Solution contre la Covid-19: l’Université de Lomé présente des molécules à base de plantes

Des chercheurs de l’Université de Lomé étaient devant la presse ce mercredi 01 juillet 2020. Il a été question de présenter aux professionnels des médias des molécules actives à base de plantes médicinales contre le coronavirus.

Ce ne sont pas des ‘’médicaments’’, mais plutôt des traitements naturels qui rendent l’organisme plus résistant face au virus.

En effet, l’UL a fait le choix de rechercher une solution endogène face au Coronavirus, avec des molécules provenant de la pharmacopée. Après des tests in vitro, puis ceux in vivo sur les animaux, la Commission de l’Université de Lomé contre la pandémie Covid-19 annonce ‘’le passage imminent aux tests sur les humains à partir du 1er septembre 2020’’.

L’essai clinique va concerner 250 volontaires positifs ou non à la covid-19. Les résultats seront connus dans un an.

L’une des substances testées est un mélange de plantes togolaises aux vertus thérapeutiques censées renforcer le système immunitaire, précisent les experts.

Source: togotopnews.com

Lutte contre la Covid-19: seulement 2,563 milliards mobilisés sur les 400 milliards

Seulement 2 563 357 728 f CFA ont été mobilisés sur les 400 milliards fixés par gouvernement togolais dans le cadre de son plan de lutte contre la Covid-19.

Le gouvernement togolais n’a pas pu trouver la totalité des 400 milliards qu’il voulait trouver pour financer son plan de riposte contre la Covid-19.

Dans une récente publication sur sa page Facebook, l’honorable Gerry Taama donne l’information dans une analyse dans la quelle, il donnait son point de vue sur la décision de l’Etat togolais de faire payer un montant de 500 mil f CFA aux Togolais bloqués à l’étranger qui seront confinés dans les hôtels, suite à leur rapatriement  au Togo.

« L’Etat n’a pu récolter que 2.563.357.728 f CFA  sur les 400 milliards envisagés pour le fond de riposte à la pandémie au coronavirus », écrit le président du NET.

Selon des chiffres actualisés ce mardi 30 juin, dans la matinée, le Togo compte actuellement 643 cas confirmés de Coronavirus, dont 401 guérisons et 14 décès.

 

 

 

Lutte contre la Covid-19 : le préfet Komlan Agbotsè a échangé avec les leaders d’opinion du Golfe 4

Une rencontre d’échanges a eu lieu hier mardi 16 juin 2020 à la direction des services techniques de la préfecture du Golfe. Elle a été présidée par le représentant du pouvoir central Komlan Agbotsè, Préfet du Golfe et Président du comité préfectoral de riposte contre la Covid-19 dans ladite préfecture.

Cette rencontre a regroupé les 11 membres du comité préfectoral de riposte en présence du Maire de la commune du Golfe 4, Jean-Pierre Fabre, les adjoints au Maire, les Conseillers municipaux, et des membres des syndicats des différents corps de métier de la commune.

Le but de la réunion est de faire l’état des lieux sur la pandémie dans la préfecture du Golfe, qui est à ce jour la préfecture la plus touchée sur les 39 préfectures que compte le Togo. Il a été également question de vérifier l’effectivité du port du masque rendu obligatoire par le gouvernement le 06 juin dernier.

Pour le Président du comité préfectoral de riposte, la maladie existe bel et bien et pour l’enrayer définitivement du Togo, il faut que chacun joue le rôle qui est le sien. Les jeunes, les femmes, les agents de développement, les CVD et autres doivent sensibiliser au quotidien et faire parvenir les bonnes informations aux populations à la base. Les mesures de distanciation physique et les gestes barrières à adopter doivent être de mise.

« Le comité de riposte contre la Covid- 19 de la préfecture du Golfe a tenu à organiser la sensibilisation dans les sept communes. Et ce matin nous avons démarré la sensibilisation dans la Commune du Golfe 4. C’est pour rencontrer les leaders communautaires, les leaders de veille, les chefs cantons, les chefs de village, les comités villageois de développement (CVD) et des personnes-ressources à la base. Ceci pour les informer de l’importance du port du masque. Le gouvernement a rendu obligatoire le port du masque pour tout un chacun de nous. Il faudrait que nous allions dans les communautés à la base pour les sensibiliser sur l’existence réelle de la maladie et son ampleur », a indiqué le préfet Agbotsè Komlan.

Il faut noter que bien avant la rencontre avec les différents acteurs, le préfet Agbotsè Komlan s’est rendu dans certains établissements scolaires de son ressort territorial pour constater la reprise effective des cours et toucher du doigt la mise en application du port systématique du masque et le respect des mesures barrières par les apprenants.

Au lycée de Tokoin Solidarité, la remarque a été très salutaire. Elèves et enseignants respectent scrupuleusement les mesures barrières. A l’entrée de chaque salle de classe, les dispositifs de lavage des mains sont bien visibles.

Le préfet a tiré l’attention des élèves sur respect des mesures urgentes et les a exhortés à une belle reprise des classes.

Il a également attiré l’attention des revendeuses de nourritures sur les gestes barrières et les a appelées à préserver la santé des élèves qui sont aussi leurs enfants.

« Nous avons fait une descente ce matin dans les écoles qui sont ouverts, notamment au Lycée Solidarité pour vérifier dans les salles de classe si les élèves ont effectivement porté les masques. Nous avons vu que les élèves et même les revendeurs, tous étaient en masques. Cela montre combien de fois le masque est obligatoire et qu’il contribue à l’éradication de la pandémie du Coronavirus dans notre pays », a déclaré Komlan Agbotsè, Préfet du Golfe.

Source: unir.tg

La Covid-19 maîtrisée, le gouvernement suspend le programme « Novissi »

C’est maintenant officiel. Le gouvernement vient de suspendre définitivement son programme « Novissi » lancé en avril dernier dans le but de sauver la mise aux personnes vulnérables ayant perdu leur revenu en raison de l’adoption des mesures restrictives de riposte contre la Covid-19 au Togo.

Le fameux programme « Novissi » a finalement atteint sa date de péremption. Il n’a pas duré longtemps comme certains Togolais bénéficiaires auraient espéré. Il vient d’être suspendu tout juste deux mois après son lancement.

A en croire les autorités togolaises, cette suspension du programme est due aux dernières mesures prises en début de semaine, à savoir la levée du couvre-feu et la levée du bouclage sur certaines villes en quarantaine.

« La suspension de Novissi est consécutive à la levée des mesures restrictives par le gouvernement depuis le 8 juin, notamment le couvre-feu et le bouclage des villes », explique Mme Mazalo Katanga, membre du comité de pilotage dudit programme.

Sur le site officiel du programme, le montant total versé aux bénéficiaires durant ces deux mois qu’avait duré le programme s’élève à 11 314 281 875 F CFA.

Pour rappel, ce programme dénommé Novissi a été conçu par le gouvernement togolais pour venir en aide aux personnes vulnérables qui sont pénalisées par les différentes mesures de restrictions prises en avril dernier dans le cadre de la riposte contre la Covid-19 au Togo. Les bénéficiaires recevaient un soutien financier mensuel d’un minimum de 12 250 FCFA pour les femmes, et 10 500 F CFA pour les hommes.

Covid-19: d’autres togolais bloqués en France vont rentrer au bercail le 10 juin

L’information a été donnée il y a quelques jours par l’Ambassadeur du Togo en France, Calixte Madjoulba, il y a quelques jours dans un communiqué.

Selon le communiqué de ce dernier, l’on apprend qu’un autre vol spécial est prévu le 10 juin prochain, pour le  rapatriement au pays des compatriotes bloqués à l’extérieur à cause de la suspension des vols commerciaux dans le monde entier.

« L’ambassade de la République togolaise en France, se référant à son communiqué en date du 26 mai 2020 relatif aux vols spéciaux de rapatriement, informe les Togolais et ressortissants d’autres pays résidant au Togo, bloqués à l’étranger par la crise sanitaire de la Covid-19, que le second vol de rapatriement au départ de Paris (CDG) à destination de Lomé (LFW), est programmé pour le mercredi 10 juin 2020 à 10h », lit-on dans le communiqué de  l’ambassadeur Calixte Madjoulba.

Lutte contre la Covid-19: l’OMS jette des fleurs au Togo

L’Organisation mondiale de la santé, par la voix de sa Représentante-Résidente, Diallo Fatoumata Binta Tidiane, a salué cette semaine la « gestion remarquable de la riposte au Covid-19 » par le Togo et félicité le Gouvernement dans ce sens.

