La lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme : le Togo mauvais élève que le Bénin

La lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme est un fait que les gouvernements des pays de la sous-région ne comptent pas négliger. Le Togo fait d’énormes efforts en ce qui concerne cette lutte avec les entités comme la Cellule nationale de traitement des informations financières du Togo (CENTIF Togo) en collaboration avec le Comité interministériel de suivi des activités de lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme. En décembre dernier, ces deux entités ont validé le Rapport général de l’Évaluation nationale sur les risques (ENR) liés à cette pratique.

Outre le rapport de l’ENR, qu’ils ont étudié et amendé, les participants vont également travailler à parfaire le plan d’actions mis en place, en vue de sa mise en œuvre effective. A cet effet, un projet de loi est dans les tuyaux, afin de conformer le pays aux standards internationaux.

Mais il reste beaucoup de chemin à parcourir comparé au voisin de l’Est, le Bénin. Pour faire un état des lieux de la lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme au Bénin aujourd’hui, on peut dire que globalement, le Bénin s’est résolument inscrit parmi les pays engagés à éradiquer toutes les infractions ou crimes sous-jacents qui génèrent des flux financiers illicites. Le dispositif de lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme se révèle un excellent outil de bonne gouvernance et de lutte contre toutes les infractions sous-jacentes, notamment la corruption et ses infractions connexes, la fraude fiscale ou douanière, la contrebande ou tout autre trafic illicite.

Le rapport d’activités au titre de 2018 du Groupe Intergouvernemental d’Action contre le Blanchiment d’Argent en Afrique de l’Ouest, le GIABA, a d’ailleurs identifié le Bénin comme le 2ème pays en matière de déclaration de soupçons sur les 17 pays qu’il compte. Par contre au niveau des assujettis non financiers, notamment, les notaires, les avocats, les experts comptables, les huissiers de justice, les casinos et jeux, les hôtels, …, etc., beaucoup de choses restent à faire.

Le Togo en pleine progression concernant les droits de l’homme selon Le département d’Etat américain

Le département d’Etat américain a rendu public le 11 Mars dernier par le département d’Etat américain sur les pratiques des Droits de l’Homme au Togo au cours de l’année 2019. Ce rapport de 23 pages relève des progrès réalisés par le gouvernement pour assurer la liberté aux populations togolaises.

Entre autres aspects affirmatifs, aucune disparition de personnes humaines, l’exercice paisible de la société civile à suivre de près les détenus sans les injonctions des autorités togolaise.

Le rapport fait état de la liberté d’expression où depuis quelques années les médias indépendants sont actifs et expriment une grande variété de points de vue. A noter, à cet effet, que l’accès à l’internet n’a été restreint ou perturbé, le contenu des médias en ligne n’a pas connu de censure.

En matière de la liberté d’expression, personne n’a été arrêtée pour ses opinions. La liberté de la presse est garantie par la loi et le Togo est l’un des rares pays à avoir opté pour la «dépénalisation » des délits de presse, notamment en ce qui concerne le délit de « diffamation », et le délit « d’offense » de personnalités publiques.

Par ailleurs, ni la liberté académique ni les événements n’ont connu de restriction au Togo sur la période sous revue.

Le Togo a fait des réformes relatives à la promotion de l’équité genre car il n’existe aucune restriction pour les femmes. Le nouveau code des personnes et de la famille rétablit l’égalité entre fille et garçon en matière de mariage, en fixant l’âge nuptial pour les deux sexes à 18 ans (art 43).

L’inclusion financière fait partie des avancées positives par exemple en matière de signature des contrats, d’ouverture des comptes bancaires ou de possession des biens. Les femmes togolaises ne subissent pas de discrimination économique dans le secteur formel dans l’accès à l’emploi, au crédit ou à la gestion des entreprises.

En ce qui concerne le droit des enfants, on note des efforts louables réalisés par le gouvernement. Il a été mis une ligne téléphonique pour signaler les cas de maltraitance d’enfants et de demander de l’aide, de fournir des informations sur les droits de l’enfant, les procédures légales. Avec son partenaire l’UNICEF, le gouvernement a pu former les enseignants aux droits des enfants et a inclus l’éducation aux droits de l’Homme dans les programmes des écoles élémentaires.

Si, néanmoins, ce rapport note des carences dans un certain nombre de domaines et critique l’attitude des forces de l’ordre dans la gestion des manifestations, il manque de relever que pendant la crise politique au Togo en août 2017, les manifestants surexcités ont dépouillé violemment les forces de l’ordre de trois armes après les avoir volontairement blessées, d’autres par contre ont arraché leurs armes et minutions et ensuite ils les ont égorgés.

Il est judicieux de rappeler qu’en novembre 2019, des violences armées ont été perpétrées à Lomé et à Sokodé par un groupe dénommé ‘Tigre Révolution’. Un gendarme est décédé des suites de ses blessures et des 4 armes AK47 ont été emportées.

Egalement, c’est à préciser qu’à travers les forces spéciales électorales mises en place par le gouvernement depuis les élections présidentielles de 2015, la police et la gendarmerie n’ont pas interféré dans le vote ou dans d’autres aspects du processus électoral.

Autre avancée, les autorités togolaises se sont engagées aussi dans la lutte contre la corruption en mettant une ligne directe (8277) pour les dénonciations d’abus.

Tout récemment en décembre 2019, l’Assemblée Nationale a adopté la loi fixant les conditions de déclaration des biens et avoirs des hautes personnalités, des hauts fonctionnaires et autres agents publics professionnellement exposés à des risques de corruption et d’infractions assimilées.

En tout cas, le gouvernement togolais reconnait humblement, que des insuffisances existent car aucune œuvre humaine n’est parfaite au monde, et des efforts continueront d’être fournis pour une amélioration des Droits de l’Homme au Togo.

 

Avec Horizon-news

Le Football togolais atteint par le Coronavirus

La propagation du Covid-19 dans le monde inquiète plus d’un et au Togo, la cellule de crise liée à ce virus a pris des mesures pour lutter contre l’arrivée et la propagation sur le sol togolais. Parmi ces mesures, se retrouve l’interdiction des rassemblements de plus 100 personnes. Ainsi, les championnats nationaux de football de première et deuxième division et toutes les autres compétitions de football sont suspendues jusqu’à nouvel ordre. Ainsi en a décidé mardi la Fédération togolaise de football (FTF).

« Suite aux mesures prises en conseil des ministres de ce lundi, notamment celle interdisant tout regroupement de plus de 100 personnes, le comité exécutif, après avis de son comité d’urgence, a décidé, à compter de ce jour jusqu’à nouvel ordre, de la suspension de toutes les compétitions nationales de football », lit-on dans la note de la FTF.

Les dirigeants de la FTF exhortent les acteurs du football national à s’associer aux efforts du gouvernement pour juguler la crise sanitaire du coronavirus, en respectant scrupuleusement les mesures et consignes.

Les autorités togolaises ont pris au total 8 mesures pour éviter la propagation du virus au Togo. Un numéro vert 111 est également activé pour communiquer les informations concernant le Coronavirus.

