événement ont annoncé le report, pour une date encore inconnue du sommet de cyber sécurité normalement prévu le  25 au 26 octobre à Lomé.

Le premier sommet de cybersécurité,  qui rassemble les chefs d’Etats  et dirigeants du secteur privé a été reporté. Selon le communiqué, les organisateurs de l’évènement à savoir la république togolaise et la commission économique des nations unies pour l’Afrique (Cea), ont réaffirmé leurs engagements à faire de la cybersécurité une priorité absolue des Etats africains.

C’est un rencontre de deux jours centrée sur un dialogue dans l’optique de formuler des pistes de coopération et de coordination, pour répondre aux défis et enjeux de la cybersecurité.

Notons qu’à la fin du sommet, il en ressort des propositions qui seront soumises aux chefs d’états du continent.

Le Togo abrite le 1er Sommet africain de la cybersécurité

Le Sommet de la Cybersécurité se tiendra les 25 et 26 octobre 2021 à Lomé (Togo), un événement qui rassemble chefs d’État et de gouvernement, les dirigeants du secteur privé, ainsi que les leaders de la société civile afin d’engager un dialogue de haut niveau dans l’optique de formuler des pistes de coopération et de coordination pour répondre aux défis et enjeux pressants de cybersécurité.

 

Co-organisée par la République Togolaise et la Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique (CEA), cette manifestation verra la participation notamment du Président du Togo, Faure Essozimna Gnassingbé, de la Secrétaire exécutive de la Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique (CEA), Mme Vera Songwe, du Président de la Commission de la CEDEAO, Jean Claude Kassi Brou, selon les organisateurs.

Depuis deux décennies, les pays africains connaissent une profonde mutation liée à l’adoption rapide des technologies numériques. Cette transformation digitale, dont l’accélération se confirme ces dernières années – notamment des suites de la pandémie COVID-19 – métamorphose les sociétés africaines tant elle révolutionne tous les secteurs d’activités et remodèle le quotidien des populations à travers le continent.

En effet, le recours massif au numérique expose, de façon accrue, les gouvernements, les entreprises et les citoyens africains aux cybermenaces, toutes choses qui constituent une situation inquiétante pour la florissante économie numérique en Afrique qui devrait générer 180 milliards de dollars d’ici 2025, soit 5,02% du PIB continental et atteindra 712 milliards en 2050, soit 8,5% du PIB de la région.

Les défis que cette situation présente, allant de la protection des données à la résilience des systèmes, aux attaques, en passant par la collaboration de l’ensemble des parties prenantes, sont immenses et nécessitent la plus grande mobilisation à tous les niveaux : local, national, sous-régional, régional, continental et mondial, lit-on dans la note de présentation du Sommet.

« Maintenant que les cadres réglementaires ont largement été mis en place, nous souhaitons proposer des idées innovantes en matière de coopération opérationnelle, pour faire face aux menaces de façon concrète et décisive. Nos ressources étant limitées, nous n’avons pas d’autre choix que de travailler ensemble » affirme Mme Cina Lawson, ministre togolaise de l’Économie Numérique et de la Transformation Digitale.

Le Sommet permettra d’explorer et évaluer l’état de la cybersécurité en Afrique du point de vue des cinq éléments constitutifs, à savoir : juridique, technique, organisationnel, renforcement des capacités et coopération et d’évaluer l’état de la coopération en matière de cybersécurité aux niveaux régional et mondial ainsi que l’engagement à l’égard de la Convention de l’Union Africaine (UA) (Convention de Malabo) sur la cybersécurité et la protection des données à caractère personnel.

Il s’agit également de proposer des recommandations politiques qui devront être examinées par les chefs d’État et de gouvernement africains, pour assurer une cybersécurité répondant aux besoins de la transformation numérique du continent et dans le respect du Programme des Nations Unies pour le développement durable à l’horizon 2030 et de l’Agenda 2063 de l’UA.

Togo : Faure Gnassingbé reçoit le président Turc à Lomé

Le président Tayyip Erdogan est arrivé à Lomé ce mardi 19 octobre 2022,  pour une visite de renforcement  de coopération entre les deux pays.

Au cours de sa visite, les deux chefs d’Etats vont s’entretenir en tête à tête où ils vont aborder plusieurs sujets.  Ainsi, la signature de plusieurs accords dans divers secteurs sera également au programme.