La responsable a surtout souligné l’anticipation dont ont fait preuve les autorités, ainsi que l’investissement dans l’acquisition de matériel et le renforcement du système de santé, pour la gestion des cas. En effet, depuis le 06 mars et la détection du tout premier cas sur le territoire, l’exécutif a multiplié les actions en amont afin d’éviter toute catastrophe sanitaire : fermeture des différentes frontières, des écoles, des lieux de culte, des bars et autres lieux de réjouissance, interdiction de regroupements de personnes, instauration d’un état d’urgence sanitaire et couvre-feu.

Le CHR-Lomé Commune a été réhabilité et dédié exclusivement à la prise en charge des malades du Covid-19 avec une capacité optimale d’accueil de plus de 300 personnes, une cinquantaine d’établissements hôteliers a été réquisitionnée par le gouvernement dans tout le pays, destinée à la mise en quarantaine des cas suspects, leurs contacts et des voyageurs.

Dans le même temps, des dizaines de tonnes de matériel médical (respirateurs, scanners, masques, équipements de protections…) ont été commandés et réceptionnés par l’Etat en plus de ceux fournis par les différents partenaires du Togo. La capacité de détection et d’analyses des cas sur tout le territoire a considérablement été accrue avec la mise en service d’une antenne de l’Institut national d’hygiène dans la partie septentrionale, et l’opérationnalisation de laboratoires mobiles dans les régions administratives.

D’autres mesures additionnelles ont été prises par le Chef de l’Etat (notamment dans les prisons), de concert avec la Coordination nationale de gestion de la riposte créée à cet effet, et des réflexions sont en cours, vers un assouplissement des mesures et une reprise progressive des activités.

Près de trois mois exactement après le début de l’épidémie au Togo, le pays dénombre 465 cas confirmés dont 239 guérisons et 13 décès.

Lutte contre la Covid-19: l’OMS jette des fleurs au Togo

L’Organisation mondiale de la santé, par la voix de sa Représentante-Résidente, Diallo Fatoumata Binta Tidiane, a salué cette semaine la « gestion remarquable de la riposte au Covid-19 » par le Togo et félicité le Gouvernement dans ce sens.

La responsable a surtout souligné l’anticipation dont ont fait preuve les autorités, ainsi que l’investissement dans l’acquisition de matériel et le renforcement du système de santé, pour la gestion des cas. En effet, depuis le 06 mars et la détection du tout premier cas sur le territoire, l’exécutif a multiplié les actions en amont afin d’éviter toute catastrophe sanitaire : fermeture des différentes frontières, des écoles, des lieux de culte, des bars et autres lieux de réjouissance, interdiction de regroupements de personnes, instauration d’un état d’urgence sanitaire et couvre-feu.

Le CHR-Lomé Commune a été réhabilité et dédié exclusivement à la prise en charge des malades du Covid-19 avec une capacité optimale d’accueil de plus de 300 personnes, une cinquantaine d’établissements hôteliers a été réquisitionnée par le gouvernement dans tout le pays, destinée à la mise en quarantaine des cas suspects, leurs contacts et des voyageurs.

Dans le même temps, des dizaines de tonnes de matériel médical (respirateurs, scanners, masques, équipements de protections…) ont été commandés et réceptionnés par l’Etat en plus de ceux fournis par les différents partenaires du Togo. La capacité de détection et d’analyses des cas sur tout le territoire a considérablement été accrue avec la mise en service d’une antenne de l’Institut national d’hygiène dans la partie septentrionale, et l’opérationnalisation de laboratoires mobiles dans les régions administratives.

D’autres mesures additionnelles ont été prises par le Chef de l’Etat (notamment dans les prisons), de concert avec la Coordination nationale de gestion de la riposte créée à cet effet, et des réflexions sont en cours, vers un assouplissement des mesures et une reprise progressive des activités.

Près de trois mois exactement après le début de l’épidémie au Togo, le pays dénombre 465 cas confirmés dont 239 guérisons et 13 décès.

Aide budgétaire de l’UE: 6,2 milliards CFA décaissés urgemment en faveur du Togo

Le Togo devrait normalement recevoir une aide budgétaire de l’Union européenne (UE) en novembre 2020, mais face à la crise économique liée à la pandémie du coronavirus, l’UE a décidé de faire un décaissement d’urgence en faveur du Togo.

Le Chargé d’affaires de la délégation, Bruno Hanses a en effet remis symboliquement hier mardi un chèque de 6,2 milliards FCFA au ministre de la Planification du Développement et de la Coopération, Demba Tignokpa. Ceci lors d’une cérémonie officielle à Lomé.

Ce décaissement qui avait été annoncé en avril, était initialement prévu pour novembre 2020, mais, contexte lié au Covid-19 oblige, l’UE a décidé de décaisser immédiatement ces fonds afin de répondre à l’urgence sanitaire et socio-économique causée par la pandémie dans le pays.

Les fonds, directement versés au Trésor, permettent de renforcer ainsi les ressources nécessaires à la mise en œuvre de la stratégie de riposte du Gouvernement. Un autre décaissement anticipé, d’un montant d’environ 7,5 millions d’euros cette fois est d’ailleurs attendu dans les prochains jours.

Ces débours, en plus de tenir compte des progrès enregistrés dans la mise en œuvre des réformes, sont le fruit de l’Union Européenne, aux côtés du Togo dans son développement, particulièrement en cette période de pandémie, ont indiqué les deux responsables.

 

Coronavirus: Covid-organics toujours en essai au Togo qui explore aussi d’autres pistes

Depuis fin avril, à Madagascar, le président Andry Rajoelina s’est fortement impliqué dans la promotion d’un breuvage traditionnel – le covid-organics ou CVO- présenté, sans preuve scientifique à ce jour, comme une solution à l’épidémie.

Malgré ces diverses zones d’ombre, la tisane a connu un début de succès sur le continent.

L’OMS a cependant multiplié les mises en garde. Le Togo a importé le produit afin de réaliser des tests.

‘Le covid organics est toujours à l’essai et il n’a pas encore testé sur l’homme’, a indiqué ce jeudi le Pr Mounirou Salou, virologue, membre du comité scientifique.

En parallèle, les chercheurs togolais vont tester des produits à base de plantes traditionnelles, non pas comme traitement, mais de manière à renforcer la résistance immunitaire face au virus. En attendant, les malades sont traités à la chloroquine.

Source : republicoftogo.com

Covid-19 : le Bénin emboîte le pas à la France, quid du Togo ?

Tout comme la France, le Bénin a amorcé un allègement des mesures restrictives imposées dans le cadre de la lutte contre le coronavirus. Le gouvernement de Patrice Talon a autorisé la réouverture des lieux de culte et des bars dès le 02 juin. Il en est de même pour les transports en commun. La décision a été prise en Conseil des ministres de ce mercredi 27 mai 2020. Qu’en sera t-il du Togo ?

C’est certes une bonne nouvelle pour les lieux de cultes, les transports en commun et les bars qui sont restés fermés depuis près de trois mois par le gouvernement afin de lutter contre la pandémie du coronavirus. Mais la décision du gouvernement béninois a imposé aux responsables religieux de faire respecter les mesures sanitaires prises dans le cadre du Covid-19.

Ce sont « le port de masque, le lavage des mains et le de la distanciation sociale suspension du geste liturgique de paix ou des accolades pendant les célébrations ».

Au niveau des transports en commun, les conducteurs de taxi sont autorisés à circuler à nouveau, mais ils doivent faire respecter les mesures de protection.

« Quant aux bars, ils peuvent également rouvrir à partir de cette même date. A cet effet, leurs promoteurs et responsables sont tenus de faire observer, en leur sein, les mesures de prévention édictées, à savoir : la mise en place de dispositif de lavage ou d’aseptisation des mains et l’observance de la distance de sécurité sanitaire d’au moins un mètre entre usagers », souligne le compte rendu du conseil des ministres.

Les discothèques et les cérémonies de réjouissance restent non-autorisées jusqu’à nouvel ordre selon la décision du gouvernement béninois. Les plages restent interdites d’accès, précise le compte rendu du Conseil des ministres.

Au Togo…

La situation est pour le moment différente au Togo. Si le gouvernement n’a encore décrété un déconfinement comme les deux pays précités, on note l’ouverture de certains Bars et discothèques. Récemment, l’heure du couvre-feu a été repoussée de 20h à 21h mais aucune note du gouvernement n’a autorisé les bars à ouvrir.

Selon le Pasteur Komi EDOH, président du Mouvement Martin Luther King (MMLK), « les leaders religieux sont suffisamment matures pour faire respecter les mesures barrières dans les lieux du culte pour ne pas constituer des sources de contamination de la pandémie à Coronavirus ». Il plaide ainsi pour la réouverture des lieux de culte, églises et écoles entre autres. Se fera-t-il entendre ?

