Une fondation philanthropique finance près de 5.000 PME africaines

Pour son programme d’entrepreneuriat 2021, la Fondation Tony Elumelu (TEF, sigle anglais) a reçu 400.000 candidatures.Les bénéficiaires de 2021 ont été sélectionnés en fonction de leur innovation, leurs performances et leur potentiel de croissance pour créer des emplois et éradiquer la pauvreté sur le continent, renseigne le communiqué parvenu mercredi à APA. Chaque entrepreneur reçoit 5.000 dollars non remboursables. Parmi les 4.949 entreprises retenues, 68 % sont dirigées par des femmes.

Composés à la fois de nouvelles start-ups et de petites entreprises existantes, les entrepreneurs Tony Elumelu 2021 ont suivi une formation, un mentorat et un coaching de classe mondiale et auront un accès à vie au réseau des anciens de la Fondation Tony Elumelu, informe la note.

« À vous les jeunes entrepreneurs africains – travaillez dur, rêvez grand et soyez très disciplinés. Vous devez continuer à penser à l’impact. Le parcours de l’entrepreneuriat n’est pas linéaire – il y a des hauts et des bas, mais en restant concentré et résilient, le succès viendra finalement à vous. L’avenir de notre continent est entre vos mains. Ce que vous faites en tant qu’entrepreneurs contribuera grandement à sortir l’Afrique de la pauvreté. Je suis heureuse que nos femmes entrepreneures se portent très bien, avec une représentation de 68 % cette année », a déclaré le Fondateur de la TEF, Tony O. Elumelu, cité par le document.

Il a par ailleurs invité les dirigeants africains à continuer à créer le bon environnement propice pour permettre aux jeunes de réussir. Car « leur succès est le succès de nous tous sur le continent ». « Nous devons leur donner la priorité parce que les nations et les continents qui donnent la priorité à leurs peuples réussissent », a-t-il martelé.

Le Directeur Général de la coopération internationale et du développement de la Commission européenne, M. Koen Doens s’est quant à lui dit « très heureux que plus de 2400 femmes bénéficieront du programme de formation de la Fondation Tony Elumelu et obtiendront un capital d’amorçage pour soutenir leurs idées. »

« Notre ambition commune est de responsabiliser 100.000 jeunes entrepreneurs africains au cours des dix prochaines années à travers l’Afrique, en reconnaissant que l’entrepreneuriat est le seul moyen de réaliser les rêves », a fait savoir Mme Ahunna Eziakonwa, représentant le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) à cette rencontre.

Selon le directeur général de la TEF, Ifeyinwa Ugochukwu, l’entité qu’il dirige a formé dix fois plus de jeunes entrepreneurs africains qu’il n’en a formés de 2015 à 2019 combinés.

« Aujourd’hui, en 2021, nous verserons un montant record de 24.750.000 USD directement aux entrepreneurs africains des 54 pays africains. C’est l’impact », s’est-il félicité.

Covid: 30 millions d’Africains dans l’extrême pauvreté

La pandémie du nouveau coronavirus a anéanti cinq ans de croissance en Afrique, indique un nouveau rapport.La Covid-19 a plongé environ 30 millions de personnes en Afrique subsaharienne dans l’extrême pauvreté, révèle un rapport publié ce mercredi à l’occasion du Forum Bloomberg sur la nouvelle économie qui se tient actuellement à Singapour.

Intitulé « Long Covid : Jobs, Prices and Growth in the Enduring Pandemic », le document souligne que la pandémie a anéanti plus de cinq ans de progrès dans la région.

Il prévient que, même si les économies africaines gagnent du terrain à mesure qu’elles se redressent, cela ne leur permettra pas d’atteindre l’Objectif de développement durable (ODD) des Nations Unies relatif à l’éradication de la pauvreté d’ici à 2030, un objectif qui était déjà loin d’être atteint avant la pandémie.

Les économies africaines ont connu des périodes prometteuses au début du siècle, avec une trajectoire ascendante due à la réduction des conflits, ce qui a permis d’améliorer les politiques économiques et de renforcer la stabilité macroéconomique, indique le rapport.

« L’initiative en faveur des pays pauvres très endettés lancée par le Fonds monétaire international et la Banque mondiale au début des années 2000 a permis de réduire considérablement les niveaux d’endettement, libérant ainsi des ressources nationales et améliorant les relations avec les donateurs. L’augmentation des échanges et le dynamisme des prix des produits de base ont également joué un rôle, le PIB par habitant des pays riches en ressources naturelles ayant augmenté deux fois plus vite », ajoute le rapport.

Selon le même document, la croissance a commencé à s’essouffler en 2016, soit un an après l’adoption des Objectifs de développement durable visant à éradiquer la pauvreté d’ici 2030.

« L’Afrique subsaharienne reste à la traîne pour la plupart des objectifs. Le retard le plus notable concerne la réduction de la pauvreté ; avant la pandémie de 2019, l’Afrique comptait plus de 60% des 700 millions de pauvres dans le monde », explique le rapport.

En 2020, l’Afrique subsaharienne a plongé dans sa première récession depuis plus de 25 ans, effaçant au moins cinq ans de progrès dans la lutte contre la pauvreté.

Le Forum Bloomberg sur la nouvelle économie, qui a débuté hier mardi à Singapour, rassemble plus de 495 participants, dont des dirigeants des secteurs public et privé du monde entier, y compris des 50 représentants de l’Afrique. La rencontre a pour objectif de contribuer à une nouvelle réflexion sur les voies de la reprise mondiale, alors que le monde subit les effets de la pandémie de Covid-19.

Une soixantaine de produits  made in Togo exposé à la foire de Durban

Le Togo assiste à la deuxième foire commerciale intra africaine,  qui se tient en Afrique du Sud du 15 au 21 novembre 2021.

Le but principal de cette foire intra africaine, est de  développer et d’intensifier le commerce entre les pays africains et  la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf).

Organisée selon le site Togo First,  par la banque africaine d’Import-Export Afreximbank en collaboration avec l’Union africaine (Ua) et la Zlecaf, dans la ville de Durban. A cet effet,  plusieurs participants sortis des différents pays d’Afrique, ont pris part à cet évènement qui est à sa deuxième édition.

En effet, selon le site Officiel du Togo, c’est l’occasion pour les différents participants  de présenter  et d’exposer leurs biens et services. A cette foire qui rassemble plus d’un millier de participants et plus de 1000 produits.

Pour rappel, la première édition a eu lieu au Caire en Egypte. Le Togo est représenté par 11 participants, dont 7 venant du secteur privé et 4 des institutions de promotion du commerce, pour exposer environ une soixantaine de produits Made in Togo.