Notamment dans le secteur de l’agriculture, du commerce et de la défense. Il sera aussi question pour le chef de l’Etat Turc de visiter les sites stratégiques du pays.

Notons que Faure Gnassingbé a également invité deux autres de ses homologues. A savoir le président du Burkina Faso  Roch Marc Christian Kaboré et celui du Liberia Georges Weah.

 

 

Togo : le cinéma togolais en projection au Fespaco

Le Togo  fait partie des pays présents au Burkina Faso à l’occasion du  festival panafricain du cinéma et de la télévision d’Ouagadougou (Fespaco), qui a débuté le 16 octobre dernier.

Pour cette 21ème  édition portée  sur le thème « Cinéma d’Afrique et de la diaspora, nouveaux regards nouveaux enjeux », les films togolais seront en diffusion dans les salles de cinéma au Burkina Faso dans la ville d’Ouagadougou.

Lors de ce grand évènement culturel qui rassemble plusieurs pays d’Afrique afin de promouvoir d’avantage  le cinéma africain,  des projections des films, des conférences  et des rencontres avec d’autres acteurs du cinéma sont à l’ordre du jour.

Notons que le festival va s’achever le 23 octobre 2021. La délégation togolaise a orienté sa participation autour du partage d’expérience. A cet effet, une conférence sur le code du cinéma et de l’image animée sera prévue le 20 octobre prochain. Egalement des projections de films financées par le fonds d’aide à la culture.

Togo-Cimtogo : Flambée du prix du ciment

Depuis vendredi 15 octobre dernier, le prix du ciment a connu une hausse dans les différents points de vente du Togo.

8000, 8200 Fcfa, ce sont là les différents prix d’un sac de ciment chez les distributeurs agréés dans les magasins de vente du territoire togolais. Les nouveaux  prix ont été rendus publics le 13 octobre dernier et sont entrés en vigueur le 15 octobre 2021.

Dans l’usine de Lomé, le prix d’un sac est de 79001 Fcfa contrairement à l’usine de Kara où le sac coûte 81000 Fcfa.  Ces prix ont augmentés à cause des perturbations que rencontrent les chaines  d’approvisionnement maritime mondiales.

Notons que ces prix surviennent au moment où le Togo redémarre son économie après une suspension marquée par  les restrictions sanitaires. Par contre les prix des ciments Diamond et Dangoté sont restés stables à la plupart des points de vente.

 

Togo : Les Usa offrent 301860 doses du vaccin Pfizer au Togo

Le ministre de la santé Mustafa Mijiyawa,  a reçu dimanche 17 octobre dernier un don de 301860 doses de vaccin Pfizer pour lutter contre le Coronavirus.

C’est un don du président des Etats unis d’Amérique Joe Biden,  dans son soutien au pays africains. Afin de lutter contre la pandémie du Corona virus et souhaite partager ses  vaccins dans le monde.

A cet effet, le pays de Faure Gnassingbé va bénéficier de ces doses dans le but  de renforcer la campagne de vaccination qui se tient dans toute l’étendue du territoire Togolais, pour protéger  les citoyens des ravages du virus covid-19. Une offre qu’il bénéficie pour la troisième fois. Et le pays a déjà réussi à vacciner 4,9% des habitants depuis la fin du mois de septembre.

Le Togo compte déjà un million de personnes vaccinées. Pour rappel, le rapport des chiffres de la semaine dernière indiquent  21 nouveaux cas positifs avec 74 guéris et le nombre de décès est toujours de 238.

Togo- l’axe Lomé-Ouagadougou : renforcement des échanges commerciaux

Mercredi dernier, une rencontre entre la chambre de commerce et d’industrie du Togo et les partenaires techniques financiers s’est tenue afin de relever les défis auxquels sont confrontés les commerçants de ce secteur. 

Cette rencontre s’inscrit dans le cadre du programme de facilitation des échanges en Afrique de l’Ouest. En effet, c’est une aubaine pour les acteurs économiques de ce secteur, qui malgré les nombreux défis auxquels ils font face vont désormais bénéficier d’un renforcement en capacité pour une meilleure gestion de leur commerce.

Le but est de rendre fluide les échanges transfrontaliers entre le Burkina Faso et le Togo. A cet effet, plusieurs actions sont envisagées à l’endroit de ces commerçants. Notamment, le renforcement en capacité pour une meilleure gestion de leur commerce et l’intervention au niveau des postes de contrôle.