D’un autre côté, des opinions penchent pour une recrudescence des cas de contamination s’il s’avère que les églises et les écoles se font ouvrir.

Le coronavirus pourrait ne jamais disparaître, selon l’OMS

La maladie à coronavirus pourrait «ne jamais disparaître» et devenir une maladie avec laquelle l’humanité devra apprendre à vivre, a averti mercredi 13 mai, l’Organisation mondiale de la santé (OMS), alors que le bilan mondial s’approchait jeudi 14 mai des 300 000 morts.

«Nous avons un nouveau virus qui pénètre la population humaine pour la première fois et il est en conséquence très difficile de dire quand nous pourrons le vaincre», a déclaré mercredi, Michael Ryan, directeur des questions d’urgence sanitaire à l’OMS, lors d’une conférence de presse virtuelle à Genève.

«Ce virus pourrait devenir endémique dans nos communautés, il pourrait ne jamais disparaître», a insisté M. Ryan.

Autre élément inquiétant, une étude montre que le coronavirus pourrait bien se transmettre non seulement par la toux ou l’éternuement mais même par la parole.

Les micro-gouttelettes de salive générées par la parole peuvent rester suspendues dans l’air d’un espace fermé pendant plus de dix minutes, selon une expérience publiée mercredi dans la revue PNAS et qui souligne le rôle probable des micro-gouttelettes dans la pandémie de Covid-19.

Selon un haut responsable sanitaire limogé récemment par le président américain, Rick Bright,  il y aura une «recrudescence des cas à l’automne» et «2020 sera l’hiver le plus sombre de l’histoire moderne», a estimé Bright.

Le patron de la Banque centrale américaine, Jérôme Powell a prévenu que les dommages de la pandémie sur la première économie mondiale pourraient être «durables» et qu’il faudrait peut-être de nouvelles aides, en plus des quelque 2 900 milliards de dollars de soutien déjà débloqués.

La Commission européenne a souhaité mercredi une réouverture «concertée» et «non discriminatoire» des frontières intérieures de l’Union européenne (UE) afin d’empêcher le naufrage du secteur du tourisme qui représente 10% du PIB et 12% des emplois dans l’Union

Les médecins cubains n’ont pas disparu, ils sont bel et bien là

Les médecins cubains qui sont au Togo depuis mi-avril pour épauler le personnel soignant togolais dans la lutte contre le Covid-19,  n’ont pas disparu.

Le Prof  Majesté Ihou Wateba, responsable du centre de prise en charge des malades du Covid-19 au Togo ( le CHR Lomé Commune) est très claire là dessus. Les informations selon lesquelles, les médecins cubains sont portés disparus sont fausses. Il s’agit d’une « pure invention », assure le Pr  Wateba.

La mission d’une dizaine d’agents de santé en mission au Togo comprend des médecins (pneumologues, interdites, épidémiologiques, généralistes, réanimateurs) et des infirmiers. Ce sont des médecins qui ont acquis une longue expérience de lutte contre les épidémies, notamment contre la fièvre Ebola en Sierra Leone.

Cuba a déjà envoyé des spécialistes en Angola début avril, mais aussi en Italie, au Nicaragua, au Venezuela et à Bélize. Répartis en brigades, ces médecins et infirmiers parcourent la planète depuis 1963, année où Fidel Castro envoya un premier contingent médical en Algérie.

 

Covid-19: Le Togo a enregistré 20 nouveaux cas positifs le 13 mai

Le site officiel dédié à l’information sur l’évolution de la maladie à coronavirus au Togo a fait état de 20 cas positifs sur 333 personnes testées.

Il s’agit plus précisément de :

  • 6 hommes dans le district III à Lomé,
  • 2 femmes et 2 hommes dans le district d’Agoe
  • 2 hommes dans le district V à Lomé
  • 8 hommes dans le district I à Lomé.

On enregistre également quatre nouvelles guérisons, portant à 96, le nombre de patients guéris.

Le Togo compte donc à ce jour 219 cas confirmés de COVID-19 enregistrés, dont 96 guéris, 11 décès.

Togo: la Covid-19 provoque une mutinerie à la prison de Lomé

Le calme est revenu à la prison civile de Lomé, plus grand centre pénitentiaire du Togo, après l’éclatement mardi matin d’une mutinerie par des détenus, en raison de la pandémie de la Covid-19.Le mouvement d’humeur a causé des dégâts matériels importants, obligeant les gardes pénitentiaires à faire usage de gaz lacrymogènes pour le maîtriser, selon le site Republicoftogo.

Les prisonniers se disent inquiets de la propagation du virus et demandent leur libération ou leur placement dans une autre prison.

Mais d’après RFI, tout a commencé lundi quand des détenus de la maison d’arrêt ont refusé d’accueillir de nouvelles personnes déférées. Elles ont dû être ramenées dans les brigades. Pour cause : 19 cas positifs de la maladie au coronavirus ont été détectés dimanche sur 283 détenus testés. C’est ainsi, pris de peur, qu’ils ont posé ces conditions pour se mettre à l’abri de la contamination.

Toutefois, souligne le directeur de l’Administration pénitentiaire, Akibou Idrissou, il est hors de question de parler de libération. Il a assuré que des dispositions sanitaires très rigoureuses sont mises en place depuis l’apparition de la pandémie, tout nouvel arrivant étant placé en quarantaine.

Par ailleurs, 1000 détenus en fin de peine ont recouvré la liberté il y a quelques semaines pour désengorger les établissements.

Selon RFI, les conditions d’incarcération au sein de la prison de Lomé, « un vieux bâtiment colonial », sont régulièrement dénoncées. Censée n’accueillir que 600 détenus, elle compte aujourd’hui plus de 1500 détenus.

En outre, c’est dans cette maison d’arrêt que se trouve Kpatcha Gnassingbé, le demi-frère du président Faure Gnassingbé, qui y purge ses 20 ans de réclusion pour atteintes à la sureté de l’État depuis plus de 10 ans. Selon le média français, Kpatcha Gnassingbé aurait été exfiltré ce matin pour une destination inconnue.

Covid-19 au Togo : le nombre de cas ne cesse d’augmenter

Le Coronavirus continue son bout de chemin et le nombre de cas confirmés ne cesse de grimper ces dernières 24 heures. La situation devient de plus en plus inquiétante surtout que 19 cas positifs ont été repérés à la prison civile de Lomé d’une part et d’autres part, Naki-Est qui vient d’enregistrer ses premiers cas. A ce jour, le pays compte 181 cas confirmés dont 81 cas actifs 89 personnes guéries et 11 décès.

Selon les récents mise à jour du site officiel du gouvernement dédié au Coronavirus, Covid-19.gouv.tg, Sept (7) nouveaux patients ont été testés positifs sur les 184 personnes testées ce matin. Il s’agit de :

•          3 hommes, résidant à Lomé qui sont tous des contacts et dont les âges sont compris entre 32 et 43 ans ;

•          4 hommes résidant à Naki-Est qui ont été dépistés parmi les voyageurs et dont les âges sont compris entre 12 et 35 ans ;

Aucun nouveau guéri enregistré maintenant à 89 le nombre total de patients guéris de COVID-19.

Au total, 10561 tests de laboratoire ont été effectués sur toute l’étendue du territoire national.

Le Bénin a ouvert ses écoles, et le Togo ?

Les écoles du Bénin ont rouvert leurs portes lundi, avec des consignes strictes de distanciation, d’hygiène et distribution de masques, après plusieurs semaines de fermeture pour freiner la propagation du nouveau coronavirus selon l’AFP.

Tous les établissements scolaires, à l’exception des maternelles et des universités, accueillent à nouveau leurs élèves protégés par des masques, dont le port est obligatoire au Bénin, et en imposant une distanciation sociale d’un mètre. Et ceci alors que le benin connait une hausse du nombre de cas infectés, soit 319 cas, 62 guérisons et 02 décès.

Le Bénin étant voisin au Togo, l’on se demande si une réouverture imminente des écoles n’est pas déjà inscrit au programme des gouvernants.

Le Togo fort de son taux élevé de cas guéris peut envisager cette possibilité dans les prochaines.

A ce jour, le Togo compte 181 cas confirmés dont 81 cas actifs, 89 personnes guéries et 11 décès.

17 cas positifs et un décès de Covid-19 en deux jours, le Togo semble connaitre un pic de la maladie

Ces deux derniers jours, le nombre de cas positifs de coronavirus a augmenté en flèche et le Togo semble connaitre son pic de cas confirmés. En effet, les 07 et 08 mai 2020, dix-sept (17) cas se sont ajoutés aux cent vingt-huit (128) déjà recensés et un nouveau décès. Ce qui a porté le total de cas à 145 et le nombre de décès à 10.

