Modernisation de la Cour constitutionnelle : Fabre renvoie Assouma aux propositions de la CEDEAO

En réponse à une lettre que lui a envoyée le président de la Cour constitutionnelle, le président de l’Alliance nationale pour le Changement, Jean-Pierre Fabre n’est pas passé par quatre chemins pour renvoyer le président de la Cour Aboudou Assouma aux propositions formulées l’années dernière par l’expert constitutionnaliste désigné par la CEDEAO dans le cadre de la facilitation de la crise connue par le Togo entre 2017 et 2018. Lire la réponse  envoyée par l’ex chef de file de l’opposition.

 

« Monsieur le Président,
Nous accusons réception de votre lettre sus-référencée, ensemble avec le questionnaire écrit de la mission d’élaboration du plan stratégique de renforcement et de modernisation de la Cour Constitutionnelle du TOGO.

A dire vrai, l’élaboration, à cette période critique de l’histoire de notre pays, d’un plan stratégique adossé à un plan d’action quinquennal, ne nous semble pas opportune pour les raisons suivantes :

L’une des revendications de notre parti, l’Alliance Nationale pour le Changement (ANC) et de la C14 au cours du dialogue organisé par la CEDEAO, est la recomposition de la Cour Constitutionnelle pour la rendre plus indépendante et efficace.

Nous rappelons que l’expert constitutionaliste désigné par la CEDEAO a formulé des propositions pertinentes pour la recomposition de la Cour Constitutionnelle. Ces propositions ont été, d’ailleurs, entérinées par l’Assemblée Nationale par le vote de la Loi modificative de la Constitution N°2019-003 du 15 Mai 2019.

Pour notre parti, il serait plus pertinent d’attendre que la Cour Constitutionnelle soit composée conformément à l’article 100 nouveau de la Constitution avant que force et vigueur ne soit donnée à cette nouvelle composition, pour l’accomplissement des missions dévolues à la Cour Constitutionnelle par la Constitution.

En lieu et place d’un plan stratégique de renforcement et de modernisation de la Cour Constitutionnelle, nous attendons que, de façon diligente, le Président de l’institution que vous représentez, œuvre pour une mise en place rapide de la nouvelle composition.

Nous vous prions d’agréer, Monsieur le Président, l’expression de notre considération distinguée.

Le Président National
Jean-Pierre FABRE »

Minusma : Un nouveau contingent togolais partis pour Bamako

Un nouveau contingent de soldats togolais s’est envolé  hier jeudi à destination de Bamako, dans le cadre de la mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali (Minusma).

 

Le contingent est composé de policiers, de gendarmes, de soldats, de médecins et d’infirmiers. Ces derniers avant de partir ont suivi des entraînements au  Centre d’entraînement aux opérations de maintien de la paix (CEOMP) à Lomé.

Il faut également noter que ce contingent qui vient de s’envoler, vient relayer un autre qui a regagné Lomé le mercredi, aux termes de sa mission.  Ils étaient au total 9 Casques bleus de la Minusma.  Ils sont rentrés au bercail après un an passé sur place.

A octobre 2019, la Minusma décompte 13 289 militaires, 1 920 policiers et 1 619 civils (781 nationaux – 838 internationaux) engagés dans le cadre de la mission. En termes de pertes en vies humaines due à des actes hostiles, la mission décompte à la date du 30 octobre 2019, 129 morts et 358 blessés graves.

Dangoté va ouvrir une cimenterie au Togo

Les ciments de marque Dangoté seront bientôt produits sur le territoire togolais et à partir du clinker togolais. Le président directeur général des industries Dangoté, le milliardaire nigérian Aliko Dangoté vient de signer un partenariat entre son group et l’Etat togolais, l’autorisant à installer une cimenterie au Togo.

 

Selon un communiqué que vient de publier  la direction de l’information et de la communication de la présidence de la République togolaise,  le magnat nigérian du ciment a signé ce jour, deux accords de partenariat avec l’Etat togolais. L’un des accords porte sur l’ouverture d’une usine de production de ciment par les industries Dangoté au Togo.

« Le premier accord porte sur la valorisation et la transformation du phosphate togolais en engrais phosphatés à destination de la région ouest africaine. Le coût de ce projet de développement minier qui débute avant la fin de l’année 2019 est estimé à hauteur de deux milliards de dollars. Le second accord est relatif à l’implantation d’une nouvelle cimenterie dans notre pays, à partir du clinker togolais et nigérian. Cette usine d’une capacité annuelle de 1.5 millions de tonnes de ciments permettra au gouvernement togolais de répondre aussi bien à la demande locale qu’à celle des pays limitrophes », lit-on dans le communiqué.

Le communiqué précise par ailleurs, que les travaux de construction de cette firme industrielle démarrent au 1er trimestre 2020 et sa mise en service interviendra avant la fin de l’année prochaine.

Du matériel de laboratoire pour l’Itra

Le ministère togolais du développement à la base, de l’artisanat et de la jeunesse, à travers l’un de ses projets, le  Projet d’appui à l’employabilité et à l’insertion des jeunes dans les secteurs porteurs (Paiej-Sp)  a procédé  ce jeudi à la remise d’un lot d’équipement à l’Institut togolais de recherche agronomique (Itra).

Les matériels remis à l’Itra sont composés de 2 agitateurs numériques à plaque chauffante avec plateaux en céramique, de 6 kits Extracteurs de Soxhlet et 24 flacons Volumétriques en Pyrex 50 ml Classe A.

Ce lot d’équipement vient renforcer  l’Itra  dans sa mission qui est d’assurer la sécurité alimentaire durable aux populations rurales par l’accroissement des revenus et l’amélioration de la productivité agricole. Grâce à ces équipements reçus, l’Itra offrira une réduction de 50% sur les frais d’analyse réglementaires du laboratoire aux bénéficiaires du Paiej-Sp dans le but d’améliorer la compétitivité des chaînes de valeurs promues par les entreprises partenaires du projet suer les marchés togolais, sous régional et international à travers des produits de qualité garantissant une sécurité alimentaire et nutritionnelle.