L’immunité d’Agbéyomé Kodjo « finalement » levée

Nous vous l’annoncions dans nos précédents articles que la levée d’immunité parlementaire de Kodjo Agbéyomé était en examen au parlement. Après les maintes reports, c’est finalement ce lundi 16 mars 2020 que l’Assemblée nationale togolaise est passée à l’acte lundi en levant l’immunité du député Agbéyomé Kodjo.

Le président du Mouvement patriotique pour la démocratie et le développement (MPDD) est accusé de coup d’Etat par le pouvoir et de troubles aggravés à l’ordre public pour s’être autoproclamé Président. 80 sur 90 députés ont voté pour la levée de l’immunité de leur collègue. Huit (8) députés se sont abstenus alors que 2 autres ont voté contre cette levée.

Le vote est intervenu après une suspension des travaux pour permettre à chaque groupe parlementaire de donner sa consigne de vote.

« Nous avons juste à répondre à la question, est-ce qu’il faut arriver à donner à la Justice et au collègue Agbéyomé Kodjo, la possibilité d’aller se défendre? La justice a souhaité que l’immunité soit levée pour que les poursuites soient engagées, le député aussi a besoin de cette levée pour se défendre face à la justice. Donc nous ne faisons que ce qui est requis par l’Assemblée Nationale en tant qu’institution au regard de la Constitution et de notre règlement intérieur pour permettre à la justice de faire son travail », a indiqué Yawa Tsegan, la présidente de l’Assemblée nationale.

L’instruction portant la levée de l’immunité du député entre en vigueur dès son adoption, selon le rapport final de la commission spéciale chargé du dossier.

Droits de l’enfant au Togo : il faut impliquer suffisamment les associations d’enfants et jeunes

C’est ce à quoi s’est attelée une rencontre organisée dans le cadre du projet de renforcement de la société civile pour la gouvernance des droits de l’enfant au Togo (CRG), démarré depuis le 1er juillet 2019 et mise en œuvre par Plan International Togo. Initiative de l’Association des enfants et jeunes du Togo pour les droits de l’enfant (AEJT-DE), l’atelier a été organisé vendredi 13 et samedi 14 mars 2020 à l’intention d’une vingtaine d’Organisation de la société civile adultes.

Le CRG se veut la contribution au renforcement des organisations de la société civile, y compris les organisations d’enfants et jeunes du Togo sur les questions de légitimité, de diversité et de redevabilité pour pouvoir mieux accompagner l’État en vue du respect des droits de l’enfant et l’égalité pour les filles.

La  rencontre initiée par l’AEJT-DE se situe dans ce sens. Elle visait à permettre aux OSC adultes de maitriser les techniques pour développer des relations de collaboration avec les enfants et jeunes.

« Nous attendons de cet atelier, une bonne collaboration avec les adultes, la création d’un espace d’échanges pour faciliter la communication et le dialogue entre les enfants et les adultes pour que le travail sur le terrain soit vraiment une synergie d’actions, et que les objectifs poursuivis soient atteints », explique Benjamin FAGBEDZI, chargé de projet à l’AEJT-DE, déplorant le manque de collaboration entre OSC adultes et celles des enfants dans le passé.

Par ailleurs, au-delà de permettre aux OSC adultes de développer de bonnes collaborations avec celles des enfants, il s’agit aussi d’impliquer ces derniers dans les processus de décision les concernant et d’arrêter de décider à leur place comme l’a malheureusement constaté le projet dénommé Child Right Monitoring (CRM 2015-2018), mis en œuvre avant le CRG.

« Dans l’élaboration du CRG, les questions de participation et d’implication des enfants et des jeunes ont été prises en compte. C’est pour cela que l’une des organisations de mise en œuvre est une association d’enfants et jeunes (AEJT-DE). Cette organisation d’enfants a le lead d’organiser les activités de renforcement des plateformes des groupes d’enfants et jeunes sur toutes les questions les concernant en matière de légitimité, de responsabilité et de gouvernance et de diversité etc », a expliqué Emilie SAMBOE, coordinatrice du CRG.

Financé par l’Agence suédoise de développement international (ASDI) à travers Plan international Suède, le CRG prévoit de toucher, d’ici 2024, 1200 enfants et jeunes âgés de 14 à 24 ans dont 60 % de filles. Il est mis en œuvre par 4 partenaires, notamment le Forum des organisations de défense des droits de l’enfant au Togo (FODDET), la Fédération des ONG du Togo (FONGTO), le Réseau de lutte contre la traite des enfants au Togo (RELUTET) et l’Association des enfants et jeunes du Togo pour les droits de l’enfant (AEJT-DE).

 

Source : Societecivilemedia.com

« Il revient au président de la République élu de décider de quand il va prêter serment »

Le président du parti Union pour la République, Faure Gnassingbé, vainqueur de la présidentielle 2020 est libre, légalement, de choisir la date de sa prestation de serment. C’est ce qu’a annoncé la Cour constitutionnelle présidée par Aboudou Assouma.

Après la proclamation des résultats définitives du premier tour de la présidentielle du 22 février dernier avec la victoire de Faure Gnassingbé dès le premier tour, au-delà de la contestation de des résultats, l’autre polémique était celle de la date de prestation de serment du président nouvellement réélu. Pour mettre fin à cette polémique, la Cour Constitutionnelle a rendu en date du 11 mars 2020, un arrêt dans lequel elle donne son avis sur la date possible de prestation de serment de Faure Gnassingbé, président réélu tout en faisant une importante précision.

L’article 63, alinéa 2 de la Constitution togolaise dispose que : « Le président de la République entre en fonction dans les quinze (15) jours qui suivent la proclamation des résultats de l’élection présidentielle (…) ». Seul, « il revient au président de la République élu de décider de quand il va prêter serment ».

Cette partie de la Constitution togolaise oblige le président élu à entrer en fonction près de deux (02) semaines après les résultats définitifs mais ne définit aucun délai pour la prestation de serment : « Considérant que dans l’hypothèse où un candidat à l’élection présidentielle est élu dès le premier tour de scrutin, en prêtant serment dans les quinze (15) jours qui suivent la proclamation des résultats définitifs de l’élection présidentielle, son entrée en fonction abrégerait le mandat du président sortant ; que ladite disposition remettrait donc en cause  l’article 51, alinéa 1 de la Constitution qui dispose que « le président de la République est élu au suffrage universel, libre, direct, égal et secret pour un mandat de cinq (05) ans renouvelable une seule fois », estime la Cour constitutionnelle.

Précisément, l’article 63 alinéa 2 n’a pas prévu l’hypothèse d’une victoire au premier tour de l’élection. De fait, elle ne peut trouver application.