Tout cela vise à tripler les échanges commerciaux intra-africains à l’horizon 2025. Notons que cela entre dans le renforcement des relations bilatérales entre le Togo et le Burkina-Faso.

Afrique/Covid-19: six infections sur sept non détectées (OMS)

Huit pays africains participent à une initiative de dépistage communautaire du nouveau coronavirus.Entre le début de la pandémie jusqu’au 10 octobre dernier, les pays africains ont enregistré plus de 70 millions de tests de la Covid-19, selon l’Organisation mondiale de la Santé (OMS).

Dans une nouvelle évaluation, l’agence onusienne montre que seulement 14,2 % des infections dues par la maladie sont détectées sur le continent, ce qui équivaut à une personne infectée sur sept.

Pour inverser cette tendance et freiner la transmission du virus, le Bureau régional de l’OMS pour l’Afrique a annoncé, jeudi 14 octobre, une nouvelle initiative visant à améliorer le dépistage communautaire de la Covid-19 dans huit pays. Le programme vise à fournir des tests de diagnostic rapide à plus de sept millions de personnes au cours de l’année à venir au Burundi, au Congo, en Côte d’Ivoire, en Guinée-Bissau, au Mozambique, en République démocratique du Congo, au Sénégal et en Zambie.

Pour son analyse, l’OMS a utilisé le calculateur de la Covid-19 mis au point par l’initiative Resolve to Save Lives, qui évalue les infections en fonction du nombre de cas et de décès notifiés et d’un taux de létalité de l’infection fondé sur des études en population. Il en ressort qu’au 10 octobre 2021, le nombre cumulé de cas d’infection par la Covid-19 était estimé à 59 millions en Afrique, un chiffre sept fois plus élevé que les plus de huit millions de cas officiellement notifiés.

Jusqu’à présent, la détection de la Covid-19 en Afrique a porté essentiellement sur les personnes qui se présentent dans les établissements de santé avec des symptômes, en plus des tests de dépistage réalisés sur les voyageurs internationaux qui arrivent aux points d’entrée ou qui en partent, ce qui entraîne une sous-notification à grande échelle compte tenu du pourcentage élevé de cas asymptomatiques sur le continent.

« Avec un nombre limité de tests, nous continuons d’ignorer la situation réelle qui prévaut dans beaucoup trop de communautés en Afrique. En effet, la majorité des tests de dépistage sont effectués sur des personnes qui présentent des symptômes de la Covid-19, mais les sujets asymptomatiques sont à l’origine d’une grande partie de la transmission de la maladie. Ce que nous voyons pourrait donc n’être que la pointe de l’iceberg », a déclaré Dr Matshidiso Moeti, Directrice régionale de l’OMS pour l’Afrique au cours d’une conférence de presse virtuelle.

Elle a ajouté que le nombre de tests a augmenté en Afrique, mais cette initiative communautaire propose une approche radicalement nouvelle qui devrait aider à accroître considérablement les taux de détection. « Un nombre accru de tests signifie un isolement rapide des sujets infectés, une diminution de la transmission et un nombre accru de vies sauvées grâce à des actions ciblées », a conclu Dr Matshidiso Moeti.

Pour donner le coup d’envoi de la mise en œuvre de l’initiative de dépistage communautaire, l’OMS a décaissé 1,8 million de dollars qui seront utilisés dans les huit pays concernés.

Cette initiative utilisera une « stratégie d’intervention en anneau » qui a été déployée avec succès pour la première fois lors de l’éradication de la variole au cours de la seconde moitié du 20e siècle afin de vacciner les personnes les plus susceptibles d’être infectées et qui a été reconduite lors des récentes flambées épidémiques de maladie à virus Ebola qui ont sévi en Afrique de l’Ouest et en République démocratique du Congo.

L’approche d’intervention en anneau ciblera les personnes qui vivent à l’intérieur d’un cercle de 100 mètres de rayon autour de chaque nouveau cas confirmé afin d’empêcher la propagation de la maladie.

En outre, chaque ménage situé dans un rayon de 100 mètres recevra des kits d’hygiène comprenant des masques de protection et des flacons de solution hydroalcoolique. Toute personne testée positive sera évaluée sur la gravité de son état afin de déterminer si elle doit recevoir des soins à domicile ou être transférée dans des centres de traitement désignés contre la Covid-19.