Emmanuel Gnagnon n’est plus membre des FDR

Dr Jean Emmanuel Gnagnon n’est plus depuis hier, membre des Forces démocratiques pour la République (FDR), le parti de Me Dodji Apevon créé seulement il y a quelques années. L’un des membres fondateurs de ce parti, Dr Gnagnon qui est le secrétaire chargé à la communication de ce jeune parti dit avoir pris sa liberté.

L’annonce a été faite hier sur sa page facebook. Dans son post, Jean Emmanuel Gnagnon dit avoir pris sa liberté vis-à-vis de « tout carcan politique » afin de répondre à un appel citoyen et à un « devoir de génération ».

« Je garde ma part d’héritage de l’idéologie politique humaniste, fédératrice et progressiste des FDR, des valeurs d’amour, de liberté, de travail et de justice de ses militants », écrit-il.

Pour le moment, Gnagnon n’a donné aucune information sur ses projets.

TogoCom vendu à des investisseurs étrangers

TogoCom, société d’Etat, opérateur de téléphonie mobile, passe sous le contrôle du Consortium Agou Holding, regroupant Axian et Emerging Capital Partners (ECP). Ils détiennent à eux seul, 51% du capital de TogoCom.

 

En cédant plus de la moitié des actions de ce holding né de la fusion de Togo Cellulaire et Togo Telecom, le gouvernement vient ainsi concrétiser sa volonté de privatiser cet établissement public.
« Cette opération vient conclure un processus de privatisation annoncé en 2018 lors de la présentation de la feuille de route du Gouvernement sur le numérique », indique le ministère de l’Économie numérique, des poste et des innovations technologiques.

Dans leur plan stratégique, Axian et Emerging Capital Partners envisagent investir près de 245 millions d’euro (160 milliards FCFA) durant sept (7) ans dans plusieurs secteurs. Notamment dans le déploiement de la fibre optique, la digitalisation du Togo, etc.
Présent dans l’Océan Indien, Axian est un groupe malgache dirigé par la famille Hiridjee. Alors que Emerging Capital Partners est un acteur international important, dit-on. Une à une, le Togo qui ploie sous le poids d’une dette massive, liquide ses sociétés aux étrangers.

Source : www.icilome.com

Nunya-Lab, l’incubateur de startups de l’Etat togolais lancé

Au  Togo, le gouvernement a mis en place un incubateur de start-up.  Nunya-Lab (le nom  de l’incubateur) lancée hier par la directrice de cabinet de la présidence de la République et ministre du Développement à la base, Mme Victoire Tomegah Dogbé, est un projet du Fonds d’appui aux initiatives économiques des jeunes (Faiej).

 

Nunya -Lab est un centre destiné aux jeunes entrepreneurs ou porteurs de projets afin de les doter des compétences nécessaires à la création et à la gestion d’entreprises et à leur fournir des conseils en orientation professionnelle.

L’incubateur Nunya-Lab est composé de bureaux, d’une grande salle de conférence modulable,  d’une salle informatique équipée d’ordinateurs et dotés de connexion internet.

Mis sur pieds par le ministère en charge de la jeunesse à travers le Faiej, Nunya-Lab est  inspiré du modèle rwandais dénommé K-Lab et a été réalisé grâce à l’appui financier du Pnud.

Une marque de vêtements de luxe inspirés de ses racines togolaise

A Montpellier où elle vit depuis plusieurs années, Danielle Engel, une créatrice  d’origine  togolaise fait parler sa créativité. Sa nouvelle marque de vêtement qu’elle vient de lancer se démarque par une alliance des couleurs, des compositions et des styles dont elle seule a le secret. Un style, une créativité surement inspirés de ses origines togolaises.

 

Car   entre Danielle et les tissus, c’est une longue histoire d’amour dont les débuts remontent à son enfance au Togo. D’après le site français midilibre.fr, Danielle   a d’abord appris à filer le coton avec sa mère, puis a appris à coudre des vêtements auprès de sa sœur.  « C’est avec ma tante couturière que j’ai compris son métier. Je gardais mon neveu et en échange elle me faisait de magnifiques robes » a-t-elle raconté à nos confrères qui précisent  qu’elle a fait ses débuts dans le métier avec sa sœur, à vingt ans, avant de  s’envoler pour la capitale de la haute couture.

Le parcours de la jeune dame a été long. D’abord Elle intègre la Greta du design de la mode à Paris. « La jeune femme indépendante et audacieuse fait ensuite ses armes dans plusieurs grandes maisons de prêt à porter comme retoucheuse… elle rejoint l’École de la Chambre syndicale de la Couture à Paris en 2014. Une sorte d’aboutissement pour Danielle qui peut créer sa propre marque ».

Aujourd’hui, Danielle a sa propre marque de vêtements et une boutique ou sont exposés ses créations. Elle dispose même d’une vitrine en ligne.  Bientôt elle lance une nouvelle collection pour le printemps 2020.  Une réussite dont  plusieurs de ses compatriotes peuvent s’inspirer.

Au Togo, l’autorité aux petits soins du secteur privé

Le gouvernement togolais a ouvert ce lundi la « semaine du secteur privé », une initiative qui s’inscrit dans la vision de l’Etat d’être à l’écoute des entrepreneurs qui opèrent sur le marché togolais.

C’est le  Premier ministre  Komi Sélom Klassou qui a ouvert ce lundi 04 novembre la toute première édition e la « Semaine du secteur privé ». Placée sous  le thème : « Secteur privé : moteur de croissance et de développement socioéconomique du Togo », cette rencontre vise à créer un cadre de dialogue et d’échanges  entre le gouvernement et le secteur privé dont les acteurs se sont mobilisés autour de cet évènement.