Ainsi en définitif, il ressort de cet arrêt de la Cour constitutionnelle que : « Article 1er : Le président de la République sortant peut rester en fonction jusqu’au terme de son mandat qui est le 03 mai 2020 à minuit. Article 2 : Le président de la République élu prête serment, conformément aux dispositions de la Constitution, au plus tard le 04 mai 2020 à partir 00 heure, pour un mandat de cinq (05) ans. »

En outre, la Cour constitutionnelle fait une précision importante dans le cas d’espèce où le président élu, est le président sortant. A cet effet, pour la Cour constitutionnelle, il revient selon sa convenance du président réélu de décider de la date de la prestation de serment avant la fin de son mandat « Considérant que si le président de la République élu dès le premier tour est le Président sortant, il lui revient, à lui seul, de décider de la date de prestation de serment avant la fin du mandat » précise l’arrêt de la Cour constitutionnelle.

Les relations s’intensifient entre le Togo à l’Autriche

Le ministre togolais des affaires étrangères M. Dussey a échangé avec le patron de l’Agence internationale de l’énergie atomique AIEA, Rafael Mariano Grossi pour donner une nouvelle perspective aux relations et à la coopération entre l’Agence et le Togo.

Le ministre togolais des affaires étrangères, Robert Dussey a effectué un voyage dans la capitale autrichienne à cet effet.

Et, c’est par le biais de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) à Vienne que le diplomate togolais est passé.

L’Agence pourrait appuyer le Togo dans le domaine de la santé, de formation ou encore, d’agriculture.

Le chef de la diplomatie togolaise a aussi signé avec Dazhu Yang, Directeur de la Coopération technique, signé le Programme-Cadre National 2020-2025.

Ce Programme définit, avec la loi sur le nucléaire, la gestion, l’utilisation des matières nucléaires et l’application de la technologie nucléaire et radiologique au plan national pour la promotion du développement économique et social.

Agbéyomé Kodjo appelle à la conscience de ses collègues députés

La plénière de l’Assemblée nationale qui devrait être consacrée à l’examen de la demande de levée de l’immunité parlementaire du député Gabriel Agbéyomé Kodjo, accusé d’atteinte à la sûreté de l’État, a été encore reportée ce vendredi. C’est finalement ce lundi que le cas d’Agbéyomé serait tranché.

Le candidat malheureux de la dynamique Kpodjro a lancé un appel à ses collègues députés qui seront appelés à voter pour la levée de son immunité parlementaire.

« Je lutte pour le peuple togolais. Si ceux qui sont là-bas et représentent le peuple togolais peuvent envoyer leur collègue en prison pour des faits politiques, chacun a son tour. Je fais confiance aux députés et à leur sagesse. Nous avons une cause commune », a déclaré ce vendredi Agbéyomé Kodjo.

A ses collègues députés, Agbéyomé Kodjo adresse un message. Tout le monde au sein de ce parlement peut se retrouver dans la même situation que lui. « Aujourd’hui, c’est mon tour. Demain, à qui le tour ?….», s’interroge-t-il.

« Je prie Dieu qui touche le cœur de chacun pour que chacun comprenne que nous sommes tous enfants d’une même nation. Je demande que nous puissions travailler la main dans la main et laisser à la génération future, un Togo réconcilié et de paix, de progrès qui intègre les mutations », a-t-il ajouté.

Le MCD plaide pour la cause d’Agbéyomé Kodjo

Le Mouvement citoyen pour la démocratie et le développement (MCD), s’est invité dans le feuilleton de l’affaire Agbéyomé Kodjo et la procédure engagée pour la levée de son immunité parlementaire. A travers un communiqué rendu public vendredi 13 mars 2020, le Président du MCD, Me Mohamed Tchassona-Traoré dénonce la procédure en cours contre le député ainsi que le blocus sécuritaire installé autour de son domicile.

« Il s’agit d’un problème politique qui ne doit en aucun cas être transposé sur le terrain judiciaire » lit-on dans ledit communiqué. Occasion pour le parti de rappeler le parlement au « respect » intégral du règlement intérieur de l’Assemblée nationale et à la stricte observation du principe de la séparation des pouvoirs.

Me Mohamed Tchassona-Traoré dit être étonné du silence des représentations diplomatiques (G5, CEDEAO, UEMOA, Conseil de l’Entente, OIF) et des organisations religieuses, face à « la tragédie qui se trame après la présidentielle du 22 février ».

« Le MCD invite, toutes actions cessantes, à prendre des initiatives indispensables à la recherche d’une solution politique pour mettre fin à la machine judiciaire mise en route contre le Député Agbéyomé Kodjo », a écrit Me Tchassona-Traoré.

Le MCD demande à l’ensemble de la classe politique nationale ainsi qu’aux organisations de la société civile d’œuvrer davantage à trouver une solution politique à cette situation afin de ne pas aggraver le fossé des divisions entre les Togolais.

Rappelons Me Mohamed Tchassona-Traoré a été candidat au scrutin présidentiel du 22 février 2020 et il est arrivé en dernière position avec 0,68 % des suffrages exprimés.

Coronavirus : L’Université de Lomé adopte un plan d’actions pour réduire la propagation

La pandémie du coronavirus (Covid 19) continue de se propager un peu partout dans le monde et très récemment, un cas s’est avéré au Togo. Une dame de 42 ans a été contrôlée positif au Covid 19 mis sous soins par les autorités compétentes. Même si tout semble aller pour le mieux pour cette dernière, les précautions ne sont pas à négliger surtout de la part de la hiérarchie de l’Université de Lomé qui ne compte pas rester en marge de cette propagation sans apporter son aide.

En effet, l’Université de Lomé à travers un communiqué publié ce jeudi 12 mars 2020, lance un plan d’action dans le but de réduire la propagation de cette maladie.

Après avoir explicité les modes de transmission du virus, le communiqué expose quelques actions simples pour réduire la propagation du COVID-19 au travail, dans les lieux d’études, à la maison et autres endroits susceptibles d’abriter la maladie. Ces actions sont entre autres se rassurer que le milieu de travail soit propre et hygiénique ; les objets (téléphones, claviers) et les surfaces (tables, comptoirs, sièges, accoudoirs) sont nettoyés régulièrement avec un liquide désinfectant ; Le sol et les murs sont nettoyés plus fréquemment avec un désinfectant ; car la contamination par ces objets/surfaces est la fréquente.

Pour les dirigeants de l’Université, il faut promouvoir le lavage des mains, utiliser des gels désinfectants pour laver les mains chez les employés offrant directement des services aux clients ; placer des distributeurs de gels désinfectants à des endroits stratégiques de l’entreprise y compris les points DAB. Toujours selon le communiqué, il faut faire la promotion de l’emploi de ces distributeurs par les clients en mettant des affiches ou en formant les agents de sécurité donc il faut prendre son temps pour se laver les mains au savon et à l’eau dès que possible car laver les mains tue le virus des mains et prévient ainsi sa transmission.