Togo : 15 pays africains réunis autour de la question foncière à Lomé

Les acteurs du foncier d’une quinzaine de pays d’Afrique sont depuis mardi 12 octobre dernier au Togo à l’occasion de la troisième conférence régionale des institutions foncières nationales.

Prendre exemple sur l’expérience du Togo en matière de gouvernance foncière, est l’un des objectifs majeur de cette rencontre qui rassemble 15 pays d’Afrique. Organisé par le ministre de l’habitat Togolais de l’Urbanisme et de la réforme foncière, les experts ont examiné les différents défis et problématiques fonciers des pays participants.

Au cours de cette rencontre, le Togo a également partagé avec les autres pays ces expériences en matière de réforme foncière, comme la refonte du code foncier et domanial adopté depuis 2018 et aussi la mise en place d’une base de données sur le foncier et la dématérialisation des formalités de demande de mutation définitive.

Notons que les participants à la fin ont reçu des recommandations pour garantir la sécurisation et la tenue foncière communautaire dans les textes de loi.

Togo-Faure Gnassingbé en visite de travail en Mauritanie

Le président de la république du Togo s’est rendu hier au pays islamique de Mauritanie pour un séjour de deux jours.

Invité par son homologue Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani, l’homme du peuple Togolais entretien des séances de travail en tête en tête avec le président de la Mauritanie depuis la journée du 13 octobre 2021.Durant sa visite, les deux hommes d’Etats passent en revue des relations bilatérales entre Lomé et Nouakchott et parlent des questions sous régionales continentales et internationales d’intérêt commun.

Les deux chefs d’états vont également aborder divers sujets notamment : Sur la crise sanitaire liée au Covid -19 et la consolidation de la paix et de la sécurité dans le sahel.

Pour rappel, le président a effectué sa dernière visite en Mauritanie depuis le mois de juillet 2018 à l’occasion du 31ème sommet de l’union africaine.

Togo : Création d’un centre d’information de police

Dans sa vision de digitaliser ses informations des services publics, le gouvernement a pris la décision de créer un centre d’information de la police. Hier, mardi 12 octobre lors du conseil des ministres.

Le nouveau centre aura pour but d’assurer la gestion et le traitement du fichier commun aux services de la justice, police, gendarmerie Nationale, des eaux et forêts ainsi que des douanes.

Toutes les informations policières seront gérées par ce nouveau centre. Tout en respectant la loi sur la protection des données à caractère personnel adoptée en 2019.

Notons que le projet de création d’un fichier central national des données policières de la République Togolaise (Fcndp) a également été adopté.

Togo : Poste de contrôle Noépé- Akanu les travaux redémarrent

La décision de rendre le site opérationnel a été prise vendredi dernier, lors de la réunion ministérielle inter-Etats qui a rassemblée plusieurs ministres.

Un million de dollars us, c’est le montant que le chef d’Etat du Togo et celui du Ghana se sont engagés à débourser pour accélérer les travaux dans ce site. L’objectif étant de rendre le poste de contrôle de Noépé- Akanu fonctionnel avant cette fin d’année 2021.

A cet effet, des décisions ont été prises notamment celle de la mise en place d’un comité provisoire de gestion. Celle-ci doit comprendre tous les responsables des services frontaliers nationaux. En dehors de promouvoir la gestion intégrée des frontières dans la sous-région, le site va également permettre la circulation des biens et des personnes entre les deux pays.

Subdivisé en plusieurs zones pour différentes opérations, cela fait 3 ans que la frontière entre le Togo et le Ghana  a été ralenti à cause de nombreux problèmes dont il a fait face notamment, celui d’approvisionnement en eau.

Togo-santé : les centres de Kara et Sokodé bénéficient des dons

Vendredi dernier, les structures sanitaires de ces régions ont bénéficié de nombreux dons afin d’améliorer la qualité des soins de santé néonatale.

 

Accompagner les femmes enceintes et leurs nouveaux nés, devient une grande préoccupation pour le gouvernement. C’est dans cette logique que, le fonds des Nations unies pour l’enfance a gratifié les centres de santés situés dans les régions de Kara et Sokodé de nombreux dons vendredi 8 octobre dernier.

Les directeurs de ces hôpitaux ont reçu de nombreux équipements sanitaires, du matériel roulant, des motos et un véhicule pour des urgences.

Réduire le taux de mortalité infantile devient donc, une grande nécessité pour ces derniers. Et l’Unicef dans sa mission d’améliorer la qualité de service de soins néonataux,  a également mener plusieurs interventions notamment la formation du personnel de la santé.