Selon le ministre togolais en charge du Commerce et du secteur privé,  Kodzo Adedzé, la Semaine du secteur privé va permettre d’explorer les voies et moyens pour permettre au secteur privé de continuer de jouer son rôle de partenaire privilégié du développement du pays. Le pays attend en effet, beaucoup de son secteur privé. C’est sur cette dernière que le gouvernement compte pour trouver les  65% des ressources nécessaires pour financer le Plan national de Développement du Togo. Un plan qui nécessitera en tout 4 622 milliards FCFA dont 3 000 milliards FCFA devrait venir du secteur privé.

Ali Tossa : « Le jury de Togo Top Impact aura un grand rôle à jouer »

Entre polémiques autour du processus de vote des personnes ayant le plus marqué le Togo cette année, et les préparatifs de la deuxième édition, l’évènement Togo Top Impact (TTI) fait son chemin. A  quelques semaines de la grande soirée au cours de laquelle les lauréats seront connus, le président du comité d’organisation de TTI, M. Ali Tossa explique à nos lecteurs  le concept TTI et le processus de vote.

 

Qu’est-ce que c’est que le Togo Top Impact ?  

Le Togo Top Impact (TTI) est concept qui célèbre les meilleurs acteurs togolais ayant non seulement contribué au rayonnement du tissu socio-économique national, mais surtout ayant œuvré au cours de l’année pour la promotion des valeurs éthiques et morales.

 

Quel est l’objectif visé par les promoteurs ?

Les organisateurs visent 5 objectifs essentiels à savoir:  célébrer les modèles de succès togolais et susciter la couche juvénile à mieux faire , encourager les Togolais à persévérer dans leur élan pour l’émergence ,  œuvrer pour la transmission des valeurs Éthiques et morales d’une génération à une autre, encourager le travail bien fait pour le développement social et économique du Togo , accompagner la dynamique positive de développement.

 

Quel est le thème de l’année ?

L’excellence et l’innovation au service du développement

 

Quelles sont les diverses catégories en compétition ?

Pour cette édition 2019 du Togo TTI, le comité d’organisation a retenu 10 catégories en compétition et ce, dans le but de refléter le large éventail des compétences employés et de mettre en évidence plusieurs domaines clés.

Nous avons :

– Catégorie Personnalité de l’année

– Catégorie Meilleure Femme Manager de l’année

– Catégorie Meilleur Jeune Leader de l’année

– Catégorie Meilleur Entrepreneur Rural de l’année

– Catégorie Meilleure Université Privée de l’année

– Meilleure organisation dans le social et l’humanitaire

 

Medias

 

– Catégorie Meilleur Média Télévision de l’année

– Catégorie Meilleur Média Radio de l’année

-Catégorie Meilleur Journal Écrit de l’année

-Catégorie Meilleur Journal en ligne de l’année.

 

Outre ces dix catégories, il y aura trois (03) prix de Reconnaissance spéciale qui seront décernés au cours de cette édition à savoir :

– Le prix d’Honneur

– Le prix de l’excellence et de l’innovation

– Le prix du jury.

 

Comment les nominés sont-ils sélectionnés et départagés ?

Le comité d’organisation suit les activités menées au cours de l’année et se base sur les actions positives menées par des Togolais dans le pays ou sur le plan international, mais qui a fait parler positivement du Togo. Cela dit, il y a un comité qui recueille toutes ces actions menées par des Togolais qui ont eu vraiment des impacts sur la société. Ce comité étudie ces actions, et après procède à des choix des nominés et soumet les listes de nominés au jury composé de 5 membres pour approbation.

 

Comment se déroulera le vote ?

Le vote se déroulera en 2 phases.  Une première phase, du 30 octobre au 8 Novembre 2019 et une 2ème,  11 au 22 Novembre 2019.

Pour participer au vote, le public aura deux canaux à savoir : un lien électronique et un numéro court qui seront communiqués dans les prochaines heures. Le coût du SMS est de 25 F. Le vote en ligne est unique et gratuit.

Pour la première phase, les votes du public comptent pour 100% du résultat final. Mais pour la deuxième phase, les résultats seront déterminés à 50% par le public et 50% par un jury composé de 5 professionnels.

 

Pour cette édition il n’y a plus de catégorie « Personnalité Politique de l’année ». Pourquoi ? Quelle est la particularité de l’édition 2019?

Étant donné que nous n’avons pas les outils nécessaires pour effectuer les sondages sur le terrain dans tout le pays, nous avons décidé de suspendre cette catégorie. La particularité, ce sont les innovations au niveau de l’organisation qui est plus  rigoureuse et professionnelle.

 

Que répondez-vous aux polémiques liée au processus du vote des nominés. Ne pensez-vous pas que les votes pas SMS risquent de pénaliser les vrais méritants ?

Pour le comité, tous les nominés au Togo Top Impact sont des méritants. Toutefois, nous sommes en train de réfléchir pour trouver après cette phase, la bonne formule afin les plus méritants l’emportent. Nous pensons que le jury de Togo Top Impact aura un grand rôle à jouer après cette phase.

Présidentielle 2020 au Togo : A vos marques, prêts, votez

On connait depuis quelques heures, la date de l’élection présidentielle de 2020. Selon un communiqué de la Cour constitutionnelle,   le scrutin  doit avoir lieu le 19 février 2020 au plus tôt et le 05 mars 2020 au plus tard.