Il s’agit de :

  • Une femme de 35 ans, Togolaise résidant à Guerin Kouka, qui est un cas suspect
  • Un homme de 38 ans, Togolais résidant à Kara, qui est un contact
  • Une femme de 25 ans, Togolaise résidant à Kougnonhou qui est un voyageur
  • Un homme de 22 ans, Togolais résidant à Kougnonhou qui est un voyageur
  • Un homme de 24 ans, Togolais résidant à Kougnonhou qui est un voyageur
  • Une femme de 65 ans, Togolaise résidant à Aného qui est un voyageur
  • Une femme de 32 ans, Togolaise résidant à Tsévié qui est un cas suspect
  • Un homme de 24 ans, Togolais résidant à Blitta qui est un voyageur
  • Un homme de 25 ans, Togolais résidant à Blitta qui est un voyageur
  • Un homme de 27 ans, Togolais résidant à Blitta qui est un voyageur
  • Un homme de 35 ans, Togolais résidant à Lomé, qui est un cas suspect
  • Un homme de 52 ans, Togolais résidant à Lomé, qui est un cas suspect
  • Un homme de 58 ans, Togolais résidant à Agoe qui est un cas suspect
  • Une femme de 17 ans, Togolaise résidant à Djarkpanga qui est un cas suspect
  • Un homme de 21 ans, Togolais résidant à Lomé, qui est un cas suspect
  • Un homme de 37 ans, Togolais résidant à Lomé, qui est un cas suspect
  • Un homme de 32 ans, Togolais résidant à Sokodé, qui est un contact

De ces cas, l’on peut voir clairement que Blitta, Tsévié, Kougnonhou, Aneho, Guerin Kouka sont de nouvelles localités qui ont été touchées par le Coronavirus.

 

Le nouveau cas enregistré à Aného est décédé portant à 10 le nombre total de décès de COVID-19.

 

Huit (08) nouveaux patients ont recouvré la santé portant à 85 le nombre total de patients guéris de COVID-19.

Covid-19 : un comité de réflexion pour la relance de l’économie bientôt créé au Togo

Réunis ce mardi à Lomé pour échanger sur les effets de la pandémie du Covid-19 sur le système financier et sur l’économie nationale de façon générale, le ministre de l’économie et des finances Sani Yaya et les dirigeants d’établissements financiers et membres de l’Association professionnelle des banques et établissements financiers du Togo (APBEF), se sont accordés sur la nécessité de financer les microfinances qui appuieront à leur tour le secteur informel, afin de juguler au mieux la crise du Covid-19 sur l’économie nationale.

A ce propos, le ministre a annoncé la création d’un comité de réflexion pour la relance de l’économie nationale. Sani Yaya a en outre demandé aux banques d’apporter leur appui au secteur agricole notamment via le Mifa.

Covid-19: au Togo, Energy Generation produit des masques, des visières et respirateurs

À travers l’opération Covid19 3D Print, l’association Energy Generation basée au Togo s’est lancée dans la production d’équipements pour les services hospitaliers.

Une cinquantaine de masques, visières et respirateurs, voici le nombre de pièces à ce jour réalisées via impression 3D par l’association togolaise Energy Generation. Une production à petite échelle – ayant tout de même permis de fournir une clinique privée de la capitale – mais nécessaire face au manque d’équipement des systèmes de soins et de santé au Togo.

« Nous avons pensé cette opération comme une solution de dernier recours si jamais la situation venait à empirer. Mais plusieurs éléments nous laissent espérer que la pandémie pourrait être limitée ici », estime Astria Fataki, directrice de cette structure spécialisée dans le secteur de l’éducation, de la santé, de l’énergie et de l’agriculture, visant à accompagner les futurs entrepreneurs dans la phase de formation, d’incubation et d’accélération depuis sa création en 2016.

Le Togo compte à ce jour (26 avril 2020)six morts, et moins de 100 cas . Mais l’heure est à la vigilance pour celle qui a pu observer la situation se dégrader rapidement dans les pays européens. « Lorsque j’étais au Togo en février dernier, je n’avais pas saisi l’ampleur de la crise. C’est en arrivant à Paris en mars que j’en ai pris conscience, notamment en découvrant les images du système de santé italien alors littéralement débordé », se souvient-elle.

La tech au service de la lutte anti-corona

La spécialiste des questions énergétiques mobilise ainsi l’ingénieur togolais Hadnane Ouro-Agbake, responsable technique de la fraîchement inaugurée Business & Healthcare School de Lomé – l’une des écoles d’Energy Generation. Avec le soutien financier de la GIZ, coopération internationale allemande pour le développement, les collaborateurs mettent en place une plateforme visant à réunir les solutions d’impression 3D adaptées à un contexte africain. Et pour cause, si la conception et la production du matériel – dont une partie est assurée par les étudiants qui travaillent dans le respect des mesures de distanciation sociale – s’avère facile, la logistique l’est beaucoup moins.

La fréquence des vols ayant diminué, impossible pour l’association de récupérer des matériaux comme les plastiques médicaux aux propriétés antibactériennes d’ordinaire importés des pays voisins. Nouveau challenge pour les acteurs du projet : développer des substituts de pièces et faire avec l’existant. D’où l’importance pour Energy Generation de compter sur le soutien de makerspaces et autres laboratoires de fabrication de Lomé.

La nécessaire prise en main de solutions locales…

Le gouvernement togolais a récemment passé commande de quelque 450 respirateurs. Mais pour la Congolaise d’origine, le Togo et la sous-région restent dans une situation d’extrême fragilité au regard d’autres pays du continent comme l’Afrique du Sud qui, malgré une démographie plus importante, recense à ce jour 6 000 appareils. « Je suis choquée par ce gap. La crise met en lumière les énormes disparités d’un pays à l’autre et appelle à un sursaut collectif », revendique celle qui reste convaincue du rôle que peuvent jouer les entrepreneurs dans ce genre de contexte d’urgence. « La crise économique qui découlera de cette crise sanitaire aura des répercussions peut-être plus importantes que cette dernière en Afrique, juge la diplômée de Science Po Paris.

… passe par une meilleure formation dans les nouvelles technologies

L’éducation et la formation de la jeunesse dans les secteurs clés tels que l’énergie et la santé demeurent essentielles pour que les entrepreneurs soient en mesure d’apporter rapidement des solutions aux crises à venir ». Ainsi, l’ensemble des acteurs mobilisés par Energy Generation – personnel soignant et ministère de la santé compris – échangeront dans le cadre d’un hackathon qui se tiendra le week-end du 1er mai via une plateforme numérique pour réfléchir collectivement à des solutions efficaces. Et répondre aux problématiques de logistique, sourcing mais aussi de réglementation des équipements en capitalisant sur l’expérience de chacun.

Source: lepoint.fr/afrique

Covid-19: 3 Nigérians malades auraient été contaminés au Togo

Trois nouveaux cas confirmés positifs au Covid-19 ont été détectés dans l’Etat d’Ogun au Nigeria parmi un groupe de 8 rapatriés du Togo.

 

L’annonce a été faite le mercredi dernier à Abeokuta par le commissaire d’Etat d’Ogun à la santé, Dr Tomi Coker, lors d’une rencontre avec des journalistes après une visite à l’hôpital de la ville par les responsables du Nigeria Center for Disease Control (NCDC).

Selon le gouvernement de l’Etat d’Ogun, les trois nouveaux cas positifs au Covid-19 sont des nigérians qui sont de retour du Togo. Les rapatriés ont été interceptés à Imeko, de l’État d’Ogun. Les rapatriés se dirigeaient vers Sokoto et Jos par la frontière de l’Etat d’Ogun, avant d’être arrêtés et testés pour le COVID-19 et trois d’entre eux étaient positifs.

Sur l’effectif des rapatriés, Dr Coker a précisé que « nous avons eu 8 rapatriés du Togo en direction de Sokoto et Jos, nous les avons hébergés ici avec leur chauffeur et un conducteur et nous les avons testés il y a environ 48 heures et sur 10, nous avons obtenu 8 résultats, dont 3 sont positifs ».

Sur le retour au bercail de ses compatriotes, le commissaire d’Etat d’Ogun à la santé, a déclaré que ce sont des nigérians qui rentrent dans leur pays. Concernant les mesures prises pour les personnes testées positives, il a fait savoir que « si nous ne les traitons pas maintenant, nous pourrions avoir des problèmes de transmission dans la communauté ».

Avec koaci.com

Covid-19 : Décès d’un 6ème patient, un nourrisson

Triste nouvelle pour le Togo en ce début de semaine. Testé positif le 17 avril, un nourrisson d’environ un mois a été déclaré mort ce lundi matin comme l’indique le site officiel du gouvernement dédié à l’évolution du coronavirus.