Togo- industrie d’emballages: une centrale de production en cours

Dans l’optique de créer une centrale de production d’emballage, le ministre du commerce a mis sur pied, une pré-étude qui va permettre de quantifier les données sur les entreprises fabricantes et réalisatrices.

C’est depuis le 09 octobre 2021 qu’une enquête a été lancée dans les entreprises, qui fabriquent ces différentes gammes d’emballages. Cette enquête prendra fin le 15 octobre 2021. Il sera question de collecter les données et de  les rassembler afin de les quantifier pour le sous-secteur de l’emballage et savoir les différentes gammes.

La plupart des emballages qui se trouvent dans le marché togolais sont ceux qui proviennent des autres pays d’Afrique et d’Asie. Notamment au Nigeria, en Chine et au  Ghana.

La chambre de commerce et d’industrie sera chargée de cette réalisation. C’est dans le cadre de la mise en œuvre du programme Cadre intégré renforcé (Cir) que ce projet est mis sur pied. et vient répondre à la recommandation des producteurs à la sortie de la première édition du consommer local au Togo.

Togo : la consommation locale s’invite chez les populations

Le gouvernement Togolais  a dédié ce mois, comme étant  le mois où les populations sont invitées à consommer les produits essentiellement locaux.

C’est dans le but d’encourager les populations à consommer localement, que cette initiative a été mise sur pied. Elle s’oriente autour de trois axes principaux notamment : le renforcement des capacités opérationnelles des acteurs locaux, la stimulation de la productivité locale.

Également, l’activation de mécanismes permettant de réguler les importations et les exportations, en fonction de la production, tout en tirant le meilleur des chaines de valeurs.  Les populations sont donc  invitées à consommer localement.

Notons que la semaine dernière du 06 au 08octobre 2021, les exposants Togolais ont valorisé leurs produits dans les stands du Burkina Faso plus précisément,  à Ouagadougou lors de la deuxième édition du consommer local. Ceci pour la promotion et le développement d’échanges intracommunautaires.

Togo : les populations se réjouissent de la réouverture des églises et débits de boissons

Compte tenu de la baisse du nombre de contamination de la pandémie du Coronavirus dans le pays, le gouvernement a décidé de lever plusieurs restrictions vendredi 8 octobre dernier.

C’est une joie immense pour les populations qui vont désormais poursuivre leur activité, après cette décision du gouvernement. Ceci dans le strict respect des mesures barrières comme l’a souligné le ministre d’Etat, ministre de l’Administration territoriale, de la décentralisation et du développement du territoire Payadowa Boukpessi.

Ce dernier exhorte les hommes religieux et autres responsables à sensibiliser les populations à se faire vacciner. A cet effet, des mobiles de vaccinations seront disposés à proximité des lieux de cultes et des bars.

Il faut rappeler que c’est depuis le 10 septembre 2021 que ces débits de boissons et églises ont été fermés. Et en cas de non-respect des mesures barrières et d’une augmentation des cas de contamination, ces mesures pourront tout simplement être reconduites.

Sommet Afrique-France: restitution de 26 œuvres d’art pillées en Afrique

La France restituera fin octobre des œuvres d’art pillées au Bénin.Ces vingt-six (26) trésors qui appartiennent au Bénin sont exposés au musée du Quai Branly dans le 7e arrondissement de Paris.

Cette mesure forte qui sera effective à la fin du mois d’octobre, sera suivie par d’autres restitutions d’œuvres d’art à la Côte d’Ivoire et au Sénégal avant de s’étendre aux autres pays africains.

« À la fin octobre, on va rendre 26 trésors au Bénin » dans une cérémonie organisée en présence du président béninois Patrice Talon, a déclaré M. Macron au sommet Afrique-France qui se tient à Montpellier

Et de poursuivre: « restituer des œuvres à l’Afrique, c’est rendre accessible à la jeunesse africaine sa culture. Ces restitutions seront aussi la fierté de la France », a déclaré le Président français.

Cette annonce du chef de l’Etat français s’inscrit dans le cadre d’un engagement pris en novembre 2018 a l’Université de Ouagadougou (Burkina Faso) de restituer 26 oeuvres d’art réclamées par le Bénin, provenant du « Trésor de Béhanzin » pillé au palais d’Abomey en 1892 pendant les guerres coloniales.