 

Dans son  communiqué, la Cour constitutionnelle a rappelé aux autorités l’intervalle dans laquelle elles devraient organiser l’élection présidentielle de 2020. « Le mandat du président en exercice qui a débuté le 04 mai 2015, date de prestation de serment, prend fin le 03mai 2020. Par conséquent, le prochain scrutin doit être ouvert sur convocation du corps électoral au plus tôt le 19 février 2020 et au plus tard le 05 mars 2020 », peut-on lire dans le communiqué signé par le président de la Cour  Aboudou Assouma.

 

En réalité, beaucoup d’acteurs politiques savaient déjà  que cette élection se tiendra en février. C’est sans doute la raison pour laquelle, plusieurs candidatures sont déjà déclarées. Avec ce communiqué de la Cour constitutionnelle, les Togolais verront certainement d’autres acteurs politiques déclarer leurs candidatures dans les prochains jours.

Les plus attendues sont celles du Partis Union pour la République (Unir), de la Coalition des 14 partis de l’opposition et celle du Parti national panafricain (PNP).

Présidentielle 2020 : Ce message de la conférence des Evêques passé presque inaperçu

 

Comme en juin, lors des élections locales, le Conseil épiscopale Justice et paix (CEPJ-Togo) ne sera peut-être pas observateur de l’élection présidentielle de 2020, mais la conférence des Evêques du Togo ne compte pas en rester là. Malgré le refus du gouvernement de l’accréditer il y a quelques mois en tant qu’observateur, les évêques comptent bien peser de tout leur poids pour la  « transparence » et « le respect de la volonté des citoyens » du prochain scrutin.

 

Du 15 au 18 octobre dernier, la conférence des évêques du Togo (CET) a tenu une session ordinaire dans la ville de Dapaong, au nord du pays. Cette session, la 122ème qu’ont tenus ces derniers, s’est largement appesantie sur le prochain scrutin présidentiel qui doit se tenir entre février et mars 2019. Deux points principaux sont à retenir du message publié par la CET.

D’abord, les tensions qui se profilent à l’horizon, au fur et à mesure que s’approche la date fatidique  de l’élection présidentielles de 2020. Cette élection, à en croire les Evêques, n’est pas à l’abri des mouvements sociaux à l’instar de ceux qu’a connus le Togo il y a quelques années. C’est la raison pour laquelle, la CET a dans son message, « invité tous les acteurs de la prochaine élection présidentielle à conduire le processus  dans la paix, la transparence, la justice et le respect de la volonté des citoyens ».

L’autre point non moins important est relatif à l’engagement politique des chrétiens au Togo. La Conférence des Evêques a en effet déploré « la démission des chrétiens dans l’engagement politique de notre pays ». La CET semble bien connaître la cause de Cette démission. Cette dernière trouve son origine dans la « mauvaise compréhension du terme « politique ».

En ce qui concerne le scrutin présidentiel de 2020, tout porte à croire que les Evêques du Togo ne resteront pas passifs. Même si la CEPJ-Togo n’a pu être accrédité en Juin 2019 pour les locales, les Evêques pourront jouer un rôle déterminant dans l’observation du prochain scrutin. Rendez-vous dans quelques mois donc !

Climat des affaires : la Société financière internationale dispose désormais de bureaux à Lomé

L’institution que dirige Sérgio Pimenta la Société financière internationale (SFI), subdivision du Groupe de la Banque Mondiale en charge du secteur privé, a officiellement ouvert ses bureaux à Lomé  jeudi 31 octobre dernier.

L’implantation a été scellée par une signature d’accord de siège, entre Yark Demahane, ministre en charge de la sécurité et représentant le gouvernement et Sérgio Pimenta, vice-président de la SFI pour l’Afrique et le Moyen-Orient.

La cérémonie, à laquelle ont pris part plusieurs officiels, s’est déroulée sous l’autorité de Faure Gnassingbe, Président de la République, présent pour la circonstance.

Par cette implantation au Togo, il s’agit pour l’institution « d’avoir un dialogue beaucoup plus quotidien et soutenu, avec des entreprises, des partenaires de développement, et le gouvernement», vis à vis du soutien que peut apporter la SFI, a précisé à cet effet  Sérgio Pimenta.

Par ailleurs, le représentant n’a pas manqué de souligner que « le Togo est vraiment l’endroit où le secteur privé doit venir investir en Afrique », appréciant notamment les réformes et les progrès de Lomé en matière d’amélioration du climat des affaires.

De son côté, si le Président de la République a salué l’implantation de ce partenaire du Togo, nouvel interlocuteur du secteur privé, il a été également mis en exergue certains domaines dans lesquels l’assistance et l’expertise de l’institution serait aussi souhaitées. Notamment l’accès à l’eau potable pour les populations rurales, ou encore la digitalisation de l’économie, de sorte que la SFI puisse « travailler avec le gouvernement pour que nous puissions avoir une stratégie très claire ».

Source : RepubliqueTogolaise.com

 

Mort d’un casque bleu togolais en mission au Mali

Admis dans un hôpital au Sénégal après une grave blessure qu’il a eue après une attaque de Djihadiste au Mali, un élément des Forces armées togolaises en mission de maintien de la paix au Mali a finalement décédé le weekend dernier.

Le  soldat togolais était membre de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation au Mali (Minusma). Parti pour une noble mission ; il ne retrouvera plus la terre de ses alleux ; vivant.

Selon un communiqué des Nations unies, le soldat est décédé ce week-end dans un hôpital de Dakar. Il avait été grièvement blessé le 6 octobre dernier lors d’une attaque à Bandiagara (dans la région de Mopti) et transporté vers le Sénégal.

Dans leur communiqué, les Nations unies ont adressé  leurs sincères condoléances à la famille du soldat, au gouvernement et au peuple togolais.