Sahel: la Grande muraille verte, une source de revenus (FAO)

L’analyse coûts-avantages de la FAO publiée dans Nature Sustainability montre un rendement moyen de 1,2 dollars pour chaque dollar investi dans le projet de restauration des terres, malgré les conditions climatiques rigoureuses.C’est un retour sur investissement inattendu. L’objectif de la Grande muraille verte d’Afrique n’est pas en effet de générer des profits. Elle vise plutôt à lutter contre la désertification dans la région du Sahel. Mais, d’après une nouvelle étude menée par l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) et publiée dans Nature Sustainability, elle peut aussi être un débouché commercial intéressant pour les investisseurs.

Selon l’analyse, parvenue ce mardi à APA, pour chaque dollar investi dans cette initiative de grande ampleur qui part du Sénégal à l’ouest à Djibouti à l’est, les investisseurs peuvent s’attendre à un rendement moyen de 1,2 dollars. Ce profit peut même monter jusqu’à 4,4 dollars, précise le document.

Pour le Coordonnateur des projets internationaux au sein de la Division des forêts de la FAO et l’un des principaux auteurs de l’étude, Moctar Sacande, cité par le document, « nous devons faire évoluer le discours sur la région du Sahel afin de montrer que, malgré l’environnement hostile et sec de la région, les investisseurs peuvent tout de même obtenir un rendement viable en investissant dans la restauration des terres. »

L’étude est fondée sur des données de terrain et des données satellitaires qui permettent de suivre la dégradation des terres sur la période 2001-2018. Celles-ci sont ensuite comparées aux coûts et aux avantages de la restauration des terres selon différents scénarios adaptés aux circonstances locales.

D’après M. Sacande, les résultats de l’analyse sont le dernier élément nécessaire pour comprendre la situation économique et viennent s’ajouter à la volonté politique et au savoir-faire technique déjà en place, et devraient encourager le secteur privé, qui manifeste un intérêt croissant.

Le verdissement et la restauration des terres dans cette zone longue de 8.000 kilomètres qui traverse le continent sont déjà en cours. Les populations plantent des espèces arboricoles résistantes, comme l’acacia du Sénégal, qui produit de la gomme arabique, fréquemment utilisée comme émulsifiant dans les aliments et les boissons, ou l’arbre gao, aussi appelé Faidherbia albida. Ce dernier aide à fertiliser les sols pour qu’y soient notamment produits du fourrage et des cultures de base comme le millet.

L’étude a indiqué que la surface couverte par l’initiative Grande muraille verte restait limitée et n’atteignait que 4 millions des 100 millions d’hectares ciblés.

Au total, quelque 20 milliards d’USD ont été promis au niveau international en vue de transposer à plus grande échelle l’initiative Grande muraille verte, dont 14,3 milliards d’USD promis à l’occasion du Sommet One Planet pour la biodiversité tenu en janvier de cette année à Paris, et 1 milliard d’USD promis par le fondateur d’Amazon, M. Jeff Bezos, lors de la conférence climatique de la COP26, qui vient de se terminer.

Les modalités concrètes d’accès à ces fonds doivent encore être déterminées, d’après M. Sacande, qui ajoute que si une partie des fonds n’est pas versée très rapidement, il pourrait être trop tard pour planter les arbres avant la tombée des précipitations limitées attendues en juin et en juillet.

L’initiative Grande muraille verte permettrait de stocker du carbone et de restaurer la biodiversité et s’attache à apporter des avantages socio-économiques aux populations défavorisées de la région. Elle couvre les domaines clés que sont l’atténuation du changement climatique, l’adaptation à ses effets et la résilience face aux aléas climatiques.

Elle contribue également à la réalisation des Objectifs de développement durable 1 (pas de pauvreté), 2 (faim zéro), 13 (mesures relatives à la lutte contre les changements climatiques), 15 (Vie terrestre) et 17 (partenariats pour la réalisation des objectifs) du Programme de développement durable à l’horizon 2030.

L’analyse souligne par ailleurs que du fait des conflits armés qui caractérisent la région, certains investisseurs sont longtemps restés méfiants à l’égard du potentiel de l’initiative. En outre, l’étude a conclu qu’environ 50 % des terres concernées sont actuellement inaccessibles pour des raisons de sécurité. Malgré cela, les interventions de restauration des terres continuent de représenter un débouché commercial viable, selon les auteurs.

Forum Bloomberg : cinquante délégués africains à Singapour

Au total, 495 délégués venus de différents continents participent au Forum Bloomberg sur la nouvelle économie, qui a débuté ce mardi à Singapour.
Premier grand rassemblement post-COP26, les participants sont censés contribuer à ce que les organisateurs du Forum de Bloomberg espèrent être une nouvelle réflexion sur « les voies vers une reprise mondiale alors que le monde se remet de l’impact de la pandémie de Covid-19 ».

Dans une déclaration précédant l’événement, Michael R. Bloomberg, fondateur de Bloomberg L.P. et de Bloomberg Philanthropies, a déclaré que les défis économiques mondiaux aggravés par la pandémie confèrent un caractère d’urgence particulier au forum de cette année auquel participent 50 délégués africains.

« La transition rapide entre la COP26 et le forum nous offre une occasion unique que nous avons l’intention de saisir, en travaillant ensemble pour accélérer notre reprise de manière à construire une économie plus forte, plus saine et plus durable », a-t-il dit cité par un communiqué.

Les sessions plénières du forum s’articulent autour des thèmes suivants : Reconstruire l’économie mondiale, innover pour sortir de la crise et naviguer dans un monde divisé.

Les débats porteront sur la finance, le climat, le commerce, les villes et la santé, avec en toile de fond la pandémie de Covid-19.

Parmi les Africains qui y participent, figurent Yvonne Aki-Sawyerr, maire de Freetown, la capitale de la Sierra Leone, Shamim Nabuuma Kaliisa, fondateur et directeur exécutif du Chil Artificial Intelligence Lab (Ouganda), Alloysius Attah (directeur général et cofondateur de Farmerline (Ghana) et Nthabiseng Mosia, cofondateur d’Easy Solar (Sierra Leone).

Le ministre du Commerce et de l’Industrie de Singapour, Gan Kim Yong, a déclaré que le Bloomberg New Economy Forum est un événement important pour son pays.

« L’accueil physique de l’événement ici, malgré la pandémie, affirme le rôle de Singapour en tant que capitale des événements d’affaires et nœud mondial pour les entreprises », a ajouté M. Yong.

« Le Forum Bloomberg sur la nouvelle économie à Singapour offrira une plateforme d’action – et pas seulement de débat – tout en constituant un modèle pour des réunions entre personnes sûres, mais hautement connectées », a déclaré Justin B. Smith, PDG de Bloomberg Media et président exécutif de Bloomberg New Economy.

Il a ajouté : « Nous n’avons jamais vu un tel sentiment d’urgence parmi les leaders mondiaux pour se réunir et mobiliser des solutions. Cet esprit de collaboration touche tous les secteurs d’activité ».

Urbanisme et développement durable : Les experts africains réunis à Lomé

Ils se sont rencontrés lundi  15 novembre 2021 dans la ville de Lomé,  pour discuter de la question d’urbanisme et du développement durable au Togo.