Emmanuel Macron milite en retour pour la construction de musées en Afrique permettant la bonne conservation de ces trésors. C’est seulement à travers de telles décisions, que la jeunesse africaine pourra découvrir sa culture et aussi les créations artistiques européennes, tout en permettant aux jeunes Européens de découvrir la culture africaine dit-il.

Pour la première fois depuis 1973, aucun chef d’État africain n’a été convié au sommet Afrique-France qui se tient vendredi 8 octobre à Montpellier (France). Le président français Emmanuel Macron a décidé de s’adresser à la jeunesse africaine plutôt qu’aux présidents africains.

Togo-Gestion des finances : le parlement adopte deux projets de lois

Les lois sur l’organisation et le fonctionnement de la cour des comptes et celles sur le statut des magistrats de ces juridictions sont les deux projets qui ont été adoptés en plénière hier jeudi 07 octobre, lors de l’assemblée Nationale.

 

La cour des comptes au Togo est une institution qui assiste le Parlement et le gouvernement dans le contrôle de l’exécution de la loi de finance. Elle prévoit l’extension des attributions de la cour en y ajoutant l’évaluation des politiques publiques, l’émission des avis sur les rapports annuels de performance, le contrôle des visas des contrôleurs financiers et le contrôle de la gestion des responsables de programmes.

Pour ce qui est du statut des magistrats, un système de mandats renouvelables dans la limite de l’âge de 65 ans est institué, tout comme une évaluation annuelle pour les magistrats.

Notons que ces textes viennent répondre aux enjeux de la décentralisation et ont été déposés en début d’année par le gouvernement. Ce n’est qu’ hier qu’ils ont été actualisés par Christian Trimua, qui a remis ce débat sur la table en tenant compte des exigences de L’Uemoa.

Sommet Afrique-France : la jeunesse à la place des chefs d’Etat

Ce Sommet est inédit dans son nouveau format.Pour la première fois depuis 1973, aucun chef d’État africain n’a été convié au sommet Afrique-France qui se tient vendredi 8 octobre à Montpellier (France). Le président français Emmanuel Macron va s’adresser à la jeunesse africaine plutôt qu’aux présidents africains.

Ce nouveau format porte l’empreinte de l’intellectuel camerounais Achille Mbembe. Le théoricien du post-colonialisme a piloté les préparatifs de la rencontre avant de remettre son rapport au président français sur la « refondation des relations entre la France et le continent ».

L’historien camerounais estime que la France est trop déconnectée « des nouveaux mouvements et des expérimentations politiques et culturelles » portés par la jeunesse africaine.

Ce nouveau format sera l’occasion « d’écouter la parole de la jeunesse africaine et de sortir des formules et des réseaux sociaux » selon un communiqué de la présidence française.

Pour cette 28ème édition, ce sont des jeunes entrepreneurs, des membres de la société civile, du secteur associatif, du sport et de la culture qui sont les invités de ce sommet.

Autour de cinq grandes thématiques : l’engagement citoyen, l’entreprenariat et l’innovation, l’enseignement supérieur et la recherche, la culture et le sport, ils échangeront pendant une demi-journée sur la manière de nouer des nouveaux réseaux, de concevoir des projets communs, de bâtir des ponts.

Emmanuel Macron devrait échanger avec douze jeunes invités, dont aucune personnalité connue, repérés lors de débats préparatoires tenus dans 12 pays africains. Les débats tourneront sur « les pistes de réconciliation ». Les questions économiques seront aussi débattues avec 350 entrepreneurs africains sélectionnés.

En outre, une table ronde sur la restitution des biens culturels pillés durant la colonisation et dont le processus est en cours sera au cœur des échanges. A ce titre, Macron devra revenir sur sa promesse faite en novembre en 2017 à l’Université de Ouagadougou (Burkina Faso) de « créer les conditions pour des restitutions temporaires ou définitives du patrimoine africain en Afrique » au plus tard en 2022.

Mais pour l’intellectuel sénégalais Boubacar Boris Diop qui s’est exprimé à la veille du sommet dans une tribune publiée sur senegalactu.info, « le face-à-face entre Macron et la société civile africaine aurait été beaucoup plus crédible ou même fructueux si on avait au moins senti sur le terrain des signes concrets de sa volonté de changement. »

A l’issue des échanges, Emmanuel Macron devrait annoncer la création d’un Fonds destiné à soutenir les initiatives de promotion de la démocratie, des programmes permettant une plus grande mobilité étudiante, ou la mise en place d’un « forum euro-africain sur les migrations.