Victoire Tomegah Dogbé:«le MIATO est un cadre de promotion et de valorisation de notre patrimoine culturel»

Le ministère du Développement à la base, de l’artisanat  de la jeunesse et de l’emploi des jeunes  lance ce vendredi, le tout premier marché international de l’artisanat au Togo (MIATO). Ce marché  qui tient vraiment à cœur aux artisans togolais  a été créé afin de donner une visibilité à leurs produits.  Le MIATO réponds à  plusieurs autres besoins. Mme Victoire Tomegah Dogbé ministre en charge du secteur de l’artisanat nous en dit davantage dans cette interview qu’elle a accordée au site officiel de la République togolaise.  

 

le Togo lance aujourd’hui son  tout premier marché international de l’artisanat. Quels objectifs vise cet événement ?  Quel en sera le moment fort?

Victoire Tomegah Dogbé  : Le MIATO vise à  promouvoir les produits ou services artisanaux à travers la mobilisation de milliers de visiteurs autour de ces derniers. Il s’agit de faire découvrir les talents et le potentiel des artisans togolais et de sensibiliser les jeunes sur les opportunités du secteur de l’artisanat avec à la clef la valorisation de certains métiers porteurs.

Plusieurs moments forts vont marquer cette première édition : les rencontres d’affaires entre les artisans africains et les acheteurs professionnels, les ateliers pratiques permettant aux visiteurs de découvrir le quotidien de certains artisans etc.

 

Si l’artisanat contribue à la réduction du déficit de la balance des paiements, c’est surtout parce qu’il est fortement alimenté par les arrivées de touristes internationaux. Le MIATO devrait accueillir des participants venant de plus de 26 pays, apprend-on. Comment utiliser l’attrait touristique actuel du Togo pour booster le secteur de l’artisanat ? Qu’avez-vous prévu à cet effet ?

Le MIATO est également un cadre de promotion et de valorisation de notre patrimoine culturel qui s’apprécie sur les empreintes laissées par nos valeureux artisans sur leurs différents produits d’art, de décoration et traditionnels. Ce sont bien là des éléments qui suscitent l’intérêt des touristes. Et tout le décor du MIATO a tenu compte de cet aspect de la chose, de sorte que notre savoir-faire ancestral soit représenté le mieux possible!

L’artisanat togolais, en général, a une bonne valeur marchande et notre mission est de contribuer à la rendre encore plus compétitive dans la sous-région. Nous voulons promouvoir la création de véritables entreprises artisanales, capables de renforcer le Togo comme destination touristique. De façon générale, le tourisme et l’artisanat se nourrissent l’un de l’autre.

 

Le gouvernement prévoit d’appuyer la création de 4 200 entreprises artisanales d’ici 2022. Comment le MIATO pourrait-il contribuer à la réalisation de cette ambition ?

En dehors de l’exposition vente des produits, le MIATO entend communiquer suffisamment sur les opportunités qu’offre le secteur de l’artisanat et qui permettent aux jeunes professionnels de mieux affiner leur choix et d’adopter des démarches gagnantes dans le sens de la création et gestion d’entreprises artisanales.

A ce titre,

des ateliers de formation seront organisés sur les meilleurs outils permettant de mieux vendre par exemple, ou comment protéger ses œuvres, comment réussir l’emballage des produits en termes de design, pour ne citer que ceux-là.

des panels et communications seront tenus pour permettre aux participants d’échanger avec des spécialistes du secteur sur les thématiques brulantes de l’heure qui auront pour but d’amener les artisans à créer, consolider et gérer des entreprises viables ;

des projecteurs seront braqués sur certains métiers porteurs du secteur pour susciter auprès de jeunes visiteurs l’envie d’embrasser l’apprentissage de métiers artisanaux, débouchant donc sur la création d’entreprises.

 

Les autorités ont récemment envoyé, pour une formation d’un mois en Chine, trois artisans sculpteurs. Cette initiative est-elle ponctuelle ou répond-elle à un programme qui devrait voir d’autres vagues d’artisans togolais se perfectionner chez le géant asiatique ?

Effectivement, l’ambition de promouvoir efficacement l’artisanat nous a amenés à nouer des partenariats diversifiés et très fructueux avec nos partenaires au développement dont la Chine.

Dans ce cadre, depuis 2011, plusieurs vagues  d’artisans ont fait le déplacement en Chine pour se perfectionner dans leurs métiers d’exercice afin qu’au retour, ils puissent valoriser les nouvelles compétences acquises au profit de leur secteur. Les principaux métiers concernés sont la couture, la broderie, la sculpture, etc.

C’est donc une initiative qui s’inscrit parfaitement dans un programme bilatéral durable de renforcement des capacités des artisans.

 

Pour un secteur où les acteurs disposent de très peu de garantie pour bénéficier des prêts bancaires, que prévoit votre département au-delà des mécanismes de financement communs comme le Faiej ou Ajsef, pour révéler le potentiel des artisans togolais ?

De façon succincte, nous sommes dans la dynamique de lancer un nouveau projet qui s’inspire des expériences des mécanismes que vous venez d’énumérer, pour offrir aux artisans des possibilités d’accès de manière innovante aux crédits rapides, adaptés et fiables en vue du financement de la création et de la consolidation de leurs initiatives entrepreneuriales. Encore un peu de patience et vous en serez tenus informés après réglage de quelques détails techniques.

 

 Quels sont aujourd’hui les vrais défis du secteur de l’artisanat ?

S’il faut les résumer en trois points :

le renforcement des capacités des artisans à travers des formations et sessions de perfectionnement, en vue d’élever le niveau de compétitivité de leurs produits/services ;

l’amélioration du cadre institutionnel des structures d’encadrement en vue d’offrir aux artisans des services de proximité répondant à leurs besoins ;

L’assainissement du cadre règlementaire de création des entreprises artisanales et l’octroi à ces dernières des mesures promotionnelles visant à les solidifier : les textes existent déjà, il suffira de créer les conditions de leur mise en application pratique.