 

Selon le site d’informations du Togo Officiel, les travaux des experts africains de l’école africaine des métiers de l’architecture et de l’urbanisme (Eamau), organisés en collaboration avec la Francophonie vont durer pendant 5 jours.

Les travaux seront centrés sur  l’accès aux services énergétiques durables en zone francophone. L’objectif est de reconstruire et de mettre à neuf des bâtiments, des infrastructures et aménagements  urbains tout en répondant aux exigences et défis de la transition énergétique en Afrique.

Lors de cette  grande rencontre qui réunit plusieurs experts des différents pays africains, notamment 14 pays dont huit d’Afrique de l’Ouest et six d’Afrique centrale.  Ils vont au cours de ces cinq jours élaborer un schéma,  pour une meilleure maitrise des stratégies et des actions à mettre en œuvre.

Salon international du textile africain : le Togo remporte le meilleur prix

La 7ème édition du salon international du textile africain (Sita), qui s’est tenu à Djibouti du 10 au 12 novembre 2021, a fait des exposants des stands du Togo les vainqueurs de l’édition.

Selon le site d’information Togo officiel, ils étaient 34 pays à avoir pris part à cet évènement culturel qui valorise l’industrie du textile africain. Le Togo a remporté  lors de la clôture de l’événement, le prix du Stand de la Créativité.

Les différents exposants au cours de cet évènement qui a duré 3 jours ont présenté plusieurs activités dans leurs différents stands. Notamment,  expositions  ventes, défilés de mode, conférences et sessions de formation ainsi que des parades.

Pour rappel, Le Sita est une plateforme continentale d’échanges et d’intégration aux métiers liés au textile.  Tout en valorisant le textile africain et promouvoir le port du pagne.

Togo : création d’un Centre de formation sur le changement de mentalité

Le révérend Ock Soo Park, fondateur de l’ONG a présenté l’initiative au Premier ministre Tomegah Dogbé. 

En séjour au Togo dans le cadre de sa tournée africaine, le révérend Ock Soo Park a rencontré la première ministre Tomegah Dogbé,  pour proposer la création d’un centre de l’ong coréenne International Youth Fellowship (Iyf).

Selon le site officiel de la république du Togo, l’infrastructure, une fois implantée, pourrait former des enseignants dans plusieurs thématiques. Et va contribuer à la formation et à l’éclosion de la jeunesse togolaise.

Pour rappel, l’Ong IYF a été fondée en l’an 2000. L’ambition de la création de ce centre est envisagée depuis 2017.

Afrique : les diabétiques, plus vulnérables à la Covid-19

La pandémie du coronavirus est plus mortelle chez les Africains atteints de diabète selon une récente analyse de l’Organisation mondiale de la santé (OMS).Le coronavirus a fait des ravages chez les personnes atteintes de maladies chroniques. En Afrique, les diabétiques sont ceux qui en ont le plus souffert selon l’OMS qui  a évalué les données issues de 13 pays et portant sur les affections sous-jacentes ou les comorbidités chez les Africains testés positifs à la Covid-19.

Selon l’organisme onusien, le taux de létalité de la pandémie est de 10,2% chez les patients diabétiques, contre 2,5% pour l’ensemble des patients atteints de Covid-19. Le taux de létalité chez les personnes atteintes de diabète était également deux fois plus élevé que chez les patients souffrant de n’importe quelle autre comorbidité. Les trois autres maladies sous-jacentes associées aux taux de létalité due à la Covid-19 les plus élevés incluent le VIH et l’hypertension.

« La Covid-19 envoie un message clair : la lutte contre l’épidémie de diabète en Afrique est à bien des égards tout aussi cruciale que la lutte contre la pandémie actuelle », a déclaré la Directrice régionale de l’OMS pour l’Afrique la Dre Matshidiso Moeti, citée par le communiqué parvenu jeudi à APA.

« La pandémie de Covid-19 finira par s’estomper, mais l’on prévoit que l’Afrique enregistre dans les prochaines années la plus forte hausse de l’incidence du diabète dans le monde. Nous devons agir dès à présent pour prévenir de nouveaux cas, vacciner contre la Covid-19 les personnes souffrant de diabète et, chose non moins importante, recenser et soutenir les millions d’Africains qui ignorent qu’ils sont atteints par ce tueur silencieux », a-t-elle souligné.

Le diabète altère la capacité de l’organisme à produire ou à utiliser l’insuline, une substance essentielle pour empêcher une augmentation dangereuse du taux de sucre dans le sang. La maladie provoque une inflammation et une mauvaise circulation sanguine, qui accentuent toutes les deux le risque de complications liées à la Covid-19, dont le risque de décès.

Les pays ayant fourni des données pour cette analyse étaient le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, Eswatini, la Guinée, la Namibie, le Niger, l’Ouganda, la République démocratique du Congo, le Rwanda, le Sénégal, les Seychelles, Sao Tomé-et-Principe et le Tchad.

Environ 24 millions de personnes vivent avec le diabète en Afrique en 2021, selon la Fédération internationale du diabète, et le continent devrait connaître la plus forte augmentation du nombre de cas de diabète dans le monde. En effet, le nombre d’Africains souffrant de cette maladie devrait atteindre 55 millions d’ici à 2045, soit une augmentation de 134 % par rapport aux données disponibles en 2021.

L’Afrique est le continent comptant le plus grand nombre de personnes qui ne connaissent pas leur statut pour le diabète. On estime ainsi que 70 % des personnes diabétiques ne savent pas qu’elles sont touchées par cette maladie.

« Les responsables de la santé en Afrique devraient tirer parti de la disponibilité croissante de tests de diagnostic rapide à faible coût pour tester systématiquement les patients dans les centres de prise en charge du diabète afin de garantir une détection précoce de cette maladie et des soins appropriés», a suggéré le directeur du groupe organique Couverture sanitaire universelle/Maladies transmissibles et non transmissibles au Bureau régional de l’OMS pour l’Afrique, Dr Benido Impouma. « Ces centres peuvent également être des sites clés pour la vaccination », a-t-il ajouté.

Dès les premiers jours de la pandémie, les personnes atteintes de diabète ont été jugées prioritaires dans tous les pays du monde pour recevoir des doses de vaccin anti-Covid-19. L’Afrique a éprouvé des difficultés à appliquer cette stratégie, rapporte la note.

A en croire l’OMS, l’accès aux vaccins reste limité. Jusqu’à présent, affirme-t-elle, seulement 6,6 % de la population africaine est entièrement vaccinée contre la Covid-19, contre une moyenne mondiale de 40 % environ. Les données issues de 37 pays indiquent que, depuis mars 2021, plus de 6,5 millions de doses de vaccin anti-Covid-19 ont été administrées à des Africains présentant des comorbidités, soit 14 % de toutes les doses administrées jusqu’à présent.