Togo : Amnesty prend la défense d’une victime de cybermercenaires

Ce militant togolais est ciblé par un logiciel espion fabriqué en Inde et lié à un groupe de hackers dans le but de lui nuire, selon Amnesty International.

 

 

 

 

L’ONG des droits humains révèle, dans son nouveau que « le tristement célèbre groupe de hackers Donot Team a utilisé de fausses applications Android et des courriels infectés par des logiciels espions pour cibler un défenseur togolais des droits humains bien connu, dans le but de le placer illégalement sous surveillance ».

Ce militant togolais, « qui préfère garder l’anonymat pour des raisons de sécurité », travaille depuis longtemps avec des organisations de la société civile togolaise et est une voix essentielle qui défend les droits humains dans le pays.

Ses appareils ont été ciblés entre décembre 2019 et janvier 2020, alors que le climat politique était tendu à l’approche de l’élection présidentielle de 2020 au Togo, précise Amnesty.

Dans ce pays, l’ONG regrette donc que des militants puissent « risquer d’être pris pour cibles par des cybermercenaires de l’ombre, qui lancent des attaques numériques pour tenter de voler les données privées des victimes afin de les vendre à des clients privés ».

« À travers le monde, les cybermercenaires tirent sans scrupules profit de la surveillance illégale des défenseur·e·s des droits humains », a déclaré Danna Ingleton, directrice adjointe d’Amnesty Tech, précisant que c’est la première fois que les spywares de Donot Team sont identifiés dans des attaques en dehors de l’Asie du Sud.

« Tout le monde peut être une cible : des cybermercenaires vivant à des centaines de kilomètres peuvent pirater votre téléphone ou votre ordinateur, regarder où vous allez et à qui vous parlez, et vendre vos données privées à des gouvernements répressifs ou à des criminels », a-t-elle ajouté.

Qualifiant ces actes d’« attaques contre les militants », Amnesty International constate en outre que l’espace d’action des défenseurs des droits humains au Togo s’est rétréci.

En 2019, l’année précédant l’élection présidentielle, l’ONG a noté l’adoption de lois restreignant les droits à la liberté d’expression et de réunion pacifique, et recensé des cas de violations commises par les autorités, notamment contre des militants pour la démocratie. Plusieurs dignitaires religieux et figures de l’opposition politique au Togo auraient été la cible d’outils de surveillance numérique, a-t-elle remarqué encore.

Amnesty demande ainsi la protection de tous les citoyens, notamment les militants, contre les atteintes aux droits humains, d’enquêter sur les préjudices causés par les cyberattaques menées par des acteurs du secteur privé et d’y apporter des réparations.

Togo- cinq jours dans le noir dans certaines zones de la capitale

La compagnie d’énergie électrique du Togo (Ceet), a annoncé dans un communiqué aux populations une perturbation du service électrique. Dans certains quartiers de la ville, dès ce mercredi jusqu’à dimanche prochain.

La nouvelle circule depuis mardi 5 octobre, ces coupures auront lieu en raison des travaux de maintenance programmés conformément aux engagements du contrat de performance. Les perturbations se feront de 08 heures 30 à 14 heures 30 selon un programme établi.

A savoir, mercredi dans la zone d’Aguiakomé, des quatorze villas et de leurs environs. Jeudi les coupures se feront dans les zones de Vessomé Adjinonmoto, de Tanko Zogbédji et de leurs environs. Et vendredi dans les zones de Sivédomé, Togblé et leurs environs

Ensuite samedi, dans Zones Caisse Baguida, Agoè Téléssou, Avédji et leurs environs et enfin dimanche dans les zones Administratives. Les populations sont appelées à prendre des mesures afin d’éviter tout désagrément au cours de ces perturbations.

Togo-éliminatoire mondial 2022, l’équipe du Togo au four et au moulin

Ils enchainent des séances d’entrainements, afin d’être prêt à affronter l’équipe du Congo Brazzaville le 9 octobre prochain.

 

L’équipe du sélectionneur Paulo Duarte, est déterminée à se qualifier pour la coupe du monde 2022 au Qatar. A cet effet, les éperviers, doublent d’effort dans leurs séances d’entrainements, afin d’affronter l’équipe du Congo le 9 octobre 2021.