Il faut aussi promouvoir une bonne hygiène respiratoire en milieu de travail ajoute le communiqué. Tousser/Éternuer au mieux en se protégeant la bouche/narine avec un tissu ou à défaut dans le creux du coude ; ne pas tousser dans la main ; éviter de cracher et de se moucher sur le sol ; rendre disponible des masques respiratoires/mouchoirs en papier à ceux qui toussent/éternuent ou ont le nez qui coule en même temps que des poubelles fermées pour leur élimination hygiénique ; se couvrir la bouche et le nez en toussant/éternuant avec le creux du coude ; éviter tout contact étroit avec une personne ayant la fièvre et la toux et consulter rapidement un médecin en cas de fièvre, toux et difficultés respiratoires ; recommandent les autorités universitaires car une bonne hygiène respiratoire empêche la propagation du COVID 19.

Il faut évaluer à chaque fois le risque lors d’un voyage. De retour d’un voyage dans une zone à risque, l’université recommande et exige même une obligation de se mettre en quarantaine pendant 14 jours.

Pour finir, le communiqué recommande d’informer les autorités sanitaires du Togo en face d’un cas suspect. Les autorités restent convaincues qu’à travers ces conseils, la propagation de ce virus sera être réduite considérablement.

Les réformes dans le secteur des affaires s’étendent au domaine juridique

Depuis quelques années, le Togo s’est lancé dans les réformes économiques en améliorant son climat d’affaires en vue de rendre le pays le plus attractif possible, pour les investisseurs et acteurs économiques, locaux et extérieurs. Il en va de même sur l’exécution des contrats, pour lequel 2019 aura été une année chargée, notamment en vue d’augmenter la transparence des procédures.

Ainsi, depuis décembre 2019, les affaires commerciales sont désormais attribuées de manière automatique et aléatoire, renseigne la cellule climat des affaires. « Depuis décembre 2019, le calendrier d’attribution des nouvelles affaires est géré de façon automatique supprimant toute intervention du président du Tribunal de commerce. », renseigne une note officielle.

Pour ce faire, le pouvoir judiciaire s’appuie sur un logiciel « sans aucune intervention humaine », sur des critères « qui ne permettent ni manipulation, ni prévisibilité, ni anticipation »

Cette année, une récente modification est venue en effet renforcer le texte sur les juridictions commerciales, et encadre désormais les délais d’accomplissement d’événements judiciaires (Loi 2020-002).

A titre d’exemple, désormais : la signification en cas d’appel contre un jugement, doit être désormais faites sous 48 heures ; pour une première audience, un défendeur, doit être assigné à comparaître dans les 15 jours de l’exploit d’assignation ; et pour le dépôt de la déclaration, la défense, dispose de jusqu’à 22 jours, ou 15 jours selon les cas, pour faire valoir ses prétentions et moyens.

D’autre part, le nouveau cadre juridique réglemente le nombre maximal d’ajournements ou prorogations pouvant être accordés, et clarifie les décisions en cas de situations imprévues et exceptionnelles.

En effet « pour obtenir des renvois au-delà des 3 prévus en cas de litige ordinaire et 2 en cas de petit litige, il faut justifier de la survenance d’un événement imprévisible, irrésistible et insurmontable à savoir : décès, accident ou catastrophe naturelle. », précise la nouvelle loi.

De plus, désormais, les rapports sur la performance et l’état d’avancement des dossiers du tribunal de commerce de Lomé sont directement accessibles au public à partir de statistiques dynamiques. A ce jour, le délai moyen de traitement des dossiers est de 75 jours.

Toujours en ce qui concerne la digitalisation, le système Forseti Commercial, permettant aux juges et avocats d’effectuer un certain nombre d’actions, a été mis en place. Autrefois réservée et utilisée par les juges et les greffiers exclusivement, la plateforme de télé-procédures est désormais étendue aux avocats et aux huissiers.

Enfin, l’ensemble des arrêts rendus par le Tribunal de commerce de Lomé (et autres juridictions compétentes, en la matière) sont désormais accessibles sur son site officiel.

Togo : Voici les reformes apportées à la confection de Permis de construire 

L’attestation d’immatriculation est désormais le document requis pour une demande de permis de construire. Cette nouvelle décision prise par le Togo vise à améliorer d’avantage ce segment.

La réduction drastique des frais d’établissement du plan parcellaire dressé comme première réforme.

Les émoluments des géomètres relatifs à l’établissement des plans parcellaires passent ainsi à la baisse : 80 000 FCFA pour les plans de superficie inférieure ou égale à six (06) ares, 4000 FCFA par are au-delà de 06 ares, et surtout 96 000F CFA pour 10 ares (1000 m²) contre 300 000 FCFA il y a un an.

Les délais de délivrances ayant été réduits, passent ainsi à (03) jours en moyenne par les géomètres, et 07 jours par le Guichet Foncier Unique pour l’attestation d’immatriculation.

Agbéyomé Kodjo en passe d’être arrêté

La contestation électorale au Togo continue son cours et les récents événements ne présagent rien de bon pour Agbéyomé Kodjo, arrivé 2ème à l’issue de la précédente élection présidentielle. Le parlement togolais a lancé l’examen de la levée de l’immunité d’Agbeyome Kodjo. Ce dernier qui pourrait perdre son immunité parlementaire et être arrêté si l’examen aboutit, rejette les chefs d’accusation retenus contre lui par le procureur de la République.

Accusé par le procureur de la République d’atteinte à la sûreté intérieure de l’Etat, d’usage des insignes de l’Etat, de nomination illégale d’un Premier ministre, de dénonciations calomnieuses, Agbeyome Kodjo pourrait voir son immunité parlementaire être levée par ses collègues députés. Une commission spéciale a même été mise en place et a écouté mercredi son représentant, le député Kpeevey Gaby Gadzo du MPDD. La séance a été reportée à ce vendredi et toute la population attend les résultats qui vont déboucher de cet examen.

Pendant ce temps, le siège érigé autour du domicile de l’ancien Premier ministre depuis mercredi est levé en milieu de matinée. Une situation qui a obligé Mgr Philippe Fanoko Kpodzro à dormir chez l’opposant.

Pour ce qui est des accusations qui pèsent sur sa personne, le parti « Togo Autrement » est persuadé que l’arrestation d’Agbéyomé ne serait pas une mince affaire pour le pouvoir de Lomé.

« Je ne pense pas que les populations qui ont voté massivement pour lui laisseront les forces de l’ordre l’arrêté sur des prétextes aussi fallacieux », précise Fulbert Attisso, le président du parti « Togo Autrement » qui se trouve être l’un des coordonnateurs de la campagne d’Agbéyomé Kodjo.

L’archevêque émérite de Lomé, Mgr Philippe Fanoko Kpodzro a d’ailleurs indiqué qu’il allait s’interposer de toutes ses forces contre l’arrestation d’Agbéyomé Kodjo.

« Il ne bougera pas sans moi. (…) Ils marcheront sur mon cadavre avant de l’emmener. Ils n’auront même pas cette chance d’avoir mon cadavre. On l’accuse d’avoir exploité de façon abusive les insignes de la nation. Ce n’est pas lui qui l’a fait, c’est moi », a déclaré le prélat.

L’ancien Président de l’Assemblée nationale sera-t-il mis aux arrêts ? Fera de la prison de nouveau ? Les prochaines heures et jours nous répondront.