Les efforts visant à donner la priorité aux personnes souffrant de comorbidités comme le diabète s’accélèrent, près de la moitié de ces 6,5 millions de doses ayant été administrées au cours des deux derniers mois. Cependant, beaucoup reste à faire pour que les personnes à haut risque reçoivent effectivement les vaccins dont elles ont besoin, souligne le document.

« Neuf mois après le début des campagnes de vaccination contre la Covid–19 en Afrique, nous sommes encore loin de l’objectif que nous nous sommes fixé concernant la protection de nos groupes les plus vulnérables », a déploré Dre Moeti. Elle ajoute qu’« il est urgent d’intensifier la vaccination et d’autres services essentiels destinés aux personnes à haut risque, y compris celles qui sont atteintes de diabète. »

Pour la responsable de l’OMS, tous les Africains exposés au diabète doivent avoir accès au dépistage. « Nous pouvons aussi empêcher le diabète de faire plus de victimes en faisant la promotion d’une alimentation saine et abordable et de la pratique régulière de l’exercice physique », a-t-elle dit.

Depuis le début de la pandémie de Covid-19, l’accès aux soins du diabète est sérieusement perturbé dans la Région africaine. Les confinements imposés pour limiter la propagation de la Covid-19, par exemple, ont entravé l’accès aux soins de santé et aux éléments de base d’une bonne prise en charge des patients diabétiques, tels que la surveillance systématique de la glycémie et une alimentation saine.

En vue d’améliorer l’accès équitable à des soins de qualité pour sujets diabétiques, l’OMS a lancé en avril 2021 le Pacte mondial contre le diabète. Cette initiative s’appuie sur les travaux entrepris ces dernières années pour déployer l’ensemble des interventions de l’OMS pour lutter contre les maladies non transmissibles (WHO PEN) dans le cadre des soins de santé primaires dans les milieux à faibles ressources.

À ce jour, 21 pays africains ont commencé à utiliser cet ensemble d’outils. Le Bénin, l’Érythrée, Eswatini, le Lesotho et le Togo ont réussi à transposer ces services à l’échelle nationale, assurant ainsi une couverture de l’ensemble des établissements de soins de santé primaires.

Togo : les projets de femme en revue par le ministre du commerce

Les femmes d’affaires (Nana Benz),  ont tenu une réunion mardi 9 novembre 2021 à Lomé accompagné du ministre du commerce Kodjo Adedze et quelques  représentants de la banque africaine de développement (Bad).

 

Selon le site d’information officiel de la République du Togo,  Le secteur de l’entreprenariat des femmes a été considérablement amélioré cette dernière décennie. Avec le déploiement de divers mécanismes, projets et programmes d’accompagnements, le secteur de l’entrepreneuriat des femmes devrait continuer de progresser au cours des prochaines années.

En effet, l’ordre du jour de cette réunion était d’élaborer une mission d’évaluation. Pour permettre d’identifier les réels besoins et accompagnements nécessaires à la croissance de l’entrepreneuriat féminin au Togo.

Pour finir, des recommandations ont été faites et il est par ailleurs projeté, la création d’un musée pour les femmes d’affaires

Togo : deux cas de choléra dans la commune de Lacs 2

Le  ministre chargé de la santé et de l’hygiène publique,  a  dans un communiqué confirmé la présence de la maladie du choléra dans la zone maritime et appelle à la vigilance des populations.

 

Selon les informations recueillies dans le site officiel du Togo, le ministre de la santé a annoncé des cas de choléra dans la commune de Lacs 2. A cet effet, des dispositions idoines ont donc été rapidement prises, afin de circonscrire cette urgence de santé publique.

Le site relève par ailleurs les comportements d’usage à respecter,  pour éviter cette maladie diarrhéique grave et fréquente en période de fortes pluies, ont également été rappelés : lavage régulier des mains à l’eau et au savon, protection accrue des aliments, lavage correct des fruits et légumes avant consommation, ou encore désinfection des eaux de pluie ou de citerne, de rivière, marais et étangs.

Le ministre invite toute personne qui présente les différents symptômes, tels que la  diarrhée liquide abondante et des  vomissements. Egalement des douleurs abdominales à se rendre le plus vite possible dans le centre de santé le plus proche.

L’OMS et l’OIF signent un accord pour la couverture sanitaire

Le partenariat définit les domaines de travail communs sur la couverture sanitaire universelle, la lutte contre le paludisme et l’Académie de l’OMS.L’Organisation mondiale de la santé (OMS) et l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) veulent donner un ancrage politique et juridique à leurs actions de coopération. Ainsi, elles ont conclu un accord, ce mardi au siège de l’OMS à Genève (Suisse), pour renforcer et préciser les principaux axes de leur Mémorandum d’entente signé en avril dernier. Le document a été paraphé par Madame Louise Mushikiwabo, Secrétaire générale de la Francophonie, et le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, Directeur général de l’Organisation mondiale de la santé.

 Cette coopération s’articule principalement autour d’activités conjointes dans le cadre de l’Académie de l’OMS, la couverture sanitaire universelle et les soins de santé primaires et le paludisme, ainsi que dans tout autre domaine d’intérêt commun.

 L’accord permet désormais à l’OIF et à l’OMS de participer mutuellement aux instances des deux organisations, selon les règles propres à chacune d’elle.

« Cet accord est la prochaine étape dans le renforcement des relations déjà étroites entre nos deux organisations », a déclaré le Dr Tedros. Il a ajouté : « La pandémie de Covid-19 a mis en évidence l’importance de la solidarité mondiale et de la collaboration internationale. L’engagement de la Francophonie en faveur de la paix, de la démocratie et des droits de l’homme fait de l’OIF un partenaire idéal pour l’OMS. »

 De son côté, Mme Mushikiwabo a déclaré « que cet accord permettra à l’OIF de contribuer aux côtés de l’OMS au développement de la protection sociale et de l’accès universel aux services de santé publique pour tous dans le monde francophone. »

Evoquant la crise Covid-19, elle a ajouté que « nous ne serons à l’abri de cette pandémie que lorsque tous les pays du monde auront vacciné leur population ».

La marine togolaise  se performe en recherche et sauvetage

Les agents de la marine du Togo ont pris part à l’édition  Grand  Africa Nemo, jeudi 4 novembre 2021 dans les eaux du golfe de Guinée.

 

Organisé par la France, cet évènement a permis aux marins  d’améliorer leurs capacités de recherche et de sauvetage. Organisée pendant six jours, l’exercice s’est achevé dimanche 7 novembre 2021.

Au sorti de cette édition, les participants togolais ont bénéficié  de nombreux atouts. Notamment sur  des enseignements donnés par des experts du domaine. Ils ont effectué une simulation dans les eaux territoriales.