Classé dans le groupe H, avec le Congo le Sénégal et la Namibie, le Togo est classé dernier du groupe. Car, ceux-ci ont connu deux défaites, lors de leur dernière rencontre contre le Sénégal et la Namibie. Notons que le match retour aura lieu le 12 octobre au Congo pour le compte de la 4éme journée des éliminatoires de la coupe du monde 2022.

 

Togo-Lomé, un nouveau patron au siège du Ceomp

Le lieutenant Salifou Pini est le nouveau chef,  du Centre d’entraînement aux opérations de maintien de la paix (Ceomp). Il a été installé samedi dernier en présence du Chef d’Etat-major des Forces Armées Togolaises, le Général Dadja Maganawé.

En remplacement au Colonel Gnakouafré Yao, le nouveau chef prend fonction depuis samedi 2 octobre 2021. Lors de son installation, le General Dadja Maganawé, a recommandé au lieutenant Salifou Pini,  à faire adapter le centre aux nouvelles réalités notamment celle du numérique.

Installé à Lomé, le Ceomp créé en 2008, a pour mission de préparer les contingents Togolais avant leur déploiement dans les opérations militaires. Afin d’assurer la paix au Togo et également dans le monde à travers le déploiement en permanence des soldats togolais qui servent sous le casque bleu de l’Onu à la Minusma (Mali) et à la Minuad (Darfour).

Togo- Koudohui, un corps sans vie retrouvé dans un puits

Vendredi dernier, le corps identifié du nommé Kodjo Christophe Agblegue, a été retrouvé dans un puits par les habitants du village Koudohui.

La découverte macabre du corps de cet homme âgé d’une trentaine d’année a laissé les habitants dans la peur. Personne ne sait ce qui s’est réellement passé, ni comment son corps est arrivé dans le puits.

Selon les sources, la victime a reçu des blessures au niveau de son cou et sur quelques parties de son corps avant de se retrouver dans ce trou. Tapissier de profession, ce dernier se rendait à Koudohui pour des raisons professionnelles.

En attendant de voir plus claire dans cette affaire de découverte macabre, les riverains restent tout de même anxieux et vigilant.

Togo-Covid-19, le bilan fait état de 233 décès

Selon le rapport rendu public par le site du gouvernement Togolais, trois nouveaux cas de décès ont été enregistré samedi 02 octobre dernier.

 

La grille des décès augmente de plus en plus au Togo, malgré les vaccinations contre la pandémie du corona virus. En effet, depuis la fin du mois de septembre, le nombre total de décès étaient monté à 230. En ce début du mois d’octobre, la liste ajoute 3 nouveaux morts ce qui fait un total de 233.

Cependant, de nombreux tests de laboratoire notamment 517018 ont déjà été effectué sur l’entendue du territoire togolais. Mais, 48 nouveaux cas de personnes atteintes de Covid-19, ont été enregistrés. De nombreux cas de personnes guéris ont également été enregistrés, ce qui fait désormais un total de 23366.

Les populations sont appelées à continuer de pratiquer les mesures barrières, à savoir porter des masques, se laver les mains avec de l’eau propre, pour éviter d’être atteint de cette pandémie de Corona virus. Notons que, le mois dernier le Togo a bénéficié de plus de  100 000 doses d’AstraZeneca offerts par l’Allemagne.

Togo- les « Femmes pyramide » se mobilisent contre la vie chère

C’est pour exprimer leur ras- le-bol contre la vie chère au Togo, que l’association des femmes Pyramide, ont décidé de remettre sur pied ce vendredi 1 octobre 2021, l’opération « Togo en noir ».

C’est un appel à l’ensemble du peuple togolais et a toutes les forces vives à arborer du noir ce vendredi 1er octobre 2021. Ce jour, une descente a été faite dans les marchés du pays, afin de sensibiliser les populations sur la situation de flambée des prix qui s’observe de plus en plus.

En effet, cette situation devient inquiétante surtout pendant cette période de Covid-19 où on assiste à la fermeture de certains commerces et également avec l’augmentation des produits de premières nécessités. Des prix qui touchent de plus en plus les populations qui ne savent plus à quel saint se vouer.

Pour lutter contre cette vie chère, elles ont adressé de multiples demandes au gouvernement malgré leur silence depuis le lancement de cette opération. Elles invitent donc les populations à porter du noir chaque vendredi afin qu’il y ait une suite à leur lutte.