Jean-Pierre Fabre demande l’annulation du scrutin présidentiel du 22 février

Le Chef de l’ANC et candidat malheureux à la présidentielle du 22 février 2020 a saisi mardi la Cour de justice de la Cédéao pour annulation du scrutin présidentiel du 22 février 2020. Crédité de 4,68%, l’opposant rejette les résultats proclamés par la Cour constitutionnelle en les qualifiant « de frauduleux, factices, fantaisistes et farfelus ».

Le scrutin du 22 février 2020 a été une » mascarade » et a créé une confusion telle qu’il est matériellement impossible d’exhiber dans leur entièreté, les véritables résultats de cette élection.

« En outre, la Cour Constitutionnelle omet de mentionner les bulletins nuls dont le nombre, calculé sur la base des chiffres de la Cour elle-même, s’élève à 963 mille 113, soit plus de 11 fois le chiffre publié par la CENI », peut-on lire dans le communiqué.

« La seule porte de sortie de l’impasse est l’annulation pure et simple de ce scrutin et sa reprise dans des conditions de transparence et d’équité conformes aux normes et pratiques internationales », souligne le parti.

Ainsi, il saisit la Cour de Justice de la CEDEAO pour faire constater « les graves violations des droits de l’homme et des peuples »au regard de la Constitution et des instruments internationaux signés et ratifiés par la République togolaise. “Il est temps de mettre fin aux drames électoraux au Togo”, conclut le parti.

Le scrutin présidentiel a été remporté à 70,78% par le président sortant Faure Gnassingbé, félicité par plusieurs chefs d’Etat de la cédéao dont le président en exercice. La France a dit prendre acte.

Un bureau de signalement des abus sexuels constitué dans le diocèse de Lomé

Depuis le 26 février, le diocèse de Lomé a un bureau de signalement d’abus sexuels.À cette date, son archevêque, Mgr Nicodème Barrigah-Bénissan et le père François Touvi, chancelier diocésain, ont signé un décret portant sur la constitution de cet organe.

Alors qu’il était encore évêque d’Atakpamé, Mgr Nicodème Barrigah-Bénissan, actuel archevêque de Lomé avait annoncé, dans une interview accordée à La Croix Africa début octobre, la création de bureaux de signalement dans tous les diocèses du pays avant mai 2020.
Dans son Motu Proprio « Vos estis lux mundi » (Vous êtes la lumière du monde) publié le 7 mai 2019 le pape François avait recommandé la création de ces structures chargées de répertorier et traiter les affaires d’abus sexuels dans l’Église. En réaction, la Conférence épiscopale togolaise avait annoncé dès sa session de juin, la création d’un bureau de signalement dans les diocèses. En octobre, elle avait travaillé sur la constitution de telles structures notamment sur leurs modalités de création.

Décret

Dans son préambule, le décret du diocèse de Lomé rappelle en citant le pape que « les crimes d’abus sexuels offensent Notre Seigneur, causent des dommages physiques, psychologiques et spirituels aux victimes et portent atteinte à la communauté des fidèles ». Selon l’article 1 de ce décret, « le bureau de signalement des abus sexuels est ouvert à tout fidèle laïc et est chargé de recueillir toutes les informations concernant les abus sexuels commis par des prêtres, diacres ou personnes consacrées ». Les abus sexuels y sont définis comme « tous les actes sexuels perpétrés par contrainte, violence, menace ou abus d’autorité de même que les actes sexuels commis avec un mineur ou une personne vulnérable ». Le décret précise, en outre que les abus sexuels concernent aussi la production, la détention, la distribution de tout matériel pornographique réalisé sur des mineurs ou encore le fait d’inciter un mineur ou une personne vulnérable à participer à des exhibitions pornographiques.

Des modalités de discrétion et de confidentialité

Le bureau de signalement des abus sexuels du diocèse de Lomé est composé de cinq membres : les pères Bertin Agbobly-Atayi et Laurent Kpogo, vicaires généraux du diocèse de Lomé, le père Donatien Atitsè, membre de la congrégation des missionnaires Comboniens de Jésus, le père Thierry Guefly, prêtre du diocèse de Lomé et sœur Aurélie d’Almeida, religieuse franciscaine. Cet organe est rattaché au vicariat général chargé du clergé et est situé dans les locaux de la curie épiscopale, au Centre Christ Rédempteur de Lomé.
Le signalement peut se faire de plusieurs manières. Aussi, toute personne souhaitant signaler un abus est-elle invitée « à se rendre au bureau de signalement pour prendre rendez-vous ; appeler directement l’un des membres du bureau ; demander rendez-vous chez l’évêque ou saisir par courrier confidentiel le bureau en indiquant l’adresse ou le numéro sur lequel elle peut être contactée ».
Le décret prévoit des modalités pour assurer la discrétion et la confidentialité à toute personne qui signalerait un abus sexuel. « Toute personne qui fait un signalement d’abus sexuel sera traitée avec discrétion et les informations recueillies seront confidentielles », précise-t-il. Ces informations seront aussitôt transmises à l’évêque à qui il appartient de prendre les dispositions prévues par le Motu Proprio « Vous êtes la lumière du monde ».
Rappelons que Lomé est le premier diocèse du Togo à créer un bureau de signalement des abus sexuels sur mineurs et personnes vulnérables dans l’Église.
Avec africa.la-croix.com

« Nous n’avons rien à craindre car la majorité des Togolais sont respectueux de l’état de droit »

La Ceni et la cour constitutionnelle ont fini leur job dans le cadre de l’organisation de l’élection présidentielle de février 2020. Mais ce n’est pas encore le cas pour la Force de sécurisation de l’élection présidentielle (Fosep) dont la mission va jusqu’à l’investiture du président élu. Après l’investiture, on pourra dire que la Fose est aux termes de sa mission. Ce ce qu’a expliqué le commandant de la Force, le commandant Kodjo Amana à nos confrères du site republicoftogo.com.

 

Quel bilan faites-vous de votre mission ?

De façon globale, tout s’est bien déroulé depuis la révision des listes jusqu’au scrutin en passant par la campagne où nous avons sécurisé au total 2.715 meetings. Nous ressentons de la fierté car nous avons reçu les félicitations de la Commission électorale, des candidats et des partis. Ce bilan constitue une référence pour les missions à venir.

 

Que va devenir cette forte de 10.000 hommes ?

La FOSEP reste en fonction jusqu’à l’investiture du président; elle sera ensuite dissoute. Mais les policiers et gendarmes composant cette unité continueront leur mission régalienne de sécurité des biens et des personnes.

 

 Il y a eu des contestations lors de la publication des résultats définitifs du scrutin. Craignez-vous des débordements ?

Je veux saluer le niveau de maturité des populations en ce qui concerne le respect des institutions de la République. Nous n’avons rien à craindre car la majorité des Togolais sont respectueux de l’état de droit. Si certains veulent s’exprimer ou manifester, c’est évidemment leur droit.

Mais attention, ceux qui sortiront du cadre légal seront forcément rattrapés par la loi.  Toutes les dispositions sont prises pour faire face à toute éventualité et permettre à la population de vaquer librement à ses occupations.