Le Togo totalise ainsi 6 cas décédés, 53 personnes guéries et 25 cas actifs.

A ce jour, 4381 tests de dépistage ont été effectués sur toute l’étendue du territoire national.

Covid-19: Voici ce que coûte la gratuité de l’électricité à l’Etat

La gratuité annoncée par Faure Gnassingbé  en faveur de la tranche sociale de la consommation d’électricité coûtera plus de 5 milliards FCFA à l’Etat sur toute la période de l’état d’urgence sanitaire (3 mois).

C’est qui ressort des données révélées par Marc Ably-Bidamon, ministre togolais chargé des Energies au cours d’une émission radio, et compilées par Togo First.

Selon le « Monsieur Energies » du gouvernement togolais, par mois, la mise en œuvre de cette mesure sociale devrait mobiliser, selon les estimations, 1,7 milliard FCFA de la part de l’Etat en faveur de la Compagnie Energie Electrique du Togo (CEET).

Si la mesure s’appliquera indistinctement, que le client soit en mode post-payé (facturation mensuelle de sa consommation) ou prépayé (cash power), elle ne concernera en revanche que les clients Basse tension (≤10 ampères et 2 fils). Soit, 340 000 ménages sur tout le territoire.

Dans les détails, à partir de ce lundi 13 avril 2020, les clients prepaid bénéficieront d’un crédit mensuel de 4.760 francs CFA correspondant aux 40 kWh de la tranche sociale.

Quant à ceux qui reçoivent leurs factures à la fin du mois, un avoir du même montant (4.760 francs CFA) sera inscrit sur leurs factures et donc déductible de leur consommation totale.

Source: togofirst.com

Lettre ouverte à mes semblables journalistes, par Gérard Weissan du journal SIKA’A

A l’annonce du décès de mon confrère et ami Dominique Aliziou, j’ai été saisi par la tristesse et la peur. Mais ce soir, je me sens de nouveau assez fort pour m’assoir à table et écrire ces quelques mots qui me tiennent tant à cœur.

Ces lignes, je les adresse uniquement à mes confrères et consœurs journalistes, même si je sais très bien qu’elles peuvent aller au-delà de ce cercle de privilégiés. Mais tant pis, ou tant mieux!

La mort de Dominique a suscité de nombreuses réactions. Quelques unes ont particulièrement retenu mon attention. Celle de Jean-Paul Agboh, ancien président du Conseil National des Patrons de Presse CONAPP, celle de l’actuel président du CONAPP Arimiyao Tchagnao, celle du confrère Fabrice Pétchézi et enfin celle du confrère Eugène Bamazé, directeur de Radio Carré Jeune.

Jean-Paul Agboh a merveilleusement décrit comment le défunt a été bien pris en charge, entouré de six professeurs, des médecins. C’est formidable ! Mais pouvait-il en être autrement ? Il me semble qu’il serait quand même étonnant qu’une nouvelle épidémie inconnue soit en train de s’installer dans notre pays et que le gratin du corps médical ne s’empresse pas d’aller voir un des premiers malades, d’ailleurs le tout premier mort. Les conditions dans lesquelles notre confrère a quitté ce monde n’ont donc pas été extraordinaires ou exceptionnellement bonnes.

Arimiyao Tchagnao a fait un long et brillant hommage pour le défunt sur Radio Carré Jeune. Connaissant bien l’humanité de mon ami Tchagnao, il ne fait pour moi aucun doute qu’il a été choqué par la disparition de Dominique. Mais dans cet hommage posthume, quelle est la part de passion et quelle est la part de vérité et d’objectivité ? Dire que Dominique Aliziou restera dans les mémoires comme ayant été un grand journaliste, est-ce vrai ? Je ne le crois personnellement pas. Il faut appeler un chat un chat et avouer que notre confrère avait souvent des propos provocateurs, fâchants et parfois même violents. Il était l’exemple de ce que nous les journalistes togolais, nous sommes souvent aujourd’hui, c’est-à-dire des gens pour qui aucun mot n’est trop gros ou trop blessant pour être dit.

Nous sommes tous des Dominique. Ce qui nous différencie parfois, c’est juste que nous sommes dans des camps différents. Nous sommes dans des camps différents, mais nous sommes tous des soldats positionnés dans des tranchées et nous tirons pour abattre. Au lieu d’être des bâtisseurs de la société, nous sommes de redoutables combattants, en guerre contre nos propres frères togolais ; et tous les coups sont permis. Trop incompétents ou trop cupides pour construire la nation, nous préférons participer à l’œuvre de division. Elle est plus facile!

Vous conviendrez avec moi que si un journaliste de TV5 Monde ou de France 24 ou de France 2 meurt, on ne trouvera pas sur les réseaux sociaux ces mots d’insultes, de dénigrements et de manque de respect que les gens ont envers Dominique. Un journaliste n’est pas un homme politique, et c’est pourquoi il ne saurait avoir des partisans et des détracteurs. Si Dominique en a, c’est qu’il était sorti de son cadre d’homme de média pour chasser sur le terrain politique.

Mon cher ami et président Tchagnao, tu as beau trouver des mots élogieux pour parler de feu Dominique, cela ne change rien à la réalité : il y a certes des gens qui l’aiment, mais il y a aussi beaucoup de gens qui le haïssent. Et ne me dis pas que la vie est ainsi faite, puisque tu sais très bien de quoi je parle dans le cas Aliziou.

Ce serait vraiment dommage si les remous et les propos scandaleux qu’a suscité la mort de cet homme ne nous poussent pas à poser clairement et sincèrement les bonnes questions sur le rôle que devrait être le nôtre dans la société.

Les Togolais sont analphabètes à un fort pourcentage. Mais analphabètes ne veut pas dire bêtes. Ils savent très bien qu’au lieu d’être des éclaireurs, des repères, des porteurs de lumière, nous journalistes, nous les mélangeons, nous leur mentons, nous les tournons en bourrique, nous manipulons la vérité pour servir des maîtres qui veulent conserver le pouvoir ou veulent arriver au pouvoir. Et cela les fâche. Ils pensent pour la plupart que nous faisons du gangstérisme, pas du journalisme. Rendre hommage à un journaliste togolais aujourd’hui, c’est presque un délit.

Mon cher confrère Tchagnao, tu l’as dit et c’est vrai : toutes les disputes s’arrêtent à la mort. Mais quel message sommes-nous en train d’envoyer à nos jeunes frères en formation dans les écoles de journalisme et ailleurs quand nous nous qualifions de «grands journalistes», alors que nous ne sommes trop souvent que des mercenaires armés de mensonges et de mots vénéneux qui rendent malades nos concitoyens ?

Non, je ne critique aucunement notre ami Dominique qui n’est ni meilleur, ni pire que nous. Il n’est que le reflet de la presse togolaise. Je nous critique, je me critique. Je m’en veux de participer à diviser ce pays auquel je dois tout. Je m’en veux de participer à transformer le Togo en barrique de poudre pour les générations à venir et peut-être même, avec un peu de malchance, en barrique de poudre pour moi-même.

Fabrice Pétchézi mon cher, tu m’as impressionné par le choix du texte d’Alfred de Vigny, La mort du loup. Ce poème m’a transporté à plusieurs années plus tôt, me rappelant mes profs de philo et de français au lycée de Tokoin. Kouévidjin, Katabali, Dogbo, madame Agbétiafan et d’autres. Merci. « Gémir, pleurer, prier est également lâche…Fais énergiquement ta longue et lourde tâche dans la voie où le sort a voulu t’appeler, puis après, comme moi, souffre et meurs sans parler ».

Fabrice, je ne sais pas si tu donnes à cette poésie le même sens que je lui donne, mais j’ose te dire que ce n’est pas le sort qui nous a mis sur la voie où nous les journalistes, nous sommes. Nous travestissons la réalité, nous mystifions ceux qui n’ont pas la chance d’avoir les outils et les capacités d’analyse que notre métier nous donne. Est-ce cela, la voie où le sort nous a appelés? Non, c’est plutôt la voie où nous avons appelé le sort, un sort qui risque d’être funeste pour le pays si nous ne changeons pas. C’est une voie sans issue que nous avons délibérément choisie et nous pouvons en ressortir.

Eugène Bamazé, tu as posé la grande question: ‘‘Et nous, dans quelles conditions partirons-nous un jour?’’. Mon frère, peut-on dire que Dominique est parti dans des conditions particulières ? Non ! On souffre et on meurt ; ça a toujours été comme cela pour tous, même quand on parle parfois de mort douce. Nous sommes des vivants, et donc des mortels. Les conditions de notre départ, je pense que nous devrions nous en moquer et être plutôt très préoccupés par nos œuvres ici bas. C’est vrai que nous mourrons tous, mais si nous partons en sachant que nous avons œuvré à laisser en héritage à nos enfants un monde plus vivable, je crois que nous partirions en héros et non en salauds.