Comme l’a souligné le site officiel de la République du Togo, durant les quatre jours de l’exercice 2021, les différentes marines se sont entraînées à la lutte contre plusieurs fléaux qui écument les eaux régionales (pêche illégale, piraterie, pollution maritime, trafic illicite) et au sauvetage en mer

L’Uemoa fait sa Revue annuelle 2020 au Sénégal

Dakar, la capitale sénégalaise, accueille, du 8 au 10 novembre, la 7e Revue annuelle des réformes, politiques, programmes et projets communautaires de l’Union économique et monétaire ouest africaine (Uemoa).Au total, 10 projets et 116 textes communautaires portant sur la gouvernance économique et la convergence, le marché commun et les réformes structurelles seront évalués pendant les trois jours de l’atelier.

S’exprimant hier lundi lors de la cérémonie d’ouverture de la phase technique, Bamba Kâ, Directeur Général du Secteur financier et de la Compétitivité, a réaffirmé « la ferme volonté » du Sénégal d’ « accélérer l’ensemble des actions favorisant le renforcement de l’intégration régionale ».

A en croire M. Kâ, dans son pays, « des avancées notables ont été notées aussi bien dans l’application des textes communautaires que dans la mise en œuvre des projets » depuis la revue de l’année précédente.

De son côté, Aïssa Kabo Sidikou, Représentant Résident de la Commission de l’Union économique et monétaire ouest africaine au Sénégal, a rappelé que l’exercice technique de la Revue annuelle « s’inscrit dans le processus d’identification des facteurs pouvant altérer les acquis des efforts communautaires, en vue d’anticiper les actions idoines pour une impulsion politique ciblée du processus d’intégration dans l’espace Uemoa ».

Poursuivant, elle a soutenu que « les résultats, obtenus à ce jour, témoignent de la forte contribution de cette initiative non seulement à l’effectivité de l’harmonisation des législations nationales mais surtout à la coordination du suivi de la mise en œuvre des politiques, programmes et projets communautaires ».

La Revue annuelle des réformes, politiques, programmes et projets communautaires de l’Uemoa a été instituée en 2013 par la Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement. L’objectif est de favoriser l’accélération de leur application au sein de la zone monétaire.

Les  togolais sensibilisés sur le système international d’unité de mesure

Le ministre  du commerce a lancé une campagne de  sensibilisation sur l’instauration du système international (Si) d’unité de mesure dans les marchés.

 

Selon le site officiel du Togo, cette campagne a pour objectif d’informer suffisamment la population sur l’importance de ce système pour l’économie nationale et susciter son adhésion.

En effet, les bols de mesures et la vente en tas seront désormais supprimés dans les marchés. Les commerçants vont utiliser une unité de mesure pour la vente de leurs marchandises. Afin d’aboutir à un commerce équitable et lutter contre la pauvreté.

Notons que cette campagne a débuté depuis le début de cette  semaine et auront lieu sur tout le territoire togolais avec les acteurs du secteur tels que,  les autorités locales, les opérateurs économiques, les représentants des interprofessions, les agriculteurs, ou encore les éleveurs.

Le Togo déploie plusieurs nouveaux soldats au Mali

Avant leur départ, ils ont effectué un entretien avec le chef d’état-major des forces armées,  samedi 6 novembre 2021 au centre d’entrainement aux opérations de maintien de la paix (Ceomp).

Il s’agit du 9ème bataillon de la Minusma qui a effectué  une rencontre d’au revoir avec le chef d’état-major des forces armées. Ce dernier  a tenu à leurs donner les dernières directives et transmettre le message du commandant suprême des armées et du ministre de tutelle. Comme l’a indiqué le site officiel du gouvernement.

Les casques bleus  sont déployés  dans le cadre de la mission multidimensionnelle, intégrée des Nations Unies pour la stabilisation  de la paix au Mali (Minusma).  ils sont présents au Mali dans le secteur social et sécuritaire et biens d’autres. Notons que le 2 octobre dernier, le lieutenant Salifou Pini a été nommé nouveau chef du Centre d’entraînement aux opérations de maintien de la paix (Ceomp).

 

 

Togo : campagne gratuite pour les cas de cataracte

La ministre déléguée chargée de l’accès universel aux soins, Mamissilé Akla Agba-Assih, a lancé jeudi 4 novembre 2021,  une campagne gratuite de cataracte dans toute l’étendue du territoire togolais.

 

Dans le but d’améliorer la couverture, l’accès et la qualité de la chirurgie de la cataracte au Togo, la campagne  « Mana Messé » en langue Kabyé,  traduit en français  « retrouvez la vue »,  va s’effectuer jusqu’au mois de  juin 2022.

En effet,  selon le site officiel du Togo,  ce programme vise à opérer gratuitement  au moins 2000 personnes victimes de cas de cataracte.  Avec un  objectif de traitement de 4000 cas, soit une couverture de 30% de la cible nationale. La ministre envisage proroger la campagne  jusqu’en  2023.

C’est une campagne lancée par Le gouvernement togolais, en partenariat avec l’organisation humanitaire internationale Mercy Ships et l’ONG Lumière Divine. Notons que le pays enregistre 16000 nouveaux cas de Cataracte chaque année.

Sénégal : Aliou Cissé publie sa liste pour affronter le Togo et le Congo

Le sélectionneur de l’équipe nationale de football du Sénégal a convoqué, lors d’une conférence de presse tenue vendredi à Dakar, 25 joueurs dans le cadre des 5e et 6e journées des éliminatoires de la Coupe du monde 2022.Sur le continent, le Sénégal est le premier pays à s’être qualifié pour l’ultime phase des qualifications du Mondial qatari. Les Lions caracolent en tête de la poule H avec quatre victoires en autant de matchs.

L’objectif est de conclure en beauté la campagne. Aliou Cissé a renouvelé sa confiance au groupe ayant composté son ticket pour le dernier tour en octobre dernier lors de la double confrontation face à la Namibie. Seul Diao Baldé Keïta, récemment opéré des amygdales, sera absent à ce rassemblement.

Numériquement, l’attaquant de Cagliari, en Serie A italienne, est remplacé par Pape Guèye. Le milieu de terrain de l’Olympique de Marseille reçoit sa première convocation en équipe nationale du Sénégal.

Pour le convaincre, « nous avons longtemps discuté. On lui a concédé le temps de la réflexion. Et maintenant, il donné son accord », explique Aliou Cissé. L’entraîneur des Lions place beaucoup d’espoir en cet athlète (1m89 pour 79 kg) né le 24 janvier 1999, à Montreuil, en France.

« Pape Guèye est un joueur de talent. Il est capable d’évoluer dans un milieu à deux mais aussi dans une position de sentinelle devant la défense. Nous avions à cœur de renforcer ce secteur de jeu où l’on manquait parfois de taille voire d’impact. Nous pensons que son arrivée peut aider l’équipe », se félicite Aliou Cissé.