Covid-19 au Togo: la dynamique Kpodzro et Agbéyomé n’y croient pas du tout

Il y a toujours des personnes qui doutent de l’existence d’un  cas de coronavirus  au Togo. L’ancien Premier ministre Agbéyomé Kodjo, candidat malheureux de l’élection présidentielle 2020  fait partie de ces personnes. Pour le député du MPDD, l’annonce faite par le gouvernement est « un prétexte pour décourager la mobilisation pour la vérité des urnes »

Voici son communiqué 

« L’annonce du gouvernement sortant de l’apparition d’un cas de Coronavirus a déclenché l’incrédulité du peuple togolais, d’autant plus qu’il y a quelques semaines, une source digne de foi nous a appris que le Togo ne disposait pas des équipements nécessaires pour confirmer le Covid-19.

Ce sentiment de doute des Togolais s’explique par la manipulation et l’exploitation de toutes les situations à des fins malveillantes auxquelles ce gouvernement les a habitués. Même si l’opinion a toutes les raisons de croire qu’une telle annonce vise à démotiver la mobilisation contre le holdup électoral du 22 février, le Président Agbeyomé Kodjo qui tient au bien-être de tous, en appelle à la prudence et à la vigilance.

Il appelle les Togolais à respecter scrupuleusement les règles d’hygiène en la matière notamment les lavages réguliers des mains et le signalement de tout cas suspect aux autorités sanitaires. Le Président élu et son Premier ministre demandent à l’Organisation Mondiale de la Santé, OMS, d’apporter à notre pays l’assistance, l’aide et le suivi nécessaires pour faire face efficacement audit fléau.
Ils rassurent le peuple que cette annonce ne saurait être un prétexte pour décourager leur mobilisation pour la vérité des urnes. Ils convient par la même occasion les uns et les autres à rester mobilisés en vue de la restauration des institutions de la République pour un Togo meilleur ».

Fait à Lomé le 09 Mars 2020

Un premier cas de Coronavirus confirmé au Togo

Le Togo a enregistré son premier cas de Coronavirus ce vendredi 06 mars 2020.

Un communiqué du gouvernement renseigne qu’il s’agit d’une femme de 42 ans. Reçue en consultation, elle présentait des signes évoquant une grippe au Coronavirus. Les résultats des tests ont par la suite été révélés positifs au Coronavirus.

La patiente qui a déjà été mise en quarantaine et prise en charge a successivement séjourné au Bénin, en Allemagne, en France, puis en Turquie, avant de regagner le Togo via le Bénin par voie terrestre le 02 mars. Le gouvernement assure cependant que son état ne suscite aucune inquiétude majeure.

Les autorités appellent la population à faire preuve de calme, et à observer les mesures de protection prescrites. Les numéros verts disponibles pour signaler les cas éventuels de Covid-19 sont le +228 22 22 20 73 / +228 91 67 42 42.

Ali Bongo et Cyril Ramaphosa félicitent Faure pour sa réélection

Après la validation des résultats de l’élection présidentielle du 22 février 2020 par la Cour constitutionnelle, C’est le tour des chefs d’Etat étrangers de féliciter le président togolais  pour sa réélection.

Les présidents de l’Afrique du sud et du Gabon ont félicité leur homologue togolais,  hier jeudi. Mais avant eux, le roi Mohamed VI du Maroc et le président Paul Biya du Cameroun ont félicité le chef de l’Etat réélu.

Pour M. Ramaphosa, « cette élection représente une nouvelle étape positive vers l’approfondissement de la démocratie sur le continent africain ».

C’est donc une reconnaissance de taille pour le président togolais. Il ne faut pas oublier que Cyril Ramaphosa est actuellement le président en exercice de l’UA.

Coronavirus: le Togo prend des dispositions

Le Togo n’a pas encore été touché par le nouveau coronavirus. Tant mieux, mais la menace se rapproche. Si le nombre de malades baisse en Chine, il augmente ailleurs dans le monde, a rappelé mercredi Binta Diallo, la représentante de l’OMS au Togo.

‘A ce jour, l’OMS n’a pas interdit la circulation des personnes. Mais nous demandons que la surveillance épidémiologique soit renforcée ainsi que les contrôles aux frontières. C’est ce que le Togo fait et nous l’encourageons à continuer et à faire mieux’, a-t-elle déclaré.

L’Afrique n’est plus épargnée. Des cas sont signalés en Algérie, en Tunisie, au Maroc, au Nigeria, au Sénégal et en Egypte, notamment.

‘Notre objectif est d’avoir 0 cas en raison du degré de contagion. Nous prenons les dispositions conséquentes. Chaque jour que Dieu fait l’épidémie change de visage et donc il nous faudra adapter les mesures à chaque cas détecté ailleurs’, a expliqué Mustafa Mijiyawa, le ministre de la Santé, par ailleurs professeur en médecine, lors d’une réunion de concertation organisée avec tous les acteurs du secteur et l’OMS.

Gnama Latta, le patron de l’aéroport de Lomé, a indiqué que désormais les contrôles sanitaires s’appliquaient à l’ensemble des passagers et plus uniquement à ceux venant de Chine.

Avec republicoftogo.com

L’Hôpital de référence Saint Pérégrin devrait être prêt pour juillet 2020

L’hôpital de référence Saint Pérégrin, dont les travaux ont été formellement lancés en Février 2019 par Faure Gnassingbé, devrait être prêt pour le début du mois de juillet.

L’information est rapportée par le portail officiel de la République togolaise, reprenant à cet effet Christian Trimua, ministre en charge des relations avec les institutions de la république, qui a assuré récemment que « L’hôpital sera livré début juillet ». En effet, s’ils devaient originellement s’achever en février 2020 (après 12 mois), les travaux ont, apprend-on, accusé un retard au démarrage (pour commencer en mai 2019), en plus d’être ralenti par les intempéries qui ont frappé le pays en septembre 2019.

Rappelons que l’infrastructure, d’un coup estimé à 17 milliards FCFA, financé par la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS), occupe un site de 6 hectares au Nord de Lomé. Ce centre, de niveau 4, sera un hôpital de référence dans la sous-région, répondant à tous les standards internationaux et doté d’un vaste plateau technique, d’un hôtel 4 étoiles et d’un héliport entre autres.

Pour le gouvernement, sa mise en place s’inscrit dans le 3ème axe du PND, visant à renforcer l’inclusion sociale.

Avec togofirst.com

Umoa Titres: émission simultanée d’obligation du Togo dans 9 jours

La vie et les activités économiques suivent tranquillement leur cours, en marge de l’élection présidentielle qui aura retenue l’attention des Togolais ces derniers jours.

Sur le plan de la finance, le Togo est comme tous les autres pays de l’Uemoa, présent sur le marché des titres de la sous région. Le Trésor public togolais émet  d’ailleurs le 13 mars prochain une émission simultanée d’Obligation.