Cher confrère Eugène, si j’ai pris mon temps pour écrire, ce n’est pas parce que je m’ennuie dans le confinement. C’est que la mort de Dominique et surtout la réaction de nos concitoyens me bouleversent. Je ne me pose pas la question comme toi. Je ne me demande pas tellement comment je partirai, mais je me demande surtout: «Que diront les gens de moi quand je serai parti ? En tant que journaliste, quelle influence ont et auront mes actes sur mes enfants qui sont aussi tes enfants et sur tes enfants qui sont aussi mes enfants, tous fils d’un même Togo, notre patrie ? S’il se fait qu’il y ait un compte à rendre à Dieu pour notre passage sur terre, serai-je admis parmi ceux qui ont ajouté à l’humanité ?».

Si la crise du coronavirus et le décès de notre confrère et ami ne changent rien au rôle que nous jouons dans notre cher pays, ce serait vraiment dommage!

Je me rappelle, il y a plusieurs années. Ma très vieille Nissan Primeira était tombée en panne, après une émission où Eric Gato nous a reçus, Dominique et moi, sur Radio Fréquence 1.

Malgré qu’on se fût ce jour-là proprement mangé le nez au cours du débat, je revois Dominique en train de pousser ma bagnole et essayer de m’aider à la réparer, à plus de 30 degrés sous le soleil. Sacré Aliziou !

En priant que nous survivions tous au Covid19, je nous souhaite une bonne santé. Que la providence divine éloigne de nous les pots-de-vin, les bakchichs et tous les sacs de riz de 50kg. Qu’elle nous apporte beaucoup d’amour pour la patrie et nos concitoyens.

Confraternellement,

Fait à Lomé, le 6 avril 2020.

Covid-19: Les propositions de Reckya Madougou pour éviter une crise humanitaire

La conseillère spéciale du chef de l’Etat togolais, Mme Reckya Madougou vient de publier une tribune sur sa page Facebook. Dans cette publication, la  technocrate et personnalité politique d’origine béninoise appelle les acteurs politiques afrficains et responsables d’organisation de développement  « à miser sur le social productif à l’ère de la pandémie », afin de « mitiger les effets dévastateurs de son corollaire de conséquences économiques ».

 

La Tribune dans son intégralité 

POUR QUE CETTE CRISE SANITAIRE N’ENGENDRE PAS UNE CRISE HUMANITAIRE

Au 5 avril 2020, le coronavirus présente le tableau suivant en Afrique : 50 pays sur 54 sont touchés, 8.536 cas sont confirmés positifs et 360 morts, selon le Centre africain de contrôle et de prévention des maladies (CDC Afrique). Tout comme la Chine, l’Italie, la France, les États-Unis et bien d’autres régions du monde, l’Afrique est confrontée à une guerre qui s’annonce dans son cas, asymétrique. Alors, en plus de frapper sans ménagement et de plein fouet les ressources humaines du continent, elle déstabilise et déstructure de façon globale – même si à des niveaux différenciés – l’économie de nos États. De fortes régressions voire des récessions économiques sont envisagées aux quatre coins du monde.

Tous les pays surtout africains subiront des conséquences lourdes si nous n’adaptons pas les mesures d’organisations sociales et économiques aux fonctionnements des sociétés humaines et morales sur le continent. Et le choc qui s’annonce promet d’être plus sévère que celui de la crise de 2008-2009 si nous n’y prenons garde. Surtout si ne sont pas promues des recettes endogènes tout en nous inspirant des méthodes qui ont fait leurs preuves sous d’autres cieux, non sans les revisiter à l’aune d’une contextualisation.

Ouagadougou connaîtra une baisse de plus de 4 points de sa croissance tandis que le trou prévisible dans les recettes publiques est de l’ordre de 306 milliards de francs CFA cette année 2020. Du fait de l’effondrement des cours du pétrole engendré par cette pandémie, Abuja quant à lui perdra au moins la moitié de ses recettes. Les prix des deux barils de pétrole de référence à savoir le Brent en Europe et le WTI aux États-Unis étant divisés par trois. C’est aussi le cas au Kenya où le tourisme est au ralenti. De 6% en février dernier, les réservations de vols à destination du pays ont baissé de 30% au 11 mars 2020. À Accra, la croissance du PIB tomberait autour de 2,5%, soit une baisse d’environ 75% par rapport à son niveau estimé de 7,6% par la Banque Mondiale en 2019. En Côte d’Ivoire, au Niger et même au Sénégal, les mesures sociales prises pour la période pour l’heure se résument essentiellement à la gratuité des factures d’électricité et d’eau pour les ménages les plus pauvres, tout en suscitant d’ailleurs chez les populations une sorte de déception liée à la portion congrue que représente la fameuse « tranche sociale ».

Actuellement, les vecteurs de croissance que sont les entreprises bénéficient d’une suspension des recouvrements d’impôts. Des coûts alors importants à prendre en charge par les États, qui, dans leur majorité sont confrontés à l’imprévisibilité du confinement, de l’arrêt ou la réduction drastique des activités économiques et sociales, du couvre-feu, de l’état d’urgence et d’autres mesures fortes. Dans ce cas, ce sont d’abord les cibles déjà vulnérables qui sont les plus exposées. La limitation des déplacements et surtout des interactions sociales sur lesquelles se base l’essentiel de l’activité économique des ménages aura des impacts très négatifs sur le revenu et affaiblira la capacité de résilience des plus vulnérables.

Environ 5 000 milliards de dollars sont prévus être injectés par les pays du G20 pour soutenir l’économie. Moussa Faki Mahamat dans un entretien accordé récemment à Marc Perelman sur France 24 invite à apporter un soutien massif à l’Afrique dans une fourchette de 100 à 150 milliards de dollars en urgence en vue d’affronter à la fois les aspects sanitaire et humanitaire.

C’est un appel à saluer et qui tend dans une certaine mesure à justifier la position du Président béninois, Patrice Talon, qui n’opte pas pour un confinement intégral, lequel en vérité devrait engendrer – en amont et pendant – d’autres mesures d’accompagnement impératives et adaptées à nos habitudes sociologiques, culturelles et cultuelles. Je me garde ici d’écumer lesdites habitudes qui ont trait notamment à nos habitations, à l’urbanisation sauvage, à nos modes d’approvisionnements (les marchés), au système de rémunération au jour le jour des 90% d’actifs de l’informel qui opèrent en Afrique au sud du Sahara et ne doivent leur consommation de subsistance du jour qu’à la recette de la veille, etc. Mais la solution de non confinement n’est pas pour autant la mieux appropriée contre une éventuelle implosion sociale. Car, l’enjeu n’est pas que de soutenir les conséquences de la baisse économique ou à faire face à l’augmentation des dépenses visant à contenir l’épidémie.

L’urgence absolue est d’atténuer l’impact du covid-19 sur la vulnérabilité des populations à travers des échelles de solidarité mondiale et nationale pour que cette crise sanitaire ne se mue pas en un cancer humanitaire dont les métastases pousseront certains corps sociaux par milliers dans les rues. Ces derniers préférant mourir plus tard d’une maladie en laquelle ils croient à peine que d’une faim « créée artificiellement » selon eux du fait de mesures de prévention préconisées par leurs dirigeants. D’autant d’ailleurs que 20 millions d’emplois seraient en sursis sur le continent du fait de la crise économique que génère cette pandémie selon une étude produite par des experts de l’Union africaine.