Source: présidence de la République togolaise 

Attaques terroristes : Le Togo teste ses dispositifs de défense

Un exercice de simulation d’attaques terroristes a été organisé ce jeudi à Lomé. Cet exercice s’est déroulé au quartier administratif.

 

L’activité, avec la participation de plusieurs corps d’élite des Forces nationales de sécurité et de défense, s’inscrit dans l’agenda de formation continue aux interventions spécifiques spécialisées. Si elle se tient dans un contexte marqué par une recrudescence des attaques meurtrières dans la sous-région et particulièrement au Burkina Faso, pays frontalier du Togo, elle doit surtout permettre de réévaluer les capacités de réaction des forces de sécurité et de défense à toute éventuelle attaque terroriste sur le sol togolais.

 

L’opération consiste en une simulation de réplique à une attaque terroriste. Des militaires lourdement armés font ainsi usage de munitions blanches dans le cadre de cette opération.

 

L’exercice n’est pas le premier du genre, de nombreux autres similaires se sont tenus l’an dernier, notamment à l’Aéroport de Lomé et avec la Marine nationale.

Jean pierre Fabre : « Nous avons été désolés par l’attitude des chefs d’Etats de la CEDEAO »

L’ex chef de file de l’opposition togolaise n’a pas toujours digéré le contenu de la feuille de route qu’a imposé la CEDEAO pour sortir le Togo de la crise politique qu’il a connue entre  2017 et 2018. Dans un entretien qu’il a eu ce mercredi avec RFI, Jean pierre Fabre n’a pas caché sa désolation vis-à-vis de l’attitude des chefs d’Etats de l’institution sous régionale.

à écouter le maire de la commune de Golfe 4 à Lomé, les Chefs d’Etats de la CEDEAO n’ont pas été impartiaux dans la facilitation du dialogue inter-togolais. Jean pierre Fabre dit être déçu de leur attitude envers l’opposition togolaise, mais il n’exclut pare de faire encore une fois appelle à la Communauté des Etats d’Afrique de l’ouest pour que le jeu politique soit ouvert et pour qu’il y a est une transparence dans le scrutin présidentiel de 2020.

« Les institutions sous régionales et continentales sont là pour qu’on les saisisse. Et l’orque qu’un problème se pose, notre seule arme, c’est la saisine de ces institutions »,a déclaré le président de l’ANC au micros de Christophe Boibouvier.

Pour ce qui est des présidents Nana Akufo-Addo et d’Alpha Condé, les facilitateurs de la crise qu’a connue le Togo, Fabre déclare : « Leurs histoires personnelles nous emmenait à croire que ils s’allaient s’investir pour qu’on obtienne de meilleurs résultats. Mais nous n’avons pas compris que cette mission de la CEDEAO se soit terminée en queue de poisson et que depuis on ait plus aucune nouvelle de ces chefs d’Etat ».

Togo : le Manganèse bientôt exploité à grande échelle

Le Togo a découvert il y a quelques années du manganèse dans son sous-sol et  envisage l’exploiter à grande échelle. La société générale des mines (SGM) qui a fait des recherches dont les résultats ont été  concluants à Nayéga, une localité située dans le nord du pays a reçu hier en Conseil des ministres le quitus du gouvernement pour produire le minerai à grande échelle.

Recherches dans la localité de Nayéga

C’est le premier projet de décret adopté par le Conseil des ministres qui a traité le dossier relatif au gisement de manganèse de Nayéga.

« A la suite des résultats concluants des recherches de gisements du manganèse à Nayéga dans la préfecture de Kpendjal-Ouest, région des savanes, la Société générale des mines (SGM) a introduit une demande de permis d’exploitation à grande échelle de ce minerai. Les réserves de manganèse découvertes sont évaluées à près de 8 500 000 tonnes et la durée de vie de la mine sur les réserves prouvées actuelles est de onze (11) ans », informe le communiqué du Conseil des ministres qui précise par ailleurs que le décret qui a été pris autorise donc la SGM à exploiter ce minerai.

«L’exploitation de ce minerai contribuera à l’atteinte des objectifs de l’axe 3 du PND avec la réalisation des projets de développement communautaire et la création des emplois directs et indirects qui auront indubitablement une incidence positive sur le plan social et sur l’économie de la zone d’exploitation de ce minerai. Elle participera également à la réalisation des objectifs de l’axe 2 du Plan national de développement (PND) qui vise à développer des pôles de transformation agricole manufacturiers et d’industries extractives », a ajouté le Conseil par ailleurs.

 

 

Présidentielle 2020 : l’ANC à la recherche de son candidat ?

L’Alliance nationale pour le Changement (ANC) est en congrès à partir de ce vendredi jusqu’à demain samedi. Ce congrès auquel prennent part plusieurs représentants de partis politiques de l’opposition, permettra surement  au parti de choisir son candidat pour l’élection présidentielle  que le Togo s’apprête à organiser en 2020.

Plusieurs partis politiques de l’opposition se sont faits représentés à ce congrès de deux jours qui se tient actuellement  dans l’enceinte de l’Eglise Evangélique Presbytérienne de Nyékonakpoé à Lomé.

L’on note en effet, la présence de la Coordinatrice de la Coalition des 14 partis de l’opposition et présidente de la CDPA, Mme Kafui Adjamagbo-Johnson, du président du Parti des Togolais, Nathaniel Olympio et du président de l’Union des démocrates socialistes du Togo (UDS-Togo), Antoine Folly. Les acteurs de la société civile sont également de la partie.

Pour ce qui est du choix du candidat qui devra défendre les couleurs de l’ANC à la  prochaine élection présidentielle, il n’y aura pas vraiment de surprises. A en croire plusieurs analystes, Jean Pierre Fabre devrait pouvoir passer facilement. S’il venait à être choisi  par son parti, il rejoindra alors Gamessu Kpodar, Gerry Taam du NET et Aubin Thon de Nouvelle Vision qui se sont déjà déclarés candidats.