Le Togo auréolé par ses dernières émissions sursouscrites veut maintenant tenter de lever un montant total de 50 milliards de FCFA sur le marché monétaire, à travers une émission simultanée.

Selon une annonce de l’agence Umoa-Titres en charge de l’opération, le Trésor public du Togo sera sur le marché le 13 mars prochain pour trois Obligations assimilables du Trésor (OAT) qui offrent des taux d’intérêt de 6,15 %, 6,4 % et 6,5 %, avec des durées respectives de 3 ans, 5 ans et 7 ans. La valeur nominale unitaire est tout de même unique, est s’établi à 10.000 F CFA.

 

Présidentielle 2020: Agbéyomé dit n’avoir pas encore abattu toutes ses cartes

La Ceni a proclamé Faure Gnassingbé vainqueur de l’élections présidentielle de février dernier et la cour constitutionnelle l’a validé. Mais le candidat du MPDD croit toujours en sa victoire.

A l’occasion d’une conférence de presse qu’il a animée ce mercredi, Agbéyomé Kodjo affirme avoir les moyens de prouver qu’il est le vrai gagnant de l’élection présidentielle 2020. Il promet des actions concertées avec d’autres partis de l’opposition. De quoi s’agit-il? Quelles sont les cartes dont dispose encore l’ancien Premier ministre?

« Nous nous préparons et dans les heures à venir, vous aurez de nos nouvelles. Nous allons lancer un grand mouvement. Nous demandons à nos électeurs d’aller chercher, sur l’ensemble du territoire national, leur victoire », a déclaré Agbéyomé  Kodjo lors de la conférence de presse de ce mercredi.

L’ancien Premier ministre annonce qu’il est en contact permanent avec les autres forces de l’opposition démocratique pour des actions concertées. Il a également confié aux journalistes qu’il sera bientôt aux côtés du candidat Jean-Pierre Fabre de l’Alliance Nationale pour Changement pour des actions concertées. Que prépare l’ancien premier ministre?  De quelles actions parle t-il? Quelles sont ses marges de manœuvres? Réussira-t-il là ou Gilchrist   Olympio, Jean-pierre Fabre, Agboyibo ou encore Tikpi Atchadam ont échoué?

Présidentielle 2020 : En attendant les résultats provisoires le lundi…

Les Togolais ont voté hier samedi sur toute l’étendue du territoire national et dans quelques pays . Le dépouillement des résultats des votes et leurs compilations qui se poursuivent  toujours.

Selon un communiqué  de la CENI lu sur la TVT hier, l’on aura les résultats provisoires d’ici lundi. Tout comme le chef de l’Etat sortant,  le candidat de la dynamique Mgr Kpodzro se dit confiant pour la suite.

Parrainé par le prélat, Agbéyomé Kodjo, candidat du MPDD dit avoir des résultats de la région maritime. Le candidat n’a pas encore proclamé sa victoire, mais attend les résultats du nord qui sont en train d’être chargés.

Présidentielle 2020 : Le Prof Wolou termine sa campagne avec des meeting et caravanes à Lomé

Le candidat du Pacte socialiste pour le renouveau (PSR), le Prof Komi Wolou a fini son opération de charme à Lomé par des caravanes et des meetings dans la capitale togolaise.

Les caravanes du PSR, il faut le dire, ont commencé depuis hier mardi à Lomé. La première a sillonné les artères de la ville avec des points stratégiques comme, la place Bodjona, carrefour Avédji Limousine, Djidjolé, Atikoumé, Todman, Gbossimé, Ramco, Dekon, Colombe de la paix, Agoé Nyivé et beaucoup d’autres quartiers.

Il faut rappeler également que c’est l’épouse du candidat, Mme Emilie Wolou-Azibili qui était devant la manifestation mardi en signe de soutien indéfectible qu’elle témoigne à son mari.

« Les femmes et les jeunes doivent voter le Professeur WOLOU Komi pour espérer un avenir radieux pour le Togo », a-t-elle lancé, lorsque la caravane a observé un arrêt à Gbossimé. Elle a ensuite indiqué que le candidat du PSR (son mari donc) est un « un homme intègre qui a de la vision pour son pays ».

Cet après-midi, c’est à Anfamé (Lomé) que le PSR et son candidat ont posé leur valise pour un grand meeting précédé par une caravane à travers la ville.

Le candidat du PSR se bat pour l’émergence d’un Etat moderne, l’un des points contenu dans son programme de société. Cela passe par le respect des droits de l’Homme, l’accès à la justice, l’indépendance de la justice, les réformes institutionnelles, la transparence dans les affaires publiques et le développement homogène des régions.

Une fois élu, selon lui, Prof Komi Wolou fera du développement intégral de l’homme son cheval de bataille, avec à la clé une coopération pragmatique.

Source: icilome.com

The Voice Afrique : ces deux candidats peuvent encore une fois faire gagner le Togo

L’acte 3 du grand concours musical télévisé The Voice Afrique francophone a démarré le week-end dernier.  Le Togo tenant du titre grâce à Victoire Biakou a encore signé sa présence.  Six jeunes voix d’or togolaises se sont rageusement lancé à la poursuite du sacre final cette année.

Pour l’heure, Foganne Atsou et  Aglago Kessy (25 ans), ont ébloui par leur prestation de  ce weekend les coaches lors des auditions à l’aveugle. Charlotte Dipanda, Nayanka Bell, Lokua Kanza, Hiro, aucun d’eux n’a pu résister à la belle voix de la jeune Kessy.

Quant à Foganne il a su toucher la sensibilité de Lokua Kanza, de Charlotte Dipanda et de Hiro. Bien avant de se retrouver à ce stade, il a pendant longtemps limé sa voix au sein des groupes musicaux comme Praising Voice, The Crystal, Salut et joie pour ne citer que ceux-là. Premier prix découverte de l’All Music Awards (Togo) en 2015, il compte avec cette participation élargir son palmarès.

Le bal est donc ouvert, les quatre autres togolais doivent aussi relever le défi pour passer haut les mains cette étape de la compétition. Le Togo croise les doigts pour à nouveau accueillir le titre cette année pour la deuxième fois consécutive.

Avec Niska

Face à Bawara, Boko aurait décliné une invitation à un débat: que s’est-il vraiment passé? 

Le ministre togolais du Travail, de la fonction publique, Gilbert Bawara et l’ex-ministre de l’intérieur, Me François Boko sont deux invités politiques dans l’émission  Fenêtre sur l’Afrique de la radio Kanal K ce 15 Février 2020. « Quelles sont les garanties de la transparence de l’élection présidentielle du 22 Février 2020? », tel est le thème de l’émission dans « Le DEBAT DE MINISTRES » prévue sur hier samedi à 18 h GMT. Mais malheureusement, elle n’aura pas lieu.  Selon notre confrère togotimes.com,  la rédaction de la radio a mobilisé son équipe, mais ,  Me Boko aurait décline « pour une raison d’ordre technique ». L’intéressé parle lui de « risques de manipulation », parce que l’émission était préenregistrée. 