Le Sénégal sera opposé au Togo le 11 novembre à 19 heures au stade Kégué de Lomé avant d’accueillir, trois jours plus tard, le Congo à 19 heures au stade Lat Dior de Thiès, situé à 70 kilomètres à l’Est de Dakar.

Liste du Sénégal 

Gardiens (3) : Edouard Mendy (Chelsea FC, Angleterre), Alfred Gomis (Rennes, France) et Seyni Dieng (Queens Park Rangers, Angleterre).

Défenseurs (8) : Ibrahima Mbaye (Bologne, Italie), Abdou Diallo (Paris Saint-Germain, France), Pape Abou Cissé (Olympiacos, Grèce), Kalidou Koulibaly (Naples, Italie), Fodé Ballo Touré (Milan AC, Italie), Saliou Ciss (AS Nancy, France), Bouna Sarr (Bayern Munich, Allemagne) et Abdoulaye Seck (Royal Antwerp, Belgique).

Milieux (8) : Moustapha Name (Paris FC, France), Cheikhou Kouyaté (Crystal Palace, Angleterre), Idrissa Gana Guèye (Paris Saint-Germain, France), Mamadou Loum Ndiaye (Deportivo Alavés, Espagne), Krépin Diatta (AS Monaco, France), Nampalys Mendy (Leicester City, Angleterre), Pape Matar Sarr (FC Metz, France) et Pape Guèye (Olympique de Marseille, France).

Attaquants (6) : Bamba Dieng (Olympique de Marseille, France), Ismaïla Sarr (Watford, Angleterre), Famara Diédhiou (Alanyaspor, Turquie), Boulaye Dia (Villareal, Espagne), Habib Diallo (Strasbourg, France) et Sadio Mané (Liverpool, Angleterre).

Sénégal : Aliou Cissé publie sa liste pour affronter le Togo et le Congo

Le sélectionneur de l’équipe nationale de football du Sénégal a convoqué, lors d’une conférence de presse tenue vendredi à Dakar, 25 joueurs dans le cadre des 5e et 6e journées des éliminatoires de la Coupe du monde 2022.Sur le continent, le Sénégal est le premier pays à s’être qualifié pour l’ultime phase des qualifications du Mondial qatari. Les Lions caracolent en tête de la poule H avec quatre victoires en autant de matchs.

L’objectif est de conclure en beauté la campagne. Aliou Cissé a renouvelé sa confiance au groupe ayant composté son ticket pour le dernier tour en octobre dernier lors de la double confrontation face à la Namibie. Seul Diao Baldé Keïta, récemment opéré des amygdales, sera absent à ce rassemblement.

Numériquement, l’attaquant de Cagliari, en Serie A italienne, est remplacé par Pape Guèye. Le milieu de terrain de l’Olympique de Marseille reçoit sa première convocation en équipe nationale du Sénégal.

Pour le convaincre, « nous avons longtemps discuté. On lui a concédé le temps de la réflexion. Et maintenant, il donné son accord », explique Aliou Cissé. L’entraîneur des Lions place beaucoup d’espoir en cet athlète (1m89 pour 79 kg) né le 24 janvier 1999, à Montreuil, en France.

« Pape Guèye est un joueur de talent. Il est capable d’évoluer dans un milieu à deux mais aussi dans une position de sentinelle devant la défense. Nous avions à cœur de renforcer ce secteur de jeu où l’on manquait parfois de taille voire d’impact. Nous pensons que son arrivée peut aider l’équipe », se félicite Aliou Cissé.

Le Sénégal sera opposé au Togo le 11 novembre à 19 heures au stade Kégué de Lomé avant d’accueillir, trois jours plus tard, le Congo à 19 heures au stade Lat Dior de Thiès, situé à 70 kilomètres à l’Est de Dakar.

Liste du Sénégal 

Gardiens (3) : Edouard Mendy (Chelsea FC, Angleterre), Alfred Gomis (Rennes, France) et Seyni Dieng (Queens Park Rangers, Angleterre).

Défenseurs (8) : Ibrahima Mbaye (Bologne, Italie), Abdou Diallo (Paris Saint-Germain, France), Pape Abou Cissé (Olympiacos, Grèce), Kalidou Koulibaly (Naples, Italie), Fodé Ballo Touré (Milan AC, Italie), Saliou Ciss (AS Nancy, France), Bouna Sarr (Bayern Munich, Allemagne) et Abdoulaye Seck (Royal Antwerp, Belgique).

Milieux (8) : Moustapha Name (Paris FC, France), Cheikhou Kouyaté (Crystal Palace, Angleterre), Idrissa Gana Guèye (Paris Saint-Germain, France), Mamadou Loum Ndiaye (Deportivo Alavés, Espagne), Krépin Diatta (AS Monaco, France), Nampalys Mendy (Leicester City, Angleterre), Pape Matar Sarr (FC Metz, France) et Pape Guèye (Olympique de Marseille, France).

Attaquants (6) : Bamba Dieng (Olympique de Marseille, France), Ismaïla Sarr (Watford, Angleterre), Famara Diédhiou (Alanyaspor, Turquie), Boulaye Dia (Villareal, Espagne), Habib Diallo (Strasbourg, France) et Sadio Mané (Liverpool, Angleterre).

La FAO pour des semences plus résistantes aux aléas climatiques

Le développement vert du secteur semencier est crucial pour nourrir une population mondiale en pleine expansion, selon l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO).La population mondiale augmente et les terres arables s’amenuisent. Comment faire pour nourrir une population mondiale qui devrait atteindre 10 milliards d’ici à 2050 ? Il faut permettre « aux agriculteurs d’accéder à des semences de qualité dans le cadre de la transformation des systèmes agroalimentaires », préconise la FAO.

« Les agriculteurs du monde entier doivent avoir accès à des semences issues de variétés de plantes plus productives, plus nutritives et plus résistantes aux aléas climatiques », explique-t-elle.

A en croire le Directeur général de la FAO, Qu Dongyu, « il ne peut y avoir de bonnes récoltes sans bonnes semences. Les semences sont la pierre angulaire des systèmes agroalimentaires. Nous dépendons d’elles pour produire des denrées alimentaires, des aliments pour animaux, des fibres et des combustibles, et elles créent un environnement accueillant. »

M. Dongyu présidait la Conférence mondiale sur le développement vert du secteur semencier, organisée par son institution ce jeudi à Rome (Italie).

Pour la Directrice de l’Organisation panafricaine des producteurs agricoles, Mme Fatma Ben Rejeb, l’augmentation de la qualité des semences résilientes face au stress climatique, l’amélioration de l’utilisation des ressources naturelles et le renforcement de la sécurité alimentaire et nutritionnelle contribuent fortement à la hausse des rendements, au développement économique et à l’accroissement des revenus des agriculteurs.

Par ailleurs, elle a rappelé l’importance des savoirs ancestraux des petits agriculteurs, en les présentant comme « les moteurs du développement agricole. »

La Conférence, qui se tient sur deux jours, rassemble un grand nombre de participants, dont des représentants de la société civile, d’organisations internationales, des membres de la FAO et des secteurs public et privé, qui présenteront leurs points de vue, leurs études de cas et leurs priorités pour alimenter les discussions.