Satchivi enfin libre

L’activiste et acteur de la société civile a été libéré ce mercredi 16 octobre 2019 par grâce présidentielle.

Satchivi est enfin libre. Le leader du mouvement en aucun cas vient d’être libéré. Les photos de sa libération ont fait le tour des réseaux sociaux.

Dans la foulée, un communiqué de la présidence de la République togolaise annonce la nouvelle. « Le Chef de l’Etat Son Excellence Monsieur Faure Essozimna Gnassingbé a accordé ce jour 16 Octobre 2019 la grâce présidentielle à M. Foly Satchivi conformément à l’article 73 de la constitution togolaise qui stipule « Le Président de la République exerce le droit de grâce après avis du Conseil supérieur de la magistrature. », lit-on dans ce communiqué qui précise plus loin que Foly Satchivi a vu sa peine être réduite à 28 mois d’emprisonnement dont 6 avec sursis lors d’un procès en appel tenu le 10 Octobre 2019.

Foly Satchivi a été arrêté le 22 août 2018. Il avait été jugé et condamné par le Tribunal de Première Instance de Lomé à 36 mois de prison dont 12 avec sursis.

Les cours débutent finalement le 18 novembre à l’Université de Lomé

Les étudiants devront encore attendre un peu. La rentrée universitaire ne tient plus comme prévue le 21 octobre prochain. C’est finalement le 18 novembre 2019, selon un communiqué de la présidence de l’Université de Lomé.

Dodzi Kokoroko, pdt de l’Université de Lomé

Selon une note publiée par le président de l’Université de Lomé qui ne donne aucune information sur les raisons qui motivent le report du début des cours, les inscriptions se poursuivent et prennent fin le vendredi 29 novembre 2019.

Une information qui passe mal au niveau des nouveaux bacheliers qui vont devoir attendre encore un peu pour commencer les cours. Pour ce qui est des raisons du report, plusieurs sources parlent de « raisons techniques ».

D’autres parlent  des travaux de  réhabilitation et de construction d’amphithéâtres, notamment l’amphi 1500 places.

Coopération : fin de la visite de Phil Bryant au Togo

Le gouverneur du Mississipi Phil Bryant, accompagné d’une délégation  de l’association américaine Prosper Africa au pays de Faure Gnassingbé a clôturé sa visite ce mercredi 14 août 2019.

A la tête d’une délégation américaine, Phil Bryant a poursuivi mardi 13 août dernier sa visite au Togo. Il s’est rendu sur les installations de l’IFAD. Un institut de formation en alternance pour le développement en aquaculture.

« Nous savons tous que l’agriculture et l’aquaculture sont des secteurs très importants pour le développement d’un pays. Nous sommes ici pour établir le lien entre le Togo et l’extérieur. Il s’agit pour nous de tout faire pour faire bénéficier des investissements directs étrangers », a déclaré Phil Bryant gouverneur du Mississipi.

Le gouverneur américain a également visité le port du Lomé, poumon économique du Togo, et la Foire commerciale Made in Togo.

Droits de l’Homme : les incohérences du ministre Christian Trimua sur la torture au Togo

Le passage du Togo devant le comité des Nations Unies contre la
torture a pris fin lundi. Aux commandes de la délégation togolaise, le ministre des Droits de l’Homme Christian Trimua.

Le Togo a présenté, devant le Comité des Nations-unies contre la torture, lors de sa 67ème Session ordinaire, la situation de la torture au pays de Faure Gnassingbé.

Cet exercice aux allures d’un bilan sommaire avant l’Examen périodique universel, a suscité beaucoup d’attentions du côté de Lomé, tant le tableau est moins reluisant. De cette audience tenue à Genève, l’on ne retiendra que le Commissaire du gouvernement, Christian Trumua a peiné pour convaincre son monde.

Le rapport de Christian Trimua levé le voile sur les conditions de détention au Togo, la lutte contre l’impunité ainsi que la problématique des garanties sur le plan légal. Une audience faite de questions – réponses et de débats sur les détails prêts du rapport tel que présenté par Lomé en confrontation avec les réalités du terrain.

Source: Togotribune

Prophétie : « Faure Gnassingbé quittera le pouvoir en 2020 » (pasteur King Yoshua Agboti)

Devant la presse locale le week-end dernier à Lomé, l’homme de Dieu le pasteur King Yoshua Agboti, dit avoir reçu un message de la part de Dieu lui confirmant que l’alternance serait une réalité en 2020 au Togo.

En effet, King Yoshua Agboti  dit avoir déjà assisté à une passation de pouvoir au Togo en 2020, dans le conseil de Dieu. L’alternance va se produire en 2020 à travers une intervention divine.

Dans son discours devant la presse, le pasteur King Yoshua Agboti a passé en revue la vie socio-politique du Togo depuis l’indépendance du pays jusqu’à aujourd’hui. Selon lui, le Togo est sous l’emprise des forces obscures. Le salut du Togo ne proviendra des politiques, encore moins des manifestations de rue. Seule la providence pourrait l’en délivrer.

« Le Togo est face à une mère rouge. Et c’est seulement l’intervention divine qui peut le délivrer. Si la main de l’homme pouvait sauver le Togo, depuis 1990, vous devez déjà le savoir », a dit l’homme de Dieu.

Selon King Yoshua Agboti, Dieu est en travail pour accoucher un Togo nouveau. Un Togo sans corruption ni tribalisme à compter de 2020.

Pour l’heure, l’Homme de Dieu dit n’avoir aucune idée de cet « homme providentiel » ni de la date précise de ces évènements. Cependant, il reste persuadé que ce sera en 2020.