Le 22 Févrierr 2020, le Togo organise son élection présidentielle. La campagne électorale ouverte le 06 Février 2020 par la commission électorale nationale indépendante (ceni) en charge de l’organisation et de la supervision de l’élection, bat son plein sur le terrain. Participent à cette élection, 7 candidats. Il s’agit du président sortant, Faure Gnassingbé, de Jean Pierre Fabre, Agbéyomé Kodjo, Dr William KOUESSAN, du Prof Wolou Komi, de Me Tchassona Traoré et Aimé Gogué.

Sur ce scrutin, les acteurs politiques ne cessent d’aller avec des commentaires. Pour bon nombre de Togolais, au regard de l’ambiance qui règne et qui continue de régner sur le terrain de la campagne, il y a cette certitude que, la même ambiance régnera après le scrutin proprement dit.

C’est dans ce sens certainement que, deux personnalités pas des moindres, l’un du côté du pouvoir et de l’autre, un transfuge devenu opposant depuis son lieu d’exil, la France, Me Boko sont invités à prendre part à l’émission « Le DÉBAT DE MINISTRES » de la radio Kanal K. L’émission est prévue sur ce samedi autour de 18 GMT. Elle se déroulera sur la transparence des élections dont le premier tour est fixé au 22 Février prochain, sera l’occasion pour les deux personnalités de convaincre l’opinion nationale et internationale. Mais voilà. Alors que, tout est fin prêt, c’est l’opposant et ex ministre de l’intérieur qui décline l’invitation de la radio au dernier moment.

« (…). C’est avec regret que nous vous livrons cette information car toute la rédaction était mobilisée pour ce faire. M. François Akila BOKO a au dernier moment décliné notre invitation pour une raison d’ordre technique qui, en temps normal, relèverait strictement du ressort de la rédaction« , a fait savoir la rédaction de la Radio FSA Kanal K basée en Suisse.

Ce qu’il convient d’appeler « désistement », reste pour la radio, une déception. C’est pourquoi la rédaction présente ses excuses aux auditeurs. « Nous ne pouvons passer sous silence la déception de notre rédaction et présentons nos excuses à M. Bawara et surtout à vous nos auditrices et auditeurs», renseigne la rédaction de la  radio Kanal K. Avant de souligner « Enfin, nous voudrions réaffirmer une fois encore et ici notre attachement à la liberté éditoriale, organisationnelle et de la programmation dont jouit un média digne de ce nom. Merci à vous ».

Avec Togo Times

Présidentielle 2020: Des ambassadeurs s’enquièrent des derniers préparatifs

Le goure des 5, composé de l’ambassadeur de France, de l’ambassadeur d’Allemagne, l’ambassadeur des USA,  l’ambassadeur de l’UE, et du Coordonnateur du Système des Nations unies au Togo, a rencontré hier mercredi le président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) et sont staff. 

L’objectif de cette rencontre, informe le groupe des 5, est de voir avec les premiers responsable de l’institution en charge de l’organisation des élections, si tout est vraiment prêt pour un scrutin présidentiel transparent et équitable.

« la CENI est en train de faire énormément d’effort pour que le scrutin ait lieu de façon souhaitée par les différents acteurs le 22 Février », a déclaré Damien Mama, le coordonnateur du système des Nations unies au Togo. Ce dernier ajoute avoir également appris de la CENI que les résultats des bureaux de vote seront affichés dans les bureaux de vote et que tout citoyen pourra les consulter.

Notons que le groupe des ambassadeurs a déjà rencontré  la Cour constitutionnelle, la HAAC et le gouvernement.

90% des Togolais ont un téléphone

Avoir un téléphone portable,  il y a au moins 30 ans au Togo, n’était pas réservé à tout le monde, car le téléphone portable coûtait à l’époque « une petite fortune ». Mais la situation a très rapidement évolué.

Le pourcentage de personnes et d’entreprises utilisant la téléphonie a atteint un niveau record au Togo. De près de 5 millions en septembre 2015 représentant 70% de la population totale, le nombre d’utilisateurs de téléphones est passé à 7 millions environ en 2019, soit 89%.

Cette tendance à la progression a déjà été enregistrée de 2011 à 2015 où le taux de pénétration a été porté de 44% environ à  67%. 2 ans plus tard, les statistiques chiffraient le nombre d’abonnés à la téléphonie à 6,26 millions d’abonnés, soit un taux de pénétration de 86% en 2017.

Cette croissance était essentiellement tirée par l’embellie enregistrée sur le segment mobile dont le taux de pénétration atteint 83%. Au Togo, deux acteurs se disputent le marché du mobile, à savoir TogoCom et Moov-Togo.

Quant aux Fournisseurs d’Accès Internet (FAI) dont le rôle n’est pas négligeable non plus dans cette progression au regard des offres aussi compétitives les unes que les autres qu’ils proposent, leur nombre a été sensiblement revu à la hausse, avec l’accréditation de Groupe Vivendi Africa (GVA-Togo) et Teolis.

Sur le segment fixe en revanche, la tendance est observée à l’inverse, avec la diminution continue du parc abonnés de l’opérateur Togo Telecom. A titre indicatif, de 350 718 abonnés en 2014, il est passé en 2015 à 250 575 abonnés, soit une baisse de 28,55%.

Avec Togofirts.com

Lomé, capitale de la diaspora africaine pour la prochaine décennie

Le Togo vient de lancer sur la décennie 2020-2030, une initiative pour mieux canaliser les efforts des Racines et des Diasporas africaines visant à promouvoir l’essor de l’Afrique: « la Décennie des Racines et des Diasporas Africaines » .

Avant-gardiste dans la proposition de projets visant à renforcer la contribution des diasporas africaines à l’essor du continent, le Togo, via son patron de la diplomatie Robert Dussey, a saisi la tribune du 33è Sommet de l’UA pour lancer cette nouvelle initiative.

Le projet qui a recueilli d’ores et déjà l’adhésion d’un certain nombre de pays, se propose de mettre en place une plateforme de préparation et de promotion des projets, des initiatives et événements portant sur les racines et les diasporas africaines.

« À travers ce cadre innovant de coopération entre pays africains, il s’agit de mieux impliquer les africains de l’extérieur et de renforcer les liens entre les afro-descendants, les communautés de racines africaines, les diasporas et leur continent, « terre mère », l’Afrique ».

L’objectif est de faire des diasporas africaines des acteurs stratégiques du développement de l’Afrique, indique un communiqué de l’UA parvenu à Togo First.

Un consensus s’est dégagé au sein de l’UA sur la mise en place d’un comité de haut niveau pour préparer le contenu et les conditions de mise en œuvre de cette plateforme panafricaine, souligne la même source.

Un  appel à projets ouvert à tous les pays africains est prévu pour le recensement, l’étude et la sélection de projets pouvant être inscrits dans l’Agenda continental de la Décennie des Racines et des Diasporas africaines.

 En rappel, le Togo prépare le premier « Forum Économique des Diasporas Africaines », avec pour ambition de faire de « Lomé, la capitale des racines et des diasporas africaines ».

Avec togofirst.com