L’agriculture verte et résistante aux aléas climatiques est essentielle à la durabilité, a indiqué M. Qu, ajoutant qu’elle permettrait de concrétiser la sécurité alimentaire, d’améliorer le bien-être des populations, d’offrir des perspectives d’emploi et un travail décent à toutes et tous et de protéger la planète aujourd’hui comme à l’avenir.

Selon le Directeur général de la FAO, les agriculteurs doivent produire 50% d’aliments supplémentaires pour pouvoir nourrir l’ensemble de la population. Et la seule manière de réaliser cet objectif, d’après lui, est d’augmenter la productivité des cultures, grâce à la science et à l’innovation.

La Conférence est la troisième d’une série, la première s’étant tenue en 1999 à Cambridge (Royaume-Uni) et la deuxième en 2009 au siège de la FAO, à Rome (Italie). Elle a quatre priorités qui consistent, entre autres, à faire mieux connaître la contribution qu’apporte le secteur semencier, y compris des petites et moyennes entreprises, à l’innovation verte dans le domaine de la production végétale durable ; et à promouvoir la coopération entre les secteurs, en particulier dans le cadre de partenariats public-privé et de la coopération internationale, en vue d’améliorer l’accès aux ressources et le partage de connaissances et d’informations.

Data centers : l’Afrique invitée à miser sur l’efficacité énergétique

L’Afrique connaît l’une des croissances d’accès à Internet les plus rapides au monde en raison de sa population jeune.L’accès à des sources d’électricité abordables, fiables et respectueuses de l’environnement est un problème urgent pour le nombre croissant d’opérateurs de data centers à travers l’Afrique. Ces installations doivent assurer une haute disponibilité d’électricité pour atténuer les temps d’arrêt, mais de nombreux pays africains sont confrontés à de fréquentes pannes d’électricité.

Les data centers existants en Afrique se sont appuyés sur des générateurs à diesel pour maintenir leurs opérations pendant les pannes de courant, une pratique qui pourrait exacerber les émissions de carbone à l’avenir. En effet, le déploiement d’une capacité de data center à grande échelle devrait augmenter les émissions grâce à une utilisation accrue des générateurs à diesel.

Dans un rapport d’orientation récemment publié par Oxford Business Group intitulé « Data Centers en Afrique », la PDG de MainOne, Funke Opeke, a estimé que les réseaux de distribution d’électricité sont confrontés à des pénuries fréquentes, mais qu’il existe un approvisionnement adéquat en électricité dans les réseaux nationaux de la région.

« En plaçant stratégiquement nos data centers à proximité des sources d’énergie et en nous associant à des sociétés de distribution d’électricité locales pour établir des connexions directes au réseau national, nous assurons une disponibilité élevée de l’énergie et réduisons l’utilisation de la production d’électricité au diesel dans nos installations », a-t-elle déclaré.

MainOne, qui fournit des services de télécommunication et de solutions de communication innovants pour les entreprises, a augmenté la capacité de ses data centers qui ont atteint 5 MW sur les marchés clés du Nigeria, du Ghana et de la Côte d’Ivoire, avec des services fournis à un total de 10 pays à travers l’Afrique de l’Ouest.

Cependant, avertit MainOne, sans stratégies énergétiques durables, les data centers vont continuer à contribuer au réchauffement climatique dans une région qui est la moins préparée au niveau de la gestion des conséquences.

Hygiène et salubrité : le Togo reprend son opération Samedi propre

L’annonce a été faite jeudi 4 novembre 2021, par  l’Agence nationale de développement à la base (Anadeb).

Avec pour objectif de contribuer à la propreté des villes sur tout le territoire togolais, l’opération samedi propre va reprendre le samedi 6 novembre 2021. 253 quartiers  aura lieu dans 253 quartiers. L’opération « samedi propre »,   va reprendre le 6 novembre 2021.

Selon le site officiel de la République togolaise, c’est un projet de salubrité publique  à l’échelle nationale,  financé par le programme d’appui aux populations vulnérables (Papv).

Lancé en 2017, le projet a été suspendu depuis décembre 2020 en raison  des restrictions sanitaires. Plus de 21 000 personnes étaient mobilisés lors des opérations.

 

Togo : Le centre national de transfusion appelle en alerte aux populations

C’est à  travers un communiqué publié le 3 novembre 2021, que le Cnts  invite la population à se porter volontaire pour  faire un don de sang.

Le don de sang sauve de nombreuses vies.  C’est pourquoi, le Centre national de transfusion sanguine en manque de sang dans leur réserve informe toute la population  de Lomé et ses environs à participer massivement aux séances de collecte de sang.

D’après le communiqué publié dans le site officiel du gouvernement, le don se fera selon un programme établi. Dans les endroits ci-après : à Tokoin Doumassesse (Adewui),  du lundi à vendredi de 7h30 à 18 heures et le samedi de 8 heures à 13 heures.

Et au  Poste de collecte et de distribution du CHU Sylvanus Olympio. Tous les jours de 7heures 30 à 13 heures. Cependant, le don reste facultatif et  il faut être âgé de 18 à 60 ans. Et  être en bonne santé. Le cnts a par ailleurs remercié la population pour le geste de solidarité.

Togo : Faure Gnassingbé achève son séjour à Glasgow

Il retourne au Togo après avoir passé 4 jours en Ecosse en compagnie de ses homologues, pour aborder le sujet sur la lutte contre les changements climatiques.

 

Le président Faure Gnassingbé met fin à son séjour en Ecosse bien que,  les travaux de la 26ème  conférence prendront fin le 12 novembre 2021. Au cours de cette conférence sur les changements climatiques qui ont débuté depuis lundi, le président a effectué plusieurs activités.

Notamment,  au sujet des changements climatiques. Il a pris part à l’inauguration de l’agence internationale de l’énergie renouvelable ainsi qu’au  au sommet de la Banque  africaine de développement (BAD) sur l’accélération de l’adaptation en Afrique.

Il a par ailleurs échangé avec plusieurs personnalités,  entre autre la Secrétaire exécutive de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques, Patricia Espinosa.

 

Cop 26 : le président Faure Gnassingbé est à Glasgow

Sida: l’Afrique appelée à l’action pour réinventer la réponse

Le sommet régional sur le Sida tenu dans la capitale sénégalaise du 31 Octobre au 2 Novembre 2021 s’est conclu par un plaidoyer pour une nouvelle approche dans la lutte contre la pandémie.Le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/Sida (ONUSIDA) ambitionne de mettre fin à la pandémie de Sida comme menace de santé publique d’ici à 2030. Pour ce faire, l’organisme onusien appelle à une action urgente dans quatre domaines principaux.