Source : www.icilome.com

 

Gestion de la diaspora: le pays de Faure Gnassingbé s’inspire de l’expérience malienne pour la mise en œuvre du HCTE

Après le lancement la semaine dernière, du Haut conseil des Togolais de l’extérieur (HCTE), le pays de Gnassingbé compte profiter de l’expérience du Mali dans la gestion de sa diaspora.

Une rencontre s’est tenue dans ce sens samedi à Lomé entre le ministre en charge des Togolais de l’extérieur, Robert Dussey et Habib Sylla, Président du Haut Conseil des Maliens de l’Extérieur. Ce dernier était à la tête d’une délégation en séjour dans la capitale togolaise dans le cadre de l’installation du point focal du Togo.

Les échanges ont permis au chef de la diplomatie de s’imprégner de la politique du Mali à l’endroit de sa diaspora. « Cette expérience va nous permettre, nous qui sommes en phase d’expérimentation, de mettre en place un conseil qui soit à l’exemple de l’excellent réalisé par le Mali », a indiqué Robert Dussey. Et d’ajouter : « l’exemple du Mali nous encourage à persévérer ».

Pour rappel, le HCTE lancé début juillet, a entamé depuis le 15 dernier la phase d’enregistrement des candidatures pour le poste de délégué-pays. 77 places sont à pourvoir.

Source : RepubliqueTogolaise.com

Lutte contre la torture : le rapport du Togo au menu des échanges à Genève

Le Ministre des Droits de l’Homme et des relations avec les institutions de la République, M. Christian Trimua présente ce vendredi 26 juillet 2019 à Genève, le 3ème rapport périodique du Togo en matière de lutte contre la torture.

Il sera question de prouver au comité des Nations Unies pour les Droits de l’Homme, les efforts du Togo et les avancées enregistrées pour l’application de la convention contre la torture.

La rencontre s’inscrit dans le cadre de la 67ème session du comité contre la torture. Cette présentation sera suivie des questions des membres du HCDH.

Source : l-frii.com

Urgent : choléra au Bénin, le ministère togolais de la Santé se prépare pour une riposte efficace

Le professeur Moustafa Mijiyawa ministre de la santé publique, appelle à la vigilance des directeurs de structures sanitaires du Togo, suite à une épidémie de choléra déclarée au Bénin, pays frontalier du Togo.

Toutefois, le ministère dit prendre des dispositions pour une riposte efficace et accrue. La population quant à elle, est exhortée à adopter des comportements sains.

« Le secrétaire général du Ministère de la Santé et de l’Hygiène Publique du Togo, invite les directeurs régionaux, préfectoraux de santé et d’hôpitaux, à une vigilance plus accrue et à des activités de préparation pour une réponse rapide et adéquate », renseigne la correspondance adressée par le ministère.

Source : http://www.africatopforum.fr

Coopération : un émissaire d’Alpha Condé chez Faure Gnassingbé

Le chef de l’État Faure Gnassingbé a reçu dimanche Tibou Kamara, le conseiller personnel du président guinéen Alpha Condé au palais présidentiel de Lomé.

Les échanges entre deux hommes ont porté sur la coopération bilatérale et sur les questions régionales relatives à la sécurité, indique une source proche de la présidence.

Dans le  cadre de la CEDEAO et au niveau bilatéral  «  le Togo et la Guinée,  entretiennent des relations d’amitié et de confiance », a indiqué le conseiller personnel du président Condé à l’issue de l’entretien avec le président togolais.

Rappelons tout de même que, le président Alpha Condé avait été l’un des facilitateurs mandaté par la CEDEAO pour tenter de trouver une issue à la crise politique qui avait secoué le pays de  Faure Gnassingbé en 2017 et 2018.

Municipales : « une occasion de prendre le pouvoir à la base » (JP. Fabre)

Les élections municipales sont une formidable occasion pour la population de prendre le pouvoir à la base afin d’améliorer les conditions de vie.

Intervenant à la télévision dans le cadre de la campagne, Jean-Pierre Fabre, le président de l’ANC (opposition), a vanté les qualités de ses candidats ‘préparés depuis longtemps à la gestion du pouvoir local’.

L’occasion aussi d’évoquer la déconfiture de la C14. « Il était devenu clair que le regroupement se détournait de l’objectif de réformes politiques (…) L’alliance électorale était devenue le principal sujet de préoccupation au détriment de la mobilisation pour les reformes et la transparence électorale »  a-t-il  déclaré M.

Jean-Pierre Fabre est candidat dans la circonscription Golfe 4 à la tête d’une liste de 29 candidats.

Rappelons tout de même que, L’ANC a quitté la coalition C14 il y a plusieurs mois.

Togo : le taux de réussite de baccalauréat édition 2018-2019 est en régression

Les résultats du BAC 1 (toutes séries confondues) de cette année ont été proclamés la semaine dernière. Avec une baisse du taux de réussite.

Les candidats à l’examen de Probatoire connaissent depuis la semaine dernière leur sort. Si certains ont vu leurs efforts couronnés de succès, d’autres ont échoué espérant que leurs résultats seront positifs l’année prochaine.

Dans l’ensemble, le taux de réussite a connu une baisse. Dans l’enseignement général, le pourcentage des élèves qui passent en Terminales est de 63,59 contre 78,70 précédemment. Ce qui fait une baisse de 15,11%.

Au niveau de l’enseignement technique, il est de 63,52. Ici la baisse n’est pas significative pour ne pas dire qu’elle est légère. Au Total 54.900 apprenants ont passé cet examen.

L’année académique 2018-2019 s’est déroulée dans la quiétude. Le gouvernement et la Coordination des syndicats de l’éducation du Togo (CSET) sont parvenus à un accord qui a permis au corps enseignant de ne pas grever pendant les 9 mois.

Source : www.lomechrono.com