Au demeurant et tenant compte de notre mode d’organisation sociale, la microfinance est une réponse positive et cognitive, adaptée et efficace au profit des artisans, des agriculteurs, des revendeurs, des petits commerçants, des entreprises unipersonnelles, des services à petite échelle, etc. Au titre des mesures prises par les États, plusieurs fonds de solidarité sont annoncés. En premier, le roi Mohammed VI du Maroc a mis en place un fonds spécial doté de 10 milliards de dirhams (934 millions d’euros) pour la prise en charge des dépenses de mise à niveau du dispositif médical, en termes d’infrastructures adaptées et de moyens supplémentaires à acquérir dans l’urgence. Le Président Macky Sall du Sénégal, en annonçant son décret sur l’état d’urgence, s’est dit « soucieux des effets de la crise sur l’économie nationale » et indique la création d’un fonds de riposte et de solidarité contre les effets du covid-19 à créditer de 1000 milliards de francs CFA « pour en atténuer l’impact ». Le Président togolais, Faure Gnassingbé, pour sa part a déclaré vouloir mobiliser 400 milliards de francs CFA pour son fonds multifonctions au profit de la crise, dénommé fonds national de solidarité et de relance économique. Idem au Burkina Faso, où près de 394 milliards de francs CFA, soit 4,45 % du PIB doivent être mobilisés. Même son de cloche au Gabon où le Président Ali Bongo a annoncé 250 milliards. Dans le même temps, la Banque ouest-africaine de développement (BOAD) appuiera chacun des 8 pays membre de l’UEMOA à hauteur de 16,2 milliards de FCFA, tandis que la Banque africaine de développement (BAD) lance une obligation « sociale » d’une valeur de 1772 milliards de FCFA en soutien aux pays africains. La Banque arabe pour le développement économique en Afrique (BADEA) a annoncé allouer 5,9 milliards de francs CFA aux pays d’Afrique subsaharienne. Par ailleurs, L’Organisation des Nations Unies (ONU), la Banque Mondiale, le Fonds Monétaire Internationale (FMI), l’Union européenne (UE) s’annoncent également au chevet de l’Afrique.
Commençons d’abord par souhaiter que les annonces nationales et multilatérales se transforment rapidement en concrétisation, tant les vœux pieux de solidarité internationale ont souvent été décevants à l’heure du bilan par le passé. Par ailleurs, c’est aussi le moment de questionner la solidarité au plan national dans nos pays africains et entre nos états pour ne pas attendre vainement et devoir agir finalement de guerre lasse, c’est-à-dire quand il est trop tard. Or c’est un secret de polichinelle de rappeler que de nombreuses personnalités du continent thésaurisent d’importantes ressources financières à l’abris des regards. Il y a lieu de les approcher et convenir de formules de « gentleman agreement » avec elles pour les rassurer, sortie de crise obligeant.
À présent, penchons-nous sur l’une des affectations indispensables à envisager pour les ressources à mobiliser et dont la toile de fond doit rester centrée sur le capital humain, loin de ce qui est de plus en plus désigné péjorativement par le corona-business. Comment ne pas évoquer au prime abord l’impératif d’investir dans la production des masques et plaider pour une généralisation de leur usage? Le port du masque s’est révélé efficace dans plusieurs pays surtout lorsqu’il est associé à un dépistage massif de populations cibles.

Ensuite, les ressources mobilisées gagneraient donc en grande partie à financer en urgence les Activités Génératrices de Revenus (AGR) et les PME/PMI dans des secteurs clés tels que ceux liés à la lutte anti corvid-19, l’agriculture, l’artisanat utile et les services ne nécessitant pas de grands attroupements. D’une part, il s’agit de mener des réflexions prospectives pour les court et moyen termes relativement aux secteurs, filières et métiers prioritaires dans le contexte épidémie du coronavirus en associant les acteurs concernés et les bénéficiaires potentiels. Ensuite mettre en place un mécanisme spécial de refinancement des Institutions de Microfinance (IMF) et des Systèmes Financiers Décentralisés (SFD), à jour jusqu’en décembre 2019 au moins et ayant respecté les normes prudentielles au mieux. Puis s’inspirer de l’organisation déjà existante sur le modèle de l’inclusion financière dans plusieurs pays africains en ciblant dans un premier temps les ménages les plus vulnérables. L’un des outils est le mécanisme des transferts monétaires mais qui ne doit absolument pas servir exclusivement à la consommation des ménages conne c’est le cas généralement mais aussi et surtout au financement encadré des AGR en lien avec les IMF et SFD refinancés. Dans ce contexte de crise à multi facettes, devrait prendre corps une économie solidaire sous une forme revisitée. Il serait donc indiqué qu’une part non négligeable de ces transferts soit affectée au financement des AGR et PME/PMI et une part inférieure à la consommation finale car cette dernière est un acte au bénéfice éphémère.

D’autre part, toujours au moyen de la microfinance, il y a lieu de proposer une reconversion de certains clients/bénéficiaires des services financiers et non financiers des SFD dans de nouvelles activités conjoncturelles utiles pour la période actuelle dès lors que la crise affaiblit drastiquement l’utilité et surtout la rentabilité de certains métiers. De nouveaux modes de consommation naissent du fait des nouvelles mœurs imposées par la lutte contre la pandémie. Et ceci tout en respectant les gestes barrières car dans les pays au Sud du Sahara, un confinement général n’est pas encore décidé. Nous ne sommes au mieux qu’au stade de cordon sanitaire autour de certaines villes et agglomérations « atteintes ». Quand Macky Sall déclare « Je tiens, en particulier, à l’approvisionnement régulier du pays en (…) denrées de première nécessité. Le gouvernement mettra en œuvre des mesures de lutte contre toute hausse indue des prix », c’est une opportunité sans pareille pour l’agriculture, l’élevage, la petite transformation (en l’absence de grandes industries), la logistique, certains métiers utilitaires, etc. D’autant d’ailleurs que pas loin, au Togo comme en Côte d’Ivoire, des mesures de maîtrise de l’inflation des prix des produits de grande nécessité sont aussi engagées. Toutefois, il faudra vite aller plus loin en agissant sur la production, car bientôt c’est la pénurie des denrées – causée par la psychose généralisée, les mesures de distanciation sociale, de confinement et de cordon sanitaire – qui imposera sa loi sur les prix. Agir vite et autrement sur les chaînes de valeur agricole est l’autre urgence pour juguler la crise humanitaire latente et maintenir des emplois, voire induire des reconversions conjoncturelles utiles . Définir les filières nécessaires, identifier leurs chaînes de valeur multi métiers, calibrer les subventions appropriées en lien avec les organismes financiers qui auront également besoin d’accompagnements spéciaux à cet effet pour répondre aux besoins de « facilité crédit », de garantie et de diverses mesures incitatives pouvant encourager les producteurs et entrepreneurs tout le long des chaînes de valeur dans une approche d’éclatement des risques.

En clair, insérer dans les mécanismes de solidarité nationale, l’utilisation des canaux de la microfinance dans une approche systémique de filets sociaux qui ne généralise pas l’assistanat. Plutôt miser sur le social productif à l’ère de la pandémie pour en somme, mitiger les effets dévastateurs de son corollaire de conséquences économiques afin que la crise sanitaire n’engendre pas une crise humanitaire. L’idée ici est de promouvoir une Afrique optimiste de responsabilité et non d’insouciance et de poubelle. J’ose croire que l’Afrique vaincra la guerre sanitaire et économique née de l’avènement du coronavirus à l’heure où le modèle économique et social occidental est en questionnement. C’est bien possible. Le continent a une occasion en or pour redéfinir certaines règles du jeu et promouvoir les « home grown solutions » qui sont des réponses endogènes pour peu qu’il réussira à se débarrasser des nombreux scenarii cataclysmiques agités çà et là « Il est l’heure de tourner la page, en changeant de logique. Le temps des discours est révolu », disait fort justement l’économiste africain Carlos Lopez le 31 mars 2020.

Reckya Madougou

Riposte contre le Covid-19 : Klassou donne le ton aux activités de la CNGR Covid-19

La Coordination nationale de gestion de la riposte au Covid- 19 (CNGR Covid- 19) est enfin fonctionnelle. Créé il y a quelques jours par le chef de l’Etat, c’est le Premier ministre  Komi Selom Klassou qui a donné le ton aux activité de l’équipe, ce mercredi à la Primature.

Le CNGR comprend actuellement vingt-huit (28) membres et a pour mission d’assurer l’application des mesures prises par le gouvernement.

 

Les missions du CNGR

-Assurer la coordination interministérielle de la mise en œuvre des décisions gouvernementales,

-Centraliser et analyser toutes les informations en relation avec la pandémie,

Concevoir des scénarios d’anticipation et de riposte,

Préparer et mettre en exécution les décisions du Gouvernement relatives à la crise et enfin,

Assurer la planification, la programmation, le suivi-évaluation des interventions de la riposte.

Covid-19: Au Togo, 7 respirateurs viennent renforcer le dispositif de riposte

Les respirateurs sont enfin là. Ces machines dont la commande a été passée il y a quelques jours sont désormais disponible et vont aider le Togo à mieux prendre en charge les cas compliqués de Covid-19.

Sept respirateurs sont en cours d’installation, a indiqué le Prof Séraphin Adjoh, pneumologue, et membre de l’équipe responsable du CHR de Lomé, établissement dédié au covid. Ces respirateurs doivent servir aux patients atteints du syndrome de détresse respiratoire aiguë (SDRA).

Dans le cas du Covid-19, les études ont montré que les symptômes décrits évoquent principalement une infection respiratoire fébrile qui guérit avec du repos. Mais certains patients, notamment des personnes fragiles, peuvent être amenés à être pris en charge dans une unité de réanimation en raison de complications d’ordre respiratoire. Au total, 250 respirateurs ont été commandés.