D’abord, renforcer les infrastructures des organisations communautaires pour renforcer les systèmes de santé des pays. Cela passera par l’adoption de politiques sanitaires adéquates, et à la mobilisation de financements durables.

Ensuite, l’ONUSIDA suggère la mise à jour les politiques de santé pour les aligner sur les données scientifiques les plus récentes pour répondre à la pandémie de VIH/Sida.

L’organisme onusien demande par ailleurs une augmentation de 33% des ressources nationales et internationales consacrées à cette pandémie en Afrique d’ici 2025 et une suppression des obstacles financiers à l’accès individuel des personnes vivant avec le VIH aux services de santé.

Enfin, il invite les Etats à placer la réponse au VIH, et la Covid-19, au centre du dispositif pour préparer et répondre à l’émergence possible de futures pandémies.

Ces quatre actions devraient être mises en œuvre au cours des trois prochaines années et permettraient à la région de se rapprocher de l’objectif mondial de 2025, à savoir que 95 % des personnes connaissent leur statut VIH, 95 % des personnes connaissant leur statut VIH commencent un traitement et 95 % des personnes sous traitement soient sous suppression virale.

Elles contribueraient à une réduction spectaculaire du nombre de décès liés au Sida et de nouvelles infections à VIH dans la région.

Pour soutenir la réponse au VIH et cet appel à l’action, le président Macky Sall a engagé son ministre de la Santé et de l’Action sociale à verser deux milliards f cfa supplémentaires au plan national de riposte.

« Je vous engage à mettre deux milliards de plus dans le budget pour la lutte contre le VIH avec un milliard pour les organisations de la société civile pour la lutte communautaire et un milliard pour alimenter le budget du CNLS (Conseil national de lutte contre le Sida) pour augmenter la part de la prise en charge des personnes vivant avec le VIH », a dit le président sénégalais qui clôturait le sommet.

Progedol offre des bâtiments neufs à 10 communes au Togo

C’est un don cofinancé entre l’Union Européenne et la République fédérale d’Allemagne,  à travers le Programme Décentralisation et des Gouvernances Locales (Progedol).  Pour assurer une meilleure gestion des affaires communales.

Avec pour mission d’accompagner le gouvernement togolais dans son processus de décentralisation, Progedol a offert un don d’une valeur d’un milliard de Fcfa. Selon le site officiel de la République du Togo, la construction de ces édifices s’aligne avec les nouvelles priorités de la coopération entre Lomé et Berlin évoquées  lors du 4ème cycle des consultations germano-togolaises.

Plusieurs communes sont concernées à cet effet  par ce don. Notamment les communes de Bassar 1, Binah 1, Ogou 1, Tone 1, Kozah 1, Oti 1, Tchamba 1, Amou 1, Yoto 1 et Sotouboua 1.  La dotation des communes en bâtiments est l’une des réalisations majeures dans le cadre de la mise en œuvre de ProDeGoL au Togo. Ces dons ont été réceptionnés en fin de la semaine dernière à Sotouboua.

Cop 26 : le président Faure Gnassingbé est à Glasgow

le président de la république Togolaise  est arrivé dimanche 31 octobre 2021,  en Ecosse pour assister à la conférence sur les changements climatiques.

C’est un événement mondial qui réunit plusieurs dirigeants et représentants de la société civile des pays signataires de la convention cadre, des nations unies sur le changement climatique, (Ccnucc).

L’objectif de cette 26ème édition est de  convaincre le monde entier de réduire les émissions de gaz à effet de serre. Au cours de ce sommet, les leaders présents à cet évènement vont faire le point sur leurs actions menées en ce qui concerne le changement climatique.

Il sera également question pour chacun de renouveler leurs engagements prononcés à Paris lors de la dernière édition.  En effet, le Togo de son côté  multiplie depuis 2016 des actions pour réduire au niveau national ses émissions à plus de 50% à l’horizon 2030.

Notons que le sommet  de la Cop 26  sur les changements climatiques organisé  à Glasgow , prendra fin le 12 novembre 2021.

 

Togo-Consommation locale : les kiosques à café proche des populations

Le ministre du commerce et de l’industrie compte mettre à la disposition des habitants des comptoirs de café dans plusieurs sites du territoire togolais.

C’est dans le but d’améliorer les revenus et moyens de subsistance des producteurs de café et encourager la consommation locale que ce projet voit le jour. Mardi dernier, deux kiosques ont été inaugurés dans les locaux des ministères du commerce, de l’industrie.

Promouvoir la consommation locale est un véritable défi à relever pour le Togo. Ces comptoirs vont servir d’espaces de dégustation du café togolais et motiver la population à insérer sa consommation dans leurs quotidiens.

Ce projet va ainsi s’étendre dans plusieurs sites, notamment dans la zone portuaire et à l’université de Kara. Le prix de la tasse est à la portée de tous. Il suffira de débourser la somme de 100 Francs pour être servi.

Togo: Plusieurs zones dans le noirs pendant cinq jours

La compagnie  d’énergie électrique du Togo(Ceet),   a annoncé dans un communiqué  aux populations une perturbation du service électrique. Dans certains quartiers de la ville,  depuis mercredi 27 octobre 2021, jusqu’à dimanche prochain.

La nouvelle circule depuis mardi,  ces coupures auront lieu en raison des travaux de maintenance programmés conformément aux engagements du contrat de performance.  Les perturbations  se  feront  de 08 heures 30 à 14 heures 30 selon un programme établi.

A savoir, mercredi dans les zones Villa des Hôtes, Zanguéra et leurs environs. Jeudi les coupures se feront dans les zones Agoè Sivédomé,  Kossi Agbavi, Agbata, Attiégou, Kégué et leurs environs. Pour ce qui est de la journée de vendredi, les coupures auront lieux  dans les zones du Marché Baguida, Ferme Avicole et leurs environs.

 

Ensuite samedi, dans les zones Kélégou, Poste CFMI seul. Enfin dimanche dans les zones  Administratives Tokoin Séminaire. Les populations sont appelées à prendre des mesures afin d’éviter tout désagrément au cours de ces perturbations.

 

Togo : Awa Abdou désignée officiellement médiateur de la république

Elle a prêté serment lundi 25 octobre 2021,  en présence de la présidente de l’Assemblée Nationale, des membres du gouvernement et des responsables d’Institutions de la République et du corps diplomatique.

 

Nommée par décret présidentiel le 25 août dernier, Awa Abdou-Nana Amadou Daboya est officiellement entré en fonction lundi dernier. Cette dernière est l’acteur clé de la gouvernance publique nationale.

En tant que médiateur de la République, elle assure différentes fonctions donc la principale est de servir d’interface entre les citoyens et l’administration. Et entamer la procédure de réception de la déclaration des biens et avoirs.

Cependant, La durée de son mandat est de 03 ans renouvelable une seule fois. Elle sera également autorisée  à diligenter des investigations quant à la justesse, l’équité et la qualité des services publics.