Sur les 70 malades officiellement recensés, 1/3 présentent des syndromes légers ou inexistants, a précisé le Pro Adjoh. En fonction de l’évolution de la pandémie, l’aménagement d’un hôpital dans l’enceinte du CETEF (Centre des expositions de Lomé) est envisagé. Il pourrait accueillir jusqu’à 500 malades.

Covid-19/ Olivier Adja « chercheurs et ingénieurs togolais, la nation a urgemment besoin de vous»

Le directeur générale de l’agence de presse afreepress.info , Olivier Adja, vient d’écrire une lettre aux chercheurs et aux ingénieurs togolais. Dans cette lettre, le journaliste fait appelle au génie des chercheurs et ingénieurs qui sont curieusement restés silencieux  face à la propagation sans cesse croissante de la pandémie du Covid-19 au Togo.

 

L’intégralité de la lettre

Togolais viens, bâtissons la Cité. C’est l’appel patriotique que nous lance notre hymne qui invite chaque fille et chaque fils de notre pays à apporter sa pierre, quelle que soit sa taille, à l’édification de notre nation, pour en faire l’or de l’humanité. Une nation que nous voulons prospère et riche par les apports de nous tous.
Oui, chers chercheurs et ingénieurs togolais, la nation a urgemment besoin de vous en ces temps difficiles.
Votre silence et apathie face à cette pandémie nous déconcertent et sont de nature à enlever le mythe et la considération que nous citoyens lambda, avions pour vous.

N’est-il pas une évidence qui ne relève pas du hasard que dans le mot « ingénieur », il y a le nom génie ? Oui nous croyons qu’il y a du génie en vous. Un génie que visiblement vous n’assumez pas et que vous refusez de mettre au service de la cause nationale.
Notre pays, pour ne pas dire le continent africain, est confronté à un grand défi : celui de trouver des solutions androgènes pour venir à bout du Covid-19. Le mal étant planétaire, peu de nations développées ont envie de consacrer leurs ressources et génies pour nous venir en aide.

Il faut les comprendre, elles ont leur propre crise sanitaire à gérer. Même avec de l’argent dans la main, nos pays éprouvent toutes les peines du monde à se procurer en matériel médical pour lutter contre ce virus vicieux et pernicieux qui met à mal les efforts de développement de nos nations.

Et c’est dans ces moments de grandes épreuves que doit se manifester votre génie pour changer le cours des événements et prouver à la face du monde entier, que les pays africains n’ont pas investi dans la formation de leurs ingénieurs et chercheurs pour rien. Que nos pays regorgent aussi de talents et de génies. Que nos universités, écoles et instituts ne forment pas que des bureaucrates aux diplômes ronflants dont l’efficacité se révèle malheureusement difficile à prouver.

Que pouvez-vous faire pour aider le pays à résoudre la question des respirateurs? Cela doit être par exemple votre actuelle occupation et préoccupation.
En Italie, de jeunes médecins ont pu apporter une réponse urgente à la pénurie de respirateurs au pic de la pandémie en transformant des casques de Decathlon en matériel médical pour le plus grand bonheur de plusieurs patients qui étaient condamnés à mourir sans cela.

Chers chercheurs et ingénieurs, je vous écris pour vous dire que nous croyons encore en vous, en votre génie. C’est en prévision à ces moments de crise et d’incertitude, que le pays n’a pas hésité à investir des millions de FCFA en vous.
Mesdames et Messieurs chers chercheurs, permettez-moi de vous confier un secret. Votre réputation est engagée avec cette pandémie de Coronavirus. Ne rien faire, ne rien proposer pour aider, enlèvera tout sérieux et crédit à vos titres et diplômes. Ils ne vaudront même plus un clou rouillé après cette crise.

Pendant que sous d’autres cieux, des chercheurs se bougent le popotin pour aider leur pays à trouver une solution à la pandémie, vous autres, avez attendu les injures d’un doctorant vous qualifiant d’incompétents, pour prendre une initiative qui jusqu’ici, peine à accoucher, ne serait-ce que d’une souris.

Mais que faites-vous alors depuis ces années que vous aviez obtenu vos diplômes et travaillez ? Que cherchez- vous au juste? Qu’avez-vous trouvé jusque-là ? Et pourquoi les résultats de vos recherches peinent à transformer le quotidien de nos concitoyens ? Que proposez-vous pour que le pays soit encore obligé de faire appel à l’expertise européenne avec toute l’impertinence que cela comporte de la part de quelques-uns de leurs médecins racistes à souhait?

Attention, je ne dis pas que grâce à vous, nous pouvons vivre en vase clos, en autarcie. Mais apportons à l’humanité et enrichissons le monde des fruits de notre labeur. C’est ce que je souhaite
C’est le moment chers ingénieurs et chercheurs, de nous prouver votre valeur. La nation a besoin de vous.

J’ai parlé.

Lomé, le 7 avril 2020
Le citoyen Olivier Adja

CORONAVIRUS: L’Ambassade des USA montre comment faire un masque (vidéo)

Dans une vidéo qu’il vient de mettre en ligne, l’ambassade des USA à Lomé montre comment faire un maque sois-même à la maison. Très facile.

Voici  la vidéo. 

 

Covid- 19: Le Togo a l’un des meilleurs taux de guérison en Afrique (statistiques)

Le Togo fait partie des pays les moins touchés par la pandémie du coronavirus, mais le pays fait également partie de ceux qui ont enregistré les meilleurs taux de guérison En Afrique.

Selon les nombres de guérisons enregistrées pays les pays africains le dimanche 5 avril, le Togo est le cinquième pays où les personnes atteintes du coronavirus guérissent beaucoup plus en Afrique.   Avec un taux de guérison de 27,78%, le pays est devancé par la Mauritanie (33%), la République centrafricaine (37%), la Gambie (50%) et le Sénégal (28,71%).

Résultats plutôt encourageants
Le Burkina Faso, qui teste actuellement deux protocoles thérapeutiques pour soigner les patients, semble avoir des résultats plutôt encourageants. Après plusieurs décès en quelques jours, désormais c’est le nombre de guérisons qui attire l’attention. En effet, le pays compte ce jeudi 2 avril, un cumul de 46 guérisons, sur un total de 282 cas confirmés, soit un taux de guérisons de 16,3% à ce stade de la pandémie, ce qui est un niveau plutôt acceptable.

450 guérisons pour quelque 6 510 cas
Actuellement sur le continent, on compte un total de 450 guérisons pour quelque 6510 cas, soit une moyenne de 6,91% seulement. En termes de taux de guérison, c’est sans doute le Sénégal qui affiche le meilleur taux parmi les pays les plus touchés du continent. Pour 195 cas confirmés, les différents hôpitaux les ayant pris en charge ont enregistré au total de 56 rémissions, soit un taux de guérison à ce niveau de l’épidémie.

Covid-19 : Le geste noble de L’université de Lomé à l’endroit de ses étudiants

L’Université de Lomé veut jouer le rôle qui est le sien par ces moments où les autorités ont besoin de l’éclairage du temple du savoir pour lutter contre le coronavirus. En plus de mobiliser ses chercheurs, l’UL vient en soutien aux étudiants restés en cité universitaire. Une assistance temporaire, mais nécessaire pour la survie de ces derniers.

Après la fermeture de l’Université de Lomé, certains étudiants ont été exceptionnellement autorisés, eu égard à leur situation de vulnérabilité et, au nom de la solidarité humaine, à rester en cité U, à condition d’observer les mesures-barrières et d’être soumis au principe de confinement total. Il s’agit de 60 étudiants togolais et 85 étudiants étrangers provenant du Bénin, du Burkina Faso, du Burundi, du Cameroun, de la Côte d’Ivoire, du Ghana, de la Guinée, de la Guinée Équatoriale, du Mali, du Niger, du Nigéria et du Sénégal.

Pour accompagner ces étudiants en situation de confinement, l’Université de Lomé a décidé de :

  • leur offrir deux repas par jour au restaurant universitaire Richman Logos jusqu’au 2 avril 2020 ;
  • leur distribuer des vivres acquis auprès de l’Agence nationale de la sécurité alimentaire du Togo (ANSAT) ;
  • mobiliser à leur profit, certains produits du Centre d’excellence régional sur les sciences aviaires (CERSA) de l’Université de Lomé ;
  • mettre à leur disposition le Centre médico-social (CMS) du Centre des œuvres universitaires de Lomé (COUL) ;
  • instituer à leur profit, une permanence opérationnelle des agents de sécurité ;
  • mettre en place, avec l’appui du CERSA, un dispositif de lavage de mains.
  • Cette chaîne d’humanité et de solidarité doit être maintenue et entretenue.